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Livres

  • Anatomie de la beauté...

    Les éditions Boleine viennent de publier un essai de Christine Sourgins intitulé Anatomie de la beauté. Historienne de l'art ayant œuvré dans plusieurs musées, dont le Louvre, et exerçant des responsabilités pédagogiques et culturelles en milieu associatif, Christine Sourgins collabore par ailleurs à diverses revues. Elle a notamment publié Les mirages de l'Art contemporain (La Table ronde, 2005).

     

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    "Mais qu’est-ce que la beauté ? Ne sommes-nous pas, collectivement et depuis longtemps, installés dans l’indifférence à la beauté et, pour certains, dans son déni ? Si, aujourd’hui, nombre d’historiens d’art, surtout les spécialistes d’Art dit contemporain, récusent la notion même de beauté, l’histoire nous en a suffisamment appris pour pouvoir la reconnaître. Or notre société technicienne, bien qu’elle se flatte d’être relativiste et sceptique, exige soudain du beau une stricte définition ! Si l’on peine à le définir (mais pas à le discerner) c’est que le beau est moins marchandise ou abstraction qu’il n’est vivant. Rebelles aux désirs de mainmise, beau ou beauté se jouent du « genre » : cette Anatomie de la beauté explore donc ses liens organiques avec l’universel, la subjectivité, le vrai, le bien, l’éphémère, le durable etc. Alors, se dégagent six constantes de beauté, ses conditions de possibilité, de vie."

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  • Tocqueville...

    Les éditions Gallimard viennent de publier Tocqueville, une biographie de l'auteur de La démocratie en Amérique, signée par Françoise Mélonio. Professeure émérite à la Sorbonne, l'auteur est notamment l'éditrice des Œuvres complètes de Tocqueville aux Editions Gallimard.

     

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    "Il est le plus profond penseur de la démocratie, l'observateur le plus aigu de la société américaine et l'interprète indépassable de la transition inachevée en France des temps aristocratiques à l'ère démocratique. L’œuvre de Tocqueville échappe à l'organisation ordinaire de nos savoirs. Elle est, autre singularité, inséparable de sa situation personnelle, familiale, historique. L'une se lit dans l'autre. La Démocratie en Amérique, L'Ancien Régime et la Révolution, les Souvenirs sur la IIe République comme son immense correspondance avec les grands esprits de son époque mobilisent la puissance de sa pensée au service de l'action politique. Né sous le Premier Empire, mort sous le Second, il ne cesse, dès sa jeunesse, de sonder les bienfaits et les pathologies d'une démocratie qu'il sait inévitable. Cette biographie est la première à nouer le lien intime entre l'homme privé et l'acteur politique, son enracinement aristocratique et son consentement à la démocratie, une sensibilité romantique et une intelligence théorique des passions humaines, mœurs et lois mêlées. Elle reconstitue l'unité d'une vie sans cesse agitée par les résurgences révolutionnaires, les menaces d'un individualisme délétère et la hantise du déclin de la France, auquel il imagine, un moment, trouver le remède dans la colonisation. On découvre, au fil des pages, un homme attachant, attentif à ses compatriotes normands, fidèle à ses amis, amoureux infidèle de sa femme, rebelle à toute espèce de dogmatisme, mélancolique mais jamais désespéré... Et, pour finir, un des maîtres de la prose française."

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  • L’Europe et le totalitarisme...

    Les éditions des Presses universitaires de Rennes viennent de publier sous la direction de François Hourmant un ouvrage collectif en hommage à Bernard Bruneteau intitulé L'Europe et le totalitarisme.

    Historien des idées, professeur émérite de science politique à l’université de Rennes, Bernard Bruneteau est un spécialiste reconnu des totalitarismes et a notamment publié  Le Totalitarisme : origines d’un concept, genèse d’un débat 1930-1942 (Cerf, 2010), Les « collabos » de l'Europe nouvelle (Cerf, 2016) et Le bonheur totalitaire - La Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir (CNRS, 2022).  Professeur des universités en science politique, spécialiste d'histoire contemporaine, François Hourmant a notamment publié Les Années Mao en France (Odile Jacob, 2018).

