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Métapo infos - Page 6

  • Istor Breizh, la Bretagne dans l'histoire...

    La revue Istor Breizh consacrée à l'histoire de la Bretagne vient de sortir son premier numéro. On y trouvera notamment un dossier sur le mouvement artistique des Seiz Breur.

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    Au sommaire :

    DOSSIER : LES SEIZ BREUR, UNE REFONDATION DE L’ART BRETON, par Daniel Le Couédic

    • Jeanne Malivel, artiste solaire, interview de Laurence-Pauline Boileau par Christian Gouerou

    • René-Yves Creston, l’énergie des Seiz Breur. Entretien avec Saphyr Creston, par Christian Gouerou

    • Les incroyables mappemondes de René-Yves Creston, par Bernard Jules Verlingue

    • La chapelle Saint-Joseph de Lannion, chef-d’œuvre des Seiz Breur, par Jean-Jacques Monnier

    • L’éphémère revue Kornog, par Christian Gouerou

    > Il y a un siècle, la difficile naissance de l’État irlandais, par Aindrias Ó Cathasaigh

    > Une histoire en Gwenn ha Du, par Mikael Bodlore-Penlaez

    > Quand Nantes off rit son cœur d’or à la reine Claude, par Gildas Salaün

    DOSSIER : CELTIQUE ? : UNE POLÉMIQUE QUI DURE, par Christian Gouerou

    • Exposition Celtique ? Des a priori idéologiques, par Ronan Le Coadic

    • Garder vivants nos imaginaires, par Corinne Poulain.

    • Jean-Michel Le Boulanger : “Nos sentiments d’appartenance nous construisent”, Grand entretien,

     par Christian Gouerou

    > Armor de Pierre Toulhoat, lecture d’un bas-relief, par Armel Morgant

    RUBRIQUES

    > Sept bonnes raisons d’aller (re)visiter le musée Dobrée, par Julie Rault

    > Un lieu, un moment – Nominoé à la bataille de Ballon, par Christian Gouerou

    > Kartenn wenn da / Carte blanche à – Malo Bouëssel du Bourg, An dever hag ar gwir da c’houzout

    > Exposition – Chevaliers, exposition au château des Ducs de Bretagne à Nantes

    > Publications – La Rouërie dans l’actualité, par Jacques-Yves Le Touze

    > Brèves

    > Point de vue – L’Histoire de la Bretagne ferait-elle peur ?, par Joël Cornette

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  • Benoît Chervalier : « Ne soyons pas trumpistes, mais soyons courageux et audacieux. »

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Benoît Chervalier, cueilli sur Figaro Vox et consacré à la politique de Trump qui privilégie l’intérêt des États-Unis, pour le service exclusif du peuple américain. Benoît Chervalier est chef d'entreprise et enseignant à l'ESSEC.

     

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    Et si Donald Trump était un gaulliste qui s’ignore ?

    Mettre sur la même photo le Général de Gaulle, personnage emblématique de l’histoire de France, respecté pour son courage, sa droiture et une certaine idée de son pays, et Donald Trump, magnat de l’immobilier controversé et président réélu des États-Unis peu adepte des nuances et de culture, peut paraître osé, voire incongru. Pourtant, à y regarder de près, Trump pourrait bien être gaulliste sans le savoir, avec son discours sur la grandeur (au nom de la grandeur passée : « great again ») et son souci constant de l’intérêt des États-Unis, pour le service exclusif du peuple américain.

    Malgré la violence verbale et la brutalité des premières annonces de Trump, sa présidence amène le monde, l’Europe et la France en particulier, à s’interroger sur des choix fondamentaux dans les domaines constitutionnels, économiques et politiques que les gouvernements successifs ont effectués, consciemment ou non, depuis près de 50 ans.

    Trump a décidé de s’attaquer frontalement, nominalement, juridiquement et financièrement à la Cour pénale internationale, un organe judiciaire supranational reconnu par 126 États, mais ignoré par les nouvelles puissances telles que la Chine, l’Inde, l’Indonésie, la Russie, la Turquie ou les États-Unis. Beaucoup de pays et de juristes s’en émeuvent. Pourtant, cette décision soulève une question politique majeure : les décisions d’une organisation ou juridiction internationale peuvent-elles être supérieures au droit national ?

