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Métapo infos - Page 5

  • Le beau Léon...

    Les éditions Perrin viennent de publier une biographie intitulée Léon Degrelle, écrite par Frédéric Saenen et consacrée à la vie tumulteuse du chef rexiste. Agrégé de philologie romane, Frédéric Saenen, qui dirige la Revue générale, la plus ancienne revue belge, fondée à Bruxelles, en 1865, est un critique littéraire, spécialiste de Céline et Drieu la Rochelle. Il a notamment publié un Dictionnaire du pamphlet (Infolio, 2010) ainsi qu'un essai intitulé Drieu la Rochelle face à son œuvre (Infolio, 2015).

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    " Jusqu’à sa mort, Léon Degrelle (1906-1994), chef du mouvement fascisant Rex, créateur de la légion SS Wallonie et ultime dirigeant national-socialiste européen, a représenté pour l’extrême droite l’icône auprès de laquelle il fallait se faire adouber, à l’occasion d’un « pèlerinage » en Espagne où il s’était réfugié en 1945.

    Cette première biographie grand public, sans a priori et sans complaisance, brosse le portrait d’un homme aux multiples facettes, caractéristique du « siècle des extrêmes » : gamin ardennais et étudiant en droit farceur ; catholique et monarchiste de conviction ; journaliste, et patron de presse novateur ; tribun, « collabo » et soldat sur le front de l’Est face à l’Armée rouge ; « ami de Tintin », ou plutôt d’Hergé, défenseur d’Hitler et partisan du négationniste Faurisson.

    L’ouvrage s’appuie sur une incroyable masse d’écrits : les siens, pamphlets, souvenirs et innombrables interviews, sans oublier la presse de son temps, notamment celle qu’il a lancée."

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  • Transhumanisme : la grande accélération...

    Pour cette nouvelle édition de "Cette année-là",  sur TV Libertés, Patrick Lusinchi, avec Xavier Eman, Olivier François, Daoud Boughezala et Christophe A. Maximeremonte le temps jusqu’en en 2020 et plus particulièrement au numéro d’Éléments consacré au "transhumanisme", à ses thuriféraires, à ses projets plus ou moins fous et aux nombreuses interrogations et inquiétudes qu’il soulève. Des craintes qui ne font que grandir à l’heure où ce qui n’était encore, il y a cinq ans, que des prévisions ou des anticipations devient une réalité concrète, notamment au travers de la robotique de pointe et de l’intelligence artificielle.

     

                                                

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  • Comment les fausses informations contribuent-elles à façonner l'ordre mondial...

    Les éditions Delga viennent de publier un essai de A. B. Abrams intitulé L'invention d'atrocités.

    A. B. Abrams est un expert en relations internationales et sécurité dans la région Asie-Pacifique, diplômé de l’université de Londres, qui a publié de nombreux ouvrages sur la défense et la politique internationale. Il maîtrise plusieurs langues orientales, dont le coréen, le chinois et l’arabe.

     

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    " L’invention et la publication d’atrocités prétendument commises par un adversaire est depuis des siècles au cœur de la propagande et de la politique comme moyen efficace pour influencer l’opinion publique. Son utilisation peut servir de prétexte à toute une série de mesures hostiles contre des pays récalcitrants : de véritables guerres d’agression deviennent ainsi, aux yeux du public, des guerres de libération des opprimés, des blocus visant à affamer les civils ennemis, présentés sous l’étiquette moralisatrice de « sanctions », passent de même comme autant d’efforts visant à faire pression sur des gouvernements prétendument abusifs.

    Ce livre élucide le rôle central joué par l’invention d’atrocités dans onze conflits majeurs des années 1950 à nos jours : de la Corée, du Viêt Nam et de Cuba pendant la guerre froide à l’Irak, la Libye et la guerre froide sino-américaine apparue plus récemment. Il met en évidence les nombreuses variantes de l’invention d’atrocités, les constantes marquées dans la manière dont elle est utilisée et les conséquences qu’elle entraîne pour les populations des pays ciblés. Le livre démontre la part prise par les médias et les organisations gouvernementales et non gouvernementales dans la tromperie du public quant à la réalité de ces événements hautement relayés. Alors qu’elle joue un rôle important et croissant dans les conflits mondiaux du XXIe siècle, la compréhension de l’invention d’atrocités et des moyens cohérents par lesquels elle a été utilisée, est devenue cruciale pour comprendre les événements géopolitiques d’aujourd’hui. "

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  • Jean-Marie Le Pen n’avait pas que des ennemis, dans le show-biz…

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un article de Nicolas Gauthier cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré aux amitiés discrètes et surprenantes de Jean-Marie Le Pen dans le monde du cinéma ou de la chanson...

