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Livres - Page 3

  • Le Royaume perdu de Lotharingie...

    Les éditions Le Polémarque viennent de publier un roman uchronique de Marc Erard intitulé Le Royaume perdu de Lotharingie. Et si Charles le Téméraire, le Grand Duc d'Occident, n'avait pas trouvé la mort devant Nancy le 5 janvier 1477 mais avait réalisé son rêve de recréer le royaume de Lotharingie ?...

     

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    « La garde d’honneur montée du roi Charles VII s’apprête à charger pour la dernière fois. Ils viennent tous de recevoir une ultime bénédiction prononcée par l’évêque de Toul. Veuf et sans progéniture, le vieux souverain est la dernière colonne d’une monarchie pluriséculaire prête à s’effondrer dans un le bruit assourdissant de la guerre moderne. Les uniformes blancs des officiers seront bientôt rougis du sang de ces fiers cavaliers. Ils ont juré personnellement fidélité à leur souverain qui a pris la tête de ses dernières troupes d’élite. Tirant l’épée, le roi ordonne la charge. »

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  • La Gaule devant César...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai historique de Michel Reddé intitulé La Gaule devant César.

    Normalien, agrégé de lettres classiques, ancien membre de l’École française de Rome, Michel Reddé est directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études et a dirigé les fouilles franco-allemandes d’Alésia.

     

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    " La Guerre des Gaules a longtemps été la seule source de ce qui était considéré comme la première page de « notre » histoire nationale. Or, depuis plus d’un quart de siècle, la recherche archéologique est venue apporter un grand nombre d’informations nouvelles sur l’état réel du pays annexé par Rome, sur les grands sites de la conquête, sur les conséquences du conflit.
    Le récit ne peut donc plus être écrit comme le faisait Camille Jullian, à l’aube du XXe siècle. Ce n’est pas dire qu’il faille opposer les différentes sources dont nous disposons et négliger l’oeuvre de César, mais qu’il est impératif de la lire avec un regard neuf et informé.
    Cet ouvrage reprend donc un dossier réputé connu, mais qui réserve encore beaucoup de surprises et garde bien des zones d’ombre que l’archéologie permettra (peut-être) d’éclaircir un jour.
    Il retrace d’abord le contexte politique romain de la conquête, l’atmosphère d’affrontement pour le pouvoir dans laquelle les Commentaires ont été rédigés et qui impliquait une guerre des mots, parallèle au conflit armé. Il esquisse en outre l’état de nos connaissances actuelles sur cette Gaule chevelue dont une bonne partie était déjà, de fait, dans l’orbite politique et économique de Rome, au moment où les légions y pénétraient. Enfin et surtout, il fait le point sur les traces matérielles qui subsistent de cette guerre, en passant bien sûr par Gergovie, Alésia, Uxellodunum, mais aussi par d’autres sites récemment découverts. "

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  • Du côté de Schopenhauer...

    Les éditions Gallimard viennent de publier une nouvelle traduction de l’œuvre majeure d'Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et représentation. La pensée d'Arthur Schopenhauer (1788-1860) a influencé de nombreux auteurs comme Nietzsche et Freud ou, plus récemment, Cioran et Michel Houellebecq.

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    " En France, la découverte de Schopenhauer (1788-1860) au tournant des années 1880 provoque une fièvre qui excède les débats philosophiques habituels. Maupassant choisit pour guide ce professeur de pessimisme et de noirceur. Il hante certains personnages de Huysmans, résignés à admettre avec lui que la vie de l’homme oscille entre la douleur et l’ennui. On est sommé de se positionner par rapport à Schopenhauer, parce que sa philosophie engage radicalement le sens de l’existence. Le Monde comme volonté et représentation est le « grand livre » de son auteur. Celui-ci y ferraille avec les idées de Platon et de Kant, tout en prenant au sérieux l’apport récent des orientalistes et en tirant des implications considérables des Upanishad. Mais ce livre polyglotte commente aussi Cervantès, Shakespeare, Calderón, La Rochefoucauld, Swift, Voltaire, Chamfort, Byron, Goethe ou Leopardi. Il donne corps à une pensée dont on sent bien qu’elle n’avait jamais été formulée jusqu’ici et qu’elle n’est pas de celles que l’on dépasse. Selon Nietzsche, il n’y a chez Schopenhauer ni affectation ni rhétorique : c’est un « discours droit, rude et bienveillant », porté par un « naturel inimitable » et « une vigoureuse aisance ». La présente traduction relève le défi de rendre la puissance de la langue de Schopenhauer, qui fascina Kafka et Borges, tout en respectant l’unité de son vocabulaire philosophique. "

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  • L'ange rebelle...

    Les éditions Jean-Claude Lattès viennent de publier un roman autobiographique d'Emir Kusturica intitulé L'ange rebelle.

    Cinéaste serbe, Emir Kusturica est notamment le réalisateur de deux Palmes d'or à Cannes, Papa est en voyage d'affaires (1985) et Underground (1995).

    Publié initialement en serbe dans la langue de l'auteur, ce livre, dans sa version française, est une traduction de l'édition italienne.

     

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    " Dans les années 1960, le jeu préféré des garçons qui vivent sur les hauteurs de Sarajevo est un défi aux lois de l’apesanteur : après l’école, ils se retrouvent pour lancer des couvercles de casseroles dans les airs et deviner où les vents les porteront, de sorte que les disques de métal reviennent entre leurs mains.

