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Métapo infos - Page 2

  • Les nazis à table...

    Les éditions du Cherche-Midi viennent de publier un essai d'Antoine Dreyfus intitulé Les nazis à table - Enquête inédite sur l'alimentation dans l'idéologie du Troisième Reich. Ancien grand reporter à VSD, Antoine Dreyfus est journaliste indépendant.

    Les lecteurs intéressé pourront approfondir le sujet avec l'étude universitaire de Tristan Landry intitulée Du beurre ou des canons - Une histoire culturelle de l'alimentation sous le Troisième Reich (Hermann, 2021).

     

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    " C'est un fait méconnu : une fois au pouvoir, le régime nazi a fait de la question alimentaire une priorité.
    À la fin de la Première Guerre mondiale, le traumatisme de la famine causé par le blocus anglais hante l'inconscient collectif allemand. Dès lors, l'idée d'avoir de quoi se nourrir a certainement motivé l'expansion territoriale, donc la guerre. Pour certains historiens, ce serait également une des raisons de l'éradication des Juifs d'Europe, considérés comme des " bouches inutiles "...
    Dans l'objectif fou de construire un homme nouveau, aryen, en bonne santé, les nazis ont " purifié " la table. Prônant une cuisine nationale-socialiste avec des produits locaux, ils sont parmi les premiers à développer une agriculture biologique. Hitler lui-même devient végétarien. Lutte contre le tabac et l'alcool, recherches massives sur la nutrition et le nombre de calories nécessaires par individu, expérimentations sur les aliments de substitution dans les camps de la mort... Le corps particulier, comme le corps collectif, doit être contrôlé, " assaini ".
    Les nazis donnent également à la nourriture une fonction communautaire. Ils établissent un schéma social selon lequel les femmes sont chargées des repas, la cuisine représente la place centrale de la maison, la famille se réunit autour du ragoût du dimanche...
    En creusant de manière inédite et très documentée ce sujet de l'alimentation sous le Troisième Reich, Les nazis à table propose un regard neuf et passionnant sur ces années tragiques. Il désigne aussi, en filigrane, l'étrange héritage que nous avons gardé d'un des régimes les plus meurtriers de l'Histoire."

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  • Dénatalité : peut-on en vouloir à nos contemporains ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Audrey d'Aguanno, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la baisse de la natalité en France.

     

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    Dénatalité : peut-on en vouloir à nos contemporains ?

    Depuis mai 2025, en France, le nombre de décès dépasse celui des naissances. Fatigue collective, individualisme exacerbé, injonctions féministes ou délires écolos, bien des raisons ont été données pour tenter d’expliquer ce désastre démographique. Et si tous ces facteurs ne sont pas à écarter, la mission d’information parlementaire sur les causes et les conséquences de la baisse de la natalité en France, lancée en juin 2025, offre un tableau plus nuancé de la situation.

    30 000 personnes ont répondu à la consultation, c’est au moins le double des sondages réalisés par l’Insee. Mais contrairement à la vulgate et surtout aux attentes des promoteurs du malthusianisme, ses conclusions ne sont ni révolutionnaires, ni surprenantes : les Français et les Françaises restent attachés à la famille, et la majorité des consultés retardent l’arrivée du premier enfant pour des raisons économiques et logistiques.

    La famille nombreuse, un idéal

    La famille nombreuse fait encore rêver : 52 % des sondés voudraient ou auraient voulu trois ou quatre enfants, 32 % en désirent deux, 7 % un seul. De ce sondage, il ressort donc que plus du trois quarts des Français consultés désirent une famille avec plusieurs enfants. On est loin de la stérilité volontaire prônée par les écolo-bobo-parisiens, qui, rappelons-le, ne sont qu’une minorité surmédiatisée et qui, comme l’illustrent les résultats de cette consultation, ne parviennent pas à convaincre que faire des enfants, c’est polluant, contraignant et un peu dégueulasse aussi. Seuls 5 % des sondés ne désirent aucun enfant.

    Les obstacles majeurs à la natalité invoqués – retard de maternité,  renoncement, ou limitation du nombre d’enfants – sont des craintes bien concrètes et bien réelles, telles que  la vie trop chère, les difficultés pour faire garder son enfant, le délai dérisoire du congé maternité, loin derrière les injonctions idéologiques.