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    Jean-Marie Le Pen n’avait pas que des ennemis, dans le show-biz…

    On ne s’avancera guère en prétendant que Jean-Marie Le Pen n’était pas exactement l’un des chouchous du show-biz hexagonal. Et pourtant, ces millions de voix, il fallait bien qu’elles viennent de quelque part ; et pas que du bas peuple, mais un peu aussi de celui de la France d’en haut.

    En matière de célébrités, le premier nom qui vienne à l’esprit est évidemment celui d’Alain Delon qui, toujours, revendiqua l’amitié portée à ce Menhir rencontré durant la guerre d’Indochine : « Je n’ai jamais caché et je ne cacherai pas ma sympathie pour Jean-Marie Le Pen, que je connais depuis très longtemps, avant même que l’on parlât du Front national. » Une déclaration qui remonte à 1989.  Mais il affirmait déjà à Paris Match, en mai 1984 : « Je peux lui reconnaître au moins trois choses. Il est sympa. Il dit tout haut des choses que les autres osent à peine dire tout bas. Il parle différemment. »

    Brigitte Bardot, une amie commune de tout aussi longue date, n’a jamais mis non plus son drapeau lepéniste dans la poche, tel qu’en témoignent ces phrases issues du second tome de ses Mémoires, Le Carré de Pluton (Grasset) : « Ma vieille amie Madeleine avait une passion pour Jean-Marie Le Pen. D’après elle, personne d’autre ne pouvait sauver la France de l’état dans lequel elle était. Je lui parlais de Chirac. Elle me répondit, c’est un con ! Ah bon ! Pourtant ! Pourtant, rien du tout. Elle jugeait avec sa sagesse, son expérience, son courage de femme d’âge presque canonique. Elle avait raison et je pus, au fil des jours, des mois, et maintenant des années, m’en rendre compte. »

    Le lepénisme selon Claude Autant-Lara

    Ce qui nous amène, pour continuer de filer la métaphore politico-cinématographique, à Claude Autant-Lara (1901-2000), qui est élu en 1989 député au Parlement européen sur la liste du Front national, avant de rapidement démissionner pour avoir tenu des propos antisémites à l'égard de Simone Veil. C’est à ce grand cinéaste, venu de la gauche, longtemps président de la Fédération nationale du spectacle CGT, que BB doit l’un de ses plus beaux rôles, avec En cas de malheur (1958) ; une reconnaissance qui va bien au-delà de sa carrière, puisque affirmant à propos de l’engagement de son ancien bienfaiteur, au Choc du mois, en mai 2006 : « Ceux qui ont des couilles les assument ! » Il est un fait que pour assumer, Claude Autant-Lara assume : « Ce qui me plaît en Le Pen, c’est que c’est un homme neuf. Quand je vois quelqu’un qui me dit qu’il va voter UDF ou RPR, je luis dis : pauvre con ! Tu vas voter pour ceux qui nous ont poussés à la décadence depuis plus de quarante ans. Tu veux remanger ton vomi ? » C’était en 1988, à l’occasion d’un autre entretien, déjà accordé au Choc du mois. Lequel entretien, singulièrement roboratif, se concluait par un vibrant : « Ce qui me plaît en Le Pen, c’est qu’il pense français. Comme moi. On peut me traiter de fasciste, je n’en ai rien à foutre ! D’ailleurs, le cosmopolitisme, je lui pisse à la raie ! » Emballé, c’est pesé, et ce n’est pas du Timotée Chalamet.

    Mouloudji, pas déserteur en amitié

    Puis, il y a d’autres habitués du parc de Montretout. Le chanteur d'origine kabyle Mouloudji (1922-1994), l’homme du Déserteur, que Jean-Marie Le Pen, toujours farceur, aime entonner avec lui en fin de repas. Le principal intéressé admet, dans L’Album Le Pen (Objectif France), l’un des nombreux ouvrages lui ayant été consacrés : « Le Déserteur ? Cette chanson ne me gêne pas. Il faut d’abord remettre les mots à leur place. Il ne s’agit pas d’un déserteur, mais d’un réfractaire. C’est très différent. Et nous autres, patriotes, nous sommes tous un peu antimilitaristes, non ? » Dans le tome 1 de ses Mémoires, Le Pen raconte que le chanteur lui avait « fait cadeau d'une magnifique édition originale de ses Complaintes, illustrées par lui-même ».

