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  • L'Enfer Bleu...

    Les éditions Paquet viennent de publier le premier tome d'une bande-dessinée de Paco Asenjo intitulée L'Enfer Bleu, qui retrace les combats de la division Azul, composée de volontaires espagnols qui combattirent sur le front de l'est aux côtés des Allemands pendant la deuxième guerre mondiale.

     

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    " Alberto, un jeune homme de 19 ans sans expérience du combat ni tendances politiques, décide de s'engager volontairement dans la Division bleue, cherchant à vivre ce qu'il considère comme une grande aventure. S'imaginant participer à la victoire rapide de l'Allemagne sur l'Union soviétique, il se heurte brusquement à la dure réalité d'un conflit prolongé et brutal au milieu de l'hiver le plus rigoureux du XXe siècle.
    Ce récit s'appuie sur les expériences authentiques d'Alberto, membre du 2e bataillon du régiment Esparza, le célèbre bataillon romain. Au fur et à mesure que la guerre progresse, Alberto devient un personnage essentiel, servant de lien fiable avec le commandant et de témoin clé de nombreuses batailles sur le front de Volkhov. "

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  • Quel avenir pour le gouvernement Bayrou ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Camille Galic, cueilli sur le site de Polémia et consacré au gouvernement Bayrou, à ses orientations et à son devenir potentiel...

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    Quel avenir pour le gouvernement Bayrou ?

    D’un Béarnais aussi jeune qu’ambitieux, et chevelu comme un Beatle, Marie-France Garaud disait jadis qu’il ressemblait « de face à un pâtre grec et de profil à une tête de veau ». Il y a beau temps que François Bayrou, même féru d’hellénisme, n’évoque plus le berger Acis dont s’éprit Galatée. Mais si l’ambitieux n’a pas accédé à l’Élysée, le voici à Matignon malgré son calamiteux bilan des années 1993-1997 comme ministre de l’Éducation nationale, à la botte des syndicats.

    Équipe de choc ou Boulevard du Crépuscule ?

    Le gouvernement dont, comme son prédécesseur, il a accouché dans la douleur, sera-t-il plus pérenne que celui de Michel Barnier ? Il faut l’espérer, tant la dissolution de l’Assemblée voulue par Emmanuel Macron et ce qui s’ensuivit ont semé le chaos politique en France, déboussolé les entrepreneurs et fait fuir les investisseurs alors que nous avons déjà dépassé les 3300 milliards de dette publique et que notre commerce extérieur est en berne. Au profit notamment du Royaume-Uni post-Brexit, dont on nous prédisait pourtant la chute.

    Mais, Dieu, que ce gouvernement — le quatrième du second mandat de Macron en moins d’un an, un record digne de la IV° République tant honnie, — est décevant !

    La dissolution avait été présentée comme porteuse d’un nouveau souffle, et nous voici face au carrousel des chevaux de retour, dont trois parmi les ministres d’État, le quatrième, Bruno Retailleau, étant maintenu à l’Intérieur. Débarquée de Matignon le 9 janvier dernier, Elisabeth Borne nous revient chargée de l’Éducation nationale, Gérard Darmanin a obtenu la Justice et Manuel Valls un super-ministère des Outre-Mer, où il s’est illustré dès sa première prise de parole en situant l’île de la Réunion dans… le Pacifique !

    Il est vrai que don Manuel a été à bonne école, celle d’Emmanuel Macron soi-même qui, en 2017, avait clamé sa joie d’être dans la « belle île de Guyane ». Il est vrai aussi que, retournant à ses racines, Valls avait dit solennellement adieu le 25 septembre 2018 à la politique française pour briguer (avec l’éventuel financement d’une « société pétrolière congolaise », avance sa notice Wikipédia) la mairie de Barcelone, bien loin de nos DOM-TOM.

    Autres chevaux et juments de retour : Catherine Vautrin, qui a hérité du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, après avoir été, mêmement titrée, un fantomatique ministre dans le gouvernement Attal, l’indéracinable Rachida Dati qui conserve la Culture, François Rebsamen, 73 ans, ancien de la Ligue communiste révolutionnaire recyclé par son pote François Hollande ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, et désormais ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation ; et une kyrielle de « marcheuses » macronistes de la première heure dotées, au nom de la parité entre les sexes, de portefeuilles aux intitulés aussi vagues que ronflants.

    Vive l’Ukraine… et Israël !

    Cependant que d’autres Excellences maintenues à leur poste telles Sébastien Le Cornu (Défense) et Jean-Noël Barrot (Affaires étrangères) se retrouvent respectivement huitième et dixième dans l’ordre protocolaire. Un comble alors que, dans la configuration géopolitique actuelle, leurs domaines de compétence sont déjà et seront de plus en plus exposés.

