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Métapo infos - Page 3

  • Si le coup de force est possible...

    Les éditions de Flore viennent de rééditer un classique de Charles Maurras et  intitulé Si le coup de force est possible.

    Charles Maurras (1868-1952) fut pendant des décennies à la fois un écrivain, un poète, un théoricien, un chef d’école et l’animateur d’un mouvement politique dont l’influence s’est révélée remarquablement durable ". On rappellera que la revue Nouvelle Ecole lui a consacré son numéro de l'année 2017. Henri Dutrait-Crozon est le pseudonyme collectif de deux officiers supérieurs militants d'Action Française.

     

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    " Contre les rêves démocratiques, expliquent les auteurs de ce petit livre paru pour la première fois en 1910, l’instauration de la Monarchie ne se fera pas spontanément par un appel unanime des Français au Prince, elle passera nécessairement par des combinaisons tactiques mettant en jeu des rapports de forces et des ruptures de légalité. Les circonstances sont l’élément le plus déterminant et le pouvoir n’est à prendre que lorsque l’État s’abandonne. Ces situations sont récurrentes en république, où l’État est divisé contre lui-même. Le coup de force nécessite cependant qu’un appareil soit en mesure d’exploiter une telle situation. C’est, expliquent les auteurs, à l’organisation d’un tel mouvement que doit s’atteler l’Action française. "

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  • Économie circulaire : état des lieux et perspectives...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Etienne Gervais cueilli sur le site de l'Institut Georges Valois et consacré à l'économie circulaire...

     

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    Économie circulaire : état des lieux et perspectives

    L'économie circulaire est un concept qui se présente comme une alternative aux modèles économiques traditionnels où les ressources sont extraites, transformées, consommées, puis jetées. Ce modèle linéaire qui est basé sur le triptyque « produire, consommer, jeter », a dominé l'économie mondiale depuis la révolution industrielle. Il repose sur une consommation croissante de ressources naturelles, entraînant une production accrue de déchets, et des impacts environnementaux importants. À l'inverse, l'économie circulaire vise à minimiser la consommation de ressources, à maximiser l'efficacité des processus de production et à réintégrer les déchets dans le cycle économique en tant que matières premières. Elle est souvent résumée par les "3R" : Réduire, Réutiliser, Recycler.

    Définition et principes de l'économie circulaire

    L'économie circulaire est donc un système économique régénératif par conception. Elle cherche à maintenir la valeur des produits, des matériaux et des ressources le plus longtemps possible dans l'économie en minimisant la génération de déchets. Plutôt que de suivre un cycle de vie linéaire (de l'extraction à l'élimination), elle propose de concevoir des cycles de vie fermés où les produits sont fabriqués pour être durablement utilisés, réparés, réutilisés, et recyclés à la fin de leur vie utile.

    Il y a plusieurs principes de l’économie circulaire, le premier étant d’abord la durabilité des produits, ils doivent être conçus pour durer avec des matériaux de haute qualité qui sont réparables voire modulaires pour faciliter leur entretien et leur mise à jour. Le deuxième principe est la préservation des ressources. Il s'agit de réduire l'utilisation des matières premières en favorisant l'utilisation de matériaux recyclés et la récupération des ressources présentes dans les déchets. Le troisième principe est l'optimisation de l'utilisation des produits. Cela inclut des pratiques telles que la localisation, le partage et les modèles d'affaire basés sur la fonctionnalité, la généralisation du marché de la seconde main.

    Historique de l'économie circulaire en France

    L'intérêt pour l'économie circulaire en France a commencé à émerger dans les années 2000, bien que ses racines puissent être tracées plus tôt, notamment à travers les mouvements écologistes des années 1970 et 1980, qui mettaient en avant la nécessité de réduire l'empreinte écologique des sociétés industrialisées. Cependant, c'est réellement à partir de 2010 que l'économie circulaire s'impose progressivement comme un enjeu majeur des politiques publiques et des stratégies d'entreprise.

    En 2010, la France a adopté la loi Grenelle II, qui a marqué une première étape significative en matière de développement durable. Cette loi a introduit des mesures visant à encourager la réduction des déchets et la valorisation des matériaux. C'est également à cette époque que la notion d'économie circulaire commence à être mentionnée dans les discours politiques et économiques.

    Le tournant décisif se produit en 2015 avec la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV). Cette loi fixe des objectifs ambitieux en matière de réduction des déchets, de recyclage et de réutilisation des matériaux. Elle a également introduit des mesures pour encourager l'écoconception, renforcer la responsabilité élargie des producteurs (REP), et développer de nouvelles filières de recyclage.

