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Métapo infos - Page 3

  • Secrets d'état et morts mystérieuses...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un nouveau numéro hors-série, coordonné par Arnaud Folch et intitulé Secrets d'état et morts mystérieuses.

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    " C’est aux « Secrets d’État et morts mystérieuses » de l’histoire de France auquel est consacré le nouveau hors-série de Valeurs actuelles. Tout le monde a entendu parler des affaires Stavisky, Markovic, Boulin, de Broglie, Ben Barka, etc., mais les connaît-on vraiment ? D’Henri IV (acte isolé ou conjuration ?) à Philippe de Dieuleveult (noyade ou meurtre couvert par la France ?), en passant par Zola (cheminée bouchée intentionnellement ?), Jacques Doriot (abattu par les Allemands ou les alliés ?), ou Pierre Goldman (liquidé par l’ultra-droite ?), voici 132 pages pour se plonger au cœur des plus belles énigmes de notre histoire, mais aussi de ses zones d’ombres : corruption, justice aux ordres, omerta… "

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  • Quel est le vrai problème : le voile islamique ou l'immigration ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Julien Dir, cueilli sur Breizh-info et consacré au débat récurrent sur le voile islamique qui viendrait masquer la vraie question, celle de la submersion migratoire que subit notre pays...

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    Et si on foutait la paix aux musulmanes avec le voile islamique ?

    La République française s’enlise dans un débat absurde, une querelle de pacotille qui agite le landernau politico-médiatique dès que les vents soufflent sur les chiffons islamiques. Interdiction du voile dans l’espace public, encore et toujours le même disque rayé brandit de chaque côté de la scène politique. Une mesure qui se veut forte, mais qui n’est qu’un cache-misère, une hypocrisie crasse d’une classe politique incapable d’affronter les vrais enjeux. Ils veulent interdire le voile dans la rue, humilier des croyants dans leur foi, mais ils ne font rien pour stopper l’immigration de masse, rien pour préserver ce qui peut encore l’être de l’identité européenne. Un grand théâtre de faux durs et de vraies lâchetés.

    L’illusion de la République assimilatrice

    Le vrai problème, ce n’est pas le voile. Ce n’est pas que des millions de musulmans pratiquent leur religion, s’habillent comme bon leur semble et suivent les prescriptions du Coran. Le vrai problème, c’est qu’ils le fassent massivement sur un territoire qui n’a jamais été une terre d’islam. Qu’ils le fassent en France, sur une terre dirigé par des élites qui ont laissé venir par millions ceux qu’elle n’assimilera jamais, et qui aujourd’hui s’étonne que ces nouveaux arrivants appliquent leurs propres normes, leurs propres coutumes, leurs propres valeurs. Mais comment pourraient-ils faire autrement ? Pourquoi adopteraient-ils les rites d’un pays qui ne croit plus en lui-même ?

    On nous rabâche sans cesse les valeurs de la République, comme une prière laïque de bureaucrate fatigué. Mais cette République n’a plus rien à offrir, sinon des injonctions contradictoires. Elle prétend vouloir « intégrer », mais elle ne fait qu’empiler les populations comme dans un Tetris ethnique, pensant que les pièces s’imbriqueront miraculeusement. Erreur fatale. On ne fond pas des civilisations dans un chaudron jacobin. On ne mélange pas des peuples comme des cartes que l’on redistribue sur un tapis de jeu.

    Un problème de masse, pas de tissu

    L’État se focalise sur des détails vestimentaires pour ne pas avoir à affronter l’ampleur du problème démographique. S’il y avait en France quelques milliers de femmes musulmanes voilées, tout le monde s’en moquerait. Le problème, c’est la masse. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, des millions de musulmans vivent en France et que, faute d’avoir freiné l’immigration à temps, l’État se retrouve à hurler à l’indignation sur des voiles comme un épouvantail agitant les bras en plein champ.

    Interdire le voile ne sert à rien. Ce ne sont pas des mètres de tissu qui posent problème – hormis prendre plaisir à humilier et vexer des gens – mais le fait qu’une population considérable en soit venue à considérer la France comme une terre islamique de facto. C’est le grand remplacement qui se déroule sous nos yeux, et que nos élites refusent d’admettre. Mais ça, ils n’en parlent pas. Trop effrayés à l’idée d’admettre qu’ils ont laissé le phénomène se produire, trop lâches pour prendre la seule décision qui compte : fermer les frontières et expulser massivement ceux qui ne veulent pas se conformer aux us et coutumes de la civilisation européenne.

