Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 3

  • Technopolitique...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Asma Mhalla intitulé Technopolitique - Comment la technologie fait de nous des soldats. Docteure en études politiques, chercheuse au Laboratoire d’Anthropologie Politique de l'Ehess, Asma Mhalla est un spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech et de l’IA.

    Mhalla_Technopolitique.jpg

    " Intelligence artificielle, réseaux sociaux, implants cérébraux, satellites, métavers… Le choc technologique sera l’un des enjeux clés du XXIe siècle et les géants américains, les « BigTech », sont à l’avant-garde. Entités hybrides, ils remodèlent la morphologie des États, redéfinissent les jeux de pouvoir et de puissance entre nations, interviennent dans la guerre, tracent les nouvelles frontières de la souveraineté. S’ils sont au cœur de la fabrique de la puissance étatsunienne face à la Chine, ils sont également des agents perturbateurs de la démocratie. De ces liens ambivalents entre BigTech et « BigState » est né un nouveau Léviathan à deux têtes, animé par un désir de puissance hors limites. Mais qui gouverne ces nouveaux acteurs privés de la prolifération technologique ? A cette vertigineuse question, nous n’avons d’autre choix que d’opposer l’innovation politique !

    S’attaquant à tous les faux débats qui nous font manquer l’essentiel, Asma Mhalla ose ainsi une thèse forte et perturbante : les technologies de l’hypervitesse, à la fois civiles et militaires, font de chacun d’entre nous, qu’on le veuille ou non, des soldats. Nos cerveaux sont devenus l’ultime champ de bataille. Il est urgent de le penser car ce n’est rien de moins que le nouvel ordre mondial qui est en jeu, mais aussi la démocratie. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La République des imposteurs...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai historique d'Eric Branca intitulé La République des imposteurs - Chronique indiscrète de la France d'après-guerre 1944-1955.

    Journaliste et historien, Eric Branca a publié notamment des livres comme Histoire secrète de la droite, 3000 ans d'idées politiques , L'ami américain - Washington contre De Gaulle 1940-1969 (Perrin, 2017) ou Le Roman des damnés (Perrin, 2021). On lui doit également, avec Michel Marmin, dans la collection Le tour de la question, Gauche/Droite (Chroniques, 2016).

    Branca_La république des imposteurs.jpg

    Tombée dans un trou de mémoire, la IVe République n’est souvent connue que par sa crise finale qui déboucha sur l’avènement de la Ve. Ses débuts, dans le sillage de la Libération, constituent pourtant l’une des périodes les plus folles de l’histoire contemporaine. Comme le Directoire après la Terreur, elle vit s’édifier d’immenses fortunes sur le crime et la corruption. Des carrières fulgurantes se bâtir sur l’imposture avant de s’effondrer dans la honte. Et même d’anciens collaborateurs parvenir au sommet de la hiérarchie judiciaire… Grâce aux procès de l’épuration !
    À tous les étages de la société, le travestissement est alors l’artifice le plus usité pour s’adapter aux temps nouveaux.
    De l’escroquerie consistant à s’inventer un passé de résistant jusqu’au cas – unique dans l’histoire parlementaire – d’un complice des nazis (Jacques Tacnet) parvenant à se faire élire député sous une fausse identité (Jacques Ducreux), en passant par l’invention de faux complots (le Plan bleu) et la dissimulation d’authentiques séditions (comme celle dite de la Pentecôte), rarement communauté ne se sera autant menti à elle-même ni chaque citoyen à son voisin avec une telle audace… Et pour tout dire, pareille impunité !
    C’est cette histoire jamais racontée, reconstituée à partir d’archives oubliées ou non encore consultées (en particulier celles de Jacques Foccart) que retrace La République des imposteurs. À l’heure où la défiance revient en force dans le débat public et où l’accusation de mensonge est celle que les Français lancent le plus volontiers au visage des « princes qui [les] gouvernent » (Michel Debré), ressusciter cette période s’imposait. Au-delà de contextes institutionnels, politiques, sociologiques, foncièrement différents, elle nous dit beaucoup de ce que deviennent les hommes de l'ombre dans les moments de transition. Lesquels sont aussi nécessairement des temps de confusion.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Sparte comme modèle...

    Les éditions du paillon viennent de traduire et de publier un ouvrage collectif intitulé Sparte comme modèle - Histoire, hérédité et mythe d'une civilisation immortelle. On trouve parmi les auteurs Pino Rauti, Rutilio Sermonti et Adriano Scianca...

     

    Sparte comme modèle.jpg

    " Le mythe de Sparte - exemple d’élévation et intarissable source d’inspiration pour guerriers, philosophes et révolutionnaires – est intemporel.

    De son organisation sociale totale à l’éducation de fer de l’Agogé, de l’austérité essentielle de son mode de vie à la centralité communautaire de ses institutions, de la fameuse puissance de sa phalange au formidable tempérament de ses soldats, Lacédémone a tracé un sillon unique et indépassable.

    Le présent ouvrage est un recueil de textes, d’images et de citations, qui se veut instrument d’analyse historique et contribution à la formation de soi, dans le sillage d’une Weltanschauung héroïque, martiale et solaire.

    Face au nivellement mondialiste, à la dévirilisation, au wokisme et au déracinement iconoclaste, il est plus que nécessaire d’aller puiser un antidote salvateur dans notre plus longue mémoire européenne. Le sang versé aux Thermopyles reste la quintessence du courage, du sacrifice et de l’attachement à la Patrie. Ce sang coule encore dans nos veines et sera le socle de l’Homme nouveau du XXIème siècle. 