    Motif d’inquiétude supplémentaire : M. Barrot, dont le principal atout est d’être de fils de son père, l’eurocrate forcené Jacques Barrot, se trouve flanqué d’un coadjuteur redoutable en la personne du franco-tunisien Benjamin Haddad, tout dévoué aux intérêts de Washington où il œuvra plusieurs années dans des groupes de réflexion (Think tanks) et notamment au centre Europe de l’Atlantic Council. Chouchou de Macron qui le fit élire député, il déposa en 2022 un amendement pour augmenter le fonds d’aide à Kiev, plaidant « la nécessité pour l’Ukraine de se doter de missiles de longue portée capables de frapper le sol russe ». Membre à l’Assemblée nationale du Groupe amitié France-Ukraine, comme du Groupe amitié France-Israël, il se déclara en octobre 2023, totalement « opposé au cessez-le-feu » à Gaza, considérant qu’« Israël doit se défendre contre le terrorisme ».

    Non sans raisons, Libération écrivit alors que ses propos faisaient de lui l’un des « faucons » de la majorité présidentielle, qui « s’oppose à la diplomatie française ». Qu’Emmanuel Macron s’emploie avec constance à démanteler depuis son arrivée à l’Élysée, voyant dans le Quai d’Orsay un insupportable obstacle à son activisme. En tout cas, pour lui prêter main forte, Haddad pourra compter sur son collègue Valls qui, le 17 juin 2011, sur la radio Judaïca de Strasbourg, se disait « lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » Un Valls qui comme député de l’Essonne avait auparavant manifesté son soutien à la lutte du… peuple palestinien ! (cf. Le Vrai Visage de Manuel Valls, par Emmanuel Ratier, éditions Facta, 2014).

    Darmanin, véritable tombeur de Xavier Bertrand

    Décidément décevant, le cabinet de François Bayrou — qui, nommé le 13 décembre, a constitué son équipe le 23 décembre et ne fera sa déclaration de politique générale que le 13 janvier, que de temps perdu ! — est donc, on le voit, surtout délétère.

    Il ne fallait évidemment s’attendre à aucun miracle avec la nomination d’un garde des Sceaux tel que Gérald Darmanin qui, Place Beauvau, montra surabondamment en quel mépris il tenait la justice, étant infiniment plus répressif contre les nationaux dont il s’acharna à dissoudre les associations et à interdire les manifestations, qu’envers les barons du narcotrafic qu’il prétend aujourd’hui « placer à l’isolement, comme les terroristes » dans une même prison (laquelle ?) afin de les couper de leurs petites mains.

    Nos lecteurs savent à quoi s’en tenir sur ce grand diseur mais très petit faiseur, sauf lorsqu’il s’agissait d’interdire manu militari une pacifique après-midi organisée par l’institut Iliade à la mémoire de Dominique Venner puisque, en trois ans, Polémia lui a consacré plus de trente articles. Par quel miracle est-il revenu au premier plan ?

    Dépité de ne pas avoir obtenu les Sceaux qu’il guignait (avant de conquérir l’Élysée), Xavier Bertrand s’en va clamant partout que Marine Le Pen, sa rivale dans les Hauts-de-France dont il préside le conseil régional, avait obtenu sa tête. Mais l’ancien secrétaire général de l’UMP, puis ministre du Travail sous Sarkozy, n’a-t-il pas un rival aussi dangereux en la personne de son ancien directeur de campagne, le nordiste islamophile Gérald Darmanin, plusieurs années vice-président UMP du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et maire de Tourcoing où il fut élu réélu député le 7 juillet dernier contre le candidat RN Bastien Verbrugghe, et grâce d’ailleurs au désistement de la candidate LFI Leslie Mortreux ? Nul n’ignore que, comme son modèle Sarkozy, le cosmopolite Darmanin vise un destin national.

    Lombard aux Finances : péril en la demeure

    Ce qui ne l’en rend que plus redoutable. Comme la méfiance s’impose vis-à-vis de notre nouveau ministre de l’Économie et des Finances Eric Lombard, fils d’Annie Lévy, héritière du groupe textile troyen Devanlay, ancien banquier à Paribas passé par les cabinets des ministres socialistes Louis Le Pensec et Michel Sapin avant de décrocher le cocotier avec la direction générale de la Caisse des Dépôts et consignations. Un mastodonte, pièce maîtresse de l’« Etat profond » hexagonal puisque censé selon la loi être « au service de l’intérêt général et du développement économique du pays » pour remplir « des missions d’intérêt général [logement social, environnement, aide aux entreprises, etc…] en appui des politiques publiques conduites par l’État et les collectivités territoriales » et pouvant « exercer des activités concurrentielles » — pas toujours couronnées de succès, comme l’ont montré certains scandales comme celui de Vivendi.