    La chute de l’indice de fécondité à 1,62 enfant par femme en 2024 est donc à imputer principalement à des causes externes à la seule volonté de nos contemporains.

    Idéologie vs réalité

    Les freins à la maternité ne sont que très peu genrés : difficulté de logement, pouvoir d’achat, logistique, etc. Et ceux qui le sont, comme le suicide social et l’impact négatif sur la vie professionnelle pour les femmes, sont un fait pour la majorité des Françaises. Que cela soit largement insufflé par le féminisme-idiot-utile-du-capital ou pas ne change rien à la donne (d’autant plus que toutes les femmes aimant leur boulot ne sont pas toutes des carriéristes ou des féministes) : nous évoluons dans une société qui ne pousse pas à la maternité, et dénigre les « pondeuses », comme l’a magistralement illustré Eve Vaguerlant dans son essai « L’effacement des mères ». Mais, là encore, pas besoin d’être acquis à un quelconque courant de pensée, l’appauvrissement matériel des mères, les difficultés qu’elles rencontrent suffisent. Et la seule évocation des mots « politique nataliste » vaut immédiatement un procès en « heures les plus sombres de notre histoire ».

    Injonction contradictoire

    Mais alors, à qui la faute ? Sans pour autant dédouaner entièrement nos contemporains qui se complaisent volontiers dans l’individualisme et ne conçoivent guère plus ni l’effort, ni le dévouement – toutes choses nécessaires à la fondation d’une famille – , entendre nos dirigeants parler de « réarmement démographique » est insupportable.

    Car on le sait déjà, les « outils de réarmement démographique » promis par le premier président sans enfant de France seront des chiures de mouche à côté du vaste chantier nécessaire pour que les Français qui désirent fonder une famille puissent y parvenir (et sur lequel nous reviendrons). L’argument « vous n’aviez qu’à faire des enfants » est tellement pratique pour accuser nos contemporains de l’explosion du système de retraite obligatoire par répartition (spoiler : il en existe d’autres), et justifier une immigration de masse sans précédent…

    Sur le plan culturel, c’est toute la société qui transpire la mentalité no kids. Entre les « études » et les tonnes d’articles publiés chaque année prétendant qu’un enfant coûte autant que l’achat d’une villa, les efforts insidieux déployés pour faire apparaître le couple comme le haut lieu de la domination et du conflit, et les injonctions au divertissement et aux études longues (qui, débouchent rarement sur un emploi à la hauteur des espérances), ce qui est étonnant, c’est plutôt que nos contemporains aient encore envie de fonder une famille.

    Même l’individualisme, qui a transformé tout lien en une insupportable contrainte et a ainsi sapé les bases du couple et de l’institution familiale, n’est pas parvenu à entraîner sa disparition. Malgré les tentatives pour l’étouffer, l’élan vital, la pulsion de vie demeure ancrée chez la plupart des hommes et des femmes de notre pays.
    Alors ?
    Cette consultation, bien loin d’être le constat d’un désastre, est une lumière au bout du tunnel. C’est la preuve que l’élan vital persiste chez des Français, meurtris par le coût de la vie, la précarité, la fragilisation des rapports humains, différentes réalités pratiques sur lesquelles nous nous devons de travailler.

    Tout n’est pas perdu. Après avoir identifié les raisons de la baisse de la natalité, il est crucial de s’engager activement et de plaider pour la mise en place de solutions appropriées. Et virer cette clique de dirigeants politiques muent par la pulsion de mort qui nous gouverne.

    Audrey D’Aguanno (Breizh-Info, 19 décembre 2025)

    N. B. : S’agissant d’une consultation volontaire, il a été mentionné que les participants sont ceux qui sont le plus directement concernés par le sujet. Bien qu’il soit tout aussi légitime de penser que les activistes no kids, principalement actifs en ligne et souvent engagés politiquement, se soient tout autant mobilisés, cela n’a guère d’importance. Ce qui compte, c’est bien qu’il reste des Français et des Françaises déterminés à ne pas de disparaître. C’est sur eux que tout se jouera.