    Et en 2020, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) est adoptée. Cette loi renforce encore le cadre législatif français en matière d'économie circulaire et introduit des mesures phares telles que l'interdiction de certains plastiques à usage unique, le développement du réemploi et de la réparation, et l'obligation pour les entreprises de communiquer aux consommateurs l'empreinte environnementale de leurs produits.

    L'avenir de l'économie circulaire en France apparaît prometteur au vu de la bonne réputation qu’il a dans l’ensemble de l’échiquier politique, bien qu'il soit encore semé de défis. D'un point de vue politique, l'économie circulaire est aujourd'hui au cœur des stratégies de développement durable du gouvernement. Le plan France Relance, lancé en 2020 pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, consacre une partie de ses financements à la transition écologique, incluant des mesures pour soutenir les projets d'économie circulaire.

    La Commission européenne a également adopté un nouveau plan d'action pour l'économie circulaire, qui vise à accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, durable et circulaire. Ce plan d'action encourage les États membres à développer des politiques nationales ambitieuses et à investir dans les infrastructures nécessaires pour soutenir l'économie circulaire.

    Sur le plan économique, l'économie circulaire offre de nombreuses opportunités pour les entreprises françaises. Elle permet de créer de nouvelles filières industrielles, comme celles du recyclage des matériaux complexes ou de la réparation des produits électroniques. Elle incite également à l'innovation, en stimulant le développement de nouveaux matériaux durables, de technologies de recyclage avancées, et de modèles d'affaires basés sur l'économie de la fonctionnalité. À long terme, l'économie circulaire pourrait devenir un moteur de compétitivité pour les entreprises françaises, en leur permettant de réduire leurs coûts de production, d'accéder à de nouvelles sources de revenus, et de répondre aux attentes croissantes des consommateurs en matière de durabilité.

    Cependant, plusieurs défis devront être relevés pour réaliser pleinement le potentiel de l'économie circulaire : Le premier défi est celui de l'innovation. Pour que l'économie circulaire se développe à grande échelle, il sera nécessaire de continuer à investir dans la recherche et le développement, pour mettre au point de nouvelles technologies de recyclage, de nouveaux matériaux durables, et de nouveaux modèles économiques.

    Le deuxième défi est celui de la sensibilisation et de la formation. Pour que l'économie circulaire se développe, il faudra sensibiliser l'ensemble des acteurs de la société à commencer par les consommateurs qui peuvent déjà se tourner vers des offres de seconde main puis viennent ensuite les procédures logistiques à mettre en place dans les entreprises pour développer le marché de la seconde main. On peut évidemment citer le site « Vinted » spécialisé dans ce marché mais d’autres grands groupes comme Decathlon développent aussi depuis peu des entrepôts dédiés à l’économie circulaire avec des réparateurs dans ces établissements afin de revendre leurs produits sur leur site internet, ce qui leur permet de faire une réelle offre e-commerce de seconde main.

    En conclusion, l'économie circulaire représente une opportunité pour la France de réinventer son modèle économique, en le rendant à la fois plus durable, plus résilient, plus performant et plus écologique. Si de nombreux progrès ont déjà été réalisés, notamment grâce à un cadre législatif favorable et à une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, il reste encore beaucoup à faire pour que l'économie circulaire se normalise.

    Etienne Gervais (Institut Georges Valois, 22 février 2025)

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  • Les oubliés d'Action Directe...

    Les éditions de La Manufacture de Livres viennent de publier un essai de Richard Schittly intitulé Les oubliés d'Action Directe - De l'ultragauche au terrorisme. Journaliste, Richard Schittly est spécialiste des questions de justice.

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    " Nombreux sont ceux qui se souviennent des visages de Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani sur les avis de recherche et les images de leur arrestation en 1987. Ces derniers incarnent le groupe Action Directe. Et pourtant, sa branche lyonnaise, tout aussi violente, reste méconnue… C’est André Olivier, un enseignant révoqué de l’Éducation nationale, qui a fondé Action directe avec Jean-Marc Rouillan, avant de constituer à Lyon un groupe complètement autonome avec ses anciens élèves, tel Maxime Frérot. Six ans de clandestinité totale. Une trentaine de braquages dans la région lyonnaise, et autant d’attentats à Paris contre des grands groupes capitalistes, comme Elf, Rhône-Poulenc ou Béghin-Say. Des revendications sur fond de luttes sociales, de guerre au Proche-Orient et de troubles en Nouvelle- Calédonie. Plusieurs victimes dont un policier et un général de gendarmerie. Au-delà de ce bilan, l’histoire de cette branche raconte aussi la dérive progressive d’un mouvement d’ultragauche post 68 jusqu’à l’arrestation de ses membres, qui entraînera le premier procès d’un groupe terroriste en France.