    La France, avec l’évolution de la jurisprudence du Conseil d’État et le fameux arrêt Nicolo en 1989, a reconnu la supériorité du droit international sur le droit national. Cela s’est accompagné de transferts de souveraineté. De Gaulle, en 1966, n’hésita pas à jouer la chaise vide, estimant que le compte n’y était plus, et s’était toujours opposé à toute forme de supranationalité. C’est le ressort profond du Brexit. C’était l’un des messages du référendum de 2005, qui a été ignoré : reprendre le manche pour que le seul intérêt souverain prime. La montée de tous les populismes en Europe et aux Etats-Unis est la traduction politique de cette mise à l’écart.

    Trump a également choisi de faire du chantage à ses partenaires commerciaux, notamment la Chine, le Canada et le Mexique, en augmentant les droits de douane arbitraires, estimant que le compte n’y était plus pour le citoyen américain. Il provoque ouvertement son voisin en invitant le Canada à rejoindre les États-Unis, ce qui aurait des conséquences politiques et institutionnelles auxquelles l’administration américaine n’a sans doute même pas pensé. De Gaulle ne changea-t-il pas les codes de la communication politique, lui qui parla d’un Québec libre ? La manière de faire de Trump et les mots qu’il choisit peuvent heurter, mais, là encore, l’essentiel réside ailleurs : il défend avant tout l’intérêt de ceux qui l’ont élu. Qui peut nier que les États-Unis affichent de larges déficits commerciaux avec leurs principaux partenaires ? Qui peut dénier le droit de reprendre le volant lorsque la trajectoire n’est plus la bonne ? La méthode et les choix de Trump sont discutables, mais ils ont le mérite de faire bouger les lignes. Les Européens et les Français attendent à leur tour une reprise en main de leur destin.

    Trump a aussi pris la décision de sortir de l’Organisation mondiale de la santé. Bien que cette décision puisse être largement contestée, car cette organisation est par essence au service du bien commun, elle soulève néanmoins une question sous-jacente d’une ampleur tout autre : l’adhésion d’un pays à une organisation sert-elle ou non ses intérêts ? En attaquant également l’Agence de développement américaine (USAID), l’administration Trump invite à dépasser le cadre national et à réfléchir à l’utilité et à l’efficacité du système multilatéral tel qu’il existe aujourd’hui, appuyé sur ces institutions internationales. Servent-elles réellement l’intérêt de la France et de l’Europe ?

    Il serait erroné de considérer que Trump est le seul « bad guy ». Les États-Unis, qu’ils soient dirigés par des démocrates ou des conservateurs, sont mus par leur intérêt national. Ainsi le président Obama avait-il refusé de rejoindre la Banque internationale asiatique pour les infrastructures, créée en 2014 par la Chine, estimant que c’était une organisation alternative aux institutions de Bretton Woods. Les pays européens, quant à eux, ont préféré pour des raisons diverses monter dans ce train. Des pays comme la France ou l’Allemagne ont rejoint cette institution pour un coût élevé (un milliard d’euros fut déboursé à cette fin par les contribuables français), et pour un bénéfice politique et institutionnel qui peut être discuté.

    Au-delà de cette organisation, la France est souvent prisonnière de son universalisme atavique et de son ambition d’être une puissance d’équilibre. En voulant être partout, on finit par être nulle part, surtout dans un environnement budgétaire de plus en plus contraint. Rien ne sert de courir sur toutes les balles, il faut savoir gagner des points (et surtout des matchs). Il est donc essentiel d’évaluer les coûts et les bénéfices de nos décisions, en ayant une vision claire de leurs effets directs et induits. Le tableau global pour la France et pour l’Europe doit être nuancé, mais les évolutions sont rapides et la trajectoire nous est défavorable, particulièrement du fait de notre démographie et de nos performances économiques médiocres.