    Assumez vos choix ou taisez-vous

    La vérité, c’est que nous sommes dans une situation schizophrène. L’État français laisse les flux migratoires exploser et fait semblant de croire qu’un décret vestimentaire suffira à endiguer une mutation civilisationnelle. C’est un aveu d’impuissance. Une pathétique tentative de conserver une illusion de contrôle, alors que tout le monde sait que le processus est engagé et qu’il sera irréversible si aucune action forte n’est menée.

    Que veulent nos politiques ? Interdire le voile dans la rue mais laisser l’immigration poursuivre son cours ? Ne pas dire un mot sur le communautarisme galopant mais faire la police du tissu ? Allons jusqu’au bout de l’absurde : faudra-t-il aussi interdire le halal, la prière, le Coran ? Ce n’est pas seulement absurde, c’est suicidaire.

    Soit on choisit le courage, et on décide d’imposer un véritable coup d’arrêt migratoire, avec une politique de remigration massive et assumée. Soit on accepte ce que l’on a semé : une France et une Europe où les musulmans pratiquent leur foi à leur manière, sans rien demander à personne. Mais il faut arrêter de pleurnicher sur des voiles.

    On ne sauvera pas l’identité européenne en traquant le hijab ou le foulard islamique au coin de la rue. On ne reconstruira pas une civilisation en pourchassant des signes religieux, tout en laissant les mosquées se multiplier et les quartiers entiers se communautariser. La République n’intègre plus rien. Elle subit, elle s’efface.

    Le vrai problème, c’est nous

    Au fond, ce n’est pas aux musulmans qu’il faut en vouloir. Ils pratiquent leur religion, suivent leurs traditions, appliquent leurs valeurs. Ils ne font que remplir le vide que nous avons laissé. La vraie question est ailleurs. Pourquoi nous, Européens, avons-nous abandonné notre propre héritage spirituel et culturel ? Pourquoi notre société s’effondre-t-elle sur elle-même, incapable de proposer un modèle civilisationnel puissant et fédérateur ?

    Le problème, ce n’est pas le voile. Le problème, c’est qu’en face, il n’y a plus rien. Plus de spiritualité, plus de fierté, plus d’élan collectif. Les musulmans, eux, croient encore en quelque chose. Nous, nous ne croyons plus en rien.

    Alors avant de vouloir dicter aux autres comment ils doivent s’habiller, avant d’interdire des tissus et de traquer des foulards, il serait peut-être temps de se regarder dans un miroir. Parce que l’ennemi, ce n’est pas le voile islamique. L’ennemi, c’est le vide abyssal de notre propre décadence.

    Julien Dir (Breizh-Info, 21 mars 2025)

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  • Le retour de Sparta...

    Les éditions Aidôs publient le quatrième numéro de la revue Sparta, dirigée par Philippe Baillet. Vous pouvez découvrir le sommaire de cette publication, disponible sur le site d'Akribeia.

     

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    Au sommaire:

    La rumeur du monde et la relance de Sparta

    Dossier : le fascisme comme phénomène européen

    Première partie

    Au cœur du phénomène fasciste - Philippe Baillet

    Optimisme fasciste et pessimisme traditionaliste - Enzo Erra

    Le sens ultime du fascisme - Enzo Erra

    Tradition et intervention - Adriano Scianca

    La « modernité païenne » de Benito Mussolini - Adriano Romualdi

    Réflexions sur l’histoire et sur le fascisme

    Documents

    La page « Diorama filosofico »

    Hymne de la Decima Mas

    Seconde partie

    À la périphérie du phénomène fasciste - René Dupuis & Alexandre Marc

    À l’ombre de la croix gammée (extraits d’un livre paru en 1933) - Maurice Bardèche

    Ce qu’aurait été l’Europe de Hitler - Philippe Baillet

    Éclipse et retour de la tradition. Sur les racines spirituelles du Mouvement légionnaire roumain - Robert Poulet

    Comment passa la dernière chance de l’Europe - Emil M. Cioran

    Le peuple juif, entre universalisme et strict particularisme - Robert Poulet

    Adieu au fascisme

    Nécrologies

    Laszlo Toth (1934-2021)

    Renato Del Ponte (1944-2023)

    Jean Haudry (1934-2023)

    Jean-Paul Allard (1940-2023)

    Roberto Fondi (1943-2024)

    Pierluigi Zoccatelli (1965-2024)

    Comptes rendus

    Georges-Henri Soutou, Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, par Gérard Boulanger

    Thierry Bouclier, La Gauche ou le monopole de la violence. De 1789 à nos jours, par David Rouiller

    Antoine Dresse, Le Réalisme politique. Principes et présupposés, par David Rouiller

    Andrea Scarabelli, Vita avventurosa di Julius Evola. Una biografia, par Gérard Boulanger

    Olivier Moos, Le Guide du réac. Comment perdre ses amis et mourir seul, par David Rouiller.

