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Métapo infos - Page 3

  • Quand la géographie parle gaulois !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo de Jacques Lacroix consacrée aux noms gaulois des hauteurs qui restent présents dans nos noms de lieux.

    Professeur agrégé, docteur ès Lettres et Civilisations de l'université de Bourgogne, Jacques Lacroix est spécialisé dans l'étude des noms d'origine gauloise et a publié un ensemble d'ouvrages et d'articles sur l'héritage linguistique des Gaulois, liant toponymie , histoire et archéologie, dont, en deux tomes, Les frontières des peuples gaulois (Yoran, 2021) et Le Grand héritage des Gaulois (Yoran, 2023).

     

                                          

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  • Le conte de Noël de Walter Flex...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un court ouvrage de Walter Flex intitulé Le conte de Noël du 50e régiment. Poète allemand proche du mouvement des Wandervogel, Walter Flex (1887-1917) est l'auteur d'un roman (traduit en français) Le pèlerin entre deux mondes. Il est particulièrement connu pour les paroles du chant de tradition Les oies sauvages...

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    " « C'est durant la sainte veillée qui précède le jour du Christ que j'ai lu à la cinquième compagnie ce Conte de Noël évoquant les soldats morts ; nous la fêtions dans la petite église du village de Dompierre, j'étais devant l'autel couronné de branches de sapin. La rumeur de nos canons lourds soulignait la lecture et lui donnait l'air d'un songe. Dans la nef, la compagnie se tenait autour de trois longues tables foisonnantes de dons et de bougies. Devant l'autel prenaient place trois imposants arbres de Noël ; dans cette petite église de France, ils jetaient une lumière vacillante sur les impacts sombres des grenades et des lueurs sanglantes sur les murs et le plancher. Au petit matin de Noël, nous regagnâmes nos positions. »

    Walter Flex (1887-1917). Poète allemand, proche des mouvements de jeunesse de son époque, il s'engagea comme volontaire dans la Première Guerre mondiale après avoir travaillé comme précepteur auprès de la famille Bismarck. Son roman de guerre « Le Pélerin entre deux mondes » eut une grande influence sur la jeunesse allemande après 1918. Il est également l'auteur de nombreux poèmes et de nouvelles. "

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  • Le Québec face au projet d’annexion du Canada par Donald Trump...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Rémy Tremblay  à Camille Galic pour Polémia, dans lequel il évoque les projets d'annexion du Canada par les États-Unis lancés par Trump.

    Rémy Tremblay est un journaliste québécois spécialiste des arcanes politiques du Canada et éditeur de la revue Le Harfang.

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    Le Québec face au projet d’annexion du Canada par Donald Trump

    Un voisin déjà ultra-américanisé

    Camile Galic : Après le canal de Panama puis l’immense et très riche en métaux précieux Groenland, région autonome (mais désertique : 57 000 âmes) du Danemark, le président états-unien Donald Trump convoite le Canada. Votre première réaction a-t-elle été la stupéfaction ou l’indignation ? 

    Rémy Tremblay : En fait, comme la plupart des Canadiens, lorsque cette idée fut lancée la première fois par Donald Trump peu après son élection, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une simple blague. Après tout, le président américain est connu pour ses déclarations à l’emporte-pièce et il annonçait des négociations sur des tarifs sur les produits canadiens, qu’il souhaiterait voir atteindre 25 % !
    Mais, nous sommes désormais en janvier, et Trump continue de discuter ouvertement de cette annexion envisagée. Alors, comme tout le monde ici, je commence à me demander s’il s’agit réellement d’une simple blague. Et la plupart des gens à qui je parle se posent la même question.

    Camile Galic : L’américanisation des esprits, de la langue et des mœurs avec le wokisme est-elle déjà un fait accompli au Canada ? Et, si oui, les régions les plus gangrenées sont-elles les provinces francophones ou anglophones ? 

    Rémy Tremblay : La question est excellente; en fait, le Canada anglais (qu’on appelle le Rest of Canada) est déjà ultra-américanisé : le wokisme y triomphe partout, on se nourrit de la culture hollywoodienne, on a les même références culturelles… Bref, les Anglo-Canadiens sont pratiquement des Américains, mais un peu plus à gauche. Ici, la liberté d’expression est loin d’être absolue, tout comme le droit aux armes à feu, et nous vivons, d’un océan à l’autre dans un état-Providence.

    Force est de constater que Vancouver, Toronto et même Montréal n’ont plus grand-chose de canadien. Ces mégalopoles, où les « de souche » se font de plus en plus rares, pourraient être des villes états-uniennes.