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  • Fête de Noël !...

     

    Bonne fête de Noël aux lecteurs de Métapo infos !...

     

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    "La fête de Noël, oh, oui ! Ce doit être un misanthrope, l'homme auquel le retour de Noël n'inspire pas un sentiment de joie, ne rappelle pas quelque agréable souvenir... Approchez votre chaise du feu ardent qui pétille, entonnez la chanson de Noël et si votre chambre est plus petite qu'elle n'était voilà une douzaine d'années environ, ou si votre verre est rempli de punch fumant au lieu d'un vin mousseux, prenez la chose du bon côté...Regardez les visages joyeux de vos enfants assis en cercle autour du feu. Sur ma vie, passez gaiement le jour de Noël, et l'année qui va commencer sera pour vous une heureuse année !"

    Charles Dickens

    (tiré de Alain de Benoist, Fêter Noël)

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  • La fin du monde avait pourtant bien commencé...

    Les éditions du Cherche-Midi viennent de publier sous le titre de La fin du monde avait pourtant bien commencé un recueil des premiers romans de Patrice Jean, pour ceux qui auraient raté les débuts de cet auteur.

    Professeur de lettres, Patrice Jean a déjà publié plusieurs romans marquants, dont  L'homme surnuméraire (Rue Fromentin, 2017), Tour d'ivoire (Rue Fromentin, 2019), La poursuite de l'idéal (Gallimard, 2021) ou dernièrement La vie des spectres (Le Cherche-Midi, 2024).

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    " Une œuvre littéraire avance comme un iceberg sur le cours de l'actualité et le flot des publications : lentement, irrésistiblement, et avec sa part immergée, invisible mais essentielle. En 2017, Patrice Jean a surpris la critique et les lecteurs avec son roman visionnaire, L'Homme surnuméraire. Une découverte pour beaucoup. Mais ce livre impressionnant, aussi bien dans sa construction que dans son écriture, n'avait rien d'un coup d'essai. Il s'inscrivait dans le sillage de trois autres romans, moins connus et célébrés en leur temps, qui annonçaient tous, chacun à leur manière, les thèmes fondateurs du romancier. La fin du monde avait pourtant bien commencé rassemble ces ouvrages décisifs. Ils n'ont rien perdu de leur charge explosive, de leur ironie dévastatrice et, surtout, de leur exigence stylistique.

    La France de Bernard est une comédie de mœurs mordante et le grand roman de la bêtise contemporaine : un Bouvard sans Pécuchet, perdu chez Festivus. Les Structures du mal s'impose comme un mélodrame flamboyant et un récit poignant sur le renoncement au cœur de toute vie. Revenir à Lisbonne, enfin, réussit à conjuguer les deux veines précédentes dans un roman court à l'inventivité saisissante. Trois livres qui sont ici complétés par des inédits : nouvelles, aphorismes, chroniques et essais littéraires."

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  • Quand la stratégie de la peur remplace le bon sens...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Peretti, cueilli sur Polémia et consacré à l'épizootie qui frappe le cheptel bovin français.

    Alain de Peretti est vétérinaire et a notamment publié Vérités sur la viande halal (Godefroy de Bouillon, 2014) et L'islam sans voile (Institut Iliade/La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Dermatose nodulaire contagieuse : quand la stratégie de la peur remplace le bon sens

    Il y a des maladies qui tombent du ciel. Et il y a celles qui tombent à pic. La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) appartient à cette seconde catégorie : une épizootie réelle, certes, mais dont la gestion politique révèle bien davantage que le simple souci sanitaire. Elle agit comme un révélateur brutal d’une époque où le vivant — animal aujourd’hui, humain demain — est administré, rationalisé, sacrifié au nom d’un Bien supérieur devenu indiscutable. Cet épisode n’est pas sans rappeler la crise COVID, avec les mêmes narratifs imposés (protéger les autres…). Pourtant, tout est simple. Un virus de la famille de la variole. Des insectes vecteurs par piqûre. Une maladie bovine non transmissible à l’homme. Une mortalité généralement faible (1 à 2 % des cas cliniques), mais une morbidité visible de 10 à 20 % du cheptel (cas cliniques). Une guérison spontanée en un mois, facilitée par des soins classiques (antibiotiques, anti-inflammatoires, ivermectine, traitements naturels). Donc essentiellement des pertes économiques. Et donc, au nom du principe de précaution, une réponse radicale : l’abattage total, y compris d’animaux sains, parfois vaccinés, parfois sans symptômes. Pourtant, dès que l’on cesse de regarder la situation par le trou de serrure technocratique, une autre lecture s’impose.

