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Livres - Page 2

  • Les PUF annulent la parution d’un livre anti-woke...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Emmanuelle Hénin, qui a codirigé la réalisation de l'ouvrage collectif intitulé Face à la censure woke, dont les Presses universitaires de France viennent d'annoncer l'annulation de la publication, suite aux pressions de l'historien déconstructeur Patrick Boucheron et de ses affidés.

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    Les PUF annulent la parution d’un livre anti-woke : la réaction d’Emmanuelle Hénin, codirectrice de l’ouvrage

    Vous avez pris l’annulation aujourd’hui même, par la presse…

    Les PUF ont d’abord communiqué d’abord avec la presse, ce qui n’est pas très élégant, avant de nous mettre devant le fait accompli. Tout a commencé vendredi matin, lors d’une conférence de presse tenue par Patrick Boucheron au Collège de France dans le cadre de l’initiative « Stand Up for Science », créée pour dénoncer les conséquences du « trumpisme » sur le débat d’idées… et défendre la liberté d’expression contre la censure politique ! Boucheron, mandarin idéologue qui a acquis un pouvoir d’intimidation considérable, pouvoir encore accru par le succès de la cérémonie d’ouverture des JO, a lancé contre nous la meute des journalistes bien-pensants. Notamment Simon Blin, journaliste à Libération, qui est absolument exaspéré par l’existence de l’Observatoire d’éthique universitaire et ne perd pas une occasion de nous attaquer. Il faut savoir déjà que les PUF avaient fait censurer un article de l’ouvrage au motif que c’était un article sur l’immigration et qu’il remettait en cause les thèses de François Héran, lui aussi professeur au Collège de France, nommé expressément par le président de la République pour dire que l’immigration ne pose aucun problème et n’a que des effets bénéfiques. Devant la censure arbitraire de cet article, nous avions décidé de dédier l’ouvrage « à toutes les victimes de la censure »… ce qui prend aujourd’hui une saveur particulière. Nous étions loin de savoir que finalement nous dédicacerions ce livre à nous-mêmes !

    Vous n’aviez pas senti la chose venir ?

    Absolument pas. Il faut savoir que cet ouvrage a été publié sans aucun financement. On nous accuse d’être « trumpistes », alors qu’il s’agit d’un collectif qui réunit des universitaires qui ont des opinions et des sensibilités politiques très variées. Au départ, il devait se faire sous la direction de Nathalie Heinich et Pierre Vermeren. Comme Nathalie Heinich avait beaucoup de livres sur le feu, je l’ai repris et considérablement remanié, en l’axant sur le thème de l’obscurantisme. Le problème c’est que Nathalie Heinich a fini par claquer la porte de l’Observatoire suite à l’élection de Trump et à la publication par un de nos donateurs, Pierre-Édouard Stérin, accusé d’être « d’extrême droite », de la liste des associations qu’il soutient, dont notre Observatoire. Dès lors, la presse tout entière nous a accusés d’être à la solde de Trump, puisque désormais l’antiwokisme, c’est le trumpisme. Il est impossible de faire entendre que les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. C’est un raisonnement beaucoup trop élaboré pour le sectarisme de gauche, qui divise le monde en deux camps : le Bien et le Mal.

    Comment vivez-vous, de l’intérieur, les annonces faites par Trump sur le monde de la recherche ?

