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Livres - Page 2

  • Monte Verità...

    Les éditions de La Baconnière viennent de publier un récit de souvenirs d'Ida Hofmann intitulé Monte Verità - Vérité sans poésie. Pianiste et professeur de musique, Ida Hofmann a participé à la fondation de la communauté Monte Verità au début du XXe siècle.

    Ceux qui veulent en savoir plus sur la communauté de Monte Verità pourront se reporter à l'article de Lionel Baland, « De la bohème munichoise de Schwabing au Tessin », publié sur le site de la revue Éléments, et, surtout, à l'étude très fouillée de Philippe Baillet, « Monte Verità (1900-1920) : une "communauté alternative" entre mouvance völkisch et avant-garde artistique », publiée naguère dans la revue Nouvelle École (n°52, mars 2001).

     

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    " Un groupe d’artistes, d’intellectuels et d’anarchistes se rassemble en 1900 en Suisse italienne, à la recherche d’un mode de vie «plus sain et plus naturel». Au cours des premières décennies du XXe siècle, la colline où ils s’installent, rebaptisée Monte Verità, devient emblématique des nouvelles utopies; en cherchant des alternatives aux conventions sociales, la colonie se tourne vers le végétarisme, la frugalité, le féminisme, et un nouveau rapport à la nature, au corps et à la nudité. De nombreux artistes y séjournent et elle devient, à partir de 1913, le berceau de la danse moderne en accueillant, entre autres, Isadora Duncan, Émile Jaques-Dalcroze et Rudolf Laban.
    Ida Hofmann, cofondatrice de cette colonie avec son compagnon Henri Oedenkoven, témoigne dans ce récit des conditions de sa création et de la tension permanente entre idéalisme et réalité qui a caractérisé cette expérience. Elle passe en revue les principaux acteurs et actrices qui l’ont animée sans cacher les conflits internes et les désillusions, offrant ainsi une vision complexe de leur recherche de vérité et de beauté.
    Dans une prose incisive, non dénuée d’ironie, Ida Hofmann invite le lecteur à considérer le Monte Verità comme une illustration des défis auxquels nous sommes confrontés dans notre quête d’authenticité et de sens. Ce témoignage précieux est inédit en français. "

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  • Pourquoi nos sociétés s'effondrent de l'intérieur...

    Les éditions des Presses de la Cité viennent de publier un essai de Etienne-Alexandre Beauregard intitulé Anti-civilisation - Pourquoi nos sociétés s'effondrent de l'intérieur, avec une préface de Mathieu Bock-Côté. Québécois, Étienne-Alexandre Beauregard est formé en philosophie politique et en administration publique et est déjà l'auteur de deux essais.

     

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    " Dans Anti-civilisation, Étienne-Alexandre Beauregard dresse un constat sans appel : la déconstruction des normes qui ont façonné la civilisation occidentale a plongé la société dans une crise profonde, qui a détruit les repères communs depuis la seconde moitié du XXe siècle.
    L'individualisme exacerbé a favorisé l'isolement et les tensions identitaires, en dissolvant le contrat social pour faire place à un choc des pulsions et des subjectivités. Héritière de la déconstruction, orpheline de repères culturels et moraux, la génération Z vit pleinement les effets délétères de cette pseudo-liberté, illusion qui la mène droit vers l'aliénation.
    Or selon l'auteur, les jeunes peuvent et doivent être la solution : privés d'héritage, ils sont à même d'en mesurer pleinement la valeur. Le populisme, bien qu'il proteste contre les excès du progressisme, risque de nourrir le nihilisme occidental plus que d'y mettre fin. Seul un sursaut conservateur, ancré dans la tradition, la culture et le bien commun, permettra de tourner la page de cette déconstruction et de reconstruire le lien social, entre citoyens et générations. "

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  • Conversations américaines...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un livre d'entretiens entre Jean-Claude Michéa et Michael Behrent intitulé Conversations américaines.

    Analyste lucide et incisif du système libéral et des serviteurs de gauche de celui-ci, écrivant dans une langue limpide, Jean-Claude Michéa est l'auteur d'essais essentiels comme Impasse Adam Smith (Flammarion, 2006), Le complexe d'Orphée (Flammarion, 2011), Les mystères de la gauche (Flammarion, 2013), Notre ennemi le capital (Flammarion, 2017), Le loup dans la bergerie (Flammarion, 2018) ou Extension du domaine du capital (Albin Michel, 2023).

    Américain, Michael Behrent est historien et professeur d'université.

     

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    En bousculant nos certitudes, Michéa rend possible une recomposition intégrale de la politique. » Michael Behrent

    Depuis plusieurs décennies, Jean-Claude Michéa analyse la façon dont la société contemporaine a basculé dans le libéralisme, sous sa double forme d'économie de marché et de culture progressiste. Nourri du socialisme orwellien, il n'a eu de cesse de dénonçer l'abandon des classes populaires par la gauche -de Mitterrand à Macron-, au profit d'un libéralisme culturel qui a nourri les pires dérives du wokisme.

    Ce petit essai lumineux, né de conversations entre Jean-Claude Michéa et Michael Behrent, universitaire et essayiste américain de renom, spécialiste de l’œuvre de Michel Foucault, montre combien les intuitions et analyses de Michéa étaient prémonitoires. Il éclaire les similitudes entre la profonde crise morale et politique française et la situation américaine, où un peuple abandonné par les élites démocrates a permis l'accession au pouvoir de Donald Trump.

    N'est-il pas temps d'envisager une recomposition intégrale de la politique? Tel est peut-être la question et l'espoir auxquels nous renvoie la lucidité sans concession de Jean-Claude Michéa."

