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Métapo infos - Page 3

  • Empires...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de rééditer l'ouvrage de John Darwin intitulé Empires - Une histoire du monde XVe - XXIe siècle. Spécialiste de l'empire britannique, John Darwin enseigne l'histoire à l'Université d'Oxford.

     

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    " Au début du XVe siècle, après la mort du Tamerlan, dernier des « conquérants du monde » dont les armées avaient pillé et tué depuis les rivages de la Méditerranée jusqu’aux frontières de la Chine, une époque de l’histoire s’achevait. Le futur appartenait désormais aux grands empires dynastiques, l’Empire chinois, l’Empire moghol, les Empires iranien et ottoman, là où se trouvait l’essentiel de la civilisation et de la richesse de l’Eurasie. Il appartenait aussi aux voyageurs océaniques venus du « Far West » eurasiatiques qui commençaient à s’aventurer à travers les mers obscures.

    Aujourd’hui encore, notre perception de l’histoire du monde reste dominée par un prisme occidental, alors que depuis six cents ans, les grands empires asiatiques font plus que tenir tête aux « intrus » venus d’Europe.
    L’empire chinois a survécu jusqu’à nos jours contre toute attente. L’empire britannique a vécu. L’Allemagne nazie a été rapidement écrasée. L’apparition, la chute et la perpétuation des empires restent l’un des sujets les plus fascinants de l’histoire du monde.

    L’ouvrage de John Darwin revisite cette histoire en profondeur et offre une perspective fascinante sur le passé, le présent et le futur de nos civilisations. "

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  • JD Vance à Munich : l’Europe face à son destin...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bruno Mégret, cueilli sur Polémia et consacré au discours fracassant prononcé par JD Vance, le vice-président américain, à Munich, la semaine dernière.

    Ancien haut-fonctionnaire, numéro 2 et organisateur du Front national dans les années 90, puis fondateur du Mouvement national républicain, Bruno Mégret est retiré de la politique depuis 2008 et a publié en 2016 un roman de politique-fiction intitulé Le temps du phénix.

     

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    JD Vance à Munich : l’Europe face à son destin

    À Munich, les Européens humiliés par les États-Unis

    Le discours tenu par le vice-président américain devant un parterre de dirigeants politiques européens lors de la 61e Conférence de Munich sur la sécurité annonce une modification profonde de la scène internationale qui risque de se faire sans l’Europe. Ainsi, il a été annoncé par de hauts responsables américains présents à Munich que les États-Unis vont se désengager de la défense du vieux continent et que la fin de la guerre en Ukraine sera négociée entre les États-Unis et la Russie lors d’une rencontre à Ryad entre Trump et Poutine, une formule qui exclut donc l’Europe du processus de paix.

    Une Europe dont M. Vance a de son côté dénoncé la décadence, lui reprochant de bafouer la liberté d’expression et les principes de la démocratie. Il a aussi stigmatisé des pays qui se laissent envahir par une immigration massive tout en refusant de prendre en charge leur propre défense.

    L’Union européenne lâchée par les Américains

    Force est de constater que J. D. Vance a raison dans tout ce qu’il affirme à propos de l’Europe. Il est donc logique que Trump, qui agit dans l’intérêt supérieur des États-Unis, en tire brutalement les conséquences : devenue le ventre mou de la planète, l’Europe n’a plus sa place comme acteur dans le monde multipolaire qui se construit sous nos yeux et qui est régi par les règles immémoriales de la géopolitique : le rapport de force et donc la course à la puissance.

    L’Union européenne, qui a toujours suivi les États-Unis comme un vassal, se trouve donc lâchée par son maître. Un maître qui, à l’évidence, s’emploie à l’humilier, car si l’Europe ne semble pas devoir être invitée aux négociations portant sur le règlement d’un conflit en Europe, elle sera, n’en doutons pas, sollicitée pour financer la reconstruction de l’Ukraine.

    L’Europe à la croisée des chemins

    Aujourd’hui, avec la politique « America first » menée par Donald Trump, l’Europe se trouve à la croisée des chemins. Elle peut persister à suivre une politique fondée sur l’état de droit, totalement coupée des réalités et de la nécessité de défendre ses intérêts propres, et elle sera de plus en plus marginalisée, moquée, voire méprisée dans le monde entier. Elle sera soumise aux exigences de son voisin russe, qu’elle a stupidement désigné comme un ennemi, en même temps qu’elle perdra peu à peu son identité et son autonomie, entravée qu’elle sera sur son propre sol par des populations islamiques de plus en plus nombreuses.