    À travers des archives judiciaires et une série d’entretiens avec des acteurs et témoins directs, c’est tout le contexte social et politique des années de plomb qui ressurgit. Mais plus encore, avec cette enquête inédite, Richard Schittly lève le voile sur une histoire aux échos très contemporains. "

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  • Narcotrafic, grand banditisme, terrorisme : comment lutter ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Merwan Mihoubi pour Omerta dans lequel il évoque la lutte contre le narcotrafic, le grand banditisme et le terrorisme...

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014), Le crime mondialisé (Cerf, 2019) et, tout récemment, Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIe culture (Cerf, 2023).

     

                                              

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  • Empires...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de rééditer l'ouvrage de John Darwin intitulé Empires - Une histoire du monde XVe - XXIe siècle. Spécialiste de l'empire britannique, John Darwin enseigne l'histoire à l'Université d'Oxford.

     

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    " Au début du XVe siècle, après la mort du Tamerlan, dernier des « conquérants du monde » dont les armées avaient pillé et tué depuis les rivages de la Méditerranée jusqu’aux frontières de la Chine, une époque de l’histoire s’achevait. Le futur appartenait désormais aux grands empires dynastiques, l’Empire chinois, l’Empire moghol, les Empires iranien et ottoman, là où se trouvait l’essentiel de la civilisation et de la richesse de l’Eurasie. Il appartenait aussi aux voyageurs océaniques venus du « Far West » eurasiatiques qui commençaient à s’aventurer à travers les mers obscures.

    Aujourd’hui encore, notre perception de l’histoire du monde reste dominée par un prisme occidental, alors que depuis six cents ans, les grands empires asiatiques font plus que tenir tête aux « intrus » venus d’Europe.
    L’empire chinois a survécu jusqu’à nos jours contre toute attente. L’empire britannique a vécu. L’Allemagne nazie a été rapidement écrasée. L’apparition, la chute et la perpétuation des empires restent l’un des sujets les plus fascinants de l’histoire du monde.

    L’ouvrage de John Darwin revisite cette histoire en profondeur et offre une perspective fascinante sur le passé, le présent et le futur de nos civilisations. "

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  • JD Vance à Munich : l’Europe face à son destin...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bruno Mégret, cueilli sur Polémia et consacré au discours fracassant prononcé par JD Vance, le vice-président américain, à Munich, la semaine dernière.

    Ancien haut-fonctionnaire, numéro 2 et organisateur du Front national dans les années 90, puis fondateur du Mouvement national républicain, Bruno Mégret est retiré de la politique depuis 2008 et a publié en 2016 un roman de politique-fiction intitulé Le temps du phénix.

     

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    JD Vance à Munich : l’Europe face à son destin

    À Munich, les Européens humiliés par les États-Unis

    Le discours tenu par le vice-président américain devant un parterre de dirigeants politiques européens lors de la 61e Conférence de Munich sur la sécurité annonce une modification profonde de la scène internationale qui risque de se faire sans l’Europe. Ainsi, il a été annoncé par de hauts responsables américains présents à Munich que les États-Unis vont se désengager de la défense du vieux continent et que la fin de la guerre en Ukraine sera négociée entre les États-Unis et la Russie lors d’une rencontre à Ryad entre Trump et Poutine, une formule qui exclut donc l’Europe du processus de paix.

    Une Europe dont M. Vance a de son côté dénoncé la décadence, lui reprochant de bafouer la liberté d’expression et les principes de la démocratie. Il a aussi stigmatisé des pays qui se laissent envahir par une immigration massive tout en refusant de prendre en charge leur propre défense.

    L’Union européenne lâchée par les Américains

    Force est de constater que J. D. Vance a raison dans tout ce qu’il affirme à propos de l’Europe. Il est donc logique que Trump, qui agit dans l’intérêt supérieur des États-Unis, en tire brutalement les conséquences : devenue le ventre mou de la planète, l’Europe n’a plus sa place comme acteur dans le monde multipolaire qui se construit sous nos yeux et qui est régi par les règles immémoriales de la géopolitique : le rapport de force et donc la course à la puissance.

    L’Union européenne, qui a toujours suivi les États-Unis comme un vassal, se trouve donc lâchée par son maître. Un maître qui, à l’évidence, s’emploie à l’humilier, car si l’Europe ne semble pas devoir être invitée aux négociations portant sur le règlement d’un conflit en Europe, elle sera, n’en doutons pas, sollicitée pour financer la reconstruction de l’Ukraine.

