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Métapo infos - Page 2

  • Evola et la doctrine fasciste de la race...

    Les éditions Le Tocsin blanc, diffusée par Akribéia, viennent de publié un ouvrage de Julius Evola intitulé Introduction générale à la doctrine fasciste de la race. Le texte de l'ouvrage est précédé d'une longue introduction de Bruno Cariou consacrée aux activités d'Evola en Allemagne de 1930 à 1943.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

    Evola_Introduction générale à la doctrine fasciste de la race.jpg

    " Publié par la maison d’édition berlinoise Edwin Runge en 1942 ou 1943, Grundrisse der faschistischen Rassenlehre fut présenté par Julius Evola comme la traduction de Sintesi di dottrina della razza (1941), tentative de formulation d’une doctrine de la race d’après la notion traditionnelle de l’homme comme être tripartite, c’est-à-dire composé de trois éléments : l’esprit, l’âme et le corps. En réalité, il s’agit d’une version remaniée du texte original, dont il diffère par des suppressions, des additions et des variations relativement nombreuses. L’annexe photographique elle-même est sensiblement différente. Le texte est précédé d’une présentation de cent cinquante pages qui retrace l’activité paradiplomatique que l’auteur italien mena en Allemagne du début des années 1930 à 1943, tout en mettant en lumière tous les aspects de son œuvre qui témoignent de l’influence d’auteurs germanophones sur sa pensée. Cette introduction se veut une synthèse de tout ce qui a été écrit sur le sujet en italien, en allemand et en anglais depuis la publication de Julius Evola nei documenti segreti del Terzo Reich par la Fondazione Julius Evola en 1986 et contient des informations biographiques sur Evola inédites en français. "

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  • France périphérique contre métropole : le grand divorce français...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine s'attaque, à l’occasion de la sortie du nouveau numéro à un sujet brûlant : la crise du monde rural. Comment sauver nos campagnes prises en étau entre un productivisme forcené des technocrates et l’écologie punitive des bobos hors-sol ?

    Au menu également :  la sortie du livre-événement de François Bousquet : Le Racisme antiblanc - L’enquête interdite (La Nouvelle Librairie, 2025)…

    On trouvera sur le plateau, autour d'Olivier François, François Bousquet, directeur de la rédaction, Patrick Lusinchi, directeur artistique, Daoud Boughezala et Christophe A. Maxime...

     

     

                                               

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  • Portrait du polémiste en artiste...

    Les éditions Garnier viennent de publier une étude de Fanny Arama intitulée Portrait du polémiste en artiste - Jules Barbey d’Aurevilly et Léon Bloy (1848-1917). Fanny Arama est agrégée de lettres modernes et docteure en littérature française. Ses recherches portent notamment sur la résurgence du sacré dans la littérature du XIXe siècle.

     

    Arama_Portrait du polémiste en artiste.png

    " L’élan polémique qui commande les écrits de Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889) et de Léon Bloy (1846-1917) réunit les deux écrivains-journalistes, qui se lièrent d’amitié à Paris en 1867. Ils hissent la violence verbale au rang d’un art et d’une morale dictés par des objectifs apologétiques et sacrés. "

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  • Quelles peuvent être à terme les effets géopolitiques de la méthode Trump ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre de Lauzun cueilli sur Geopragma et consacré aux potentiels effets à terme de la méthode Trump...

    Membre fondateur de Geopragma, Pierre de Lauzun a fait carrière dans la banque et la finance.

     

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    Quelles peuvent être à terme les effets géopolitiques de la méthode Trump ?

    Il n’est pas aisé de situer la révolution trumpienne dans le champ des relations internationales, encore moins de tenter d’évaluer ses effets sur la durée, c’est-à-dire le degré de changement dans la logique géopolitique sur laquelle cette irruption tonitruante est susceptible de déboucher. Cela dépendra bien sûr de l’effet matériel immédiat qu’il aura obtenu dans ses différents points d’application – mais aussi de la durée de son action. Rappelons que Trump n’est pas rééligible ; plus près de nous, les élections à mi-mandat sont proches (novembre 2026), débouchant selon une certaine probabilité sur la perte de contrôle du Congrès, et elles dépendront largement de facteurs internes américains, bien plus que de la situation internationale, sauf déflagration.

    La méthode Trump, si on peut s’exprimer ainsi, rend particulièrement difficile cet exercice, même si comme on le fera ici on se limite à la logique d’ensemble, sans considérer chaque pays ou situation. Si on se situe toutefois au niveau des principes, de la vision, il apparaît qu’il y a une grande constance dans ses prises de position en la matière, depuis plus de 30 ans, notamment autour des idées de la priorité à l’intérêt national américain conçu de façon assez mercantiliste, de refus de toute politique idéologique à prétention moralisante, de la conviction que les États-Unis sont exploités par d’autres et notamment leurs alliés (lesquels devraient contribuer beaucoup plus à leur défense), et de l’intuition que la désindustrialisation est un drame, nourrie par l’insuffisance de la protection. Ces convictions constituent une rupture évidente par rapport au consensus qui malgré les apparences a dominé la politique internationale américaine depuis longtemps (et un retour partiel au XIXe siècle).

