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Livres - Page 7

  • Le monde nazi...

    Les éditions Tallandier viennent de publier Le monde nazi 1919-1945, un essai historique de Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin. Les auteurs, historiens, sont trois des meilleurs spécialistes français de l'Allemagne national-socialiste.

    Johann Chapoutot est l'auteur de plusieurs ouvrages importants comme Le national-socialisme et l'antiquité (Puf, 2008), La loi du sang (Gallimard, 2015) et La Révolution culturelle nazie (Gallimard, 2017).

    Christian Ingrao a pour sa part publié Les chasseurs noirs (Perrin, 2006), une étude originale consacré à la Brigade Dirlewanger, unité spéciale de la Waffen SS, spécialisée dans la lutte contre les partisans et recrutée parmi les condamnés pour braconnage, puis Croire et détruire (Fayard, 2010),  une synthèse sur le parcours des élites du SD et de la SS, et enfin La promesse de l'Est - Espérance nazie et génocide 1939-1943.

    Nicolas Patin, quant à lui, a publié Krüger, un bourreau ordinaire (Fayard, 2017).

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    " Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich. Les nazis avaient développé, depuis 1919 et le traumatisme de la Grande Guerre, une vision du monde qui n’avait d’original que sa cohérence raciste et son élan utopique. Ils surent exploiter le contexte d’une crise majeure, celle de 1929, pour subjuguer les consciences et accéder au pouvoir.

    Le pouvoir leur fut donné, avec une inconséquence sidérante, par les élites en place qui pensaient que Hitler ne tiendrait que quelques semaines et que ses partisans seraient « domestiqués ». Or les nazis prirent immédiatement le contrôle du pays avant de le conduire à la destruction, réduisant finalement le continent tout entier à un immense charnier. Le monde intérieur nazi, cet imaginaire politique pétri de haine, d’angoisse et d’utopie, avait donné naissance en l’espace de douze années à un monde infernal ; un monde qui impliquait la mort de dizaines de millions de personnes, dont la majorité des Juifs du continent.

    Dans cet ouvrage, trois historiens du nazisme proposent un récit inédit, une histoire totale du national-socialisme, de sa naissance en 1919 à son effondrement en 1945. En se fondant sur les renouvellements de l’historiographie internationale de ces trente dernières années ainsi que sur une pratique constante des sources, Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin analysent le nazisme de l’intérieur : le système de croyances, les émotions fanatiques et la culture militante des années 1920 ; la nature du « Troisième Reich » comme « dictature de la participation » fondée sur un consentement massif de la population ; enfin, la « guerre génocide » de 1939-1945, apocalypse raciale qui réalise les potentialités de l’eschatologie nazie. "

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  • Le témoignage d'un lieutenant du Baron Ungern...

    Les éditions du Verbe Haut viennent de publier un ouvrage intitulé Baron Ungern : un officier témoigne, un mystérieux témoignage d'un lieutenant de Ungern-Sternberg découvert (?!...) par Paul Serey, avec une préface de Laurent Schang. Ecrivain, Paul Serey est déjà l'auteur d'un roman intitulé Le carrousel des ombres (Équateur, 2019).

     

    Serey_Baron Ungern - Un officier témoigne.png

    " Voici un livre qui ravira les inconditionnels, et nous les savons nombreux, du « Baron », ainsi qu’ils le nomment entre eux, sans précision supplémentaire, comme on prononce une évidence. Un livre qui en intriguera aussi plus d’un, tant le texte qu’on va lire, surgi de nulle part – quoique, pas tout à fait – alors qu’on avait cessé d’espérer l’exhumation d’un tel trésor, est de nature à susciter la méfiance du lecteur le moins rompu aux subtilités de l’herméneutique.

    Ce livre, unique et inédit, nous le devons à Paul Serey. Sa découverte, aux confins de la Transbaïkalie, tient presque du miracle. Serey raconte :

    « C’est alors que commença une longue discussion. Le Baron… Ce Baron que je traquais depuis des semaines… Oh, il le connaissait bien ! On aurait pu jurer qu’il l’avait rencontré. Il en parlait avec des accents terribles. Il citait des noms, lieux, officiers, soldats… Et les Rouges, et les Blancs… Et la guerre, et le sang… Les massacres, les tortures, et toutes les turpitudes de la guerre civile. 1921, Ungern.

    Je le quittai étourdi… Je revins le lendemain. Il ne semblait pas étonné. L’œil asiate me dévisagea et l’homme prit un air grave. Il se pencha, ouvrit un tiroir et en sortit un document relié. Voilà, me dit-il.

    Tu peux regarder. Je pris le manuscrit et commençai à lire. Noudatoff. L’officier Noudatoff. Russe blanc repenti. L’officier repenti Noudatoff, témoin de l’épopée du Baron fou ! Un témoignage ! »

    C’est le fruit de cette découverte que le lecteur tient actuellement entre ses mains. Un document exceptionnel, répétons-le, un trésor. "

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  • Plus de pardons pour les Bretons...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Saint-Loup intitulé Plus de pardons pour les Bretons. Aventurier, journaliste engagé et écrivain, Saint-Loup, de son vrai nom Marc Augier, est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020).

