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Livres - Page 15

  • Main basse sur l'Éducation nationale...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Joachim Le Floch-Imad intitulé Main basse sur l'Éducation nationale - Enquête sur un suicide assisté. Diplômé de Sciences Po et de la Sorbonne, Joachim Le Floch-Imad, enseignant et essayiste, est déjà l'auteur de Tolstoï, une vie philosophique (Cerf, 2025).

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    " Chute du niveau, mépris de la transmission, explosion des violences, entrisme militant, crise des vocations. Où va l'école ? Les réformes se succèdent. L'effondrement se poursuit. Comment l'expliquer ? Quelle est la responsabilité de l'État profond ? L'Éducation nationale peut-elle encore être réformée ? Et à quelle fin ? Voici l'autopsie d'un chaos annoncé. Voici comment sauver notre école. La « crise de l'école » est d'abord et avant tout une crise du politique, affirme Joachim Le Floch-Imad. Dépourvus de vision, de courage et de sens du temps long, les ministres de l'Éducation nationale abdiquent aussitôt nommés, lorsqu'ils n'aggravent pas la situation. Pendant ce temps, un État dans l'État, mêlant bureaucrates installés, experts autoproclamés, syndicats, associations et lobbies, en profite pour prendre le pouvoir et imposer des choix éducatifs aux antipodes des besoins réels des élèves et des attentes des Français. Interrogeant enseignants et hauts fonctionnaires, scrutant réformes et contre-réformes, confrontant rapports et directives, Joachim Le Floch-Imad dévoile l'envers du décor et décrypte les mécanismes de la ruine. Comment enrayer et renverser cette catastrophe nationale ? Une enquête détonante. Un livre de vérité. "

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  • Les hussards, mousquetaires des lettres...

    Les éditions du Verbe Haut viennent de publier un essai de Philippe Pichon intitulé Les hussards, mousquetaires des lettres. Ancien policier, spécialiste des nomades, Philippe Pichon a notamment publié Journal d'un flic (Flammarion, 2010), Le cas Céline (Dualpha, 2019) et À hue et à dia - Carnet de lectures d'un nomade sédentaire (France Univers, 2024).

     

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    " Du Stendhal des hussards à Sollers et sa mauvaise Cie. Des écrivains de droite des années Solex aux chevau-légers progressistes des minutes MacDo. De 1950 à aujourd’hui. De Déon à Djian, de Nimier à Delerm, de Sagan à Ernaux. De la gastronomie à la malbouffe littéraires. De l’aristocratie sauvage à l’écriture gloubi-boulga. Des grognards talentueux aux avatars gallimardeux.

    Après s’être recommandés d’Aymé, Céline, Chardonne, Giono et quelques autres, sur un air de cavalerie, les « hussards » ont réactivé l’humour et la mélancolie, un certain romantisme, surtout un certain romanesque. Leur impertinence, hélas, n’a pas fait école. On les redécouvre volontiers aujourd’hui, en ces temps où les talents littéraires ne sautent pas aux yeux, et où l’humeur semble autant mauvaise que la foi et aussi bien partagée que la bêtise.

    Ce livre témoigne d’une curiosité infatigable, stimulée par un amour vertigineux des mots qui brûlent ou qui font pâlir. D’un bout à l’autre court en filigrane ce qui finit par cuisiner le lapin à la moutarde à l’ancienne dans la marmite dont parlait Blondin : la littérature conçue comme le raffinement exemplaire du dilettantisme sérieux et du plaisir exigeant (ce qui contraint à céder au goût de déplaire), le vagabondage de l’humeur essentielle, l’accent voluptueux de la liberté.

    Voici un livre de lecteur, tout feu tout flegme, un livre de critique vivante, avec ce que l’arbitraire d’un anar’ de droite exige de hardiesse, la subjectivité d’un flic défroqué d’insoumission, la vie d’un poète méconnu de ferveur et de colère.

    Voici le livre hasardeux d’un petit hussard des lettres. Voici le livre égotiste d’un épéiste de la droite mousquetaire. Voici le livre eczématique d’un écrivain réactionnaire : il se gratte, on se poile. "

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  • Les Occupants...

    Les éditions La Découverte viennent de publier une étude historique de Michael Lucken intitulé Les Occupants - Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale. Historien spécialiste du Japon contemporain et professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) , Michael Lucken a notamment publié Les Japonais et la Guerre, 1937 - 1952 (Fayard, 2013) et Le Japon grec - Culture et possession (Gallimard, 2019).