    Les deux auteurs ont dirigé conjointement un ouvrage intitulé Le vestiaire des totalitarismes (CNRS, 2022).

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    " Avec la montée des populismes, la revitalisation des nationalismes et les tensions géopolitiques entre l’Europe et la Russie sur fond de guerre en Ukraine, l’œuvre intellectuelle et scientifique de Bernard Bruneteau prend un relief singulier. Centré sur les deux thématiques majeures qui furent au cœurouvrage  de son travail – l’Europe et le totalitarisme –, l’ouvrage propose une fertile confrontation entre le regard de l’historien, marqué par une nécessaire contextualisation, et celui du politiste, toujours tenté par la théorisation et la construction de modèles interprétatifs. Mise au point historiographique autour du concept discuté de totalitarisme et son caractère opératoire au cas de l’Italie, le livre plonge aussi dans les enjeux associés à la construction européenne et à la notion d’Empire. Il propose également des lectures originales qui font travailler ces notions qu’il s’agisse des liens entre le rugby et le nationalisme, le voyage des intellectuels dans l’Albanie stalinienne, la dimension orwellienne de la série The Prisoner ou encore le spectre d’Ayn Rand dans la série Mad Men, sans oublier les imaginaires associés à la Bretagne. Le livre en l’honneur de Bernard Bruneteau témoigne de l’importance des représentations politiques. Ces dernières ont en effet favorisé la création des identités collectives, alimenté les grands récits idéologiques en cimentant sur le plan rationnel et émotionnel les engagements, eux-mêmes adossés à une symbolique profuse, à des discours mais aussi à des scénographies et des liturgies politiques."

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  • Forgerons et héros civilisateurs...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Nissim Amzallag intitulé Forgerons et héros civilisateurs - Métallurgie, croyances et sociétés à l'Âge du Bronze. Ancien chercheur à l'université Ben Gourion de Beer Sheba, Nissim Amzallag travaille depuis plus de vingt ans sur la dimension culturelle des techniques, notamment la métallurgie, et leur incidence sur les croyances religieuses dans l’Antiquité.

     

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    "Les forgerons de l’Antiquité sont aujourd’hui regardés comme d’anonymes producteurs d’outils, d’armes, de machines et de bijoux. Mais il en était tout autrement à l’âge du bronze, où ces artisans faisaient figure de héros civilisateurs, bravant l’autorité des dieux comme des puissants de ce monde. La mythologie les désigne également comme des devins, poètes, musiciens, médecins, les sages parmi les peuples et les gardiens de leur mémoire.
    Au nom de quoi cet artisanat fut-il investi d’un tel prestige ? Et comment a-t-il pu répandre dans toute l’Eurasie un nouveau type de valeurs en rupture avec la mentalité des sociétés agraires du Néolithique ? Combinant les données de l’archéologie et de la mythologie avec les croyances religieuses et les connaissances techniques du passé, ce livre dévoile une réalité oubliée : la production de cuivre fut jadis entendue comme une création de matière.
    Imprimant à l’homme une hardiesse sans précédent, elle l’invita à se hisser au rang des dieux. Elle l’incita à élaborer un monde à sa mesure, faisant jaillir un élan civilisateur propre à métamorphoser le cours de l’Histoire.
    L’expérience de la métallurgie servit de source d’inspiration à un univers de croyances organisé autour de la sanctification de l’acte créateur et de sa préservation. Et c’est sur cette base que furent jetés les fondements des civilisations de l’Eurasie, dont nous sommes aujourd’hui les héritiers."

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  • Itinéraire d'un célinien gâté...

    Les éditions Douro viennent de publier un témoignage d'Emeric Cian-Grangé intitulé Itinéraire d'un célinien gâté.

