Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres

  • Le lazaret d'Alain Paucard...

    Les éditions La Mouette de Minerve viennent de rééditer, avec une préface de Bruno Lafourcade, Lazaret, un roman d'anticipation sombre d'Alain Paucard, qui avait été publié initialement en 1986.

    Président à vie du Club des ronchons, Alain Paucard est un écrivain de nationalité parisienne, à qui l'on doit des essais comme Tartuffe au Bordel (Le dilettante, 2013), La France de Michel Audiard (Xénia, 2013), Paris, c'est foutu ! (Jean-Cyrille Godefroy, 2013), Oui, c'était mieux avant (Jean-Cyrille Godefroy, 2015), Manuel de résistance à l'art contemporain (Jean-Cyrille Godefroy, 2016) ou La France de Jean Gabin (Xénia, 2016), ainsi qu'un volume de mémoires, J'aurais dû rester chanteur de rock n'roll (Via Romana, 2022).

    Paucard_Lazaret.jpg

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Ian Farquharson contre le Commissaire-priseur...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman policier de Jean Bourdier intitulé Le commissaire-priseur et publié initialement en 1978, sous le pseudonyme de John Mcgregor. Écrivain, journaliste politique, traducteur réputé et fin connaisseur de la littérature policière, Jean Bourdier est décédé en 2010. Il a notamment écrit une histoire du roman policier ainsi qu'une histoire des Armées blanche (avec Marina Grey, la fille du général Denikine...).

    Bourdier_ Le Commissaire-priseur 2.png

    " Contrairement à la Police, à l’Armée ou au mercenariat, le milieu de l’édition est un endroit plutôt feutré où l’on a peu de chances de finir avec une balle entre les deux yeux. Oui, mais ça c’était avant…

    Car Londres est soudainement frappée par un mystérieux tueur en série, le « Commissaire-Priseur », qui prend pour cible tous ceux ayant eu en leur possession les Mémoires posthumes de Sir Edward Rampole, un ancien politicien et diplomate pourtant sans aspérités. Pour la Police, c’est à n’y rien comprendre.

    Tel n’est pas l’avis de Ian Farquharson, éditeur dans la vénérable maison Farquharson, Farquharson & Ferguson, qui se retrouve, bien malgré lui, embarqué dans cette course contre la mort, avec, un malheur ne venant jamais seul, l’implication de sa consœur détestée, l’éditrice Carol Murray.

    Ayant vécu près de 20 ans dans le Sussex, Jean Bourdier nous sert ce délicieux roman d’énigme très british qui lorgne vers Edgar Wallace, John Dickson Carr et, pour l’humour, vers son ami A.D.G (qui fait une fugace apparition hitchcockienne en Alan Douglas Gregor McPherson, « auteur de romans policiers écossais et chauvins »). "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La petite fasciste...

    Les éditions de La manufacture de livres viennent de publier un nouveau roman de Jérôme Leroy intitulé La petite fasciste. Maître de l'anticipation noire, Jérôme Leroy est, notamment l'auteur de Monnaie bleue, de Bref rapport pour une très fugitive beauté , de Big sister, La minute prescrite pour l'assaut ou de La petite Gauloise  ainsi que de l'excellent polar de politique-fiction, Le Bloc.

    Leroy_La petite fasciste.jpg

    " Dans une France en plein chaos politique et social, qu’ont de commun une jeune militante flamande identitaire de vingt ans et un député socialiste qui va remettre son siège en jeu sans vraiment y croire ? Pas grand-chose apparemment. C’est compter sans l’amour qui frappe où il veut et quand il veut, même dans un pays en proie à une violence généralisée qui vient de loin… "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Michel Poniatowski, un prince dans la République...

    Les éditions Perrin viennent de publier un livre de Maxime Tandonnet intitulé Michel Poniatowski - Un prince dans la République.

    Haut fonctionnaire, Maxime Tandonnet, récemment décédé, a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014). Il a également publié des biographies d'André Tardieu (Perrin, 2019) et de Georges Bidault (Perrin, 2022).

     

    Tandonnet_Michel Poniatowski.jpg

    " Descendant d'une vieille famille polonaise et italienne qui a donné un roi à la Pologne, un maréchal d'Empire à la France et un feld-maréchal à l'Autriche, authentique héros de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, énarque, ministre de la Santé publique, puis de l'Intérieur, député européen, sénateur... Michel Poniatowski (1922-2002), personnage de tous les contrastes, d'un tempérament réservé sous la carapace du provocateur, secret, d'une sensibilité hors du commun, passionné d'histoire, admiré et adoré de ses collaborateurs, a joué un rôle capital – et sans aucun équivalent – aux côtés de Valéry Giscard d'Estaing pendant une vingtaine d'années : " Personne n'a consacré autant d'énergie au service d'un autre en politique, fût-ce au détriment de son propre destin " constate Alain Duhamel. L'amitié, longtemps fusionnelle entre ces deux hommes, semble tout à fait unique dans le champ de la politique française, mêlant un attachement profond à une implacable complicité et complémentarité, tournée vers la conquête puis l'exercice du pouvoir.

    Ce personnage, qui fut au cœur de la vie politique française dans les années 1970, a beaucoup médité sur le passé et sur l'avenir, multipliant les mises en garde sur les défis du XXIe siècle : danger des technologies de l'information pour les libertés, montée des violences ou encore les menaces pesant sur les démocraties nationales liées à l'essor de la judiciarisation et de la bureaucratie supranationale.

