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Livres - Page 10

  • L'homme transformé...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai de  Philippe Pichot-Bravard intitulé L'homme transformé - But des révolutions totalitaires. Philippe Pichot-Bravard enseigne l’histoire du droit à l’Université de Brest, la philosophie du droit à l’Université catholique de l’Ouest à Angers.Pichot-Bravard_L'homme transformé.jpg

    " Fruit de la modernité, le totalitarisme est une forme de régime récente qui se distingue radicalement du despotisme, ou de la tyrannie, que nous appelons aujourd’hui "dictature", par sa finalité : la transformation de l’homme. 
       Cédant à la tentation de l’hubris, le totalitarisme ambitionne de doter l’État d’un pouvoir sans limite afin de faire table du passé et de construire un monde et un homme nouveaux. Cet homme transformé est le but ultime de toutes les révolutions totalitaires depuis 1793, qu’il s’agisse de l’expérience jacobine française, de l’expérience communiste, tant en Russie qu’en Asie, et de l’expérience national-socialiste allemande. 
       Après le procès de Nuremberg, d’une part, et l’effondrement du communisme en Europe orientale d’autre part, le totalitarisme semble durablement disqualifié, et son retour, impossible avant longtemps, en raison de la victoire d’une démocratie libérale qui fut un temps considérée comme la fin de l’histoire.
       L’ambition d’une transformation de la société et de l’homme, fortifiée par la mentalité transgressive dominante, ne cesse pourtant de se renforcer dans nos démocraties libérales occidentales, servie par l’emprise de plus en plus étouffante exercée par l’État sur la société et par les mécanismes de conformisme intellectuel, dont le wokisme est l’expression la plus récente et la plus radicale. A l’heure du transhumanisme, nouvel eugénisme, le péril totalitaire reste entier. 
       Revisiter l’histoire des totalitarismes semble dès lors indispensable. "

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  • Les réseaux secrets de la police : Loges, influence et corruption...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de rééditer dans leur collection de poche une enquête de Frédéric Ploquin intitulée Les réseaux secrets de la police - Loges, influence et corruption. Journaliste, spécialiste de la police et du grand banditisme, Frédéric Ploquin a publié de nombreuses enquêtes sur le sujet.

     

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    " La police est constituée de chapelles qui souvent s’ignorent, quand elles ne se font pas la guerre. Cela laisse une grande marge de manœuvre aux réseaux plus ou moins secrets, souvent transversaux. Une habitude qui remonte à la Résistance et qui s’est solidifiée à l’époque du SAC, le service d’action civique, milice des gaullistes, où se côtoyaient des policiers de tous grades. Pour la première fois, ce livre raconte comment ces « familles » se sont créées, qu’elles soient fondées sur l’origine géographique (Corses, pieds-noirs, Parisiens…), la politique (RPR, PS, clan Pasqua, « Sarko boys »…), la franc-maçonnerie ou plus récemment le sexe. Une histoire inédite de la Place Beauvau sous la Ve République à travers ses réseaux.Une kyrielle d’affaires de ripoux ont marqué ces dernières années la vie de la police, avec un terreau commun : les liens occultes noués dans le secret des loges ou de ces « écuries » en marge des hiérarchies habituelles. Et avec un moteur récurrent : l’argent, les prébendes, l’influence. Ce livre raconte aussi ces affaires, avec à l’appui les témoignages de nombreux acteurs de premier plan, gardiens de la paix, commissaires ou préfets. Du brigadier-chef qui régnait sur la préfecture de police de Paris au début des années 1980 à la loge Athanor – un scandale récent qui a laissé des cadavres en chemin –, voici mis en lumière quarante ans de coups tordus dans la police. "

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  • Mussolini, une vie...

    Les éditions Fayard viennent de rééditer dans leur collection de poche Pluriel la biographie de Mussolini, écrite par Pierre Milza et publiée initialement en 1999. Spécialiste de l'histoire italienne et du fascisme, il a également publié une biographie de Napoléon III.