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  • 250 ans de guerres secrètes de l'Amérique...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Raphaël Ramos intitulé La puissance et l'ombre - 250 ans de guerres secrètes. Docteur en histoire et chercheur associé à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, Raphaël Ramos est spécialiste de l'histoire du renseignement et de la politique de sécurité nationale des États-Unis. Il est membre de la rédaction d'Intelligence Online.

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    " FBI, CIA, NSA, mais aussi DIA, DNI, NRO, NGA... Comment ces agences de renseignement sont-elles nées ? Comment leur pouvoir s'est il imposé ? Comment ont-elles mis sous surveillance le monde entier ? Voici, de la déclaration d'Indépendance à la guerre au Proche-Orient, 250 ans d'histoire du renseignement américain. De la guerre de Sécession à l'attaque sur Pearl Harbor, du fiasco de la baie des Cochons à l'élimination réussie de Ben Laden, de la méfiance des Pères fondateurs vis-à-vis du gouvernement jusqu'aux théories conspirationnistes entourant le Deep State, le renseignement a toujours été, pour les Américains, ce « mal nécessaire » devenu une clé et un symbole de leur puissance. Au pays de la liberté, comment légitimer la surveillance intérieure ? Comment justifier la manipulation extérieure ? Raphaël Ramos explore cette part d'ombre de l'Amérique, analyse la montée en puissance du renseignement américain, cartographie ses acteurs, raconte ses actions clandestines, démêle le vrai du faux et dément les idées reçues. Il démontre, aussi, le rôle central du pouvoir politique qui commande aux agences et les emploie, aux États-Unis comme aux confins du monde, pour servir sa quête d'hégémonie et ses rêves d'empire. Une grande fresque historique. Une autre histoire de l'Amérique. Docteur en histoire et chercheur associé à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, Raphaël Ramos est spécialiste de l'histoire du renseignement et de la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction d'Intelligence Online, il a notamment publié Une chimère américaine. Genèse de la communauté du renseignement des États-Unis, de la CIA à la NSA. "

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  • Louis-Ferdinand Céline, d'un Paris l'autre...

    Les éditions Parigramme viennent de publier Louis-Ferdinand Céline, d'un Paris l'autre, un ouvrage de David Labreure, agrémenté de nombreuses photographies et illustrations. David Labreure, docteur en lettres modernes, a consacré sa thèse à «Céline et l'hygiénisme».

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    " Du quartier du Palais-Royal à Montmartre, puis à Meudon, le Paris de Céline est aussi celui des fastes de la Belle Époque, de la misère des banlieues sordides, de la médecine en dispensaire, de la bohème de l'entre-deux-guerres, des heures noires de la collaboration et enfin de l'ultime refuge en bord de Seine où l'écrivain maudit achève de sculpter sa légende.

    Ce ne sont pas les monuments ou les belles avenues qui nourrissent la verve célinienne, mais plutôt les faubourgs, le petit peuple, la rue au ras du pavé. L'écrivain y puise le matériau d'une comédie humaine qui fait écho à ses propres amertumes et frustrations et ne cesse de brosser le portrait ambivalent d'une ville qu'il rejette par bien des aspects mais dont il ne peut fondamentalement se passer. "

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  • La France allemande et ses journaux...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier une étude historique de Pierre-Marie Dioudonnat intitulée La France allemande et ses journaux. Historien de la presse, Pierre-Marie Dioudonnat est notamment l'auteur d'un essai important intitulé Je suis partout, 1930-1944 - Les maurassiens devant la tentation fasciste (La Table Ronde, 1973).

     

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    " Le 14 juin 1940, la Wehrmacht entre dans Paris. La capitale devient, pour quatre années, celle de la France allemande et le théâtre des rivalités entre les pouvoirs qui s’y installent au nom du vainqueur : administration militaire, services de propagande, polices et SS, ambassade. Le projet de l’Allemagne est d’exploiter le pays vaincu au mieux de ses buts de guerre et de le coloniser, la persécution antisémite s’y affirmant, au fil des mois, comme une préoccupation majeure.
    Foisonnante avant la guerre, la presse est une puissance que les occupants ciblent avec gourmandise. Le trust qu’ils bâtissent avec des concours quelquefois surprenants, dirigé par un fonctionnaire nazi, Gerhard Hibbelen, compte plus de vingt sociétés de droit français : liées par des participations croisées et gérées par un personnel d’hommes de confiance français, elles proposent une gamme étendue de publications dont Pierre-Marie Dioudonnat débrouille minutieusement l’écheveau.
    Son analyse fine du monde de la presse et de ses personnages aux destins contrastés ouvre le propos sur l’histoire globale du XXe siècle français. Elle montre que la période de l’Occupation n’est pas une parenthèse dans l’histoire de la France mais s’inscrit dans son continuum. Elle permet de dresser un tableau coloré de l’entre-deux-guerres, où Pierre Laval se positionne déjà comme l’homme de tous les possibles, et qui connait une presse bouillonnante où le millionnaire franco-américain Raymond Patenôtre joue une partie singulière aux enjeux mystérieux, où une société change en profondeur par la modernisation des techniques, la transformation des modes de vie, le mouvement des idées et leur confrontation. Réinsérant dans le temps long l’histoire des années noires, Pierre-Marie Dioudonnat rappelle que, dans la France occupée, l’autonomie des pouvoirs autochtones se réduit comme peau de chagrin : c’est l’occupant qui fixe les règles, même si l’autorité suprême dont il est détenteur se fractionne entre centres décisionnaires concurrents. "

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