    Cela étant dit, ce qui distinguait les Canadiens anglais des Américains était l’américanophobie de façade adoptée par les Canadiens anglais, qui aiment se considérer comme « plus éclairés » que leurs voisins du Sud. Anciennement, les Canadiens anglais étaient des WASP (White Anglo Saxon Protestants) et se considéraient plus comme des Britanniques que comme des Canadiens. Loyaux à la Couronne, ils entretenaient de réelles différences culturelles avec leurs voisins du Sud.

    Toutefois, ces Anglais sont devenus une minorité. Lorsque Stephen Harper tenta il y a une quinzaine d’années de faire revivre un patriotisme canadien autour de la Couronne, de l’attachement à la Grande-Bretagne et à notre participation au conflit de 1812 contre les États-Unis, ce fut un échec. Les Néo-Canadiens provenant des quatre coins du globe, n’ont que peu d’intérêt pour ce genre de patriotisme à saveur historique.

    À l’heure où les Canadiens d’origine anglaise deviennent une pièce de plus en plus petite de la mosaïque canadienne, ce genre de patriotisme ne fonctionne plus.

    Camile Galic : Et le Québec?

    Rémy Tremblay : Le Québec, voilà ce qui me préoccupe. Nous avons une culture propre, une histoire différente, des origines à nous. Nous sommes une nation distincte. Et reconnue.

    Que les États-Unis avalent le Canada anglais m’importe peu. Les ressemblances entre eux sont tellement flagrantes, que leur séparation est une quasi-erreur historique! Dans tous les cas, le Canada-français ne doit pas être absorbé par les États-Unis, ce serait la fin de l’aventure française en Amérique. En une ou deux générations, nous serions, comme nos aïeux installés au Sud de la frontière durant la « Grande saignée », assimilés. Il ne resterait de nous que quelques patronymes prononcés à la sauce yankee.
    Une culture mourrait définitivement.

    Si certains sont prompts à condamner mes propos, qui peuvent paraître choquants, il faut se rappeler que c’est par le rapport de forces que le Canada tient le Québec en otage. En 1995, lorsque les Québécois purent s’exprimer sur leur avenir national, ce sont les magouilles avérées d’Ottawa qui firent en sorte que nous sommes restés contre notre gré dans cette Confédération. Ottawa a parfois invoqué la possibilité de faire intervenir l’armée ou d’utiliser d’autres moyens de coercition si le Québec quittait le Canada. Dans le scénario actuel, Washington a annoncé qu’il n’emploierait ni la force, ni la contrainte.

    Je me sens donc fort peu solidaire du Canada anglais, mais je crains que les souverainistes se rangent par commodité derrière Ottawa plutôt que de tenter de tirer leur propre épingle du jeu… surtout que la fenêtre de possibilités s’ouvre pour nous.
    Pourquoi défendre la souveraineté d’un État qui nie la souveraineté de ma nation?

    Un projet déjà ancien

    Camile Galic : L’Anschluss du Canada est-elle populaire ou déjà envisagée aux Etats-Unis ou bien cette idée extravagante pour nous Français est-elle sortie tout armée de la tête de Trump à des fins géopolitiques et/ou mercantiles  ? 

    Rémy Tremblay : Il faut le dire, ce n’est pas la première fois qu’un tel projet est évoqué. Les révolutionnaires américains tentèrent d’annexer le Canada lors de la Guerre d’indépendance, puis, en 1837-1838, plusieurs chefs canadiens-français, dont Louis-Joseph Papineau, évoquaient la possibilité de s’émanciper du joug britannique pour se rattacher aux États-Unis. Nous aurions été une Louisiane-bis.

    Dans les années 1980, il y eut un petit parti, le Parti 51, qui proposait de faire du Québec le 51e État américain. Le score fut anecdotique.

    Il semble que l’objectif de la menace de Trump soit de déstabiliser l’adversaire dans les rounds de négociation. Il faut comprendre que Trump veut imposer des tarifs de 25% aux produits canadiens pour favoriser l’économie de son pays. Face à lui, il a un Premier ministre démissionnaire, car peu populaire, qui a dû suspendre la démocratie en fermant le Parlement jusqu’au printemps pour éviter d’être renversé. Bref, Trump a le gros bout du bâton.

    Pire, la principale arme que Ottawa pourrait brandir est l’imposition de tarifs ou de restrictions sur les exportations énergétiques (pétrole de l’Alberta et électricité du Québec), mais on imagine mal l’Alberta et le Québec faire front commun avec Trudeau lors de ces négociations. D’ailleurs, la Première ministre albertaine Danielle Smith était à Mar-a-Lago le samedi le 11 janvier!

    L’assourdissant silence de la France

    Camile Galic : La réaction du Danemark a été jusqu’ici très modérée, mis à part le changement de ses armoiries pour y inclure le Groenland et les Féroé, mais quelle a été celle du Royaume-Uni ? 