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    " La véritable personnalité de l’une des figures noires du siècle dernier demeure une énigme. Comment saisir les sinuosités d’une carrière commencée à l’ombre de Garibaldi et Mazzini, Proudhon, Marx et Nietzsche, et achevée dans la fange de la République de Salo ? Pourquoi un fils du peuple devenu militant ouvrier et journaliste s’est-il métamorphosé en nationaliste à tous crins ; comment l’agitateur s’est-il fait le promoteur d’un régime d’ordre, comment le futuriste finit-il par prôner le retour à la Rome antique ? Pourquoi un homme indifférent aux problèmes « raciaux » a-t-il pu être l’alter ego latin du Führer, jetant son pays dans une nouvelle guerre et se faisant le complice du génocide ? Qui est cet anticlérical signant les accords du Latran, cet anticolonialiste conquérant l’Éthiopie, ce républicain offrant au roi le titre d’empereur, cet adepte de l’union libre exaltant la famille traditionnelle ? Ces contradictions, ces revirements, ces reniements, Mussolini les a assumés, car il s’est très tôt persuadé qu’il était le salut de l’Italie, et cette certitude l’habita jusqu’à la fin. "

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  • L'anticommunisme en France et en Europe: 1917-1991...

    Les éditions des Presses universitaires de Rennes viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Olivier Dard et intitulé L'anticommunisme en France et en Europe 1917-1991.

    Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris-Sorbonne, Olivier Dard est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Voyage au coeur de l'OAS (Perrin, 2005), Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013) ou, avec Jean Philippet, Février 1934 - L'affrontement (Fayard, 2024).

     

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    " Contrairement à l’histoire du communisme, l’anticommunisme est un parent pauvre de l’historiographie. Enrichi de nouvelles approches et de nouveaux fonds d’archives, ce livre a pour ambition de caractériser cet objet polymorphe et polysémique qui n’a cessé d’évoluer au fil des mutations politiques, géopolitiques, sociales et culturelles de l’Europe du XXe siècle. Centré sur l’histoire du communisme soviétique de 1917 à 1991, il s’articule autour de plusieurs séquences clés : l’entre-deux-guerres, la guerre froide, mais aussi les premiers temps de la chute du communisme. Attentif à l’histoire des idées et des représentations, il s’intéresse également aux pratiques de groupements et aux appareils étatiques. Enfin, il analyse la sociologie des anticommunistes, qu’ils soient conservateurs, nationalistes, libéraux, radicaux, démocrates-chrétiens, socialistes, libertaires ou encore gauchistes, auxquels il faut ajouter les dissidents et les transfuges. Outre le terrain français, la matrice européenne, voire transatlantique, s’observe non seulement par les cas allemand, espagnol et italien, mais également par la mise en évidence du caractère transnational des réseaux anticommunistes. Il s’agit au fond de mesurer l’importance, la variété et la persistance de l’anticommunisme tout au long du XXe siècle en Europe, questionnant en retour la force comme la permanence de la menace communiste. "

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  • Annéantir le progressisme sans devenir conservateur...

    Les éditions du Royaume viennent de publier un recueil de textes de Curtis Yarvin intitulé Unqualified reservations - Annéantir le progressisme sans devenir conservateur. Informaticien et blogueur américain, Curtis Yarvin est une des principales figures de la mouvance néoréactionnaire.

     

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  • L'animal et la mort...

    Les éditions de La Découverte ont réédité voilà quelques mois un essai de Charles Stépanoff intitulé L'animal et la mort - Chasses, modernité et crise du sauvage.

    Charles Stépanoff est anthropologue, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et membre du Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Il a notamment publié Voyager dans l'invisible - Techniques chamaniques de l'imagination (La Découverte, 2019).

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    " La modernité a divisé les animaux entre ceux qui sont dignes d'être protégés et aimés et ceux qui servent de matière première à l'industrie. Comment comprendre cette étrange partition entre amour protecteur et exploitation intensive ? Parce qu'elle trouble cette alternative, la chasse offre un point d'observation exceptionnel pour interroger nos rapports contradictoires au vivant en pleine crise écologique.
    À partir d'une enquête immersive menée deux années durant aux confins du Perche, de la Beauce et des Yvelines, Charles Stépanoff documente l'érosion accélérée de la biodiversité rurale, l'éthique de ceux qui tuent pour se nourrir, les îlots de résistance aux politiques de modernisation, ainsi que les combats récents opposant militants animalistes et adeptes de la chasse à courre. Explorant les cosmologies populaires anciennes et les rituels néo-sauvages honorant le gibier, il fait apparaître la figure du " prédateur empathique " et les rapports paradoxaux entre chasse, protection et compassion. Dans une approche comparative, historique et ethnographique de grande ampleur, cet ouvrage éclaire d'un jour nouveau les fondements anthropologiques et écologiques de la violence exercée sur le vivant. "

     

     

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