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  • Métropoles et périphéries, deux France irréconciliables ?...

    Le 13 mars 2025, Eugénie Bastié recevait le géographe Christophe Guilluy et l'historien Pierre Vermeren pour évoquer avec eux le gouffre qui s'est creusé entre les métropoles et la France périphérique.

    Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur d'essais importants et très commentés, comme Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014), Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016), No society (Flammarion, 2018) ou Les dépossédés (Flammarion, 2022). Il vient de publier Métropolia et Périphéria - Un voyage extraordinaire (Flammarion, 2025).

    Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, historien et professeur à l'université Panthéon-Sorbonne, Pierre Vermeren est notamment l'auteur de L'impasse de la métropolisation (Gallimard, 2021) et de La France qui déclasse - De la désindustrialisation à la crise sanitaire (Tallandier, 2022).

     

                                              

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  • Crise dans le récit...

    Les éditions des Presses universitaires de France viennent de publier un nouvel essai de Byung-Chul Han intitulé Crise dans le récit.

    Originaire de Corée, influencé notamment par l’œuvre de Heidegger, Byung-Chul Han est professeur de philosophie à l'Université des arts de Berlin. Plusieurs de ses ouvrages ont déjà été traduits en français dont Dans la nuée - Réflexions sur le numérique (Acte sud, 2015), Le parfum du temps (Circé, 2016), Psychopolitique (Circé, 2016), Sauvons le Beau - L'esthétique à l'ère numérique.(Actes sud, 2016), La société de transparence (PUF, 2017), Topologie de la violence (R&N, 2019), Thanatocapitalisme (PUF, 2021) et Infocratie - Numérique et crise de la démocratie (PUF, 2023).

     

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    " Parmi les besoins essentiels de l’homme, il y a celui de se raconter des histoires. Le récit permet de donner du sens à notre existence et crée du lien social. Or, la saturation actuelle de mots et d’informations a corrompu sa nature en le transformant en un objet mercantile, entraînant notre époque dans une véritable crise narrative. Si le récit s’adresse à la communauté, le storytelling que nous subissons aujourd’hui s’adresse aux consommateurs. L’auteur dénonce dans ce texte stimulant et incisif les maux de l’ère post-narrative, et nous invite à renouer avec le sens du récit. "

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  • La fin des débats : vers une autre révolution...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens, cueilli sur le site d'Eurolibertés et consacré à la fin des débats apaisé et convenus.

    Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010), Henri Rochefort ou la véritable liberté de la presse (Dualpha, 2017) et La démocratie interdite (Dualpha, 2018).

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    La fin des débats : vers une autre révolution

    Le débat est fécond dit-on. La confrontation des idées constituerait le moteur d’une démocratie saine et apaisée, même si le débat peut être virulent. C’est en tout cas ce qui s’est passé jusqu’à présent, dans la mesure où le principe même du débat repose sur l’acceptation par les parties en présence de valeurs communes, d’une doxa largement partagée. La représentation nationale reflétait d’ailleurs cette configuration dans laquelle la gauche et la droite s’affrontaient à fleurets relativement mouchetés en se partageant le pouvoir avec toutes les variantes ou les sensibilités qui voulaient laisser croire à des oppositions importantes. Mais, sur le fond, et quelle que soient leurs différences d’approche, gauche et droite raisonnaient sur les mêmes fondements : valeurs démocratiques, droits de l’homme, modération en toutes choses. D’ailleurs sur les « grands sujets » sociétaux notamment, gauche et droite votaient largement ensemble : avortement, abolition de la peine de mort ; car dans la « gauche » on trouvait de nombreuses variantes de même que dans la « droite » sur laquelle les idées de gauche avaient imprégné sur de larges pans. Ainsi, « débattre » devient un exercice de bon aloi, avec parfois des dehors d’une violence affectée, et aboutit à des solutions finalement à la marge, sans jamais remettre en cause la doxa démocratique des Lumières, avec un regard bienveillant sur la Révolution et une admiration pour les penseurs de la IIIème République, plus les droits de l’homme et l’exaltation du capitalisme et de la mondialisation venus compléter ce qu’il faut penser à droite comme à gauche.

