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Livres - Page 3

  • Le mythe de l'Atlantide...

    Les éditions du CNRS viennent de rééditer dans leur collection de poche Biblis un essai de René Treuil intitulé Le mythe de l'Atlantide. René Treuil est professeur émérite de protohistoire égéenne à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne.

     

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    " Traditionnellement associé à la quête géographique d'une brillante civilisation disparue, le mythe de l'Atlantide invite à un questionnement passionnant sur la modernité de cette fable des origines perdues. Notre imaginaire occidental n'a cessé d'investir l'Atlantide de symboles riches et contradictoires, de l'utopie des premiers temps à des visions fantasmatiques de chute et de décadence.
    La production littéraire et artistique qui lui est associée, extrêmement prolifique, vient témoigner de cette fascination. Un phénomène d'engouement collectif et une source d'inspiration majeure qui remontent au Critias de Platon, trouvent écho dans l'utopie philosophique de Bacon, irriguent les œuvres de Lovecraft, Conan Doyle, Pierre Benoit... Autant de créations, autant de mondes insolites analysés par René Treuil dans cette étude ludique et documentée qui décrit l'Atlantide comme une fiction constitutive de nos mentalités et de notre culture. "

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  • La France face aux Etats-Unis...

    Les éditions La Ravinière ont récemment publié un essai de Stève Sainlaude intitulé La France face aux États-Unis - Une tradition d'opposition. Agrégé d’histoire et docteur en histoire diplomatique, enseignant à Sorbonne-Université,  Stève Sainlaude est spécialiste des relations franco-américaines et est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Le gouvernement impérial et la guerre de sécession 1861-1865 (L'Harmattan, 2011).

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    " Ancienne grande puissance, la France dénonce régulièrement l’hégémonie américaine. Dans la course aux récriminations, elle est probablement l’État occidental où la critique s'exprime le plus régulièrement, le plus bruyamment, parfois le plus solitairement et même, de temps à autre, le plus sévèrement. Quand les États-Unis voulurent étendre leur emprise territoriale, la France a plus d’une fois œuvré pour endiguer leur expansion. Puis, lorsque la république fédérale américaine est devenue puissance mondiale, dans un mouvement inversement proportionnel au recul de la France sur la scène internationale, ses dirigeants ont dénoncé de façon quasi systématique la suprématie de Washington. Avec La France face aux États-Unis, Stève Sainlaude revient sur les origines de cette politique d’opposition. À partir d’archives inédites, il retrace le fil de relations parfois tendues, mais jamais rompues qui, de la vente de la Louisiane par Napoléon à la crise des tarifs douaniers ouverte par Donald Trump en passant par le fameux discours de Phnom Penh du général de Gaulle, lient les deux nations depuis plus de deux siècles. Écrit dans un style vivant et foisonnant d’anecdotes, ce passionnant essai d’histoire diplomatique satisfera les spécialistes par la rigueur de son contenu tout en sachant intéresser un large public."

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  • Une philosophie biocentrique...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l'Institut Iliade, viennent de publier un court essai de François Plat Colonna intitulé Ludwig Klages - Une philosophie biocentrique.

    François Plat Colonna, né en 1994, vit à Aix-en-Provence. Titulaire d’un Master d’histoire de la philosophie, ce passionné d’histoire des idées est déjà l'auteur d'un essai intitulé Vivre sur les cimes - Le sens de la terre dans la philosophie de Friedrich Nietzsche (Éditions du Royaume, 2025). 

     

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    " D’après Cioran, il aurait été « l’homme le plus réalisé » qu’il ait jamais rencontré. Figure intellectuelle fascinante, Ludwig Klages a exercé son influence sur de grands penseurs ou artistes comme Hermann Hesse, C. G. Jung, Walter F. Otto, Robert Musil ou Gustave Thibon. Il demeure pourtant un nom méconnu, voire énigmatique, en France.

    Disciple hétérodoxe de Nietzsche, représentant d’une pensée écologiste et vitaliste avant la lettre, Klages incarne, selon l’auteur de ce livre, l’acmé de la pensée antimoderne. Le philosophe allemand défia en effet dans son œuvre tous les fondements de la pensée moderne que sont la mathématisation du monde, la déification de la raison, le progressisme et l’universalisme. Au logocentrisme qui a dominé l’ensemble de la philosophie occidentale, Klages opposa le biocentrisme, revalorisant ainsi les dimensions instinctives et poétiques du monde enfouies par des siècles de rationalisme. "

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  • Robert Jay Mathews et The Order

    Les éditions Déterna, diffusée par Francephi, viennent de publier un ouvrage de Paul-Louis Beaujour intitulé Robert Jay Mathews & The Order. Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies consacrées aux « maudits de l’Histoire » , nous livre ici un éclairage intéressant sur la "lunatic fringe" américaine.

     

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    " Un soir de septembre 1984, à Metaline Falls, dans l’État de Washington, Robert Jay Mathews, un jeune nationaliste membre de la National Alliance de William Pierce, décide, avec huit de ses compagnons, de fonder une société secrète, la « Fraternité silencieuse » (Silent Brotherhood ou Bruder Schweigen).

