Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 12

  • Ferdinaud Céline...

    « Maître dans la construction d'intrigues complexes, jamais avare de coups de théâtre, d'apparences trompeuses, de mystères, Pierre Siniac est l'héritier d'une certaine littérature populaire, où l'argot des zincs et des malfrats est transfiguré, et où se fait entendre le verbe d'un peuple d'insoumis. [...] Avec André Héléna et Jean Amila, il est l'un des représentants de cette tradition souterraine qui ouvre d'autres voies contre les routines du roman officiel. » Olivier François, Éléments n°146, janvier - mars 2013

     

    Les éditions Rivages viennent de rééditer un roman de Pierre Siniac intitulé Ferdinaud Céline. Auteur d'une quarantaine de romans noirs, Pierre Siniac (1928-2002), influencé par Marcel Aymé et par Céline, a été admiré par A. D. G. comme par Jean-Patrick Manchette. Les lecteurs intéressés pourront se reporter à une très belle présentation de son oeuvre par Olivier François dans un ancien numéro d'Éléments (n°146, janvier - mars 2013), toujours disponible.

    Siniac_Ferdinaud Céline.jpg

    " Un tandem de clochards remporte un succès littéraire inattendu avec un gros pavé sur l’Occupation : La Java brune. Mais ce livre a une histoire… en forme de jeu de massacre. Attention, un livre peut en cacher un autre.
    Des personnages à la Siniac, fantasques, extravagants, hauts en couleur. Une intrigue retorse à souhait qui semble prendre son temps au démarrage pour s’accélérer follement ensuite. Une imagination débordante pour un livre foisonnant, pessimiste sur la nature humaine, mais jouissif à lire. Un auteur admiré par Pierre Bayard et Jean-Patrick Manchette qui disait: « C’est toujours le même œil que Siniac pose, dingue, désespéré, hilarant. » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Guerres privées...

    Les éditions du Cerf viennent de publier une enquête de Valère Llobet intitulée Guerres privées - Les sociétés militaires à l'assaut du monde. Chercheur, doctorant en science politique, spécialiste des sociétés militaires privées, Valère Llobet est chargé de recherche au sein du Centre français de recherche sur le renseignement. Auteur de nombreux articles traduits en plusieurs langues, il signe ici son premier livre.

     

    Llobet_Guerres privées.jpg

     

    " L’enquête inédite qui lève le voile sur les dessous de la privatisation de la guerre.
    Le groupe Wagner en Ukraine et la firme Blackwater en Irak ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Partout dans le monde, les sociétés militaires privées sont de tous les combats.
    Voici comment les contractors d’aujourd’hui remplacent les mercenaires d’hier. Voici la réalité crue d’un nouveau business aux répercussions planétaires.
    Pourquoi les États encouragent-ils la prolifération des acteurs privés ? Quels sont les enjeux ? Quels sont les risques ? C’est en spécialiste que Valère Llobet dresse le panorama complet de la nouvelle donne guerrière touchant, déjà, tous les théâtres d’opération sur tous les continents.
    Alors que la France voit son influence s’étioler en Afrique sous les coups de boutoir russes, les armées privées chinoises aiguisent leurs armes. Les Turcs exportent leurs combattants et les djihadistes syriens leur emboîtent le pas. Et Kiev développe ses propres sociétés pendant que Wagner fait face à des « néo-mercenaires » anglo-saxons.
    La situation internationale se tend et les groupes privés poursuivent leur irrémédiable expansion. Jusqu’à devenir des acteurs de premier plan. Jusqu’à redéfinir les contours de la guerre. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Métropolia et Périphéria...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un nouveau livre de Christophe Guilluy intitulé Métropolia et Périphéria - Un voyage extraordinaire.

    Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur d'essais importants et très commentés, comme Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014), Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016), No society (Flammarion, 2018) ou Les dépossédés (Flammarion, 2022).

     

    Guilluy_Métropolia et Périphéria.jpg

    " « Nous, nous n'avions peur de rien. Le fait de ne (presque) rien posséder, de ne (presque) rien consommer nous en dispensait. Pour avoir peur, il faut avoir quelque chose à perdre, non ? Tout nous portait mécaniquement à une forme de sagesse, d'humilité et de simplicité. Ce discret panache philosophique, les hommes, les pères, les femmes, les mères l'incarnaient à merveille, parfois en changeant d'avis plusieurs fois par jour. Mais, comme ils portaient leur condition humaine sans artifice, cette sincérité nous donnait le sentiment qu'on pouvait les croire sur parole. Plus tard, arrivé au salon, cette simplicité me vaudra évidemment des procès en simplisme. C'est vrai qu'en écrivant des livres, j'avais une idée en tête, raconter des vies simples, ce que j'ai vécu. Les gens dont je parle ne sont pas inventés, je les connais, je vis avec eux. Je sais que ces gens ordinaires n'ont pas besoin qu'on pense à leur place, qu'on les définisse. Je ne ferai jamais ça. » Dans le plus personnel de ses livres, qui mêle satire et autobiographie, Christophe Guilluy défend avec passion un propos d'intérêt général : comment retrouver l'universel dans une société que certains voudraient parcourue de divisions sans cesse plus profondes ? Métropolia et Périphéria, ou l'histoire d'un peuple évincé d'une civilisation qu'il a contribué à construire... "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le beau Léon...