    Elle peut, à l’inverse, prendre la mesure de sa faiblesse et de l’absurdité des choix idéologiques et stratégiques qui sont les siens pour changer de cap et s’organiser en un pôle de puissance. Mais pour cela, il faudrait que les nations d’Europe refondent leur Union en en changeant la nature même pour créer une confédération dirigée par les seuls États membres. Une confédération qui rendrait aux nations l’essentiel des compétences aujourd’hui confisquées par Bruxelles et qui ne se préoccuperait que de la puissance, de la défense et de l’identité de notre civilisation. Une confédération qui œuvrerait à la solidité de ses frontières extérieures pour arrêter toute nouvelle immigration, pour protéger par des écluses douanières nos économies de la concurrence déloyale des pays émergents et pour assurer ainsi, par la réindustrialisation, notre autonomie stratégique dans tous les secteurs vitaux.

    Renouer avec la puissance militaire

    Et surtout, elle aurait pour charge de donner à notre continent une réelle puissance militaire, non pas en formant une armée européenne, mais en créant une alliance militaire européenne, une sorte d’OTAN sans les Américains. Avec, de surcroît, l’impératif d’augmenter significativement leur budget militaire et celui de doter les armées européennes ainsi coordonnées de matériels et d’armements conçus et fabriqués en Europe.

    Impossible ! dira-t-on. Pourtant, le potentiel économique de l’Union européenne est du même ordre de grandeur que celui des États-Unis (18 000 milliards d’euros contre 22 000 milliards d’euros) et sa population est en nombre nettement supérieure à celle de la Russie (447 millions d’âmes contre 144 millions). Rien de structurel n’empêche donc une nouvelle Europe de se réorganiser pour disposer d’une puissance militaire du même poids que celle de la Russie, voire proche de celle des États-Unis.

    Rétablir l’Europe comme un vrai pôle de puissance est donc possible avec un peu de temps et beaucoup de volonté. Hélas, il n’est pas certain que nos dirigeants ou ceux qui pourraient les remplacer soient prêts à une telle mutation.

    Une occasion historique

    On peut d’ailleurs constater que le président français a manqué une opportunité historique pour la France. Si, au début de son premier mandat, il avait dénoncé la volonté des Américains de provoquer cette guerre, s’il avait affirmé que la Russie n’était pas un ennemi mais un partenaire naturel et qu’il fallait négocier avec elle au lieu de la provoquer avec l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et dans l’UE, il n’aurait sans doute pas pu empêcher l’entrée en guerre de la Russie puisque telle était la volonté des Américains, et il aurait été bien sûr conspué par les États-Unis et beaucoup de ses partenaires européens.

    Mais aujourd’hui, la France serait en position de force pour avoir eu raison de ne pas désigner la Russie comme un ennemi, et sans doute aurait-elle été admise par les deux grandes puissances à la table des négociations pour représenter l’Europe. Par ailleurs, étant le seul pays de l’Union Européenne à posséder l’arme nucléaire, elle aurait pu prendre le leadership de la refondation de l’Europe comme pôle de puissance.

    Cependant, l’arrivée de Trump à la présidence des États-Unis peut être une nouvelle et sans doute dernière occasion historique pour l’Europe de retrouver son rang. En effet, le vice-président américain n’a finalement rien dit d’autre que ce qu’affirment depuis plus de vingt-cinq ans les partis de droite nationale, et la conférence de Munich a donc en quelque sorte officialisé la marginalisation historique de l’oligarchie mondialiste européenne. Un événement majeur qui pourrait conduire à des bouleversements politiques inattendus.

    En disant leur vérité aux Européens, Trump leur offre en effet la possibilité de se ressaisir. Il leur montre même la voie à suivre, car pour se redresser, les nations d’Europe devraient appliquer les principes et la méthode du président américain.

    Bruno Mégret (Polémia, 20 février 2025)

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  • Golgotha du Nord...

    Les éditions Versipellis viennent de publier un ouvrage de Werner Graul, qui reprend deux courts essais illustrés, Golgotha du Nord et Sorcières, hérétiques, saints. Illustrateur et graveur, Werner Graul (1905-1984) a également été l'animateur d'une revue völkisch d'inspiration nordique et antichrétienne.