    L’Europe à la croisée des chemins

    Aujourd’hui, avec la politique « America first » menée par Donald Trump, l’Europe se trouve à la croisée des chemins. Elle peut persister à suivre une politique fondée sur l’état de droit, totalement coupée des réalités et de la nécessité de défendre ses intérêts propres, et elle sera de plus en plus marginalisée, moquée, voire méprisée dans le monde entier. Elle sera soumise aux exigences de son voisin russe, qu’elle a stupidement désigné comme un ennemi, en même temps qu’elle perdra peu à peu son identité et son autonomie, entravée qu’elle sera sur son propre sol par des populations islamiques de plus en plus nombreuses.

    Elle peut, à l’inverse, prendre la mesure de sa faiblesse et de l’absurdité des choix idéologiques et stratégiques qui sont les siens pour changer de cap et s’organiser en un pôle de puissance. Mais pour cela, il faudrait que les nations d’Europe refondent leur Union en en changeant la nature même pour créer une confédération dirigée par les seuls États membres. Une confédération qui rendrait aux nations l’essentiel des compétences aujourd’hui confisquées par Bruxelles et qui ne se préoccuperait que de la puissance, de la défense et de l’identité de notre civilisation. Une confédération qui œuvrerait à la solidité de ses frontières extérieures pour arrêter toute nouvelle immigration, pour protéger par des écluses douanières nos économies de la concurrence déloyale des pays émergents et pour assurer ainsi, par la réindustrialisation, notre autonomie stratégique dans tous les secteurs vitaux.

    Renouer avec la puissance militaire

    Et surtout, elle aurait pour charge de donner à notre continent une réelle puissance militaire, non pas en formant une armée européenne, mais en créant une alliance militaire européenne, une sorte d’OTAN sans les Américains. Avec, de surcroît, l’impératif d’augmenter significativement leur budget militaire et celui de doter les armées européennes ainsi coordonnées de matériels et d’armements conçus et fabriqués en Europe.

    Impossible ! dira-t-on. Pourtant, le potentiel économique de l’Union européenne est du même ordre de grandeur que celui des États-Unis (18 000 milliards d’euros contre 22 000 milliards d’euros) et sa population est en nombre nettement supérieure à celle de la Russie (447 millions d’âmes contre 144 millions). Rien de structurel n’empêche donc une nouvelle Europe de se réorganiser pour disposer d’une puissance militaire du même poids que celle de la Russie, voire proche de celle des États-Unis.

    Rétablir l’Europe comme un vrai pôle de puissance est donc possible avec un peu de temps et beaucoup de volonté. Hélas, il n’est pas certain que nos dirigeants ou ceux qui pourraient les remplacer soient prêts à une telle mutation.

    Une occasion historique

    On peut d’ailleurs constater que le président français a manqué une opportunité historique pour la France. Si, au début de son premier mandat, il avait dénoncé la volonté des Américains de provoquer cette guerre, s’il avait affirmé que la Russie n’était pas un ennemi mais un partenaire naturel et qu’il fallait négocier avec elle au lieu de la provoquer avec l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et dans l’UE, il n’aurait sans doute pas pu empêcher l’entrée en guerre de la Russie puisque telle était la volonté des Américains, et il aurait été bien sûr conspué par les États-Unis et beaucoup de ses partenaires européens.

    Mais aujourd’hui, la France serait en position de force pour avoir eu raison de ne pas désigner la Russie comme un ennemi, et sans doute aurait-elle été admise par les deux grandes puissances à la table des négociations pour représenter l’Europe. Par ailleurs, étant le seul pays de l’Union Européenne à posséder l’arme nucléaire, elle aurait pu prendre le leadership de la refondation de l’Europe comme pôle de puissance.

    Cependant, l’arrivée de Trump à la présidence des États-Unis peut être une nouvelle et sans doute dernière occasion historique pour l’Europe de retrouver son rang. En effet, le vice-président américain n’a finalement rien dit d’autre que ce qu’affirment depuis plus de vingt-cinq ans les partis de droite nationale, et la conférence de Munich a donc en quelque sorte officialisé la marginalisation historique de l’oligarchie mondialiste européenne. Un événement majeur qui pourrait conduire à des bouleversements politiques inattendus.

    En disant leur vérité aux Européens, Trump leur offre en effet la possibilité de se ressaisir. Il leur montre même la voie à suivre, car pour se redresser, les nations d’Europe devraient appliquer les principes et la méthode du président américain.

    Bruno Mégret (Polémia, 20 février 2025)

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