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Livres

  • Esthétique et érotisme nazis...

    Les éditions universitaires de l'UMons viennent de publier une enquête d'Arnaud de la Croix intitulée Esthétique et érotisme nazis.

    Philosophe de formation, Arnaud de La Croix est enseignant à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et est l'auteur de plusieurs essais historiques dont L'érotisme au Moyen-Age - Le corps, le désir, l'amour (Tallandier , 2003), Hitler et la franc-maçonnerie (Tallandier, 2014) ou Hergé occulte - La ligne sombre.(Camion noir, 2021).

     

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    " Nazisme et érotisme, les deux termes peuvent sembler contradictoires. Pourtant, ils ne le sont pas et l’on va découvrir, au fil de cette enquête détaillée et illustrée, quelles formes variées a pu développer le régime hitlérien dans les domaines du plaisir et du désir sexuel. Jamais auparavant l’érotisme nazi n’avait été envisagé dans ses différentes manifestations. Celles-ci, souvent ambiguës, revêtent toujours un sens politique, que l’auteur explore avec précision et qui doit nous interpeller aujourd’hui. L’homosexualité et les différentes manifestations contemporaines d’érotisation du nazisme dans le domaine cinématographique ne sont pas ignorées non plus. Un livre qui fera date. "

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  • Notre amie la gauche...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai de Jean-François Chemain intitulé Notre ami la gauche, avec une préface de Mathieu Bock-Côté.

    Agrégé et docteur en Histoire, Jean-François Chemain enseigne en établissement supérieur. Il a publié notamment Tarek, une chance pour la France ? (Via Romana, 2017) et Bellum iustum - Aux origines de la conception occidentale de la guerre juste (Apopsix, 2018).

     

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    " Depuis la Révolution française, où la notion de « gauche » est apparue, une caste de clercs prétend exercer sur la démocratie un magistère intellectuel et moral. Elle était à l’origine essentiellement issue du clergé, mais s’est élargie à de nombreuses autres fonctions, c’est pourquoi on parlera plutôt de « cléricature ». Ces fonctions ont plusieurs points communs : une autorité, un statut privilégié, un financement public, et se répartissent les tâches visant à éduquer un peuple considéré comme incapable, intellectuellement et moralement, de prendre les bonnes décisions. La cléricature enseigne, éduque, informe, distrait le peuple, elle lui dit le Vrai, le Bon et le Bien, et elle le punit quand il s’en écarte. Elle a pris la place du clergé d’Ancien Régime dans sa prétention à dominer l’État, et sa conception de la laïcité consiste moins dans une séparation que dans une absorption par l’État de la mission moralisatrice de l’Église.
    Volontiers utopique, la gauche considère que tous les moyens, même les plus coercitifs, sont bons pour marcher vers les lendemains radieux qu’elle promet. Les innombrables crimes de masse qu’elle a pu commettre ne sont à ses yeux que les inévitables douleurs de l’accouchement d’un monde meilleur. Elle ne se les reproche jamais, tant, pétrie de morale cléricale, elle ne voit dans ses opposants que pécheurs et hérétiques à corriger ou éliminer.
    On peut être inquiet quand on la voit, aujourd’hui, sans cesse souffler sur les braises des incendies qui couvent, mettre du sel sur les plaies des blessures de la société.
    La Révolution n’est pas terminée, répète-t-elle à l’envi. Mais elle ne le sera que quand le tiers-état se sera enfin délivré de la tyrannie de cet avatar du clergé qu’est la cléricature. "

     

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  • Pourquoi les intellectuels se trompent...

    Les éditions de l'Observatoire ont récemment publié un essai de Samuel Fitoussi intitulé Pourquoi les intellectuels se trompent. Essayiste, entrepreneur et chroniqueur au Figaro, Samuel Fitoussi est déjà l’auteur de Woke Fiction (Le cherche midi, 2023).