     

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    " Grand illustrateur de l’affiche du film Metropolis, Werner Graul fut aussi écrivain. Dans ces deux ouvrages réunis en un seul, il fait œuvre d’engagement völkisch. Il dénonce avec passion l’emprise du monothéisme sur les esprits européens ainsi que les méthodes d’action violente d’un christianisme politique qui a ravagé non seulement l’Allemagne, mais aussi l’Europe.

    Le paganisme antique a disparu, persécuté, écrasé, démonisé par de nouveaux maîtres servant une idéologie vétérotestamentaire. Mais il n’est pas mort. Il est l’expression des lois naturelles éternelles. Werner Graul s’en veut l’apologiste. IL vante les mérites d’hommes d’esprit tels que Copernic, Nietzsche ou Frédéric le Grand, ces éveilleurs de peuples.

    Artiste dans l’âme, il arme son texte avec ses illustrations au style puissant, épuré, plus parlant encore que les mots. Comme bien d’autres en son temps, il rêva d’une révolution intégrale, d’un réveil identitaire capable de mettre fin à l’asservissement des peuples par des puissances prédatrices.

    Mais au-delà des dissertations idéologiques, prenons d’abord plaisir à admirer le talent particulier d’un dessinateur qui ne doit pas être oublié. "

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  • Allemagne et Europe : les vieilles idéologies ne peuvent plus masquer la réalité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 21 février 2025 et consacrée à la pétrification du système en Allemagne et en Europe, prémisse d'un effondrement.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                                 

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  • Ferdinaud Céline...

    « Maître dans la construction d'intrigues complexes, jamais avare de coups de théâtre, d'apparences trompeuses, de mystères, Pierre Siniac est l'héritier d'une certaine littérature populaire, où l'argot des zincs et des malfrats est transfiguré, et où se fait entendre le verbe d'un peuple d'insoumis. [...] Avec André Héléna et Jean Amila, il est l'un des représentants de cette tradition souterraine qui ouvre d'autres voies contre les routines du roman officiel. » Olivier François, Éléments n°146, janvier - mars 2013

     

    Les éditions Rivages viennent de rééditer un roman de Pierre Siniac intitulé Ferdinaud Céline. Auteur d'une quarantaine de romans noirs, Pierre Siniac (1928-2002), influencé par Marcel Aymé et par Céline, a été admiré par A. D. G. comme par Jean-Patrick Manchette. Les lecteurs intéressés pourront se reporter à une très belle présentation de son oeuvre par Olivier François dans un ancien numéro d'Éléments (n°146, janvier - mars 2013), toujours disponible.

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    " Un tandem de clochards remporte un succès littéraire inattendu avec un gros pavé sur l’Occupation : La Java brune. Mais ce livre a une histoire… en forme de jeu de massacre. Attention, un livre peut en cacher un autre.
    Des personnages à la Siniac, fantasques, extravagants, hauts en couleur. Une intrigue retorse à souhait qui semble prendre son temps au démarrage pour s’accélérer follement ensuite. Une imagination débordante pour un livre foisonnant, pessimiste sur la nature humaine, mais jouissif à lire. Un auteur admiré par Pierre Bayard et Jean-Patrick Manchette qui disait: « C’est toujours le même œil que Siniac pose, dingue, désespéré, hilarant. » "

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  • Le retour de la Realpolitik...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maurizio Bianconi, cueilli sur le site d'Euro-Synergies et consacré aux négociations russo-américaines sur la question de l'Ukraine et à l'exclusion de l'Union européenne.

    Maurizio Bianconi est un avocat et un homme politique italien, député entre 2008 et 2018.

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    Le retour de la Realpolitik. La leçon de Kissinger

    L’administration américaine négocie la paix en Ukraine avec la Fédération de Russie, en excluant toute autre partie prenante. Henry Kissinger est le politicien-diplomate américain le plus célèbre et le plus apprécié de ces dernières décennies. Son action reposait sur le dialogue entre grandes puissances, reléguant au second plan les acteurs secondaires et les « implications régionales », qu'il jugeait négligeables et encombrantes. On a écrit à son sujet : « Sa vision de la realpolitik le conduisait à considérer les conflits internationaux comme faisant partie d’un jeu de pouvoir entre les principaux acteurs mondiaux, plutôt que comme un ensemble de problèmes uniques à traiter individuellement ». Il est hors de propos de s’étonner de la résurgence de la politique de Kissinger, au lieu de simplement l’admettre.