    Cinquante ans plus tard, l’un de ces garçons, Emir Kusturica, a grandi en s’inspirant de cet acte de rébellion poétique contre la nature et est devenu réalisateur, auteur et musicien. Il a vu son pays détruit par la guerre, ses frontières redessinées, mais n’a jamais cessé de considérer la liberté comme le bien le plus précieux qu’un homme doit défendre, plus encore s’il est artiste. Lorsqu’il rencontre l’écrivain Peter Handke, il comprend qu’il n’est plus seul.

    Dans ce roman-monde, deux rebelles – un cinéaste et un conteur – se poursuivent, marchant sur la corde raide entre les fantômes d’Ivo Andric et d’Ingmar Bergman, à la recherche de l’essence de l’homme. "

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  • Théorie du combattant...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Michel Goya intitulé Théorie du combattant.

    Ancien officier des Troupes de Marine, responsable du blog de réflexion militaire La voie de l'épée et membre du comité éditorial de la revue Guerre & Histoire, Michel Goya est l'auteur de plusieurs essais consacré à la chose militaire comme La chair et l'acier (Tallandier, 2004) Irak, les armées du chaos (Economica, 2008),  Sous le feu - La mort comme hypothèse de travail (Tallandier, 2014), S'adapter pour vaincre (Perrin, 2019) ou Le temps des guépards (Tallandier, 2022), ainsi que L'ours et le renard - Histoire immédiate de la guerre en Ukraine (Perrin, 2023), en coopération avec Jean Lopez.

     

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    " Le 18 août 2008, 10 soldats français sont tués et 21 autres blessés dans les montagnes afghanes. Personne n'a vu venir l'embuscade montée par les talibans et leurs alliés locaux. Cet événement tragique est le point de départ du nouvel ouvrage de Michel Goya, qui s'ouvre par la description de ces combats de la vallée d'Uzbin puis par l'analyse de leurs conséquences.

    Naît aussitôt après les faits une forte contradiction entre l'ébranlement national provoqué par la destruction d'une section d'infanterie française dans cette embuscade et le peu qui avait été entrepris pour empêcher que ce drame soit possible. Les combattants rapprochés, ceux dont le métier est de tuer ou d'être tués au contact intime de l'ennemi – fantassins et forces spéciales pour l'immense majorité –, sont indispensables à la victoire des armées. Si leur mort provoque un événement national, ils doivent légitimement faire l'objet d'une priorité nationale, d'autant qu'ils n'ont jamais été aussi peu nombreux en France. Dans les faits, cela n'a jamais été le cas : on ne découvre l'importance des fantassins que lorsqu'ils meurent.

    Michel Goya s'attache d'abord à décrire ce qu'est un combattant rapproché moderne, depuis l'ère industrielle, et comment son métier a évolué depuis la révolution des armes légères jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les choses ont peu évolué depuis pour ces guerriers, alors que les autres technologies militaires et les autres manières de faire la guerre connaissaient un grand développement. La section d'infanterie française détruite en 2008 par des rebelles afghans équipés de vieilles armes soviétiques aurait pu tout aussi bien l'être par une compagnie d'infanterie allemande de 1944.

    Enfin l'auteur décrit les problèmes actuels rencontrés par les combattants rapprochés occidentaux, alors que leurs adversaires directs, actuellement souvent irréguliers, n'ont jamais été aussi nombreux. Il explore également comment on peut, initier une nouvelle révolution dans la manière de combattre.

    Une réflexion iconoclaste forte et nécessaire, par un historien et stratégiste, dans la lignée de son ouvrage de référence, Sous le feu. La mort comme hypothèse de travail. "

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  • Les néoconservateurs, une élite impériale...

    Les éditions Géopolitique profonde viennent de publier un court essai de Laurent Ozon intitulé Les néoconservateurs, une élite impériale.

    Essayiste et analyste politique, tenant d'une écologie localiste et identitaire, premier promoteur de l'idée de remigration, Laurent Ozon est déjà l'auteur de l'excellent essai intitulé France, années décisives (Bios, 2015).

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    " Vous avez forcément déjà entendu le vocable « néocon » dans une conférence, un entretien, un article ou un livre au cours de ces dernières années. Il est de ces mots qui se répandent d'autant plus facilement que nul n'en possède une définition exacte. Celui-ci sert souvent à désigner des acteurs aux contours mal déterminés, exerçant des pouvoirs mal définis pour des objectifs largement incompréhensibles, même si les commentateurs politiques s'accordent sur le fait qu'il s'agit là d'un réseau de pouvoir incitant les États-Unis à une politique de leadership mondial assumée et brutale.

    Depuis le début du second mandat de Donald J. Trump et ses tentatives maladroites pour mettre fin au conflit en Ukraine, on constate que le réseau néocon n'est pas seulement actif à partir des États-Unis et qu'il exerce une influence lourde sur la politique de l'Union européenne et de la France. Et plus troublant encore, on observe qu'il semble capable, à partir de là, de contester la politique du gouvernement légalement élu par les citoyens des États-Unis, lorsqu'il juge cela nécessaire.

    Il est temps d'éclaircir ce qui pousse les peuples européens à consentir à une politique ayant détruit de nombreux États du Proche et du Moyen-Orient, fait des millions de morts et jeté près de 40 millions de réfugiés sur les routes et dans nos pays. Il est temps de comprendre la nature de ces forces qui nous poussent à une guerre contre la Russie, ou à subir sans réaction, une politique de prédation et d'humiliation au profit des États-Unis d'Amérique depuis des décennies.

    Par cet essai, Laurent Ozon espère contribuer à l'ouverture d'un débat public sur les « néoconservateurs », à la lumière de leur histoire, de leurs intellectuels clés et des effets de leurs actions. Un débat sans lequel nous risquons fort de continuer à subir des politiques, des réseaux et des intérêts étrangers qui nous détruisent."

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