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Livres - Page 2

  • Forgerons et héros civilisateurs...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Nissim Amzallag intitulé Forgerons et héros civilisateurs - Métallurgie, croyances et sociétés à l'Âge du Bronze. Ancien chercheur à l'université Ben Gourion de Beer Sheba, Nissim Amzallag travaille depuis plus de vingt ans sur la dimension culturelle des techniques, notamment la métallurgie, et leur incidence sur les croyances religieuses dans l’Antiquité.

     

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    "Les forgerons de l’Antiquité sont aujourd’hui regardés comme d’anonymes producteurs d’outils, d’armes, de machines et de bijoux. Mais il en était tout autrement à l’âge du bronze, où ces artisans faisaient figure de héros civilisateurs, bravant l’autorité des dieux comme des puissants de ce monde. La mythologie les désigne également comme des devins, poètes, musiciens, médecins, les sages parmi les peuples et les gardiens de leur mémoire.
    Au nom de quoi cet artisanat fut-il investi d’un tel prestige ? Et comment a-t-il pu répandre dans toute l’Eurasie un nouveau type de valeurs en rupture avec la mentalité des sociétés agraires du Néolithique ? Combinant les données de l’archéologie et de la mythologie avec les croyances religieuses et les connaissances techniques du passé, ce livre dévoile une réalité oubliée : la production de cuivre fut jadis entendue comme une création de matière.
    Imprimant à l’homme une hardiesse sans précédent, elle l’invita à se hisser au rang des dieux. Elle l’incita à élaborer un monde à sa mesure, faisant jaillir un élan civilisateur propre à métamorphoser le cours de l’Histoire.
    L’expérience de la métallurgie servit de source d’inspiration à un univers de croyances organisé autour de la sanctification de l’acte créateur et de sa préservation. Et c’est sur cette base que furent jetés les fondements des civilisations de l’Eurasie, dont nous sommes aujourd’hui les héritiers."

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  • Itinéraire d'un célinien gâté...

    Les éditions Douro viennent de publier un témoignage d'Emeric Cian-Grangé intitulé Itinéraire d'un célinien gâté.

    Passionné de Céline, Émeric Cian-Grangé a publié Céline's big band (Pierre-Guillaume de Roux, 2015) et D'un lecteur l'autre (Krisis, 2019) et dirige la collection "Du côté de Céline" aux éditions de La Nouvelle Librairie.

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    " Aux antipodes des publications savantes, des grands vacherins universitaires indigestes, ou des essais-puddings étouffants, on lira ce récit vitriolique avec la curiosité d'un enfant, ou l'avidité d'un célinien libre, ce qui devrait-être un pléonasme... Émeric Cian-Grangé nous propose ici d'enfin dévoiler le dessous des cartes. Celles de ses rages d'antan, celles de ses amours meurtries, mais encore celles de ses combats. Celui que l'auteur aura mené avec persévérance, endurance et ouverture d'esprit : avoir donné la parole au lectorat. Une spécificité d'autant plus légitime s'agissant de Céline, qui précisément aura façonné sa prose dans les faubourgs, au Passage Choiseul, en lisant Dabit. Enrichie de nombreuses annexes inédites, cette collection de portraits et de règlements de comptes du plus anonyme lecteur aux plus illustres céliniens sonne le glas des compromis, mais peut au moins claironner son authenticité. Ce livre retrace donc l'itinéraire d'une passion née au lycée, mais qui réfutera sans faillir l'esprit lycéen que critiquait Céline. "

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  • Voyage au cœur de la plus haute spiritualité européenne...

    Les éditions Déterna viennent de rééditer un ouvrage célèbre d'Otto Rahn intitulé La Cour de Lucifer, avec une préface d'Arnaud d'Apremont. Écrivain et archéologue allemand, membre de la SS, spécialiste de la légende du Graal, Otto Rahn se serait suicidé en montagne en 1939.

