Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 7

  • Un autre Rousseau...

    Les éditions Fayard viennent de publier un essai d'Alain de Benoist intitulé Un autre Rousseau - Lumières et contre-Lumières, avec une contre-préface de Michel Onfray.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023) et, dernièrement, Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023).

     

    De Benoist_Un autre Rousseau.jpg

    " Inclassable Rousseau… Fut-il un penseur des Lumières ? L’un de leurs critiques ? Voire leur premier opposant systématique ? L’auteur du Contrat social n’a cessé d’être convoqué au tribunal de l’Histoire, par la droite contre-révolutionnaire, qui lui reproche d’avoir « engendré la Révolution », ou par les libéraux, qui font de lui l’ancêtre du totalitarisme.
    Qu’il ait été un précurseur est incontestable. Il est l’un des premiers à théoriser la question sociale et la sociologie critique, à démystifier les prétendues « lois naturelles » de l’économie politique. Mais la République de la vertu qu’il prône repose sur des principes contraires à ceux des philosophes de l’époque. Opposant culture et civilisation, se méfiant de la raison, il récuse l’optimisme de la pensée du progrès, qu’il ne croit pas inévitable ni même souhaitable…
    Dans sa contre-préface inédite au présent ouvrage, Michel Onfray ajoute à ce débat passionnant : le Genevois est celui qui fit « tomber la guillotine sur le cou de la pensée judéo-chrétienne occidentale trente ans avant que Louis XVI ne fasse les frais de la veuve jacobine »…
    Alors, Rousseau révolutionnaire conservateur ? Il est temps de rouvrir le dossier. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La droite et l'esprit du fascisme...

    Les éditions KontreKulture viennent de publier sous le titre La droite et l'esprit du fascisme, un recueil de textes de Maurice Bardèche publié dans la revue Défense de l'Occident. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

    Bardèche_La droite et l'esprit du fascisme.jpg

    " En 1952, Maurice Bardèche fondait la revue Défense de l’Occident, dans laquelle des écrivains tels que Lucien Rebatet, Michel Déon, Jean Mabire, François d’Orcival et François Duprat interviendront. Maurice Bardèche y prendra aussi régulièrement la plume sur des sujets aussi variés que l’Europe, la littérature, le socialisme, le monde arabe, la violence, la question juive, l’examen de conscience et bien d’autres. Ces textes méritaient, par leur profondeur de vue qui transcende les années, d’être rassemblés et réédités, que ce soit pour le regard historique qu’ils apportent ou pour la réflexion qu’ils suscitent sur des questions intemporelles.

    Le fascisme, dans ses différentes déclinaisons, peut sembler aujourd’hui appartenir à l’histoire. Pourtant, à l’heure ou la vie en virtuel des réseaux sociaux, la mondialisation et le nomadisme forcé, l’individualisme de la société de consommation plongent de plus en plus de personnes dans la dépression, des crises identitaires ou le refus d’enfanter, « notre avenir et notre salut, c’est de retrouver une vie conforme à la nature, une vie qui permet aux hommes d’être des hommes, de respirer, de courir, de vivre […], de ne plus être ankylosés par des idéologies, mais de pouvoir nous développer librement […], selon la liberté animale que la nature a mise en nous ». Loin de Vichy, loin des « processions au pas de parade », il faut, nous dit l’auteur, retrouver l’ « esprit du fascisme », qui est « presque en tous points le contraire de ce que les antifascistes appellent le fascisme ». Loin aussi de la droite des affaires, qui ne prospère que dans un régime démocratique qui aboutit, bien qu’il « proclame le contraire, au règne du capitalisme », il faut renouer avec l’essentiel de la mentalité de droite, celle qui consiste à croire, « qu’il y a un train naturel des choses que l’homme ne peut falsifier sans péril […], à la vertu de qualités fondamentales telles que le travail, le courage, l’énergie, la fidélité ». Cette aspiration est présente, en sourdine parfois, chez beaucoup d’entre nous. Elle est celle de « la France profonde, la France muette, celle qui refuse la criminalité, la pornographie, les margoulins et les fraudeurs, celle qui demande la paix sociale, la justice et la sécurité »."

    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!
  • Cioran ou le gai désespoir...

    Les éditions de L'Archipel viennent de publier une biographie signée par Anca Visdei et intitulée Cioran ou le gai désespoir.  Anca Visdei est déjà l'auteur d'une biographie de Jean Anouilh.

     

    Visdei_Cioran.jpg

    " Lire au pied de la lettre l'ironiste lucide que fut Emil Cioran (1911-1995), maître du paradoxe et de l'aphorisme, serait la plus sûre façon de mal le connaître. Sa vie durant, ce fils de pope et d'une mère mélancolique, venu au monde dans la mosaïque ethnique des Balkans, a chéri l'inconvénient d'être né, fatalité tragicomique qui est la matrice de son œuvre. Au lieu de sombrer dans la folie, il y a trouvé ses plus grandes jouissances.
    Car l'ermite de la rue de l'Odéon était un intellectuel passionné, voire colérique, sensuellement hanté, luttant mal contre la misogynie et l'antisémitisme. S'il a " connu toutes les formes de déchéance, y compris le succès ", les émois du cœur n'y firent pas exception, jusque dans son grand âge. Sans oublier les emportements idéologiques de sa jeunesse qu'il ne regretta qu'avec peine.
    De ses années de jeunesse en Transylvanie à ses derniers jours à Paris, en passant par l'Allemagne nazie, l'Espagne et la côte dieppoise, la vie de Cioran est ici racontée dans ses moindres détours par Anca Visdei, qui l'a connu, à l'aide de témoignages, de lettres et de textes en roumain inédits en français, qui font de cette biographie la plus complète à ce jour."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Trop moche la ville...

