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Livres

  • Le retour des seigneurs ?...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un essai de Félix Rouleaud intitulé Féodalisme et démocratie locale : une possibilité politique ?.

    Autodidacte, Félix Rouleaud a étudié les sciences politiques pendant dix ans, en se spécialisant sur le fonctionnement des systèmes démocratique et aristocratique. Ses rencontres avec des enseignants-chercheurs dans les universités de Tours et de Reims lui ont permis d’acquérir la méthodologie universitaire nécessaire à l’écriture de cet ouvrage, qui est à mi-chemin entre un essai militant et une thèse universitaire.

    L'introduction de ce livre est accessible ici.

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    Depuis les années 1960, il est courant, chez les économistes et les politologues, de parler du retour du féodalisme. Et ce retour semble aller de pair avec un recul progressif de la démocratie. Nos sociétés sont en proie à la privatisation au profit des grandes fortunes et des entreprises technologiques. Nous parlons, à ce compte, de « reféodalisation de la sphère publique » ainsi que de « technoféodalisme ». Or, ce retour inévitable du féodalisme est-il résolument incompatible avec la démocratie en tant que système de valeurs ?
    Répondre à cette question impliquera, dès lors, le développement du concept hybride de féodalisme démocratique.

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  • Russie, fédéralisme euro-sibérien et crise ukrainienne...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un recueil de textes de Guillaume Faye sous le titre Contre la russophobie - La Russie post-soviétique, la fédération euro-sibérienne et la crise ukrainienne.

    Figure de la Nouvelle Droite dans les années 70-80, auteur d'essais importants, servis par un style étincelant, comme Le système à tuer les peuples (Copernic, 1981) ou L'Occident comme déclin (Le Labyrinthe, 1984), Guillaume Faye, après dix années d'errance dans les milieux de la radio et du show-business, est revenu au combat idéologique en 1998 avec L'archéofuturisme (L'Æncre, 1998) puis La Colonisation de l'Europe : discours vrai sur l'immigration et l'Islam (L'Æncre, 2000), notamment. Il est décédé le 6 mars 2019.

     

     

    " Guillaume Faye a tenu longtemps un blog qui, hélas, n’a pas été assez connu. Dans celui-ci, il traitait, avec le brio qu’on lui connait, les grands thèmes de notre époque. La Russie y tenait une place privilégiée.

    Six ans après sa disparition, la teneur de ses textes sur la Russie actuelle et sur les initiatives de son président est tout à la fois dense et agile : elle permet à l’honnête homme et au diplomate européen potentiel, soit le diplomate d’une autre Europe qu’il faut malgré tout espérer voir advenir, d’acquérir les bases essentielles et nécessaires pour pouvoir juger correctement la Russie, son histoire, son système politique, son essence, et pour traiter avec elle, au-delà de toutes les mièvreries et les hystéries idéologiques qui ont mené l’Europe à sa déchéance actuelle.

    L’Europe à laquelle rêvait Faye, qu’il la nommât Eurosibérie ou Euro-Russie, incluait impérativement l’immense terre russe et allait de la pointe de la Bretagne au détroit de Behring, de la lande à la steppe et des fjords au maquis. "

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  • Napoléon et le monde...

    Les éditions Belin viennent de publier une étude historique de Thierry Lentz intitulée Napoléon et le monde.

    Historien, directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz est l'auteur de nombreux ouvrages de référence sur l'Empereur et le 1er Empire, dont récemment Pour Napoléon (Perrin, 2021). Mais, on lui doit également une enquête passionnante sur l'assassinat du président des États-Unis John Kennedy ainsi qu'une étude intitulée Le diable sur la montagne - Hitler au Berghof 1922-1944 (Perrin, 2017)...