    Saint-Loup_Plus de pardons pour les Bretons.png

    " Traqué par les Anglais, Cian, le héros de la guerre de libération irlandaise (1919-1921), s’est réfugié en Bretagne. C’est là qu’il rencontre la fille aux cheveux rouges des légendes celtiques, incarnée par la mystérieuse Morigane. De leur union vont naître deux fils, l’un savant et l’autre fort, qui soutiendront leur père dans son combat pour la libération de leur patrie charnelle : la Celtie.

    Dans ce livre, conte moderne autant que roman historique, Saint-Loup a su recréer avec bonheur l’atmosphère enchantée des mythes celtiques en nous décrivant l’épopée des combattants bretons de la révolution européenne. "

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  • Le dogme de l'antiracisme...

    Les éditions Dominique Martin Morin viennent de publier un essai de Pierre de Meuse intitulé Le dogme de l'antiracisme - Origine, développement et conséquences. Docteur en droit, il a enseigné dans une école supérieure de management et à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Histoire des hérésies (Trajectoire, 2010), Idées et doctrines de la Contre-révolution (DMM, 2019) et La famille en question - Ancrage personnel et résistance communautaire (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    " On constate un durcissement de la répression contre la libre expression de propos contraires à l'idéologie qui sous-tend les sociétés occidentales, baptisés « discours de haine ». Cette évolution a commencé à la fin de la deuxième guerre mondiale, et s'est développée dans les années 1970 en accumulant les sanctions contre les contrevenants. Création de l'esprit occidental avec toutes les influences qu'il reçu au cours de son histoire, un corpus d'idées s'est constitué. Ces développements ont eu et auront de lourdes conséquences sur les comportements des peuples européens et américains du nord. Il convient donc de faire une critique objective, de ces éléments constitutifs et à ses conséquences. L'auteur fait un inventaire critique de cette norme qui exploite le flou de la sémantique et l'absence de définition claire. Quelles ont été les réactions à son installation au cœur de la pensée européenne et ses conséquences. Il s'agit d'un renversement total des valeurs qui s'est imposé à nous. "

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  • L'empire des Yakuza...

    Les éditions Le cavalier bleu viennent de rééditer en collection de poche l'essai de Philippe Pelletier intitulé L'empire des Yakuza - Pègre, nationalisme et politique au Japon. Docteur en géographie, Philippe Pelletier est habilité à diriger des recherches, diplômé en Langue et Civilisation japonaises et professeur à l’université Lyon-2.

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    " À l'instar du ninja et du samurai, le yakuza fait partie des figures imposées de la culture et de la société japonaise. Largement représenté dans la littérature et le cinéma, couvert de tatouages, phalange coupée, langage rude et violence soudaine, il fascine et interroge : comment cette structure archaïque et quasi-féodale peut-elle perdurer dans un Japon démocratique, industrialisé et technologique ? Pour comprendre et éviter le piège de l'essentialisation et du culturalisme, une comparaison avec d'autres pays, notamment la mafia née en Sicile, permet de dégager des éléments communs, mais aussi de mettre à jour la spécificité de la pègre japonaise : sa proximité avec l'extrême droite, dans l'idéologie comme dans l'action. S'appuyant sur un méticuleux travail de recherche et une analyse originale, Philippe Pelletier démontre ainsi comment les yakuza sont nés à un moment donné, en un lieu donné, en réponse à une demande politique qui interroge in fine sur deux éléments : la nature réelle de la démocratie japonaise et le rôle d'une figure tout aussi emblématique que le yakuza, celle de l'empereur. "

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  • Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt...

    Les éditions de L'Observatoire viennent de publier un essai de Bérénice Levet intitulé Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt.

    Docteur en philosophie, Bérénice Levet est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014), Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017), Libérons-nous du féminisme (L'Observatoire, 2018), L'écologie ou l'ivresse de la table rase (L'Observatoire, 2022) et Le courage de la dissidence (L'Observatoire, 2022).

     

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    " « Crise de l’autorité, crise de l’école et de l’éducation, crise du travail, exhortations morales en lieu et place de la conscience politique, guerre contre le passé, l’histoire, la langue, “un homme moderne qui a perdu le monde pour le moi” : ouvrez un livre d’Hannah Arendt et vous aurez le sentiment que l’encre y est à peine sèche.

    Arendt jette les lumières les plus vives, les plus crues, les plus cruelles aussi, sur les maux qui nous assaillent. Mais notre philosophe fait mieux encore que nous éclairer : elle ne nous laisse pas sans ressources face à l’ensemble de ces crises. Elle nous dote d’une philosophie qui nous permet d’avancer d’un pas assuré en ce monde, de ne pas vaciller à tous les vents.

    Alors, Hannah Arendt, un penseur pour notre temps ? Assurément. Mais nullement de notre temps. Et en aucune façon pour des lecteurs qui demanderaient à une œuvre de renchérir sur leurs certitudes, de prendre soin de leur confort moral et intellectuel. C’est toute la fécondité et la saveur de sa pensée que de venir inquiéter les évidences du présent, de désaccorder toutes les clochettes pavloviennes qui nous tiennent lieu de pensée.

    J’ai moi-même, tôt, contracté cette dette à l’endroit d’Arendt. Fasse que celle-ci soit contagieuse et que le lecteur y puise à son tour de substantielles nourritures ! »  Bérénice Levet "

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