     

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    " En l'espace de six ans, entre 1945 et 1952, le général MacArthur et les forces sous son commandement ont réussi à désarmer le Japon et à en faire un allié fidèle, tout en implantant sur son territoire des bases militaires qui assurent aujourd'hui encore aux Etats-Unis une mainmise sur la région. Cette passionnante enquête nous plonge dans une histoire méconnue en Europe : l'occupation américaine du Japon après la Seconde Guerre mondiale.
    Une occupation militaire mais également politique, idéologique et psychologique. Dès qu'il fut clair que les Japonais avaient accepté leur défaite, au lendemain des bombardements de Hiroshima et de Nagasaki, les dirigeants américains ont entrepris une politique de transformation des mentalités en activant tous les leviers à leur disposition : les institutions, l'enseignement, la recherche, les médias, le sport, les arts...
    En examinant la redoutable cohérence idéologique du pragmatisme américain, Michael Lucken montre comment les Etats-Unis ont orienté les élites japonaises dans un sens favorable à leurs propres intérêts géostratégiques dans le Pacifique et éclaire ainsi les fondements de l'ordre mondial contemporain. Mais il analyse aussi avec une remarquable finesse les réactions de la société nippone, qui s'est adaptée à la nouvelle discipline imposée par l'occupant tout en développant dans les années d'après guerre diverses formes de résistance. "

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  • Feu secret...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier sous le titre Feu secret un recueil de textes de Julius Evola mais aussi de documents qui retracent son parcours. Ce livre vient utilement compléter La vie aventureuse de Julius Evola, la remarquable biographie signée par Antonio Scarabelli et également éditée par Ars Magna.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " Dossier intégralement consacré à la vie physique et spirituelle de Julius Evola, Feu Secret propose un recueil de documents, parfois inédits, tantôt introuvables, retraçant le parcours d’un penseur ayant embrassé la peinture, la philosophie, l’étude des religions et l’analyse politique.

    Les lecteurs pourront trouver de nombreuses correspondances présentées ici pour la première fois au public – notamment les lettres que le philosophe romain a échangées avec Ernst Jünger et fait parvenir à Massimo Scaligero –, ainsi que des essais et des entretiens réalisés sur le vif, à une époque où la stature intellectuelle d’Evola tendait à se renforcer auprès d’un lectorat européen soucieux d’obtenir auprès de lui un semble d’orientations et d’éclaircissements existentiels.

    Des textes rares viennent enfin compléter cet ensemble, tels qu’un chapitre supprimé de Révolte contre le monde moderne, ou encore des articles prenant à partie les sociétés occidentales tiraillées entre le capitalisme et le communisme.

    Il s’en dégage le portrait kaléidoscopique d’un Evola à la fois proche et distant, rivé aux contingences terrestres, mais pourvu d’un regard et d’un esprit ayant perpétuellement su transcender ces dernières. "

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  • Tolkien et la mémoire de l'Antiquité...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier un essai d'Isabelle Pantin et de Sandra Provini intitulé Tolkien et la mémoire de l'Antiquité.

    Professeur à l’École Normale Supérieure, Isabelle Pantin est déjà l'auteur de Tolkien et ses légendes (Editions du CNRS, 2013). Sandra Provini, professeure de littérature à l’université de Rouen s’intéresse à la réception de l’Antiquité grecque et latine à la Renaissance et dans les littératures de l’imaginaire contemporaines.

     

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    " L’œuvre de J. R. R. Tolkien est souvent vue comme fondatrice de la fantasy médiévaliste. Elle est volontiers rapprochée de l’imaginaire celtique et scandinave, et étudiée par des spécialistes de la culture anglo-saxonne médiévale.
    Adoptant une autre perspective, Tolkien et la mémoire de l’Antiquité pose la question de l’empreinte de la culture grécolatine sur le monde légendaire créé par l’auteur du Seigneur des Anneaux. Cette approche est justifiée par la formation classique que Tolkien avait reçue, par son intérêt pour l’archéologie des mondes anciens et par sa connaissance de la pensée antique, notamment telle qu’elle transparaît dans les écrits des clercs médiévaux qu’il étudiait. De plus, la Terre du Milieu qu’il a créée s’étend sur un territoire analogue à celui de l’écoumène des Anciens, et certains de ses peuples rappellent d’antiques civilisations méditerranéennes. Enfin, de nombreux motifs de l’œuvre, mythologiques, dramatiques, poétiques trouvent des correspondances dans les littératures grecque et romaine.
    En dressant la première synthèse sur le sujet, Isabelle Pantin et Sandra Provini mettent en lumière la façon dont la mémoire de l’Antiquité ajoute une profondeur et des résonances particulières à une œuvre qui refuse tout référent précis. Elles permettent d’enrichir la (re)lecture des œuvres de Tolkien et d’observer un bel exemple de la vie posthume du monde antique. "

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  • Fermez vos gueules, les mouettes !...

    Les éditions Héliopoles viennent de publier un roman d'Olivier Maillart intitulé Fermez vos gueules, les mouettes !.

    Romancier, Olivier Maillart est déjà l'auteur du drolatique Les Dieux cachés.

     

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    " À Hirocherbourg, mystérieuse sous-préfecture de la Manche, des amis, professeurs de profession, se réunissent une dernière fois pour rendre hommage à l'un des leurs, mort trop tôt. Mais les lois sanitaires s'en mêlent, de même que la famille du défunt. Et puis des dealers teigneux, des migrants belliqueux, des danseurs LGBT, un poète un rien collant, des gilets jaunes, ainsi que beaucoup, beaucoup d'oiseaux de mer. Dont des mouettes.
    C'est que la bande d'amis a décidé, d'un commun accord, de voler l'urne funéraire pour aller répandre les cendres de leur confrère au bord de la mer. Et c'est tout un morceau de France qui surgit au hasard de cette nuit d'ivresse, à la fois mélancolique et régénératrice : avec sa violence tantôt farcesque, tantôt terrifiante, avec ses
    chagrins et ses éclats de rire. "

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