     

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    " Napoléon n'a jamais projeté de monarchie « universelle », mais il a toujours pensé le monde comme un espace à comprendre, à embrasser et à transformer. Jeune, il se nourrit de savoirs géographiques et historiques, puis voyagea bien plus que ses contemporains, du sud européen aux confins de l'Asie. Au pouvoir, il tenta de réorganiser le Continent autour de la France, créant un vaste Empire, redessinant les frontières et imposant ses lois. Ce règne retentit sur la planète entière, par la guerre maritime avec l'Angleterre, les luttes coloniales, l'émancipation de l'Amérique du Sud ou la naissance de la puissance américaine. L'ambition de Napoléon finit pourtant par se heurter aux réalités géopolitiques, économiques et militaires. Après douze ans d'ascension fulgurante, lui et son Empire chutèrent.  Mort sur une île lointaine, l'empereur déchu semblait destiné à l'oubli. Mais dès les années qui suivirent, sa mémoire ressurgit partout et sous toutes les formes, dans les arts, la littérature et même la politique. Son autoritarisme devint la garantie de l'ordre et de la liberté, ses campagnes furent glorifiées et son exil mythifié. Sa figure imprégna durablement l'imaginaire collectif, en France comme dans le monde entier. Le XIXe siècle fut le sien, et le suivant ne put l'effacer. Malgré critiques et révisions historiques, son empreinte perdure. Chateaubriand l'avait bien compris : « Vivant, il a manqué le monde ; mort, il le possède. » "

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  • Le hussard Nimier...

    Les éditions Gallimard viennent de publier dans leur collection Quarto un recueil des Œuvres de Roger Nimier.

    Écrivain, journaliste et scénariste, Roger Nimier (1925-1962), qui a été institué par la critique littéraire chef de file des "Hussards". On rappellera dans son œuvre Les épées (1948), Le Hussard bleu (1950), Le grand d'Espagne (1950), D'Artagnan amoureux (1962) ou encore le scénario du film de Louis Malle, Ascenseur pour l’échafaud (1958).

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    " Dans une littérature d'après-guerre dominée par Sartre et Camus, la voix du jeune Roger Nimier, né en 1925, s'élève remarquablement. Insolent, provocateur, libre, Nimier choque intellectuels et critiques d'alors. Entre 1948 et 1951, il publie quatre romans, dont Le Hussard bleu qui l'impose sur la scène littéraire, ainsi qu'une série d'essais non conformistes (Le Grand d'Espagne). Qui est ce jeune écrivain de vingt-cinq ans ? Élève brillant et précoce, il commence ses études de philosophie à la Sorbonne en 1942. En mars 1945, il s'engage dans le 2e régiment des hussards, à Tarbes, et sera démobilisé en août. La période qui s'ouvre est, pour Nimier, celle d'un grand mensonge national, faite de bien-pensance et d'opportunisme. Au lieu de distinguer le bien du mal entre Vichy, le gaullisme et la collaboration, le jeune homme qui "veut comprendre" cherche à mettre en action la complexité politique et morale des choix et des situations. Il est bien trop tôt, la France n'est pas prête, et Nimier dérange. En réalité, il porte en lui le sentiment d'une dette à l'égard de ses camarades morts. L'écriture du roman est chargée d'acquitter cette dette, elle doit donner la parole aux jeunes disparus de la guerre et évoquer la génération des "Vingt ans en 45", dont ses héros sont les porte-parole. Rapidement Nimier conquiert le milieu littéraire, passant de la revue La Table ronde (1949) pour contrer l'existentialisme à Opéra en 1951, qu'il transforme en journal culturel. Au discours des bourgeois et des révolutionnaires, il oppose une ironie aristocratique, un scepticisme qui n'interdit pas l'indignation, une lucidité désabusée. Après la publication d'Histoire d'un amour (1953), il se consacre à la critique, aux chroniques. En 1956, il devient conseiller littéraire aux Éditions Gallimard, s'occupe de plusieurs collections, travaille à la reconnaissance littéraire d'écrivains déconsidérés, tels que Chardonne, Morand, Montherlant et Céline. Il se tourne aussi vers le cinéma, est l'auteur de scénarios de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, 1958) et d'Alexandre Astruc (Éducation sentimentale, 1962). Son décès dans un accident de voiture en 1962 survient alors qu'il achève D'Artagnan amoureux, signe d'un retour au roman. "

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  • L'Amérique en guerre...

