Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Laurent Obertone à Frontières pour évoquer son nouveau roman historique, De boue et de sang (Magnus, 2025), dont l’action se situe à l’époque de Jeanne d’Arc.
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Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Laurent Obertone à Frontières pour évoquer son nouveau roman historique, De boue et de sang (Magnus, 2025), dont l’action se situe à l’époque de Jeanne d’Arc.
Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un essai intitulé Messages des mythes nordiques et signé par Nathalie et Paul-Georges Sansonetti et par Alain Colomb.
Paul-Georges Sansonetti est diplômé de l’École du Louvre et de l’École pratique des hautes études (sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de chargé de conférence. Il est notamment l'auteur d'essais comme Chevaliers et dragons (Porte Glaive, 1995), Le Graal d'Apollon (Terre & Peuple, 2020) et Les Runes et la Tradition primordiale (Les Amis de la Culture européenne, 2020).

" Il existe deux façons d’approcher les mythes nordiques ou ceux d’une autre religiosité païenne (égyptienne, persane, grecque, celtique, slave…). Soit en considérant que les figures fabuleuses d’un Panthéon (l’Asgard ou l’Olympe) s’inscrivent dans un moment civilisationnel révolu et sont à ranger, avec la linguistique et l’archéologie, dans les registres de la culture générale. Soit, en inverse, on perçoit que Wodan (Óðinn pour les Vikings), Þónar (devenu Þórr), la déesse Freiya, Heimdallr (gardien du « Mont céleste »), sinon Viðar, le rédempteur des temps ultimes, loin d’être de la matière morte, sont toujours « vivants » ou, si l’on préfère, demeurent actifs — attractifs — pour certaines personnes qui, de nos jours, ne se reconnaissent plus dans la déliquescence d’une société désormais privée de repères. Dès lors, s’efforcer de comprendre les mythes et d’en ressentir le pouvoir transformateur conduit à réintégrer progressivement notre identité.
Accompagnant cette « réactivation » d’entités formatrices des peuples du nord, l’archéologie et la runologie — et les deux se conjoignent fréquemment — apportent confirmations et éclaircissements pour peu que l’on parvienne à les décrypter. En ressort la présence de Wodan-Óðinn, le maître initiateur, accompagnant la notion de Destin ; tant il est vrai que, selon la perception du monde portée par les anciens Germains, la connaissance ésotérique, seule, pouvait conduire à un accomplissement total et, de la sorte, à une existence coalescente à l’éternité."
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Nicolas Gauthier cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à la soumission librement consentie de la France à l'Algérie.

France-Algérie : les raisons de notre soumission
Comme souvent dans l’Histoire, ce qui commence en tragédie finit en farce. Les rapports houleux et passionnels entre la France et l’Algérie n’échappent pas à la règle, étant passés d’une guerre réelle à un antiracisme irréel. Avec les conséquences qu’on sait.
Pour obtenir la libération de l’écrivain Boulaem Sansal – en attendant celle du journaliste Christophe Gleizes, lui aussi détenu dans les prisons algériennes –, La France avait, nous dit-on, le choix entre deux stratégies : l’une consistant à la manière forte et l’autre à la diplomatie. Les deux ont échoué avant même d’avoir été mises en œuvre. Si la « manière forte », prônée par Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur dont la démission demeure un défi lancé au bon sens, n’a pas fonctionné, c’est tout simplement parce que l’Élysée a répugné à la pratiquer. Quant à la seconde, il s’agit plus une victoire de la diplomatie allemande que d’un succès du Quai d’Orsay. Bref, pas une balle dans le panier.
Il ne faut pas aller creuser bien loin pour expliquer les raisons de cette impuissance : c’est la France qui l’a elle-même organisée.