    Rémy Tremblay : Le Royaume-Uni n’a plus de pouvoir au Canada. Le roi par contre est roi du Canada, ce qui en fait le chef d’État officiel, mais non pas en tant que roi d’Angleterre. Le Royaume-Uni n’a donc pas son mot à dire. Mais, vu la réputation du Canada dans les « Five Eyes », agence de renseignements réunissant depuis la Seconde Guerre mondiale  l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, et où il fait office de bon dernier, il y a probablement des gens à Londres qui espèrent un tel scénario.

    Maintenant, ce qui est assourdissant, c’est le silence de la France. Imaginons que ce fût un Charles de Gaulle à l’Élysée… À peine ce scénario d’annexion annoncé, le président français aurait traversé l’Atlantique pour assurer les Québécois de son soutien et il est fort à parier qu’il aurait exigé que le Québec devienne indépendant et devienne soit une nation totalement indépendante, soit un protectorat. Mais la France, qui fut longtemps la meilleure amie du Québec, ne semble pas vouloir jouer un rôle cette histoire.

    Camile Galic : Notre actuel président a d’autres chats à fouetter… Mais comment ont réagi les immigrés, de plus en plus nombreux au Canada et dont les nouvelles générations naturalisées sont majoritairement anglophones, même quand leurs ascendants venaient du Maghreb ou de Haïti ? En cas de référendum par exemple, comment voteraient ces citoyens de fraîche date ? 

    Rémy Tremblay : Bonne question! Il est difficile de savoir comment le vent tournerait. Il faut savoir que le Canada est excessivement laxiste au niveau de la justice et offre un filet social incroyable… Il se pourrait donc bien que les Néo-Canadiens préfèrent le Canada aux États-Unis. Mais ça reste à voir !

    Rémy Tremblay, propos recueillis par Camile Galic (Polémia, 21 janvier 2025)

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  • L'ère de la flemme...

    Les éditions Buchet-Chastel viennent de publier un essai d'Olivier Babeau intitulé L'ère de la flemme. Professeur en sciences de gestion à l’université de Bordeaux et éditorialiste, Olivier Babeau est également président de l'Institut Sapiens.

     

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    " Un mal nouveau s'est diffusé dans notre société : la flemme. Elle sépare les générations, assèche notre volonté, appauvrit nos vies. Toutes les raisons que nous avions de fournir des efforts ont disparu. Les technologies se substituent à nos tâches et les États-providence ont déployé de puissants filets de protection. Inutile d'acquérir le savoir du monde, puisqu'il est à portée d'un simple clic. La vidéo remplace la lecture, la livraison remplace la sortie, l'écran remplace les rencontres. Plaid et canapé sont les symboles de la vie indolente idéale. On ne se bat plus pour appartenir à la société, c'est la société qui doit s'adapter à nous. Sans-gêne narcissique et sensibilité à fleur de peau gagnent du terrain. On a perdu le sens du temps long et exigeons tout, tout de suite. Les vieux pays développés vivent une rupture civilisationnelle majeure. Notre civilisation s'est bâtie sur l'effort. Tous les progrès en procèdent. Hier, il fallait surmonter les mille contraintes d'une existence cruelle ; aujourd'hui, leur absence nous pèse. Ce livre est un coup de sang contre la transformation de notre rapport à l'effort. Il en analyse les ressorts cachés et les redoutables conséquences."

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  • Les hommes du fascisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Passé présent de TV Libertés, diffusée le 8 janvier 2025, dans laquelle Guillaume Fiquet reçoit Frédéric Le Moal pour évoquer avec lui les chefs fascistes qui ont soutenu puis trahi Mussolini.

    Docteur en histoire contemporaine et élève du professeur Georges-Henri Soutou, Frédéric Le Moal, qui enseigne au lycée militaire de Saint-Cyr, est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Histoire du fascisme (Perrin, 2018) ou Les hommes de Mussolini (Perrin, 2022).

     

     

                                                

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  • C'était Le Pen...

    L'hebdomadaire Valeurs actuelles vient de publier un numéro hors-série consacré à Jean-Marie Le Pen, que sa mort érige en figure de proue historique du national-populisme en France. A acheter en kiosque ou sur le site de la revue.

     

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    " De sa jeunesse bretonne au séisme du 21 avril politique, de son engagement sur le front algérien à son divorce politique avec sa fille, de ses premiers avertissements précurseurs à ses dernières confessions exceptionnellement exhumées, Valeurs actuelles revient sur l´odyssée du Menhir de la Vème République. Sa disparition est l´occasion pour ceux qui l´ont soutenu ou combattu de résumer dans nos colonnes l´héritage d´une figure politique aussi majeure que complexe. "

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