    Écrivain, visionnaire, qui a décrit dans un ouvrage, dès 1970, avec une acuité stupéfiante et un demi-siècle d'avance, le nouveau monde engendré par Internet, le " prince " mérite d'être redécouvert par les Français.
    La présente biographie est la première qui est consacrée à ce grand serviteur de l'État. Elle se fonde sur de nombreux témoignages et d'abondantes archives privées retrouvées dans des cartons jamais ouverts, que les descendants de Michel Poniatowski ont bien voulu accepter de mettre à la disposition de l'auteur. Parmi ces documents figure la vingtaine de chapitres du tome II de ses Mémoires qui n'ont jamais été publiés, car tenus jusqu'alors secrets. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le dernier général de la Rome antique...

    Les éditions de L'Atelier Fol'Fer, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un livre de Gilbert Sincyr intitulé Aetius, le vainqueir d'Attila - L'épopée du dernier général de la Rome antique.

    Officier dans les commandos de chasse en Algérie, puis ingénieur, Gilbert Sincyr (1938-2014) a également été un des animateurs de la Nouvelle droite pendant les années 80/90. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques.

     

    Sincyr_Aetius.jpg

    " Les principales causes de la chute de l’Empire Romain d’Occident sont bien identifiées. Elles se résument à quatre points principaux : La dégradation du Politique en dictature. La disparition du sens civique, sous la démagogie. La perte des repères identitaires, dans le cosmopolitisme. Et enfin le coup de poignard de l’Église, pour un objectif de théocratie universelle.

    Cependant, comme l’écrit Ferdinand Lot dans sa Fin du monde antique, « Le monde romain a vu passer sur le trône, une succession de souverains comme l’histoire n’en a plus guère offert l’équivalent ». Parmi ces grands noms, certains nous reviennent en mémoire : Auguste, Aurélien, Dioclétien… Face à eux, apparaissent les empereurs de la décadence : Héliogable, Caligula, Honorius… Mais l’un des plus indignes fut Constantin, le « parrain » du christianisme qui ouvrit le concile de Nicée. Non seulement il va arracher Rome à Rome, pour la transplanter à Byzance, mais son cerveau enfiévré qui lui faisait voir la croix du christ dans le ciel, était aussi celui d’un tueur sanguinaire. Sur une période de quinze ans, le « fils aimé de l’Église, celui que Dieu a mis à la tête de son peuple et qui règne grâce à lui » va successivement assassiner : son beau-père Maximin en 310, le fils aîné de Maxence en 312, son gendre Bassianus en 314, son beau-frère Licinius en 325, son neveu Lucinianus en 326, son fils Crispus toujours en 326, et sa seconde femme Fausta encore en 326. Mais il ouvre les portes de l’Empire au christianisme en l’étatisant, et pour cela sera décrit par le chrétien Eusèbe comme « plein d’amour pour l’humanité ».

    Malgré une pareille décadence, des romains au courage exceptionnel continueront à donner leur vie pour Rome. Parmi eux, Aetius fut le dernier, et l’un des plus grands. Otage des Wisigoths à 16 ans. Otage des Huns à 23 ans. Il devient Général en chef de la Gaule à 29 ans. À partir de là, il va consacrer sa vie à sauver l’Empire malade. Repoussant les invasions barbares, luttant contre les Bagaudes, maîtrisant les expansions wisigothiques, contrariant les ambitions de Constantinople, dénonçant les complots des Chrétiens, il va s’épuiser à la tâche. Sa victoire héroïque sur Attila aux Champs Catalauniques, alors que tous le donnaient vaincu, sera la gloire de trop. Valentinien III, décadent, jaloux et manipulé l’assassinera à 59 ans.

    Après Aetius, l’Empire Romain d’Occident s’écroulera, mettant un terme à la plus grandiose civilisation que l’Europe ait connue.

    Il était le « Dernier des Romains »."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Chefs de guerre au combat...

    Les éditions Pierre de Taillac viennent de publier un essai de Pierre Santoni intitulé Chefs de guerre au combat - Se préparer à la bataille au XXIe siècle. Officier d'infanterie, ayant participé à une dizaine d'opérations extérieures, Pierre Santoni est déjà l'auteur de L'ultime champ de bataille - Combattre et vaincre en ville (Pierre de Taillac, 2016), avec Frédéric Chamaud, de Triangle tactique - Décrypter la bataille terrestre (Pierre de Taillac, 2019) et de Guerres infinies - Aspects militaires des guerres irrégulières (Pierre de Taillac, 2022).

     

    Santoni_Chefs de guerre au combat.jpg

    " « Préparer la guerre, c’est préparer les chefs », écrit le capitaine Charles de Gaulle en 1921. Au moment où la guerre se déchaîne à quelques heures de route de notre pays, tandis que les nuages s’amoncellent sur l’avenir de la paix, Pierre Santoni se demande comment former ceux qui, demain, auront à commander dans la bataille. Des meneurs d’hommes, des combattants hors-pairs, mais aussi des tacticiens rompus aux manœuvres rusées et économes du sang des soldats, tout en exploitant une technologie sans cesse en évolution. Reprenant les grands penseurs militaires, mais aussi les chefs et les batailles tactiques récentes, il nous présente un panorama varié et documenté sur ceux qui, du sergent au général, doivent donner des ordres et veiller à leur exécution en donnant eux-mêmes l’exemple dans le chaos et le fracas des armes, ces chefs de guerre au combat. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!