    Un autre élément de rupture, de nature différente, est la méthode du dealer qu’il affectionne : lancer une série d’actions, regarder ce que cela donne, ajuster, prendre ce qui marche, laisser tomber le reste et poursuivre. Méthode qui se combine avec la conviction personnelle qu’il a un talent de dealmaker exceptionnel, et qu’il peut se passer d’une connaissance précise des terrains (ici internationaux) auxquels il l’applique. Il en résulte en pratique des objectifs concrets apparemment contradictoires, et un tourbillon de décisions largement illisible, au moins au départ. Cette méthode est comme on sait particulièrement disruptive dans les relations économiques, autour de l’utilisation massive mais apparemment aléatoire de l’arme des droits de douane. Manquent à l’évidence plusieurs éléments nécessaires à une vision véritablement stratégique, et notamment une image cible du type de résultat à obtenir sur la durée et par quels moyens, ainsi que la prise en compte du fait que ses partenaires internationaux ont leurs propres vues et qu’il n’est pas évident que le passage en force brutal soit toujours la bonne méthode.

    On remarque toutefois au moins deux éléments de continuité avec ses prédécesseurs : le primat national américain d’abord ; en effet, si chez lui il prend une forme agressive et provocatrice, il a toujours été présent, avec cette différence que ses prédécesseurs prétendaient qu’il y avait identité entre ces intérêts et ceux de la planète ou même de la morale, du fait de la supposée vocation universaliste unique des États-Unis. C’est ensuite la perspective de l’usage de la force, là aussi sous une forme apparemment plus agressive et brutale chez lui, enrobée chez les autres, mais au fond toujours présente. Notons cependant que c’est sous sa première présidence que les États-Unis ont fait le moins de guerres, et qu’il met actuellement en avant le désir d’arrêter toute une série de guerres. Il n’est donc pas exclu qu’il finisse par être le président le moins guerrier ; mais là encore il peut changer d’avis. Continuité aussi dans la tendance américaine permanente à ne pas voir l’autre puissance comme ayant ses intérêts et sa volonté propres, qu’il faut discerner pour choisir la position la plus appropriée, et donc en composant avec cet autre, même s’il y a guerre ; mais au contraire à tenter en permanence d’imposer sa propre vision jusqu’au bout en usant au maximum de sa puissance.

    Il est évidemment prématuré d’anticiper sur ce qui peut se passer pendant les 18 mois qui viennent, ou les 3 ans et demi. La méthode même du deal implique par nature qu’elle soit à la fois imprévisible et aléatoire dans ses résultats. C’est particulièrement évident dans les dossiers actuellement les plus immédiatement visibles : l’Ukraine, Gaza, ou les relations commerciales. La tendance américaine invétérée à la simplification abusive des questions se combine ici avec la méthode brutale et impatiente du faiseur de deals. La forme de transparence qu’affectionne Trump, à coups de réseaux sociaux, rend d’ailleurs compte en temps réel de sa perplexité devant certaines situations, ainsi en Ukraine. Mais on ne peut non plus en aucun manière exclure qu’il obtienne certains résultats.

    En revanche, il est possible et utile de se poser la question de son effet sur la durée, en ce qui concerne la scène internationale en général et son mode de fonctionnement, ses usages et règles du jeu. Même si là aussi cela dépendra en partie des résultats obtenus.

    La question première ici est celle de l’idéologie : alors que l’Europe, au moins dans l’immédiat, continue à afficher le maintien d’une position mêlant étroitement messianisme idéologique et stratégie, notamment sur l’Ukraine, le basculement des États-Unis dans un autre camp, s’il durait, serait un fait majeur. Mais il est essentiel ici de remarquer que les Européens sont les seuls surpris. Pour le reste du monde, et depuis pas mal de temps, la réduction de la passion idéologique occidentale est désirée depuis longtemps ; en tout cas, cette passion n’est plus partagée, comme en témoigne entre autres l’expansion étonnante du forum des BRICS, même si les ambitions de ses membres sont par ailleurs très variées. La multipolarité est à l’ordre du jour. Ce fait fondamental peut laisser penser qu’il y a des possibilités sérieuses que sur ce plan le trumpisme survive à Trump : même si elle heurte certains traits structurels de la conception du monde américaine (le messianisme), elle en retrouve d’autres aussi profonds (la méfiance à l’égard du monde extérieure).