    Les conseils de Guy Béart

    À l’enterrement de Mouloudji, Jean-Marie Le Pen est l’une des rares personnalités à faire le déplacement. Toujours dans le registre de la chanson, il est une autre amitié, autrement plus discrète, celle qui le lia à Guy Béart. À sa mort, le 16 septembre 2015, il le salue en ces termes : « C’était un ami, un grand poète, patriote, plein de talents, de délicatesse. » Mieux : on apprend encore que Guy Béart est à l’origine d’une des affiches de Marine Le Pen, à l’élection présidentielle de 2012. Explications du Menhir : « Nous bavardions sur la propagande politique et il disait, "le Français n’est pas une langue très synthétique, comme l’Anglais, or il faut faire court pour frapper". » D’où ce fameux slogan « Oui ! La France », ensuite placardé sur tous les murs de France…

    Le panache de Claude Chabrol

    Et puis, il y a Claude Chabrol, le copain de la Corpo de droit. Celui qui, en 1999, alors en pleine promotion de ses mémoires, chez Bernard Pivot, crée le scandale en expliquant, hilare : « Mais j’étais copain comme cochon avec Le Pen entre, voyons, que je ne dise pas de bêtises, entre 1949 et 1952, à peu près. Hé oui ! C’est marrant : Le Pen, c’était un fout-la-merde magnifique ! Je suis persuadé qu’il y a dans sa démarche une volonté très nette de foutre la merde. Je n’ai jamais été inquiété par le Front national, je sais pas. Mais par lui, non ! » Et de conclure, devant un Jacques Attali au bord de l’apoplexie : « Le Pen entrerait là, on se taperait sur l’épaule, quoi, pas de doute ! Bon, faudrait pas qu’il tape trop fort, c’est un type très costaud ! » Le diagnostic de Claude Chabrol quant au côté « fout-la-merde » de Jean-Marie Le Pen se vérifiera quelques années plus tard, quand ce dernier accepta d'être le parrain de la petite Plume, fille de Dieudonné, baptisée par l’abbé traditionaliste Philippe Laguérie.

    Françoise Hardy

    Elle n'était ni une amie ni même une relation de Jean-Marie Le Pen mais elle avait eu le malheur, en 1992, de déclarer que le fondateur du FN ne manquait « ni de brio ni de repartie » et d'avoir évoqué un « racisme antifrançais ». La belle Françoise Hardy fut alors sommée de s’expliquer au tribunal médiatique de Thierry Ardisson. Un grand moment de télévision et l’élégance d’une dame jetée alors dans la fosse aux lions. C’était il y a plus de 32 ans. Rien n’a fondamentalement changé depuis.

    Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 11 janvier 2025)

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  • Viols : la rançon du vivre-ensemble...

    Le numéro 83 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier central consacré à la  multiplication des viols commis par des allogènes extra-européens.

     

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    Au sommaire :

    L’ÉPOQUE
    La classe armoricaine

    Pour que vive la France, vive le Roi

    DOSSIER
    Silence, on viole

    MONDE
    Le trumpisme decrypté - Entretien avec Adrian Pabst

    Dernières nouvelles d'Orient

    IDÉES
    Benoît XVI, magistère écologique

    Jordan Peterson et Rod Dreher : comment réenchanter le monde ?

    Ernesto Sàbato : l'esprit ou la matière visitée

    CULTURE
    Distillations

    Retour à l'art sacré - Entretien avec Augustin Frison-Roche

    La littérature française en panne de grands sujets

    Comment la littérature japonaise illumine la nuit française

    Biografilms musicaux, la saturation

    The Brutalist : grandeurs d'un échec

    LA FABRIQUE DU FABO
    Le vintage est-il de droite?

    Les habits neufs

    Histoire légendaire du blanc cassis

    Partout, les saints

    Quelle histoire !

    La carte noire par Olivier Maulin

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  • Ukraine, Trump et Visegrád : Bruxelles contraint à un revirement stratégique ?

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 14 février 2025 et consacrée au Groupe de Visegrád. L'échec de ce regroupement centre-européen, que la Commission européenne n'a eu de cesse d'affaiblir ces dernières années, va avoir de lourdes conséquences pour l'Union maintenant qu'une victoire diplomatique russe se profile en Ukraine avec l'accord des Etats-Unis.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                            

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