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Livres

  • Les vacances...

    Les éditions Les sept couleurs viennent de publier un roman inédit de Robert Brasillach intitulé Les vacances, avec une préface de Philippe d'Hugues et une postface, ainsi que des notes, d'Alain Lanavère.

    Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche), a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution.

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    "Le lecteur va découvrir ici une bien singulière pépite qui n’était pas destinée à être exhumée quatre-vingts ans après la mort de son créateur, alors jeune homme de 19 ans. Dans ce texte inédit que Brasillach qualifiait de « semble-roman », on peut déjà déceler les ébauches des thèmes qui nourriront son œuvre future.
    Sans être autobiographique, cet ouvrage s’inspire évidemment de la vie de son jeune auteur. Les familiers de Robert Brasillach reconnaîtront Sens, Collioure, la plage de Canet; ils identifieront certains visages venus de camaraderies estudiantines toutes fraîches ; ils retrouveront les goûts littéraires du khâgneux. Les autres seront sensibles à la peinture un peu surannée de la jeunesse représentative de la classe moyenne des années trente.
    Avec une sorte de nonchalance paresseuse, parfois lascive, le personnage principal, André Vérane, s’épanche sur les vacances, la mer, les jeunes filles en fleur – à une époque où les garçons regardaient ces créatures comme autant d’êtres attirants et mystérieux. Il médite longuement sur l’amitié, la vraie, celle de Montaigne et La Boétie, qu’il découvre cette année-là, reflet de celle qui unira pour la vie Robert Brasillach à Maurice Bardèche. Et, surtout, André Vérane a le goût de sa propre jeunesse: âgé de dix-huit ans, il se souvient de ses seize ans; il nous invite à savourer les heures qui s’écoulent, avec un bonheur teinté d’inquiétude, déjà soucieux du souvenir qu’il en gardera, comme d’une nostalgie future.
    La préface est de Philippe d’Hugues, enthousiasmé par cette découverte littéraire. Une postface du professeur Alain Lanavère, suivie de notes abondantes, vient éclairer le texte par une étude critique montrant tout ce qui est en gestation dans le travail du romancier en herbe qui deviendra un des meilleurs espoirs des lettres françaises avant de finir tragiquement face à un peloton d’exécution, 17 ans plus tard."

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  • Les sociétés du silence: l'invisibilité du crime organisé...

    Les éditions Fayard viennent de publier un nouvel essai de Jean-François Gayraud intitulé Les sociétés du silence - L'invisibilité du crime organisé.

    Commissaire général, Jean-François Gayraud est déjà l'auteur de plusieurs études marquantes comme Showbiz, people et corruption (Odile Jacob, 2009), La Grande Fraude. Crimes, subprimes et crises financières (Odile Jacob, 2011), Le nouveau capitalisme criminel (Odile Jacob, 2014), L'art de la guerre financière (Odile Jacob, 2016), Théorie des Hybrides - Terrorisme et crime organisé (CNRS, 2017) et La mafia et la Maison blanche (Plon, 2023).

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    "Et si la puissance des grandes organisations criminelles se comprenait d’abord par leur art du silence ?
    Jean-François Gayraud nous dévoile l'univers secret des mafias, bien au-delà du simple crime organisé. Ces sociétés ne sont pas uniquement des associations de malfaiteurs, mais des contre-pouvoirs maniant une arme redoutable : la capacité de se faire oublier.
    De l'infiltration des loges maçonniques aux stratégies d'invisibilité politique, l'auteur révèle comment Cosa Nostra, Ndrangheta, Camorra et Sacra Corona Unita ont développé une véritable maîtrise de la dissimulation.
    À travers l’analyse de grandes figures mafieuses, comme Toto Riina ou John Gotti, les témoignages de repentis et l'influence du cinéma, Jean-François Gayraud dessine une géographie secrète du pouvoir. L'omerta n'est pas une absence de parole, mais une langue complexe aux règles impitoyables, où chaque mot peut tuer et chaque silence gouverner.
    Ce talent pour se fondre dans l’ombre ne peut plus être ignoré car, depuis la fin du siècle dernier, la France est confrontée à un fait inédit : de puissantes structures clandestines s’emparent de pans entiers de son territoire, de sa vie politique, économique et sociale, au risque de les corrompre durablement.
    Une enquête saisissante sur ces sociétés parallèles qui transforment le silence en instrument de domination absolue."

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  • Enrico Mattei, architecte d’une souveraineté énergétique moderne...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l'Institut Iliade, viennent de publier un court essai de Filippo Burla intitulé Enrico Mattei - Architecte d’une souveraineté énergétique moderne.

    Filippo Burla, né en 1987 et diplômé en sciences politiques, est, depuis 2013, responsable de la rubrique économie du quotidien Il Primato Nazionale. Avec Valerio Benedetti, il a dirigé l’édition de l’ouvrage collectif Corporativismo del III millennio (Aga, 2013) et est l’auteur de Tornare potenza - Dieci tesi economiche per l’Italia (Altaforte Edizioni, 2021).

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    " Dans l’Italie d’après-guerre, un industriel italien a bousculé l’ordre pétrolier mondial : Enrico Mattei. Patron hors norme et stratège, il a proposé aux pays producteurs des accords plus justes, construit des réseaux pour alimenter usines et foyers, et rendu l’approvisionnement énergétique de l’Italie moins à la merci des grandes compagnies étrangères. Surtout, il a défié les « sept sœurs », le cartel informel des groupes pétroliers anglo-saxons qui régentaient alors les prix et les concessions. Visionnaire, Mattei a pensé l’énergie comme un levier de souveraineté nationale autant qu’un outil de développement partagé. Si son destin s’est brisé en 1962, son héritage, lui, demeure.