    Une remarque analogue peut valoir pour les relations économiques internationales : la tendance récente, particulièrement évidente depuis le Covid, était à un certain redimensionnement de la mondialisation, notamment au vu des graves effets de dépendance mis en lumière ; les secousses trumpiennes les soulignent d’ailleurs plus encore. Aux États-Unis, cela résonne avec le thème de la réindustrialisation, déjà fortement présent dans la politique de Biden. Sur ces plans, la brutalité graphique de Trump aura sans doute accéléré une révolution mentale déjà en cours : non pas la sortie du capitalisme, mais en un sens le passage vers un autre capitalisme, bien plus mercantiliste et mêlé à la puissance publique que le précédent, y compris sur le plan militaire – et qui rappelle l’ancien capitalisme, celui du XVIIIe siècle par exemple. Le tout en phase avec l’immense déconvenue populaire, le non-alignement des « élites » avec leur peuple, pourtant en contexte supposé démocratique, ce qui a été et reste la source du populisme et paraît enraciné et donc durable.

    Une telle évolution ne serait pourtant pas à analyser purement et simplement comme le basculement dans un monde de relations internationales régis par une forme de réalisme. Car ce mot recouvre des réalités multiples, tant au niveau des doctrines stratégiques que dans son sens courant. Le trumpisme se présente certes comme ‘réalisme’ dans sa méfiance à l’égard de l’idéologie et dans sa reconnaissance de réalités factuelles, allant de l’impossibilité d’une victoire ukrainienne à la prise en compte de la détresse populaire de l’Amérique moyenne et pauvre. Mais il est moins réaliste dans sa vision bien trop simplifiée des autres puissances et dans son insuffisante inscription dans la longue durée : n’est pas Bismarck qui veut. En outre, dans son affirmation du seul intérêt national, il ne retient qu’une des compréhensions possibles du terme réalisme : la plus directe et brutale. Mais comme justement la réalité est bien plus complexe, il lui manque ce faisant la prise en compte d’autres perspectives, plus proches de la tradition européenne ancienne, et plus en phase avec un monde multipolaire : celle du concert européen, où, même dans la guerre, on tient compte du fait que l’on a des partenaires, qu’ils sont là sur la durée, et dont il faut prendre en compte la façon de voir les choses et les objectifs propres. De même, on peut récuser le moralisme prédicateur et au fond très agressif d’une certaine pratique occidentale ; cela ne fait pas disparaître le besoin profond du souci d’un vrai bien commun, lequel ne peut être recherché que justement sur la base d’une considération réaliste des faits et de ce qu’on peut faire réellement pour aller dans le sens du bien.

    Pierre de Lauzun (Geopragma, 25 mai 2025)

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  • Les snipers de la semaine... (295)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 pulvérise Darmanin  et ses propositions à la fois stupides et nuisibles pour lutter contre le trafic de drogues...

    En finir avec l’argent liquide, vraiment ?

     

    Survillance_Euro numérique.jpg

     

    - sur Figaro Vox, Thomas Morales dézingue la technocratie des métropole méprisante vis-à-vis de la province, qui n'est plus pour eux que « la France des cartes postales dentelées et du folklore agraire », destinée à disparaître...

    La SNCF va-t-elle bientôt demander aux provinciaux de s’excuser de vivre en dehors de Paris ?

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  • Feu sur la désinformation... (518) : Macron et son épouse ou quand le privé devient politique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                             

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine :  La séquence devenue virale montre Emmanuel Macron repoussé violemment au visage par Brigitte Macron à leur descente d’avion au Vietnam en pleine visite officielle. Si l’Élysée dément toute violence, évoquant une simple "chamaillerie", le "bad buzz" persiste, même après la reprise par la presse de la dialectique présidentielle…

    Dossier du jour :  Les médias instrumentalisent-ils la santé des dirigeants pour influencer l’opinion ? Alors que le cancer de la prostate de Joe Biden vient enfin d’être révélé au monde, les doutes persistent sur sa sénilité qui, a de nombreuses fois, pu interroger pendant son mandat. Et si la révélation de cette maladie n’était que l’arbre qui cache la forêt ? Que dire alors des accusations de maladie (cancer, parkinson) répétées vis-à-vis du président Poutine ? La santé est décidément une arme de diabolisation comme une autre au sein des hautes sphères du pouvoir !

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    Pastilles de l’info:

    • Mustapha El Atrassi : un humoriste invite les Marocains et les Algériens à insulter les "gwers"
    • Mathieu Kassovitz persiste et signe : “il n’y a plus de Français de souche, ce sont des fins de race !”
    • Anne-Sophie Lapix n'a plus la côte : elle ne présentera plus le JT de France 2 !

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Jean-Michel Décugis, le journaliste judiciaire qui aimait les Fake-News...

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