    S’agit-il alors de véritables débats dans des conditions qui l’encadrent étroitement ? Le XXIe siècle est en train de prouver le contraire, dans la suite de la théorie d’un « choc des civilisations » qui anéantit toute sorte de débat apaisé et convenu. Au niveau national, l’émergence de LFI rebat les cartes par sa remise en cause les modes de vie et les identités traditionnelles séculaires; en théorisant à l’extrême la mixité et la mondialisation ; en prônant l’immigration massive et le wokisme, entre autres menées révolutionnaires. Comment débattre lorsque les grilles de pensées des débatteurs sont fondamentalement opposées ? Personne ne parle plus alors ni des mêmes choses, ni ne se base sur les mêmes principes de pensée. Le débat devient un dialogue de sourds. Seule une révolution violente peut permettre de sortir d’une telle situation dans laquelle aucun consensus ne peut plus mettre d’accord personne. Le Front National de Jean-Marie Le Pen a été un temps dans cette situation de principe qui remettait en cause les vérités intouchables qui fondaient nos régimes politiques bien équilibrés et consensuels au fond. Sa philosophie, sa conception de la société et de l’identité nationale, de la civilisation, ses valeurs, rien ne correspondait aux règles convenues et censées inviolables au risque d’être rejeté, ostracisé, diabolisé. Par conséquent aucun débat n’était possible. C’est bien ce qu’a compris sa fille qui a su se couler dans le moule des concepts intouchables de la gauche et de la droite traditionnelles.

    Le verrouillage du débat est une réalité qui tient aux tournants radicaux que la pensée politique mais surtout philosophique, conceptuelle, est en train de prendre. Tournants certainement révolutionnaires qui peuvent soit faire peur, soit ouvrir de nouveaux horizons, le tout étant de savoir : quelles sortes d’horizons ? Guerres civiles probablement dans tous les cas, jumelées et renforcées avec une présence très importante d’éléments extra-européens prompts à faire triompher leurs propres valeurs contre celles de leur terre d’accueil. Sauf à conserver la passivité qui permettra d’accepter ou de subir, résigné, le sort promis par les nouvelles révolutions issues d’une immigration invasive et conquérante, et encadrées par les nouveaux penseurs de type LFI.

    Mais, aussi bien, d’autres philosophies, ou concepts, pourraient rejaillir ou émerger, basés, ceux-ci, sur une approche radicalement différente, eux aussi, qui ne serait pas une « contre-révolution » mais une « autre révolution ». Idéal nationaliste ou d’une Europe raciale fondée sur d’anciennes valeurs actualisées ? Ou d’autres encore. Rien n’est plus à écarter à l’occasion du grand chambardement qui s’annonce.

    Au plan international, une réflexion sur la véritable nature du débat s’impose aussi aux mêmes lumières. Si, par exemple, on prenait le temps, et si on s’intéressait sérieusement à l’histoire de la Russie depuis le 9ème siècle, cela permettrait de comprendre que la position de la Russie actuelle est parfaitement compréhensible, alors qu’un « débat » sur le fondement de la culture politique et historique de l’Europe de l’Ouest, et notamment de la France, est incompatible avec les valeurs d’une Russie aux concepts très différents, à la manière de penser distincte de celle de nos dirigeants européens. Dialogue de sourds là aussi, valeurs et objectifs différents, histoires forgées sur des évènements sans communes mesures. Si la Russie (ou plutôt les trois Russie (approximativement : Russie blanche -ou Biélorussie Est-Pologne aujourd’hui-, Petite Russie -Ukraine d’aujourd’hui- et Grande Russie -Russie centrale européenne) est proche de l’Europe, elle est surtout le trait d’union entre l’Europe et l’Asie, dont elle a subi l’invasion plus de deux siècles en en conservant de nombreuses traces. En outre son histoire et son identité orthodoxe – Moscou est la Troisième Rome- face à une Europe catholique ou protestante, ont pesé lourd dans ses rapports et ses politiques avec l’Europe. Sa position d’aujourd’hui n’est que la continuité difficile, meurtrière et remplie de souffrances terribles de six siècles d’histoire depuis Ivan IV, Pierre le Grand et Catherine II notamment.

    Là encore peut-on parler sérieusement de débat possible, de type UE, sur les critères des démocraties européennes et européistes ?

    N’est-il pas temps de reconsidérer les relations nationales et internationales sur d’autres bases que celles qui ont fait, ou défait, le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Cesser de vouloir imposer la loi et la pensée d’un plus fort, l’Europe, qui ne l’est plus sur aucun plan à commencer par l’ « intelligence » de ses valeurs universelles, ses vérités immuables, son « état d droit ». Au plan national, européen ou international au sens large, le débat est mort et il n’y a plus de solutions acceptables à en attendre aujourd’hui. Au profit peut-être du respect des valeurs des autres, de la compréhension de leurs nécessités vitales, chacun dans sa sphère, ses territoires historiques et civilisationnels, et dans son domaine d’influence. Discussions dans lesquelles la force de la volonté, la fierté de ses identités et la puissance assumée permettent de se tenir à distance et d’établir de nouveaux équilibres qui permettent toutefois d’autres et nouveaux échanges fructueux.

    Richard Dessens (Eurolibertés, 19 mars 2025)

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