    Avec les contributions de Marco Scatarzi, Maurizio Rossi, Pino Rauti, Rutilio Sermonti, Nello Gatta, Adriano Scianca et les Communautés Nemeton et Raido. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Politesse et politique...

    Les éditions du cerf publient cette semaine un nouvel essai de Frédéric Rouvillois intitulé Politesse et politique.

    Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (2006), Histoire du snobisme (2008),  tous deux disponibles en format de poche dans la collection Champs Flammarion, L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010), Être (ou ne pas être) républicain (Cerf, 2015) ou Liquidation - Emmanuel Macron et le saint-simonisme (Cerf, 2020).

    Il a également dirigé avec Olivier Dard et Christophe Boutin, le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017), le Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019) et le Dictionnaire du progressisme (Cerf, 2022).

    Enfin, il a publié récemment un roman, Les fidèles (Pierre-Guillaume de Roux, 2020) et quatre polars, Un mauvais maître (La Nouvelle Librairie, 2020), Le Doigt de Dieu (La Nouvelle Librairie, 2021), Tout le pays est rouge (La Nouvelle Librairie, 2022) et La constante de Théodore (La Nouvelle Librairie, 2023), avec les mêmes enquêteurs.

    Rouvillois_Politesse et politique.jpg

    " Politesse et politique sont indissociables. Toutes deux connaissent pourtant une commune éclipse. Pourquoi ? Frédéric Rouvillois enquête sur les raisons de leur affaissement et montre combien dépolitisation et décivilisation ont partie liée. Certes, les manuels de bonnes manières défendent de parler de politique à table. Certes, les enceintes parlementaires connaissent leur lot de noms d'oiseaux et de gestes obscènes. Pourtant, Frédéric Rouvillois le démontre, politesse et politique partagent les mêmes structures, usent des mêmes moyens et visent les mêmes fins. Alors, quand la défiance vis-à-vis de la politique s'accentue, quand le savoir-vivre s'effondre, ce sont les deux faces d'une même conception de la civilité qui sont mises en cause. Et le nouveau visage de la barbarie moderne qui émerge. Un livre décisif et d'une saisissante actualité. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Du héros à la victime : la métamorphose contemporaine du sacré...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai de François Azouvi intitulé Du héros à la victime : la métamorphose contemporaine du sacré. Philosophe et historien, François Azouvi  est directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'EHESS.

     

    Azouvi_Du héros à la victime.jpg

    " Autour des années soixante et soixante-dix du siècle dernier, un bouleversement anthropologique s'est produit en France et dans la plupart des sociétés occidentales : le modèle du héros qui prévalait jusqu'alors et dictait nos comportements a cédé la place au modèle de la victime. Que nous ne soyons désormais plus requis de nous comporter en héros mais invités à nous constituer en victimes, c'est un fait dont on convient généralement. Mais on ne s'était pas jusqu'à présent interrogé sur les raisons et les modalités de cette mutation. François Azouvi reconduit l'émergence de la société des victimes à une autre transformation, d'immense portée : le retrait du religieux dans sa forme institutionnelle. La victime a pu ainsi être sacralisée au point d'incarner, dans nos sociétés sécularisées, le Vrai et le Bien. Son règne marque la métamorphose du religieux en sacré. Pour retracer cette histoire, François Azouvi suit le trajet et les mutations de l'héroïsme depuis son apogée, en 1914, jusqu'à son effacement progressif et son remplacement par le modèle victimaire. Son enquête nous mène aux formes tout à fait contemporaines que ce modèle revêt aujourd'hui, dans une société morcelée par les irrémédiables compétitions auxquelles les victimes se livrent entre elles. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Minotaures !...

    Les éditions Fayard viennent de publier une enquête de Yannis Ezziadi intitulé Minotaures - Voyage au cœur de la corrida. Comédien, Yannis Ezziadi est également un contributeur régulier du magazine Causeur.

     

    Ezziadi_Minotaures.jpg

    " Avec la corrida, Yannis Ezziadi a découvert le dernier grand vestige de la tragédie. Il s’est plongé avec passion dans ce monde où la peur, le courage, la beauté, la joie et la mort s’épousent dans le creux des arènes. Dans les coulisses, il assiste fasciné à un autre spectacle : celui de l’angoisse. L’angoisse de ceux qui s’apprêtent à jouer leur vie pour la beauté du geste. L’angoisse de ceux qui – parfois si jeunes – s’habillent de lumières pour affronter les monstres sauvages aux cornes redoutables.
    Voilà bientôt quatre ans qu’avec ses amis toreros, il voyage dans le sud de la France, d’arènes en élevages, au cœur de ce monde méconnu, singulier et fascinant. Alors qu’il faut bien remonter vers le nord et ses nuages, il écrit, comme pour tenir jusqu’au prochain voyage. En résulte un récit envoutant, teinté d’or et de sang. Minotaures est une ode à ce peuple mystérieux, uni dans le culte d’un animal craint, admiré et vénéré : le taureau de combat. C’est un grand cri d’amour, aussi, à ses héros et à ses martyrs qui, de leur sang, ont payé le prix de cette folie. La corrida n’en finira jamais de réunir, de diviser, de scandaliser, mais en réalité – et surtout – de fasciner. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!