    Une maladie ancienne, une réponse nouvelle

    La DNC n’est pas une maladie inconnue. Elle est décrite depuis des décennies, principalement en Afrique, puis au Moyen-Orient, avant de gagner certaines régions d’Europe, notamment les Balkans. Elle a été contenue ailleurs par la vaccination, parfois éradiquée sans abattage massif, parfois intégrée dans une gestion sanitaire classique.

    Mais en Europe occidentale, et singulièrement en France, la réponse est immédiate, brutale, sans nuance : stamping out, « dépeuplement », élimination totale du troupeau, verrouillage territorial, communication anxiogène.

    Pourquoi une telle radicalité pour une maladie non zoonotique (non transmissible à l’homme), à mortalité généralement limitée, pour laquelle existent des vaccins à virus atténué ayant fait leurs preuves, et dont la transmission dépend largement de facteurs environnementaux, notamment en hiver, où les insectes piqueurs sont peu actifs ?

    La question mérite d’être posée, même si elle dérange.

    Le retour du réflexe sacrificiel

    Depuis quelques années, un schéma se répète :
    Covid : confinement massif, suspension des libertés, QR codes.
    Climat : culpabilisation permanente, interdictions, restrictions.
    Agriculture : normes, charges, mise à mort économique des exploitations.
    Élevage : réduction des cheptels, pression réglementaire, décroissance imposée.

    On ne peut que remarquer la multiplication des abattages de masse de canards ou de dindes en raison de la grippe aviaire, de porcs en raison de la peste porcine, de bovins en raison de la tuberculose.

    À chaque fois, le même logiciel : la peur justifie l’urgence, puis l’obéissance, et enfin l’irréversibilité.

    La DNC s’inscrit parfaitement dans cette logique.
    Elle permet d’imposer, sous couvert de science, une politique du fait accompli : des élevages détruits en quelques heures, des années de travail anéanties, des paysans sommés de se taire au nom de la biosécurité.

    La vache n’est plus un animal. Elle devient une variable de risque, une ligne comptable, un problème à supprimer.

    Quand la biosécurité remplace le bon sens

    Personne ne nie la réalité de la maladie.
    Ce qui est en cause, c’est le dogme de l’éradication totale, hérité d’une vision industrielle du vivant.

    Dans cette vision : un animal infecté est un danger absolu, un troupeau est une entité homogène (une « unité bovine »), la complexité biologique est un obstacle à la gestion, le paysan est un pion.

    Peu importe que la vaccination protège, que certains animaux soient indemnes, que des alternatives existent. Le protocole prévaut sur le réel.

    Nous ne sommes plus dans la médecine vétérinaire, mais dans la gouvernance sanitaire.

    Une agriculture déjà condamnée

    Il serait naïf d’analyser la DNC hors contexte.
    Depuis des décennies, les cheptels européens diminuent, les exploitations ferment, les agriculteurs se suicident, la souveraineté alimentaire recule, les accords de libre-échange ouvrent les frontières à des productions étrangères aux normes laxistes.

    Dans ce paysage, chaque crise sanitaire agit comme un accélérateur. Un élevage abattu est rarement reconstruit. Un paysan brisé ne recommence pas.

    La DNC devient alors un outil opportun de restructuration agricole par la destruction.