    Il déclara un jour : « Être ennemi des Américains peut être dangereux, être leur ami est assurément mortel ». Une prophétie dont Zelensky vérifie aujourd’hui la justesse.

    Il en va de même pour son adversaire, qui remet au goût du jour le refrain éternel de la Grande Russie et redonne vie à une politique impériale, interrompue avec la fin de l’URSS. La Russie de Poutine entend reconquérir son hégémonie sur la Baltique et l’Europe de l’Est, tout en repoussant l’avancée des Américains via l’OTAN jusqu’à ses frontières géographiques occidentales. Un sentiment largement partagé en Russie, obsédée par sa propre sécurité et animée par une fierté patriotique. L’occidentalisation de l’Ukraine, terre contestée et jadis soumise, est perçue comme une humiliation, qui revêt également des dimensions économiques et des enjeux liés à l’exploitation de ses ressources minières.

    Pour éviter de finir comme l’agneau face au loup de la fable d’Ésope, la meilleure stratégie pour l’Europe occidentale serait de garder ses distances avec les deux puissances et de se rappeler que, dans les affaires géopolitiques, il n’existe ni raison ni tort absolus, ni bons ni mauvais. Il n’y a que des acteurs plus ou moins acceptables aux yeux de l’opinion publique et des normes culturelles, qui ne poursuivent que leurs propres intérêts.

    Soudain, l’Occident prend conscience que la Chine progresse – trop et trop vite, aussi bien aux yeux des États-Unis que de la Russie. Contenir et ralentir son expansion est, malgré leurs différences, un objectif commun aux deux puissances. Le Moyen-Orient reste une priorité pour les États-Unis, tandis que la Russie semble vouloir relâcher son emprise – mais sans pour autant ouvrir la porte à la Chine. Washington referme la plaie ukrainienne, et Moscou lui laisse le champ libre au Moyen-Orient, abandonnant la Syrie d’Assad à son sort. L’Arabie saoudite se joint à la manœuvre pour apaiser la situation, maintenir les marchés ouverts et trouver des alliés pour contenir les influences turques, iraniennes et chinoises – autant de foyers potentiels de nouveaux conflits dans la région. Gaza elle-même devient une plaie à suturer.

    Ce nouvel ordre mondial a pris au dépourvu les principales nations d’Europe occidentale, qui se retrouvent humiliées et confrontées à la preuve de leur propre insignifiance dans un monde structuré en blocs.

    Ce n’est pas tant la faiblesse économique que l’inconsistance politique de l’Union européenne qui a scellé son sort. Les États européens ont démontré qu’ils étaient désorganisés, enfermés dans une cage bureaucratico-financière qu’ils ont eux-mêmes construite, affaiblis par des pratiques autodestructrices et dépourvus de stratégies et de dirigeants de valeur. Chacun agit pour son propre compte, avec 27 gouvernements avançant en ordre dispersé, certains se comportant comme si les autres étaient à leur service.

    Ces élites dirigeantes se sont réveillées un matin, complètement désorientées, cherchant non seulement à se rhabiller, mais surtout à brouiller les caméras en attendant de trouver une direction. Cela a donné lieu à une farce indécente : chacun a tiré la couverture à soi. Macron organise un petit-déjeuner privé réservé à quelques privilégiés. Son idée ? Entrer en guerre au nom de la grandeur française. D’autres fantasment sur la création d’une « armée européenne », idée portée par le ministre italien des Affaires étrangères, aussi utopique que la fable des « deux peuples, deux États ». Le président de la République française établit un parallèle hasardeux entre le Troisième Reich et la Russie, une comparaison discutable mais suffisante pour susciter les réactions escomptées. D’autres encore, pour sortir de l’impasse, imaginent un rôle de médiatrice pour la Première ministre italienne.

    Le grand responsable de cet échec collectif déclare que les 27 doivent parler « d’une seule voix ». Comme si l’on pouvait faire remonter le Pô de l’Adriatique jusqu’au Mont Viso…

    Le meilleur moment revient sans doute à Ursula von der Leyen, qui, imperturbable, annonce un 16ème paquet de sanctions contre la Russie. Chacun essaie de sauver ce qui peut l’être, exposant au grand jour son impuissance. Pendant ce temps, les peuples se recroquevillent et attendent.

    Maurizio Bianconi (Euro-Synergies, 20 février 2025)

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