    Il y a eu des effets positifs au sens où il a retiré des financements, notamment à tous les départements DEI (Diversity, Equality, Inclusion) qui sont en réalité une vaste supercherie, et qui incluent toute la promotion des théories du genre, du racialisme, etc… Il a également retiré énormément d’argent à l’Université de Columbia à cause de ce qui s’y est passé depuis le 7 octobre, ce qui est une bonne chose. Mais en même temps, il jette le bébé avec l’eau du bain parce qu’il a supprimé aussi des chaires sur le climat. Et par ailleurs ses déclarations et ses décisions à l’emporte-pièce en font un personnage éminemment dangereux. Notre collectif n’obéit ni à Trump ni à personne d’autre. Notre charte, c’est vraiment l’éthique universitaire. Parmi les contributeurs du volume, la seule personnalité un peu clivante, c’est Pierre-André Taguieff, qui nous a proposé une très bonne postface sur la déconstruction. Nous nous sommes efforcés de faire un ouvrage de recherche, nuancé et documenté… il faut croire qu’aujourd’hui, ce genre d’intention n’est même plus lisible (cf l’article de Libération, NDLR). Le projet du livre, qui répond d’ailleurs à une commande des PUF, était avant tout de faire connaître le travail de l’Observatoire et de documenter les dérives idéologiques dans la recherche et l’enseignement supérieur. Nous montrons comment ces idéologies influent sur toutes les disciplines, l’histoire des sciences, la littérature, mais aussi les sciences dures et la  médecine – la biomédecine, l’oncologie, la psychanalyse. Dans son excellent article, Florent Poupart, psychanalyste montre comment certains professionnels vont aujourd’hui à l’encontre de l’éthique de leur métier en exprimant des biais avec leurs patients. Céline Masson, également, avait écrit un article pour dénoncer la censure dont elle est l’objet lorsqu’elle dénonce les apprentis sorciers qui proposent aux  mineurs de « changer de corps »… la voilà donc doublement censurée, elle qui n’est pas vraiment de droite, au passage. Finalement, cette annulation traduit une peur irrationnelle : la peur que nous fassions élire une sorte de Trump français. Et davantage, la peur très justifiée que nous ne révélions certaines impostures du monde de la recherche ; car s’ils n’avaient rien à se reprocher du point de vue de l’éthique universitaire, ils ne se déchaîneraient pas à ce point contre nous. Mais ce livre paraîtra : en quelques heures, nous avons reçu des propositions de la part de trois éditeurs.

    Emmanuelle Hénin (Site de l'Incorrect, 11 mars 2025)

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  • Mémoires identitaires...

    Les éditions Via Romana viennent de publier les Mémoires identitaires de Jean-Yves Le Gallou.

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

    L'ouvrage est d'ores et déjà disponible sur le site des éditions Via Romana.

     

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    " La vie de Jean-Yves Le Gallou témoigne de soixante ans d’engagements pour l’identité et la liberté d’expression. Énarque dissident, haut-fonctionnaire à Beauvau, élu politique, lanceur d’alerte et théoricien de la préférence nationale, il nous livre la somme de ses souvenirs et réflexions à contre-courant de 1954 et son entrée à l’École « républicaine » à 2024 et la débâcle des « valeurs républicaines ».
       De la guerre culturelle de mai 68 à la révolution woke, de Pompidou-Giscard à la Nouvelle Droite, des fraudes de la gauche à l’émergence du Front national, de la manipulation de Carpentras aux dessous de l’« affaire du détail » ou de la scission de Bruno Mégret en 1998, c’est le théâtre de la vie politique, économique, judiciaire, idéologique et sociétale que décrypte Jean-Yves Le Gallou à l’appui de son expérience et de portraits de ses contemporains capitaux : Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Marcellin, Michel Poniatowski, Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre et Marie-France Stirbois, Bruno Gollnisch, Bruno Mégret, Philippe de Villiers, Marine Le Pen, Marion Maréchal, Eric Zemmour et ceux de ses compagnons de route : Alain de Benoist, Guillaume Faye, Dominique Venner, Yvan Blot, Bernard Lugan…
       D’une lucidité revigorante, ces Mémoires identitaires échappent à la nostalgie et tirent un fil d’Ariane d’espérance entre les générations pour la défense et illustration des patries charnelles et spirituelles. "

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  • L'interprète...

    Les éditions Konfident viennent de publier un roman de Thierry Marignac intitulé L'interprète. Romancier non-conformiste et traducteur d'anglais et de russe, Thierry Marignac a publié plusieurs romans, dont Fasciste (réédition Actusf, 2015),  Renegade Boxing Club (Gallimard, 2009),  Milieu hostile (Baleine, 2011), L'icône (Les Arènes, 2019) ou Terminal croisière (Auda Isarn, 2021), ainsi que des recueils de nouvelles.