    Une planification ancienne et efficace malgré les aléas politiques

    Cette guerre contre l’élevage et l’agriculture en général ne date pas d’hier. Dès les années 1960, Sicco Mansholt, commissaire européen à l’Agriculture, puis président de la Commission, lançait un vaste plan de restructuration visant à faire disparaître la petite paysannerie au profit d’une agriculture concentrée et industrialisée. Il suivait les préconisations du rapport Rueff-Armand de 1959, dévoilées dans un rapport sénatorial la même année (page 45), qui disait textuellement :
    « Ainsi le mécanisme des prix ne remplira son office dans le secteur agricole qu’en infligeant aux agriculteurs, presque en permanence, un niveau de vie sensiblement inférieur à celui des autres catégories de travailleurs. »

    Dans les années 1970, le Club de Rome instillait l’idée que la production, l’agriculture et l’alimentation devenaient des menaces pour la planète. La décroissance entrait dans le logiciel politique.

    Aujourd’hui, ce cadre idéologique se traduit par des politiques coercitives. Aux Pays-Bas, sous le gouvernement de Mark Rutte, désormais recasé à la tête de l’OTAN, un plan de réduction de près de 30 % du cheptel a déclenché en 2022 des révoltes paysannes sans précédent. En Irlande et en Belgique, des projets similaires sont à l’œuvre. Partout, la même logique : sauver le climat en supprimant les élevages.

    Il ne s’agit plus de protéger la nature, mais de changer de modèle anthropologique : moins d’animaux, moins de paysans, moins de ruralité, plus de contrôle.

    Le vivant sous administration

    La DNC pose une question centrale, qui dépasse largement le monde agricole :
    jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que le vivant soit géré comme un stock constitué « d’unités bovines » (sic) ?

    Hier, des vaches. Aujourd’hui, des élevages entiers. Demain, des populations jugées « à risque », « non conformes », « non essentielles » ?

    La logique est la même : simplifier, standardiser, éliminer l’imprévu, gouverner par la peur.

    Refuser l’évidence fabriquée

    Il ne s’agit pas de nier la science, mais de refuser son instrumentalisation. Il ne s’agit pas de nier les maladies, mais de contester des réponses automatiques. Il ne s’agit pas de complot, mais de lucidité politique.

    Une société qui abat systématiquement ce qu’elle ne maîtrise plus est une société qui a renoncé à comprendre.

    La DNC n’est pas seulement une maladie bovine. C’est un symptôme de plus d’un monde qui préfère détruire le réel plutôt que de l’affronter.

    Et c’est précisément pour cela qu’il est urgent de ne pas se taire.

    Alain de Peretti (Polémia, 17 décembre 2025)

     
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  • Scribes des miracles...

    Les éditions de L'Arbre vengeur viennent de publier Scribes des miracles - Six nouveaux récits de l'âge d'or, un recueil de récits de science-fiction française des années 1920-1930, sélectionnés par Serge Lehman, qui signe également une longue préface de présentation de ce pan de notre patrimoine culturel totalement oublié et effacé au profit de la science-fiction anglo-saxonne popularisée après la deuxième guerre mondiale. Après Chasseurs de chimères (Omnibus, 2006) et Maîtres du vertige (L'Arbre vengeur, 2021), Serge Lehman poursuit son travail fervent d'hommage à de grands prédécesseurs.

     

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    " Quelques années après Maîtres du vertige, Serge Lehman poursuit son exploration d’un vaste et profus continent méconnu de la littérature française en proposant une nouvelle anthologie consacrée à l’âge d’or de la science-fiction de notre pays qui n’a décidément rien à envier aux créations du monde anglo-saxon qui l’ont éclipsée.

    Romans, nouvelles, illustrations, bandes dessinées, cinéma, critique, tous les champs sont visités en détail par cet aventurier de l’érudition qui sait associer plaisirs du lecteur, enthousiasmes du redécouvreur et précisions du chercheur afin de faire émerger les courants, les nuances, les interrogations et les singularités d’une époque qui, entre les deux guerres mondiales, vit la France au firmament du genre.

    Six récits figurent au sommaire de ce volume qui remet en lumière des noms aussi importants que Régis Messac, Jean Ray, Théo Varlet, José Moselli, Tancrède Vallerey et, à seigneur tout honneur, le chantre déçu du merveilleux-scientifique, Maurice Renard.

    Avec ce nouvel ouvrage de référence, Serge Lehman poursuit son travail passionné de réhabilitation, en même temps qu’il nous offre le merveilleux bonheur de plonger dans les œuvres d’un imaginaire aussi troublant que puissant."

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