Guerre d’Algérie : chacun avait ses raisons…
Résumons. La Guerre d’Algérie fut certes une horreur, plus horrible encore qu’un conflit traditionnel, s’agissant d’une véritable guerre civile, faisant se combattre les Algériens entre eux (FLN et harkis), mais également, et ce dans une moindre mesure, les Français (barbouzes gaullistes et soldats perdus de l’OAS). Pendant des années, tous les protagonistes survivants savaient bien que cette histoire ne s’était pas écrite en noir et blanc. Chacun avait ses raisons, toutes finalement légitimes. Et ce n’est qu’une vingtaine d’années après les Accords d’Évian, en 1962, qu’une vision manichéenne des « événements », tel que la censure d’État disait alors, a commencé à prévaloir ; ce à notre détriment, évidemment. Ainsi, pour nombre de médias et de personnalités politiques, de gauche généralement, cette guerre se résuma-t-elle à une « torture » devenue sorte de système à lui seul, à la fois cause et finalité, mais découplée du contexte du moment et sans qu’on cherche à s’interroger pourquoi elle avait pu être pratiquée. Tout en faisant semblant de croire que les guerriers du FLN se battaient à grands coups de sacs à main, notons-le. Dans la foulée, les mêmes assuraient que la France devait faire repentance pour son rôle de colonisateur. Comme si nous avions été les seuls du genre. Comme si les empires arabo-musulmans, Abbassides et Omeyades, sans oublier son homologue ottoman, s’étaient constitués sans jamais coloniser, d’abord leurs voisins avant de faire de même de pays lointains. Si tel n’avait pas été le cas, on se demande bien comment l’Indonésie serait aujourd’hui devenu le premier pays musulman du monde.
Repentance : les Algériens ne nous en demandaient pourtant pas tant…
Ce faisant, nous nous sommes agenouillés alors que personne n’aurait osé nous le demander, et surtout pas les nations concernées, tout en nous livrant, pieds et mains liés, nous interdisant ainsi de répondre à la plus minime provocation. Erreur aussi fatale que lourde de conséquences. En effet, nul besoin d’être un orientaliste distingué pour savoir que si ces peuples ne respectent certes pas que la force, ils méprisent généralement les faibles ; surtout ceux qui en font profession. Le criminologue Xavier Raufer, bien connu de nos lecteurs, affirmait ainsi et en substance, à l’occasion d’un entretien accordé à Causeur : « De par mon métier, j’ai souvent l’occasion de m’entretenir avec mes homologues algériens. La première fois, alors que l’heure était aux présentations, j’ai dit qui j’étais : un ancien partisan de l’Algérie française, du temps de ma jeunesse. Et cela s’est très bien passé. Ils comprenaient et ils respectaient. »
Dans le même registre, le défunt Jean Bourdier, ancien directeur-adjoint de Minute et l’un des pontes de l’OAS-Métro, affirmait jadis à l’auteur de ces lignes : « Le parrain de ma fille cadette est un ancien chefs du FLN. Finalement, nous aimions tous les deux l’Algérie, chacun à notre façon. Mais, autant il professait la plus grande estime pour mon combat, autant il méprisait les porteurs de valises, concédant que les traîtres sont parfois utiles, qu’il s’en servait donc tout en les méprisant souverainement, ne parvenant pas à comprendre pourquoi ils trahissaient leur peuple et leur patrie. »
Et le même de poursuivre : « La seule chose pour laquelle la France devrait faire amende honorable, c’est la trahison des harkis, ces soldats qui se sont battus pour la France et qui les a ensuite laissés tomber. Là, nous avons baissé d’un cran dans le cœur des Arabes, qui se rendaient compte que nos dirigeants n’avaient pas de parole. Et, par voie de fait, pas d’honneur. » Mais allez expliquer ça à un Emmanuel Macron qui n’a même pas fait son service militaire et pour qui la présence française en Algérie fut « un crime contre l’humanité. » Rien de moins. La junte au pouvoir, qui n’en demandait pas tant, fut exaucée au-delà même de ses vœux les plus fous. Ça, ce fut l’olive sur la corne de gazelle.
Tenta-t-il d’ensuite se rattraper en évoquant « la rente mémorielle » du régime algérien ? Possible. Mais le mal était fait et bien fait. En même temps, Emmanuel Macron et capable du meilleur comme du pire ; mais c’est dans le pire qu’il demeure le meilleur.