     

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    " Lucifer n’en finit pas de faire peur, d’être calomnié. Confondu avec Satan, le diable, on a oublié qu’il était un être lumineux, et même étymologiquement, « le porteur de lumière ».

    La Cour de Lucifer, ce sont tous ces hommes et toutes ces femmes qui, au cours de l’histoire, ont cherché la lumière et se sont mis en quête d’un mythe, d’un Graal. Et bien souvent, pour ces mêmes raisons, ils ont été traités d’hérétiques, pourchassés, persécutés, brûlés.

    Au cours de sa brève existence, l’érudit allemand Otto Rahn est parti à la recherche de ces êtres et des mythes qui les soutenaient. Il a parcouru l’Europe en tous sens, d’Espagne en Islande, en passant par l’Italie, la Suisse, la France. Il a ravivé l’engouement pour l’Occitanie cathare. Le tourisme ariégeois actuel lui doit beaucoup.

    Ses deux ouvrages, Croisade contre le Graal et La Cour de Lucifer, sont devenus des livres-culte. Et, comme il se doit, ils sont, au choix et simultanément, discutés, décriés, appréciés, honnis…

    Rahn est mort comme il a vécu : mystérieusement, comme dans une symphonie d’ombres et de lumières. Tel un moderne Parsifal, il a couru après le Graal. Il l’a approché et, comme le héros arthurien, il n’a pu l’atteindre. Il appartenait sans doute à un autre Galaad de le faire.

    Otto Rahn aurait-il échoué dans sa quête ? N’aurait-il pas été digne du Graal ? Pourquoi ? Parce qu’il aurait, un jour de 1936, revêtu un uniforme trop noir ? Personne ne connaîtra probablement jamais la réponse. La Cour de Lucifer se présente comme un journal de voyage, un journal fantastique, une quête, au cœur de l’Europe, de ses mythes, de ses légendes, de ses rêves…

    Au fil des pages, Otto Rhan livre les clés pour retrouver le chemin du royaume de l’elfe Lorin. Ce domaine, c’est aussi l’Asgard des dieux nordiques, le château de la Belle au bois dormant, les terres du milieu émergeant des féeries de Tolkien et un souvenir de l’Âge d’Or. Bon voyage ! "

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  • Monte Verità...

    Les éditions de La Baconnière viennent de publier un récit de souvenirs d'Ida Hofmann intitulé Monte Verità - Vérité sans poésie. Pianiste et professeur de musique, Ida Hofmann a participé à la fondation de la communauté Monte Verità au début du XXe siècle.

    Ceux qui veulent en savoir plus sur la communauté de Monte Verità pourront se reporter à l'article de Lionel Baland, « De la bohème munichoise de Schwabing au Tessin », publié sur le site de la revue Éléments, et, surtout, à l'étude très fouillée de Philippe Baillet, « Monte Verità (1900-1920) : une "communauté alternative" entre mouvance völkisch et avant-garde artistique », publiée naguère dans la revue Nouvelle École (n°52, mars 2001).

     

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    " Un groupe d’artistes, d’intellectuels et d’anarchistes se rassemble en 1900 en Suisse italienne, à la recherche d’un mode de vie «plus sain et plus naturel». Au cours des premières décennies du XXe siècle, la colline où ils s’installent, rebaptisée Monte Verità, devient emblématique des nouvelles utopies; en cherchant des alternatives aux conventions sociales, la colonie se tourne vers le végétarisme, la frugalité, le féminisme, et un nouveau rapport à la nature, au corps et à la nudité. De nombreux artistes y séjournent et elle devient, à partir de 1913, le berceau de la danse moderne en accueillant, entre autres, Isadora Duncan, Émile Jaques-Dalcroze et Rudolf Laban.
    Ida Hofmann, cofondatrice de cette colonie avec son compagnon Henri Oedenkoven, témoigne dans ce récit des conditions de sa création et de la tension permanente entre idéalisme et réalité qui a caractérisé cette expérience. Elle passe en revue les principaux acteurs et actrices qui l’ont animée sans cacher les conflits internes et les désillusions, offrant ainsi une vision complexe de leur recherche de vérité et de beauté.
    Dans une prose incisive, non dénuée d’ironie, Ida Hofmann invite le lecteur à considérer le Monte Verità comme une illustration des défis auxquels nous sommes confrontés dans notre quête d’authenticité et de sens. Ce témoignage précieux est inédit en français. "

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  • Pourquoi nos sociétés s'effondrent de l'intérieur...