    Les éditions Ovadia viennent de publier un essai de Grégory Mion intitulé L'Amérique en guerre. Professeur de philosophie au Lycée du Golfe de Saint-Tropez, Gregory Mion a vécu plusieurs années en Amérique du Nord. C'est un collaborateur habituel de Stalker, le blog érudit et polémique de Juan Asensio.

     

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    "L’Histoire des États-Unis confirme l’idée que les paix ne sont que des trêves : à peine le sang d’une guerre se coagule qu’une autre guerre opère la saignée de toute une génération. Nous avons voulu remonter les fleuves de sang de cette Amérique pour affronter sa source noire, partant des déserts de l’Irak et aboutissant aux champs de bataille de la Guerre de Sécession, commençant par les versions extérieures de la guerre, par ses affaires étrangères, et terminant par sa déclinaison la plus intime, sa nature civile, la faille originelle d’une nation qui croyait avoir inventé l’essentiel avec la pacifique intelligence de ses Pères fondateurs. Nous l’avons fait non pas en historien, non pas en professeur, mais en lecteur, en patient pèlerin d’œuvres littéraires emblématiques ou discrètes, livres de témoins de la guerre ou livres d’imaginations blessées. Et quoique la majorité des auteurs étudiés soient américains, certains ne le sont pas, comme pour nous dire que les États-Unis – hélas ! – ont mondialisé la guerre après l’avoir si lamentablement nationalisée. C’est du reste cette dimension intérieure de la guerre qui nous a conduit à l’évidence d’une irréductible et constante guerre intestine : l’argent du Capitalisme exponentiel, l’enfer de la ségrégation, l’incontrôlable débit des armes à feu, tout cela excite l’Amérique et l’incite peut-être à une sorte de purge de ses démons en participant à des guerres hors de son sol – ou en les créant. Aussi notre propos dépasse le seul aspect balistique de la guerre et tente de sonder la possibilité d’une métaphysique de la guerre aux États-Unis. Il tente également de se diriger vers un épilogue où Woody Guthrie et Jack Kerouac nous apprennent, sur les brisées du Premier Psaume, que si la guerre est une question d’habitude aux États-Unis, il n’en demeure pas moins nécessaire d’aller à contre-courant des semeurs de mort et de ne pas siéger à côté de ceux qui ricanent."

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  • Bibliothèque idéale de Nietzsche...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier une Bibliothèque idéale de Nietzsche établie par Stéphane Floccari. Agrégé et docteur en philosophie, Stéphane Floccari enseigne au lycée Marcelin Berthelot de Saint-Maur-des Fossés,  à l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) de Paris et à la Sorbonne.

     

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    " Bâtie pour briser en deux l’histoire de l’humanité, l’œuvre de Nietzsche s’est imposée comme l’une des plus marquantes et des plus explosives de la tradition philosophique, malgré sa falsification par sa sœur Élisabeth, sa récupération idéologique sous le nazisme et sa réduction à des philosophèmes souvent mal compris, tels que la mort de Dieu, le surhomme, la volonté de puissance ou l’éternel retour.
    Il était indispensable d’offrir à chacun ― lecteur averti comme curieux ― un chemin aussi panoramique qu’éclairant pour découvrir, interpréter et approfondir cette œuvre d’une puissance de subversion intacte et d’une beauté inactuelle.
    Conçu par un spécialiste reconnu de sa pensée, qui lui a consacré plus de trois décennies de recherches, ce volume rassemble, pour la première fois, une sélection des textes les plus significatifs de Nietzsche, proposés dans une traduction originale et présentés selon un ordre à la fois thématique et chronologique.
    Toutes les grandes questions y trouvent leur place : l’être et la vérité, le bien et le mal, la faute et la justice, le beau et le tragique, l’art et la musique, Dieu et l’État, mais aussi l’amour, l’amitié, la santé, la maladie, la mort, le voyage ou la sexualité.
    À travers ces pages se dessine un Nietzsche multiple, à la fois destructeur et créateur, critique et visionnaire, attentif aux « choses les plus proches » comme aux horizons les plus vertigineux.
    Une véritable bibliothèque idéale de Nietzsche, pour entrer dans le cœur vivant d’une pensée qui n’a cessé de déranger, d’inspirer et de libérer."

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