Les ravages de notre « antiracisme » d’État…
Cette faute originelle, tant politique que psychologique, nous n’en finissons plus de la payer, permettant ainsi au régime algérien de confondre « rente mémorielle » et assurance-vie. Pour tout arranger et demeurer dans un semblable registre, notre antiracisme d’État montre un signe de faiblesse tout aussi aberrant, laissant à croire, non sans raison, que nous préférons les « autres » aux « nôtres » et que le fait d’être un « autre » demeure une inusable excuse en tous lieux, même et surtout devant les tribunaux. Comme si le fait d’être « maghrébin » pouvait être une circonstance atténuante, au même titre qu’on ne sait quelle déficience mentale.
Étrange mélange de condescendance et de haine de soi. Voilà qui paraîtrait incongru sur le reste de la planète ; ça l’est plus encore dans l’âme arabe. Malheureusement, nous en sommes là.
Nicolas Gauthier (Site de la revue Éléments, 18 novembre 2025)

Au sommaire cette semaine :
- sur Le Grand Continent, une analyse par deux stratèges russes de la révolution opérationnelle, technologique et stratégique qui se dévoile sur le front russo-ukrainien...
La guerre numérique : vers une nouvelle doctrine russe
- dans la Lettre de Comes Communication, Christophe Guilluy rappelle la nécessité pour les élites d'un pays de rester connectées à leur majorité ordinaire...
Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.
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L’interview exclusive de Philippe Herlin
20 000 euros d’amende pour avoir dénoncé l’alarmisme climatique et le mensonge du réchauffement climatique anthropique. C’est la somme par laquelle l'ARCOM a sanctionné CNEWS pour avoir donné la parole à Philippe Herlin, économiste, dont le propos sort du dogme “autorisé” et répandu. Sur notre plateau, Philippe Herlin revient sur cette condamnation et dénonce une censure institutionnalisée qui étouffe le débat scientifique. Il analyse également pour nous le rôle trouble d'associations militantes comme "Quotas Climat" dans la dénonciation de ceux qui pensent autrement. Une analyse percutante qui révèle les mécanismes de la désinformation organisée dans des médias publics de moins en moins libres.
Les pastilles de l’info :
- La blague de Thomas Sotto : mais pour qui vote Léa Salamé ?
- Présidentielle 2027 : Glucksmann - Zemmour, le débat qui chauffe !
- Médias numériques vs mainstream : la guerre de l'information s'intensifie
- Crépol : les associations réclament la vérité sur le racisme anti-blancs
- Puy du fou : un récit national "controversé” ?
- Claire Geronimi : violée par un migrant sous OQTF et maintenant dénigrée par StreetPress
- La justice se ligue contre les natifs
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Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Léa Salamé - Glucksmann...
Les éditions Krisis viennent de publier un essai de Werner Sombart intitulé Marchands et héros - Réflexions patriotiques, avec une préface d'Alain de Benoist.
Économiste, historien et sociologue connu dans le monde entier, disciple de Marx dans sa jeunesse, Werner Sombart (1863-1941) a exercé une influence profonde dans les années 1920 sur une partie des auteurs conservateurs révolutionnaires. Plusieurs de ses œuvres, dont Le socialisme allemand (Pardès, 1996), Les Juifs dans la vie économique (KontreKulture, 2012), Le Bourgeois (KontreKulture, 2020), Comment le capitalisme uniformise le monde ? (La Nouvelle Librairie, 2020) ou Amour, luxe et capitalisme (La Nouvelle Librairie, 2022), ont été traduites en français et, pour certaines, récemment rééditées.

" La Première Guerre mondiale ne fut pas seulement l’affrontement d’intérêts nationaux particuliers : elle opposa deux ethos, deux façons d’habiter le monde au sein d’une même civilisation. D’un côté, le Marchand anglais, pragmatique, comptable, dévoué au culte de la rentabilité et de la vie facile ; de l’autre, le Héros allemand, romantique, prêt au sacrifice pour un idéal supérieur. Dans ce brûlot écrit au cœur de la tourmente, Werner Sombart exalte un socialisme patriote, dressant la force spirituelle du héros contre le matérialisme du négociant et du spéculateur. Essai flamboyant, il constitue un maillon essentiel dans l’œuvre d’un penseur qui, de la critique du capitalisme uniformisant, en vient à défendre les valeurs guerrières et intemporelles de la mémoire européenne."