     

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    " Le Havre, marché aux poissons. Le corps sans vie d'un homme est retrouvé au matin. L'enquête peut établir que la victime a passé une partie de la nuit dans un bar à entraîneuses et qu'elle était probablement originaire du Caucase. L'arme du crime a été retrouvée, il s'agit d'un poignard dont la lame comporte une inscription en alphabet cyrillique qui signifie : « Et la blessure sera mortelle ».

    Appelé à prêter main forte à la police, un interprète judiciaire se retrouve entraîné dans une enquête qui va le conduire à Londres, sur les traces d'un Géorgien à la réputation sulfureuse et d'une très importante opération de guerre de l'information menée par les services secrets britanniques."

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  • Guerres en Europe...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier un essai de Bernard Wicht intitulé Guerres en Europe - L’avènement du combattant privé. Universitaire, historien des idées et spécialiste en stratégie, Bernard Wicht a récemment publié Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011), Europe Mad Max demain ? (Favre, 2013), L'avenir du citoyen-soldat (Le Polémarque, 2015), Citoyen-soldat 2.0 (Astrée, 2017), Les loups et l'agneau-citoyen - Gangs militarisés, État policier et citoyens désarmés (Astrée, 2019) Vers l'autodéfense - Le défi des guerres internes (Jean-Cyrille Godefroy, 2021).

     

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    " Avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, les gouvernements européens tentent de reconstituer leurs maigres forces armées pour faire face à une hypothétique attaque de la Russie. Mais, il faut se demander si, une fois encore, ils ne se trompent pas de guerre et si, une fois de plus, ils ne préparent pas celle d’avant-hier ? Si, plutôt qu’un ennemi extérieur, il ne faut pas admettre que la menace réelle se trouve à l’intérieur. Le récent conflit israélien ouvre de sérieuses pistes de réflexion pour le stratège : ce pays n’est pas confronté aux États voisins et à leurs armées régulières, mais à des groupes armés installés dans les marges dissidentes qu’il a lui-même créées à sa porte. Une situation d’ores et déjà bien connue en Europe occidentale. Ce sont ces questions que ce petit ouvrage s’efforce d’éclairer. "

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  • " La guerre, c’est avant tout un chef et des objectifs politiques ! "...

    A l'occasion de la publication du Clausewitz de Laurent Schang aux éditions de La Nouvelle Librairie, dans la collection Longue mémoire de l'Institut Iliade, Sylvain Durain reçoit son auteur pour qu'il évoque cette haute figure de la polémologie, dont le nom est bien plus connu que la vie et l’œuvre, souvent résumée à l’adage « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ».

     

                                             

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  • Douce France...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection noir un roman de Céline Cléber intitulé Douce France. Céline Cléber est un pseudonyme. Elle est haut fonctionnaire depuis plus de vingt ans et évolue dans les plus hautes sphères du pouvoir national.

     

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    " Tout commence un soir d’été, lorsqu’un jeune désœuvré, proche du milieu islamiste, allume l’étincelle qui manquait pour embraser une France divisée et anxieuse. Progressivement, sous les coups de boutoir d’une petite minorité d’extrémistes violents, tout le pays entre en guerre civile. Les autorités, partagées entre le cynisme, la lâcheté et l’incompréhension, ne parviennent pas à endiguer le conflit qui voit des territoires entiers entrer en sécession. Quelques individus tentent cependant, jours après jours, d’enrayer la chute, mais y parviendront-ils ?
    Le lecteur entre dans les coulisses du pouvoir, en découvre les ressorts et s’interroge sur les risques pesant sur les capacités de réaction d’institutions qui n’ont que l’apparence de la solidité, fragilisées par la conjugaison de la lâcheté et de l’irresponsabilité des individus qui les constituent.

    La spécificité de l’ouvrage est qu’il s’appuie scrupuleusement sur la réalité des institutions, des forces de l’ordre et des procédures que l’auteur connaît de l’intérieur grâce à sa vie professionnelle. "

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