    Les éditions des Presses de la Cité viennent de publier un essai de Etienne-Alexandre Beauregard intitulé Anti-civilisation - Pourquoi nos sociétés s'effondrent de l'intérieur, avec une préface de Mathieu Bock-Côté. Québécois, Étienne-Alexandre Beauregard est formé en philosophie politique et en administration publique et est déjà l'auteur de deux essais.

     

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    " Dans Anti-civilisation, Étienne-Alexandre Beauregard dresse un constat sans appel : la déconstruction des normes qui ont façonné la civilisation occidentale a plongé la société dans une crise profonde, qui a détruit les repères communs depuis la seconde moitié du XXe siècle.
    L'individualisme exacerbé a favorisé l'isolement et les tensions identitaires, en dissolvant le contrat social pour faire place à un choc des pulsions et des subjectivités. Héritière de la déconstruction, orpheline de repères culturels et moraux, la génération Z vit pleinement les effets délétères de cette pseudo-liberté, illusion qui la mène droit vers l'aliénation.
    Or selon l'auteur, les jeunes peuvent et doivent être la solution : privés d'héritage, ils sont à même d'en mesurer pleinement la valeur. Le populisme, bien qu'il proteste contre les excès du progressisme, risque de nourrir le nihilisme occidental plus que d'y mettre fin. Seul un sursaut conservateur, ancré dans la tradition, la culture et le bien commun, permettra de tourner la page de cette déconstruction et de reconstruire le lien social, entre citoyens et générations. "

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  • Conversations américaines...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un livre d'entretiens entre Jean-Claude Michéa et Michael Behrent intitulé Conversations américaines.

    Analyste lucide et incisif du système libéral et des serviteurs de gauche de celui-ci, écrivant dans une langue limpide, Jean-Claude Michéa est l'auteur d'essais essentiels comme Impasse Adam Smith (Flammarion, 2006), Le complexe d'Orphée (Flammarion, 2011), Les mystères de la gauche (Flammarion, 2013), Notre ennemi le capital (Flammarion, 2017), Le loup dans la bergerie (Flammarion, 2018) ou Extension du domaine du capital (Albin Michel, 2023).

    Américain, Michael Behrent est historien et professeur d'université.

     

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    En bousculant nos certitudes, Michéa rend possible une recomposition intégrale de la politique. » Michael Behrent

    Depuis plusieurs décennies, Jean-Claude Michéa analyse la façon dont la société contemporaine a basculé dans le libéralisme, sous sa double forme d'économie de marché et de culture progressiste. Nourri du socialisme orwellien, il n'a eu de cesse de dénonçer l'abandon des classes populaires par la gauche -de Mitterrand à Macron-, au profit d'un libéralisme culturel qui a nourri les pires dérives du wokisme.

    Ce petit essai lumineux, né de conversations entre Jean-Claude Michéa et Michael Behrent, universitaire et essayiste américain de renom, spécialiste de l’œuvre de Michel Foucault, montre combien les intuitions et analyses de Michéa étaient prémonitoires. Il éclaire les similitudes entre la profonde crise morale et politique française et la situation américaine, où un peuple abandonné par les élites démocrates a permis l'accession au pouvoir de Donald Trump.

    N'est-il pas temps d'envisager une recomposition intégrale de la politique? Tel est peut-être la question et l'espoir auxquels nous renvoie la lucidité sans concession de Jean-Claude Michéa."

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