    Passionné de Céline, Émeric Cian-Grangé a publié Céline's big band (Pierre-Guillaume de Roux, 2015) et D'un lecteur l'autre (Krisis, 2019) et dirige la collection "Du côté de Céline" aux éditions de La Nouvelle Librairie.

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    " Aux antipodes des publications savantes, des grands vacherins universitaires indigestes, ou des essais-puddings étouffants, on lira ce récit vitriolique avec la curiosité d'un enfant, ou l'avidité d'un célinien libre, ce qui devrait-être un pléonasme... Émeric Cian-Grangé nous propose ici d'enfin dévoiler le dessous des cartes. Celles de ses rages d'antan, celles de ses amours meurtries, mais encore celles de ses combats. Celui que l'auteur aura mené avec persévérance, endurance et ouverture d'esprit : avoir donné la parole au lectorat. Une spécificité d'autant plus légitime s'agissant de Céline, qui précisément aura façonné sa prose dans les faubourgs, au Passage Choiseul, en lisant Dabit. Enrichie de nombreuses annexes inédites, cette collection de portraits et de règlements de comptes du plus anonyme lecteur aux plus illustres céliniens sonne le glas des compromis, mais peut au moins claironner son authenticité. Ce livre retrace donc l'itinéraire d'une passion née au lycée, mais qui réfutera sans faillir l'esprit lycéen que critiquait Céline. "

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  • Voyage au cœur de la plus haute spiritualité européenne...

    Les éditions Déterna viennent de rééditer un ouvrage célèbre d'Otto Rahn intitulé La Cour de Lucifer, avec une préface d'Arnaud d'Apremont. Écrivain et archéologue allemand, membre de la SS, spécialiste de la légende du Graal, Otto Rahn se serait suicidé en montagne en 1939.

     

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    " Lucifer n’en finit pas de faire peur, d’être calomnié. Confondu avec Satan, le diable, on a oublié qu’il était un être lumineux, et même étymologiquement, « le porteur de lumière ».

    La Cour de Lucifer, ce sont tous ces hommes et toutes ces femmes qui, au cours de l’histoire, ont cherché la lumière et se sont mis en quête d’un mythe, d’un Graal. Et bien souvent, pour ces mêmes raisons, ils ont été traités d’hérétiques, pourchassés, persécutés, brûlés.

    Au cours de sa brève existence, l’érudit allemand Otto Rahn est parti à la recherche de ces êtres et des mythes qui les soutenaient. Il a parcouru l’Europe en tous sens, d’Espagne en Islande, en passant par l’Italie, la Suisse, la France. Il a ravivé l’engouement pour l’Occitanie cathare. Le tourisme ariégeois actuel lui doit beaucoup.

    Ses deux ouvrages, Croisade contre le Graal et La Cour de Lucifer, sont devenus des livres-culte. Et, comme il se doit, ils sont, au choix et simultanément, discutés, décriés, appréciés, honnis…

    Rahn est mort comme il a vécu : mystérieusement, comme dans une symphonie d’ombres et de lumières. Tel un moderne Parsifal, il a couru après le Graal. Il l’a approché et, comme le héros arthurien, il n’a pu l’atteindre. Il appartenait sans doute à un autre Galaad de le faire.

    Otto Rahn aurait-il échoué dans sa quête ? N’aurait-il pas été digne du Graal ? Pourquoi ? Parce qu’il aurait, un jour de 1936, revêtu un uniforme trop noir ? Personne ne connaîtra probablement jamais la réponse. La Cour de Lucifer se présente comme un journal de voyage, un journal fantastique, une quête, au cœur de l’Europe, de ses mythes, de ses légendes, de ses rêves…

    Au fil des pages, Otto Rhan livre les clés pour retrouver le chemin du royaume de l’elfe Lorin. Ce domaine, c’est aussi l’Asgard des dieux nordiques, le château de la Belle au bois dormant, les terres du milieu émergeant des féeries de Tolkien et un souvenir de l’Âge d’Or. Bon voyage ! "

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