    Les éditions de la Barque d'Or viennent de publier un nouvel essai de Pierre Le Vigan intitulé Trop moche la ville - Comment nos villes sont devenues laides (et obèses).

    Philosophe et urbaniste, Pierre Le Vigan est l'auteur de plusieurs essais comme Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Nietzsche et l'Europe (Perspectives libres, 2022), Le coma français (Perspectives libres, 2023), Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne ou tout récemment Les démons de la déconstruction - Derrida, Lévinas, Sartre (La Barque d'Or, 2024).

     

    Le Vigan_Trop moche la ville.jpg

    " Nos villes sont-elles encore des villes ? A force de grandir, de s'étendre sans cesse, leur qualité n'a-t-elle pas changé ? Ce sont certes des espaces urbains. Mais il ne suffit pas de ''ne pas être à la campagne'' pour ''être en ville''. L'immense majorité des urbains vit en fait dans des banlieues ou dans des territoires péri-urbains. Ni campagne, ni ville. Des villes déjà hypertrophiées connaissent une croissance sans fin. Mais bien souvent, c'est une croissance de la misère, matérielle et morale. Une croissance de la laideur, aussi. Les grandes villes se ressemblent toutes. L’homme de nulle part remplace l’homme de quelque part. Lartificialisation des sols se développe sans autre terme que d’en finir avec tout monde naturel. La fausse écologie n’arrange rien : la croissance urbaine continue de plus belle et consiste à envoyer toujours plus loin de la ville les couches populaires. Dans le même temps, la France abandonne ses villes moyennes, celles de la « France périphérique ». Pourtant, la lutte contre le gigantisme et l’obésité urbaine est possible. Les villes petites et moyennes sont un avenir souhaitable. On peut réhabiliter les centres-villes plutôt que de consommer de l'espace. Il faut moins de mondialisation et moins de métropolisation. Sortons du culte de la croissance urbaine : la grosseur n'est pas synonyme de vitalité. Mettons à l'ordre du jour la renaissance de la ruralité, de ses bourgs et des villes à taille raisonnable : Limoges, Nevers, Pau, Saint-Dizier, etc. Cela implique de rompre avec le libre-échange mondial, le libéralisme et la marchandisation à outrance. Y compris celle des esprits. "
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Talleyrand au Congrès de Vienne...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de rééditer un essai de Gugliemo Ferrero intitulé Talleyrand au Congrès de Vienne, avec une préface de Louis Rougier

    Historien italien de la première moitié du XXème siècle, spécialiste de la Rome antique, Guglielmo Ferrero s'est également fait connaître par un essai de philosophie politique Pouvoir - Les génies invisibles de la cité (Livre de poche, 1988) et par un ouvrage remarquable sur la Révolution, Les deux révolutions françaises (Livre de poche, 1993).

     

    Ferrero_Talleyrand au Congrès de Vienne.jpg

    " Malgré la fragilité politique de la France en 1815, Talleyrand, le « Diable boiteux » comme il fut surnommé, réussit à faire plus qu’éviter l’humiliation de la France dans ce concert des puissances. Initialement exclue des négociations, Talleyrand parvint à placer la France sur un pied d’égalité avec l’Angleterre, la Russie, la Prusse et l’Autriche en exploitant les tensions entre les grandes puissances, créant une sorte de coalition avec l’Autriche et l’Angleterre afin de modérer les appétits de la Prusse et de la Russie. De la sorte, la France devint quasiment l’arbitre des négociations, apparaissant comme le défenseur de l’équilibre européen. L’habileté suprême du « Diable boiteux » au Congrès de Vienne dont Ferrero brosse ici un tableau détaillé reste un modèle de diplomatie fondé sur la patience, la connaissance des intérêts en présence et l’art du compromis. Un exemple pour aujourd’hui encore ! "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Céline et l'Allemagne...

    Les éditions de la Société des lecteurs de Céline viennent de publier une nouvelle édition revue et augmentée de l'ouvrage d'Alain de Benoist intitulé Céline et l'Allemagne 1933-1945.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023) et, dernièrement, Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023).

    De Benoist_Céline et l'Allemagne.jpg

    " Les polémiques à caractère politique dont Céline a fait (et continue à faire) l’objet, ainsi que les accusations maintes fois portées contre lui, conduisent à s’interroger sur l’accueil que l’auteur de Voyage au bout de la nuit reçut en Allemagne entre 1933 et 1945 et sur les relations qu’il entretint avec les Allemands à cette époque. Curieusement pourtant, à quelques rares exceptions près, les biographes de Céline semblent s’être peu préoccupés jusqu’à présent du problème de sa « réception » outre-Rhin.
    Dans cette nouvelle édition, largement augmentée par rapport à celle réalisée par Le Bulletin célinien en mai 1996 et maintenant épuisée, Alain de Benoist, dont l’érudition célinienne en surprendra plus d’un, fait ici le point de la question. "
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!