     

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    " Certaines idées sont tellement absurdes que seuls les intellectuels peuvent y croire, disait George Orwell. Et il avait raison, soutient Samuel Fitoussi, car non seulement l’intelligence ne protège pas de l’erreur, mais elle peut y prédisposer !

    Dans un ouvrage stimulant, érudit et impertinent, l’auteur examine les mécanismes sociaux, culturels et cognitifs qui conduisent les intellectuels à l’aveuglement, parfois au détriment de la société qu’ils prétendent éclairer. L’idéologie empêche le cerveau de fonctionner correctement, la virtuosité argumentative est souvent mise au service de la mauvaise foi, et le conformisme, le désir d’approbation et les excès de certitudes détournent de la quête de vérité. Quant à l’Université, autrefois temple du savoir, elle risque de devenir un monde clos, autoréférentiel, où la réalité ne pénètre plus.

    Nourri à la pensée de George Orwell, Jean-François Revel, Thomas Sowell, Raymond Aron, ou Steven Pinker, s’appuyant sur une riche littérature scientifique et une foule d’exemples historiques, Samuel Fitoussi nous met en garde : il est toujours plus facile de déceler les égarements du passé – une fois l’histoire écrite – que les aveuglements collectifs du présent !…
Plus que jamais d’actualité. "

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  • Les griffes de Staline sur l'Espagne républicaine...

    Les éditions Dualpha viennent de publier une étude historique de Michel Festivi intitulée Les griffes de Staline sur l'Espagne républicaine (1936/1939), avec une préface de l'historien espagnole, spécialiste de la guerre civile, Pio Moa.

    Avocat honoraire et ancien bâtonnier de l'ordre, Michel Festivi a déjà publié trois ouvrages historique consacrés à l'Espagne de la première moitié du XXe siècle.

     

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    " À partir du mois de septembre 1936, les hommes de Staline et de la IIIe internationale vont investir la zone révolutionnaire espagnole, avec le soutien des socialistes et communistes locaux. Ils vont s’y répandre et combattre férocement tous ceux qui s’opposeront à eux : les anarchistes, les poumistes et autres antistaliniens, qui seront anéantis, grâce aux appuis des structures du NKVD et du Kominterm, présentes dans toutes les strates de l’Espagne Front-populiste. Certains chefs socialistes espagnols qui finalement tenteront de leur faire barrage, seront aussi écartés et vaincus politiquement.

    Par quels procédés les hommes de Staline ont-ils réussi à enserrer dans leurs griffes la zone espagnole révolutionnaire ? L’auteur décrit l’arrivée des envoyés du Komintern, la rafle de l’or de la Banque d’Espagne, la nature et le rôle des Brigades internationales, les crimes de masse, des tchékas partout, la terreur rouge, les génocides contre les opposants, le clergé, les catholiques, l’élimination ou l’éviction de ceux qui ne suivaient pas la ligne stalinienne, les procès de Barcelone, à l’égal de ceux de Moscou, et leurs conséquences nationales et internationales.

    Mais quels étaient les buts géopolitiques de Staline en Espagne, et sa stratégie ? Quelle fut la nature de cette guerre civile ? Peut-on parler de la première bataille de la IIe Guerre mondiale ? Comment se comporta a contrario Franco vis-à-vis d’Hitler et de Mussolini ? Quelles ont été les actions de la France du front populaire au soutien des révolutionnaires espagnols ? En cas de victoire des front-populistes sur les nationaux, aurait-on assisté en Espagne, à un premier essai de démocratie populaire ? C’est à toutes ces questions et à bien d’autres encore, que l’auteur apporte des réponses en s’appuyant sur une bibliographie abondante et souvent inconnue en France, qui remet totalement en cause la vision dorée d’une « république » auréolée, qui se serait faite attaquer et anéantir par des « fascistes ».