    Cette approche doit conduire la France, ainsi que l’Europe, à mener une analyse lucide sur les organisations et institutions dont elle est membre ou actionnaire, et qui coûtent cher au contribuable ou génèrent des normes contraignantes. Il ne s’agit sûrement pas de jeter le bébé avec l’eau du bain. La France n’est pas les États-Unis, et Trump n’est pas de Gaulle. « Ne soyons pas trumpistes, mais soyons courageux et audacieux. »

    Il est temps de remettre ces questions fondamentales sur la table, d’affronter la réalité et de faire des choix clairs que nous devons assumer pour dessiner la trajectoire politique et historique que le pays souhaite suivre, et en exposer clairement les enjeux au peuple souverain.

    Benoît Chervalier (Figaro Vox, 14 février 2025)

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  • Tour d'horizon... (278)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie, une étude sur l'intégration des immigrés originaire du Vietnam et du Cambodge...

    L’immigration d’Asie du Sud-Est en France : une trajectoire remarquable d’intégration

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    - sur Youtube, un extrait magnifiquement mis en scène de la superbe version de L'Odyssée par Emmanuel Lascoux, évoquée par Michel Marmin dans le dernier numéro d’Éléments...

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  • Feu sur la désinformation... (502) : USAID, la caisse noire de l’État profond qui achètait les médias...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Martial Bild et Floriane Jeannin.

     

                                             

    Au sommaire cette semaine :

    Dossier du jour : le gel de l'USAID, une institution présentée par les médias comme un fond humanitaire altruiste visant à soutenir les pays en difficulté mais qui aurait un rôle dans le financement des journalistes et des médias dans le monde pour toujours mieux façonner l'opinion...

    L'image de la semaine : l'affaire Louise, 11 ans, poignardée à de multiples reprises par Owen L, 23 ans, a suscité une couverture médiatique intense axée sur la "peur". Les médias semblent davantage se concentrer sur la gestion de l'émotion publique que sur les faits comme un service non pas après vente cette fois mais après mort, de l’insécurité qui est notre réalité.

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    Pastilles de l’info:

    • Macron et l’IA : entre deepfake et tentative de retrouver sa place
    • La guerre des IA : Musk et Open AI
    • Le clash Musk vs Xavier Niel et la victoire de Lidl
    • Emilia Pérez : un film progressiste rattrapé par la cancel culture
    • Disney+ en perte d’abonnés : le wokisme fait-il fuir le public ?
    • Écologie punitive : la police des poubelles débarque en France

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Xavier Niel, du téléphone rose à Free jusqu’aux médias...

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  • Eumeswil...

    Les éditions Litos viennent de publier un roman d'Ernst Jünger intitulé Eumeswil, devenu introuvable depuis longtemps. C'est le roman dans lequel il introduit la figure de l'anarque, qui est à l'anarchiste ce que le monarque est au monarchiste... On peut considérer Eumeswil comme le troisième tome d'une "trilogie" dont les deux premiers sont Sur les falaises de marbre et Héliopolis.

    Pour découvrir Ernst Jünger et son œuvre immense, les lecteurs pourront se reporter à l'essai d'Alain de Benoist intitulé Ernst Jünger entre les dieux et les titans.

     

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    " L'État universel s'est fragmenté en petits États dont Eumeswil, dirigé par le Condor, un dictateur, depuis la Casbah. Le Condor méprise les démocrates locaux et leurs réunions inefficaces. Martin, alias Manuelo Venator, historien et professeur, travaille comme steward à la Casbah, accédant à la « zone interdite » des puissants. Il dédaigne aussi les amis du peuple et les opposants manipulés par la police, se définissant comme « anarque », distinct de l'anarchiste. Roman du détachement et de la lucidité, Eumeswil pourrait être considéré comme le Second Faust de Jünger. "
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  • L'Allemagne divisée...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo de Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits, consacré à la situation de l'Allemagne à la veille des élections législatives anticipées du 23 février.

     

                                              

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