    Les éditions Perrin viennent de publier une biographie intitulée Léon Degrelle, écrite par Frédéric Saenen et consacrée à la vie tumulteuse du chef rexiste. Agrégé de philologie romane, Frédéric Saenen, qui dirige la Revue générale, la plus ancienne revue belge, fondée à Bruxelles, en 1865, est un critique littéraire, spécialiste de Céline et Drieu la Rochelle. Il a notamment publié un Dictionnaire du pamphlet (Infolio, 2010) ainsi qu'un essai intitulé Drieu la Rochelle face à son œuvre (Infolio, 2015).

    Saenen_Léon Degrelle.jpg

    " Jusqu’à sa mort, Léon Degrelle (1906-1994), chef du mouvement fascisant Rex, créateur de la légion SS Wallonie et ultime dirigeant national-socialiste européen, a représenté pour l’extrême droite l’icône auprès de laquelle il fallait se faire adouber, à l’occasion d’un « pèlerinage » en Espagne où il s’était réfugié en 1945.

    Cette première biographie grand public, sans a priori et sans complaisance, brosse le portrait d’un homme aux multiples facettes, caractéristique du « siècle des extrêmes » : gamin ardennais et étudiant en droit farceur ; catholique et monarchiste de conviction ; journaliste, et patron de presse novateur ; tribun, « collabo » et soldat sur le front de l’Est face à l’Armée rouge ; « ami de Tintin », ou plutôt d’Hergé, défenseur d’Hitler et partisan du négationniste Faurisson.

    L’ouvrage s’appuie sur une incroyable masse d’écrits : les siens, pamphlets, souvenirs et innombrables interviews, sans oublier la presse de son temps, notamment celle qu’il a lancée."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Comment les fausses informations contribuent-elles à façonner l'ordre mondial...

    Les éditions Delga viennent de publier un essai de A. B. Abrams intitulé L'invention d'atrocités.

    A. B. Abrams est un expert en relations internationales et sécurité dans la région Asie-Pacifique, diplômé de l’université de Londres, qui a publié de nombreux ouvrages sur la défense et la politique internationale. Il maîtrise plusieurs langues orientales, dont le coréen, le chinois et l’arabe.

     

    Abrams_L'invention d'atrocités.jpg

    " L’invention et la publication d’atrocités prétendument commises par un adversaire est depuis des siècles au cœur de la propagande et de la politique comme moyen efficace pour influencer l’opinion publique. Son utilisation peut servir de prétexte à toute une série de mesures hostiles contre des pays récalcitrants : de véritables guerres d’agression deviennent ainsi, aux yeux du public, des guerres de libération des opprimés, des blocus visant à affamer les civils ennemis, présentés sous l’étiquette moralisatrice de « sanctions », passent de même comme autant d’efforts visant à faire pression sur des gouvernements prétendument abusifs.

    Ce livre élucide le rôle central joué par l’invention d’atrocités dans onze conflits majeurs des années 1950 à nos jours : de la Corée, du Viêt Nam et de Cuba pendant la guerre froide à l’Irak, la Libye et la guerre froide sino-américaine apparue plus récemment. Il met en évidence les nombreuses variantes de l’invention d’atrocités, les constantes marquées dans la manière dont elle est utilisée et les conséquences qu’elle entraîne pour les populations des pays ciblés. Le livre démontre la part prise par les médias et les organisations gouvernementales et non gouvernementales dans la tromperie du public quant à la réalité de ces événements hautement relayés. Alors qu’elle joue un rôle important et croissant dans les conflits mondiaux du XXIe siècle, la compréhension de l’invention d’atrocités et des moyens cohérents par lesquels elle a été utilisée, est devenue cruciale pour comprendre les événements géopolitiques d’aujourd’hui. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Eumeswil...

    Les éditions Litos viennent de publier un roman d'Ernst Jünger intitulé Eumeswil, devenu introuvable depuis longtemps. C'est le roman dans lequel il introduit la figure de l'anarque, qui est à l'anarchiste ce que le monarque est au monarchiste... On peut considérer Eumeswil comme le troisième tome d'une "trilogie" dont les deux premiers sont Sur les falaises de marbre et Héliopolis.

    Pour découvrir Ernst Jünger et son œuvre immense, les lecteurs pourront se reporter à l'essai d'Alain de Benoist intitulé Ernst Jünger entre les dieux et les titans.

     

    Jünger_Eumeswil.jpg

    " L'État universel s'est fragmenté en petits États dont Eumeswil, dirigé par le Condor, un dictateur, depuis la Casbah. Le Condor méprise les démocrates locaux et leurs réunions inefficaces. Martin, alias Manuelo Venator, historien et professeur, travaille comme steward à la Casbah, accédant à la « zone interdite » des puissants. Il dédaigne aussi les amis du peuple et les opposants manipulés par la police, se définissant comme « anarque », distinct de l'anarchiste. Roman du détachement et de la lucidité, Eumeswil pourrait être considéré comme le Second Faust de Jünger. "
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!