    Enfin, Michel Festivi revient sur le rôle des intellectuels, des écrivains, dans cette guerre si particulière, intellectuels qui jouèrent une partition si spécifique, et l’impact des lois mémorielles actuelles espagnoles sur la liberté d’écrire l’histoire de cette période si dense politiquement mais si tragique. Mais au-delà de l’Histoire, le lecteur revisite les comportements et les méthodes révolutionnaires, qui ont toujours cours de nos jours, en France, en Espagne, en Europe. "

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  • Bleus, blancs, rouges...

    Les éditions Flammarion ont récemment publié un polar politique de Benjamin Dierstein, intitulé Bleus, blancs, rouges et destiné à être le premier tome d'une trilogie "à la James Ellroy" sur les années 1979-1984. A ne pas manquer !

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    " Printemps 1978 : les services français sont en alerte rouge face à la vague de terrorisme qui déferle sur l'Europe. Marco Paolini et Jacquie Lienard, deux inspecteurs fraîchement sortis de l'école de police et que tout oppose, se retrouvent chargés de mettre la main sur un trafiquant d'armes formé par les Cubains et les Libyens et répondant au surnom de Geronimo. Traumatisé par la mort d'un collègue en mai 1968, le brigadier Jean-Louis Gourvennec participe à la traque en infiltrant un groupe gauchiste proche d'Action directe. Après des années d'exil en Afrique, le mercenaire Robert Vauthier revient en France pour régner sur la nuit parisienne avec l'appui des frères Zemour. Lui aussi croisera le chemin de Geronimo. Quatre destins qui vont traverser les années de plomb, les coups fourrés politiques et les secousses de la Françafrique. Le premier tome d'une saga historique entre satire politique, roman noir et tragédie mondaine, dont les personnages secondaires ont pour nom Valéry Giscard d'Estaing, Pierre Goldman, Jacques Mesrine, Jean-Bedel Bokassa, Alain Delon, Tany Zampa ou Omar Bongo."
     
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  • Henri Béraud, le Lyonnais flamboyant...

    Les éditions Déterna/Synthèse nationale viennent de publier, dans leur nouvelle "Bio Collection", un ouvrage de Francis Bergeron intitulé Henri Béraud - Le Lyonnais flamboyant. Ancien directeur du quotidien Présent, auteur de biographies de Henri Béraud (épuisée), Paul Chack ou Léon Daudet, dans la collection « Qui suis-je ? » aux éditions Pardès,  Francis Bergeron s’est aussi fait connaître avec Le Clan des Bordesoule, une série de romans d'aventures pour la jeunesse.

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    " Le destin d’Henri Béraud, né en 1885, tient tout entier dans le demi-siècle précédent sa mort en 1958 : la guerre de 14 avec les amitiés définitives ; la Révolution bolchevique et le fameux reportage Ce que j’ai vu à Moscou; les scandales de la IIIe République le 6 février 1934 et les éditoriaux fracassants de Gringoire ; la montée des totalitarismes et Faut-il réduire l’Angleterre en esclavage?, ce cri qui eut tant d’échos; etc.

    Pourtant, ne retenir que l’œuvre polémique et politique des années trente et quarante, ne saurait restituer le personnage. Ne retenir que l’œuvre régionaliste lyonnaise, celle de sa jeunesse, quand il était l’ami des peintres, quand il peignait lui-même, ne le restituerait pas davantage, et cela reviendrait à le mutiler.

    L’auteur a voulu présenter un Béraud plus complet, plus complexe: un Béraud dont la caractéristique fut, sans doute, d’être le chef de file le plus représentatif d’un courant littéraire que l’on pourrait qualifier de «populiste». Authentique chef de file de ce courant – sa Croisade contre les longues figures montre cette ligne de fracture des lettres françaises : d’un côté, les « gallimardeux », les « gidards » ; de l’autre, ses amis à lui, bons vivants, gouailleurs et sachant lever le coude. Ce sont des écrivains très français, avec tous les excès – de langue et de plume – que cela peut comporter. Telle est sa conduite: celle d’un homme qui aimait Wagner, le beaujolais, mais pas les Anglais ni les staliniens. "

     

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