    Leur but : financer « activement », par « tous les moyens nécessaires et appropriés », plusieurs mouvements « suprémacistes » afin de leur donner les moyens de fonder un territoire intégralement, et « impérativement » blanc (Territorial Imperative), dans le Nord-Ouest des États-Unis.

    En l’espace d’une seule année, le groupuscule, qui s’étoffera et se rebaptisera The Order, emploiera effectivement à peu près toutes les méthodes pour arriver à ses fins : cambriolages, hold-ups, faux-monnayage, dynamitages, braquages de fourgon blindé, et, accessoirement, assassinat de celui considéré par Mathews comme le pire des « ennemis raciaux », le très haineux animateur de radio, Alan Berg.

    Évidemment, toute cette aventure se terminera très mal.

    Paul-Louis Beaujour, a contrario d’un récent opus hollywoodien racoleur et délibérément partisan, retrace avec réalisme le parcours halluciné de ce groupe d’hommes (et de femmes), à l’origine plutôt « ordinaires », métamorphosé en un croisement improbable entre Robin des Bois et John Dillinger…"

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  • L'ordre moral (1873-1877): Royalisme, catholicisme et conservatisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier, sous la direction d'Olivier Dard et de Bruno Dumons, un ouvrage collectif intitulé L'ordre moral (1873-1877) - Royalisme, catholicisme et conservatisme.

    Professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne Université, Olivier Dard est spécialiste de l'histoire des droites, il a notamment codirigé, au Cerf, le Dictionnaire du conservatisme (2017), le Dictionnaire des populismes (2019) et le Dictionnaire du progressisme (2022). Bruno Dumons, directeur de recherches au CNRS, est spécialiste d'histoire religieuse et du catholicisme contemporain.

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    " Séquence charnière des débuts de la IIIe République, l'Ordre Moral a durablement marqué la culture politique de la France. Ce moment de notre histoire nationale est-il le prolongement des temps d'autrefois ? Est-il annonciateur des renouveaux des droites qui suivront ? Comment s'est-il, paradoxalement, articulé avec l'avènement d'une République appelée à durer ? 1873. Au lendemain de son élection à la présidence de la République, le maréchal de Mac Mahon définit sa politique : le « rétablissement de l'Ordre Moral dans notre pays ». Cette formule reste associée à un temps de coalition des droites qui oscille entre restauration monarchique, société chrétienne et conservatisme social. Ce moment politique et religieux, souvent décrié, fut une rupture autant qu'une matrice. Un temps où l'on érige le Sacré-Coeur après l'éruption de la Commune. Un temps où la République en gestation s'impose sur les ruines du Second Empire. Un temps d'indétermination, surtout, où deux mondes s'affrontent et où l'avenir s'écrit. Les contributions ici réunies, émanant des meilleurs spécialistes, renouvellent puissamment notre connaissance des droites françaises et permettent de redécouvrir cet épisode fondateur qui aura marqué autant notre histoire politique que religieuse. Un grand livre d'histoire. "

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  • Nietzsche et la France...

    Les éditions du CNRS viennent de publier Nietzsche et la France, un recueil de textes rassemblés sous la direction de Paolo d'Iorio, d'Alexandre Avril et de David Simonin.

    Paolo D'Iorio, directeur de recherche au CNRS, est président du groupe de recherche international HyperNietzsche et responsable éditorial de Nietzsche Source. Également spécialistes de Nietzsche, Alexandre Avril est normalien et docteur en philosophie de l'École normale supérieure et David Simonin est normalien, agrégé et docteur en philosophie.

     

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    Il est grand temps que je revienne au monde en tant que Français », déclarait Friedrich Nietzsche en 1888. Agacé par la posture moralisante de ses contemporains allemands, Nietzsche était au contraire fasciné par l'« esprit français ».
    S'il décriait ceux qui prétendent savoir ce qui est bien et ce qui est mal, il appréciait l'analyse sèche et désenchantée des grands moralistes français, de Montaigne à Voltaire. À partir de 1883, il a tissé un dialogue profond et constant avec les œuvres des écrivains, critiques, historiens et philosophes représentants de la culture française de la décadence : Baudelaire, Bourget, Renan, Taine, les Goncourt.

    Analysant les multiples facettes de cette sensibilité hexagonale, ce livre propose d'éclairer non seulement le nietzschéisme, mais aussi sa fulgurante diffusion en France puis en Europe dès les années 1890. Car, si Nietzsche a aimé la France, la France aura aussi – tout au long du XXe siècle – aimé et discuté Nietzsche. Les différents moments de sa réception sont scandés par les noms de Bataille dans les années 1930, de Camus ensuite, puis de Deleuze, Foucault et Derrida lors de la « Nietzsche Renaissance » de l'après-guerre. Un éclairage contextuel sans lequel on ne saurait comprendre à la fois les références, les inspirations et les enjeux de la pensée du philosophe."

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