    Héritière de la Caisse de garantie et d’amortissement créée par Napoléon Bonaparte en 1800 et prorogée depuis la Restauration, la CDC devenait en 1997 la première institution bancaire du monde en gérant plus de mille milliards de francs. En 2023, son bilan comptable la créditait de 1 360 milliards d’euros, largement dus aux livrets d’épargne des Français.

    Habitué à manier ces sommes pharamineuses, M. Lombard — déjà en délicatesse judiciaire pour cause de favoritisme financier en faveur de son successeur Olivier Sichel — sera-t-il l’homme idoine pour mettre fin à la gabegie ambiante et restaurer les finances françaises ? Il est permis d’en douter.

    Préférence fraternelle et guérilla Elysée-Matignon… en attendant l’Article 16 ?

    Ce qui ne fait aucun doute, en revanche, c’est, de Valls en Rebsamen et la protégée d’icelui, Juliette Méadel, bombardée ministre déléguée à la Ville et dont « la ligne rouge, c’est la préférence nationale » (ce qui signifie qu’à son poste, elle privilégiera la préférence étrangère), l‘imprégnation maçonnique au sein du gouvernement constitué par le démocrate-chrétien Bayrou. Lequel, d’ailleurs, s’est toujours bien gardé de caser une crèche de Noël dans sa chère mairie de Pau à laquelle il sacrifia Mayotte, ce qui lui valut sa première volée de bois vert, du reste injuste : comme celle de Macron, sa venue dans l’île dévastée par le cyclone Chido n’aurait qu’ajouté au désordre.

    En fait, cette bronca aurait été déclenchée en sous-main par le chef de l’État qui, lui, s’était précipité et en a été remercié par des huées. D’où sa réplique furieuse : « Vous seriez dix mille fois plus emmerdés s’il n’y avait pas la France ! » et de nouvelles clameurs indignées.

    Obligé — à la suite de quel chantage ? — de nommer le 13 décembre Bayrou auquel il avait justement annoncé par téléphone son élimination, le locataire de l’Élysée semble en effet bien décidé à torpiller son Premier ministre. Ainsi, à peine les associations spécialisées avaient-elles regretté l’absence d’un ministre au Droits de l’enfance (pourtant inclus dans le portefeuille de Catherine Vautrin, ministre de la Famille) que, pour reprendre la main, il annonçait le 29 décembre la création d’un Haut-Commissariat à l’enfance. Dont rien ne dit d’ailleurs qu’il sera plus efficace que le Haut-Commissariat au Plan qui, de 2017 à 2020, échut à un certain… François Bayrou pour le consoler de son éviction du premier gouvernement d’Edouard Philippe, départ dû à son implication dans l’affaire des assistants fantômes du MoDem au Parlement européen.

    On souhaite donc bien du plaisir au successeur de Barnier pour mener à bien sa mission, coincé qu’il est entre la gauche, enragée par l’arrivée des « renégats » Borne, Valls ou Rebsamen, le Rassemblement national qui refusera d’avaler trop de couleuvres alors qu’un sondage LCI plaçait le 29 décembre Marine Le Pen et Jordan Bardella en tête des personnalités auxquelles les Français font le plus confiance, et un chef de l’État guettant avec impatience la chute du nouveau gouvernement.

    Il se dit avec de plus en plus d’insistance qu’au cas où son Premier ministre serait mis en échec, l’Élyséen recourrait à l’Article 16 lui donnant les pleins pouvoirs. Est-ce ainsi que Macron-Néron réduira en cendres la nation française, sa souveraineté et sa civilisation?

    Camille Galic (Polémia, 30 décembre 2024)

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  • Des aphorismes de Baudelaire...

    Les éditions Arléa viennent de rééditer dans leur collection de poche les Aphorismes de Charles Baudelaire, sélectionnés dans son œuvre par Rémi Duhart.

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    " Ces pensées, sentences, fragments de lettres et aphorismes ont été choisis dans l'œuvre en prose et la correspondance de Baudelaire.

    Certaines de ses assertions sont iconoclastes et brutales, mais pourquoi édulcorer la pensée d'un des plus grands poètes de la langue française ? Même quand il fait étalage de mauvaise foi ou d'hypocrisie, le cœur qui bat dans son œuvre et sa correspondance est celui d'un géant, révolté, intraitable avec son époque, avec ses contemporains et, plus encore, intraitable envers lui-même. "

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  • Breizh-Info, la Bretagne de la résistance...

    Le 27 décembre 2024, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Yann Vallerie pour évoquer avec lui l'aventure de Breizh-Info, le média alternatif breton qui bouscule la presse quotidienne régionale.

    Rédacteur en chef de Breizh-Info, Yann Vallerie est l'auteur d'un court essai intitulé Sécession.

     

                                                 

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  • 2025 : Vers le grand Réveil des Européens ?...

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     « Là où croît le danger, croît aussi ce qui sauve »

    Hölderlin

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    Bonne année 2025 à tous les lecteurs de Métapo infos !
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