    Aujourd’hui, son intuition inspire de nouveau l’Italie, en particulier la politique de Giorgia Meloni. Le Plan Mattei relance l’idée de partenariats gagnant-gagnant avec l’Afrique et d’un rôle de carrefour énergétique en Méditerranée : renforcement des sources, des liaisons et de la formation. Ce livre raconte l’histoire de cet homme, éclaire l’actualité et montre surtout comment ce Plan peut devenir un premier jalon concret pour bâtir l’indépendance énergétique de l’Europe."

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  • Messages des mythes nordiques...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un essai intitulé Messages des mythes nordiques et signé par Nathalie et Paul-Georges Sansonetti et par Alain Colomb.

    Paul-Georges Sansonetti est diplômé de l’École du Louvre et de l’École pratique des hautes études (sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de chargé de conférence. Il est notamment l'auteur d'essais comme Chevaliers et dragons (Porte Glaive, 1995), Le Graal d'Apollon (Terre & Peuple, 2020) et Les Runes et la Tradition primordiale (Les Amis de la Culture européenne, 2020).

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    " Il existe deux façons d’approcher les mythes nordiques ou ceux d’une autre religiosité païenne (égyptienne, persane, grecque, celtique, slave…). Soit en considérant que les figures fabuleuses d’un Panthéon (l’Asgard ou l’Olympe) s’inscrivent dans un moment civilisationnel révolu et sont à ranger, avec la linguistique et l’archéologie, dans les registres de la culture générale. Soit, en inverse, on perçoit que Wodan (Óðinn pour les Vikings), Þónar (devenu Þórr), la déesse Freiya, Heimdallr (gardien du « Mont céleste »), sinon Viðar, le rédempteur des temps ultimes, loin d’être de la matière morte, sont toujours « vivants » ou, si l’on préfère, demeurent actifs — attractifs — pour certaines personnes qui, de nos jours, ne se reconnaissent plus dans la déliquescence d’une société désormais privée de repères. Dès lors, s’efforcer de comprendre les mythes et d’en ressentir le pouvoir transformateur conduit à réintégrer progressivement notre identité.
    Accompagnant cette « réactivation » d’entités formatrices des peuples du nord, l’archéologie et la runologie — et les deux se conjoignent fréquemment — apportent confirmations et éclaircissements pour peu que l’on parvienne à les décrypter. En ressort la présence de Wodan-Óðinn, le maître initiateur, accompagnant la notion de Destin ; tant il est vrai que, selon la perception du monde portée par les anciens Germains, la connaissance ésotérique, seule,  pouvait conduire à un accomplissement total et, de la sorte, à une existence coalescente à l’éternité."

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  • Marchands et héros...

    Les éditions Krisis viennent de publier un essai de Werner Sombart intitulé Marchands et héros - Réflexions patriotiques, avec une préface d'Alain de Benoist

    Économiste, historien et sociologue connu dans le monde entier, disciple de Marx dans sa jeunesse, Werner Sombart (1863-1941) a exercé une influence profonde dans les années 1920 sur une partie des auteurs conservateurs révolutionnaires. Plusieurs de ses œuvres, dont Le socialisme allemand (Pardès, 1996), Les Juifs dans la vie économique (KontreKulture, 2012),  Le Bourgeois (KontreKulture, 2020), Comment le capitalisme uniformise le monde ? (La Nouvelle Librairie, 2020) ou Amour, luxe et capitalisme (La Nouvelle Librairie, 2022), ont été traduites en français et, pour certaines, récemment rééditées.

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    " La Première Guerre mondiale ne fut pas seulement l’affrontement d’intérêts nationaux particuliers : elle opposa deux ethos, deux façons d’habiter le monde au sein d’une même civilisation. D’un côté, le Marchand anglais, pragmatique, comptable, dévoué au culte de la rentabilité et de la vie facile ; de l’autre, le Héros allemand, romantique, prêt au sacrifice pour un idéal supérieur. Dans ce brûlot écrit au cœur de la tourmente, Werner Sombart exalte un socialisme patriote, dressant la force spirituelle du héros contre le matérialisme du négociant et du spéculateur. Essai flamboyant, il constitue un maillon essentiel dans l’œuvre d’un penseur qui, de la critique du capitalisme uniformisant, en vient à défendre les valeurs guerrières et intemporelles de la mémoire européenne."

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  • L'écrivain et l'arme...

    Les éditions Le Polémarque viennent de publier un essai de Frédéric Saenen intitulé L'écrivain et l'arme.

    Frédéric Saenen, agrégé de philologie romane, dirige la Revue générale, la plus ancienne revue belge, fondée à Bruxelles, en 1865. Critique littéraire, spécialiste de Céline et Drieu la Rochelle, il est l'auteur de plusieurs essais et, récemment, une biographie, Léon Degrelle (Perrin, 2025).

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    " De la hache de Raskolnikov au Walther PPK de James Bond, l’arme constitue souvent le ressort indispensable d’une narration littéraire ou filmique, quand ce n’est l’attribut indissociable d’un personnage de fiction.
    Un questionnement plus délicat s’ouvre avec les deux catégories suivantes : car, s’il est des écrivains qui s’affichent ponctuellement avec une arme, blanche (Jünger, Mishima) ou à feu (D’Annunzio, Hemingway, Burroughs), il en est d’autres chez qui le rapport à l’arme participe d’un prolongement naturel, logique, de leur processus créatif.
    La présence d’une arme entre les mains de quelque individu que ce soit n’est jamais anodine. Dans celles d’un écrivain, elle donne l’impression de se substituer à ses moyens d’expression traditionnels. Elle est un élément qui fait mystère mais aussi sens, une fois que l’on est parvenu à expliquer la nécessité de sa présence. Cet essai retrace l’histoire d’une fascination. "

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