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  • Le nouvel âge de la bêtise...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°215, août - septembre 2025) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré au nouvel âge de la bêtise, on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Sylvain Gouguenheim, Arta Moeini, Monette Vacquin, Artur Abramovych ou Bernard Rio...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non et de Bernard Rio...

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Le découplage, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Sylvain Gouguenheim : le vrai visage des croisades, propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    L’objet disparu : Les colleurs d’affiches, par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma : les nazis, inusables méchants du cinéma, par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : le baiser et la fessée, Rousseau et la sensualité des chastes, par David L’Épée

    Champs de bataille : au bonheur du fana mili (II/III), par Laurent Schang

    Uranie, l’énergumène (7), par Bruno Lafourcade

    Littérature Les choix d’Anthony Marinier

    Un homme, un site : Oublieuse postérité, propos recueillis par Olivier François

    Le droit à l’endroit : le droit à mourir, triomphe du libertarisme juridique, par Aristide Leucate

    Économie, par Guillaume Travers

    Jules Verne, maître du burlesque, par Olivier François

    Bestiaire : l’homme, l’alcool et le singe, par Yves Christen

    Sciences , par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Feu sur la mégamachine : du polythéisme des valeurs à l’uniformité globale, par Alain de Benoist

    Arta Moeini : « L’Iran n’a plus d’autre choix que la dissuasion nucléaire », propos recueillis par Daoud Boughezala

    Stablecoins : l’autre révolution crypto, faux jumeau qui défie le dollar, par Guillaume Travers

    Monette Vacquin : les technosciences contre le sexe , propos recueillis par Daoud Boughezala

    L’empire intérieur de Jean Raspail, cartographie des royaumes perdus, par François Bousquet

    Bernard Rio : « Les druides pensaient fabuleusement le monde, propos recueillis par Alain Lefebvre

    Rousseau et la contre-révolution : histoire d’un malentendu, par David L’Épée

    Artur Abramovych : quand le judaïsme allemand choisit l’AfD, propos recueillis par Alain de Benoist

    Reliefs de Jean-Claude Milner : l’Europe, les Juifs et la France, propos recueillis par Daoud Boughezala

    La nudité sans tentation, brève histoire du naturisme, par David L’Épée

    L’opéra total selon Laibach, propos recueillis par Thomas Gerber

    Le vice et la grâce : Graham Greene, excavateur de l’âme, par Daoud Boughezala

    Dossier
    Sociologie de la bêtise contemporaine

    Salut à toi, Dame Bêtise… Le nouvel âge de la débilocratie, par Slobodan Despot

    Les 13 familles de la bêtise contemporaine, par François Bousquet et Xavier Eman

    Quand l’intelligence recule : l’effet et le contre-effet Flynn, par François-Xavier Consoli

    Le complotisme, nouvelle ère du soupçon : un wokisme de droite ? Par François de Voyer

    Le gouffre de la bêtise : une inépuisable source d’inspiration littéraire, par François-Xavier Consoli

    Enrichissez-vous, abêtissez-vous : Blaise Pascal contre le crétinisme capitaliste, par Alphonse de Clénay

    Intelligence artificielle, bêtise naturelle, par Christophe A. Maxime

    Panorama
    La leçon de philo politique : Gaetano Mosca et les élites, par Ego Non

    Un païen dans l’Église : sur le fil de l’épée à Caen, par Bernard Rio

    Éphémérides

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  • Racisme antiblanc : comment les journalistes ont fini par en devenir complices...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par François Bousquet à l'Observatoire du journalisme à l'occasion de la sortie de son enquête intitulée Le racisme antiblanc (La Nouvelle Librairie, 2025).

    Journaliste, directeur de la rédaction de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020), Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020) et Alain de Benoist à l'endroit - Un demi-siècle de Nouvelle Droite (La Nouvelle Librairie, 2023).

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    Racisme antiblanc : comment les journalistes ont fini par en devenir complices

    Vous avez imposé l’anonymat à certains de vos témoins, connaissant, dites-vous, le prix aujourd’hui exorbitant de la vérité. Qu’impliquerait pour eux le fait de témoigner à visage découvert ?

    François Bousquet : Chez certaines victimes, il y a la peur de représailles physiques ; chez d’autres, la peur de confronter leur entourage proche, les parents en général, à leur défaillance ou leur aveuglement. Mais, le plus souvent, c’est un autre spectre qui rôde : celui de la mort sociale et de la déchéance symbolique. La gauche bien-pensante se gausse quand on évoque l’argument de cette mort sociale, mais ce sont ses tribunaux qui, les premiers, en prononcent la sentence.

    Demandez à Colombe, cette Perpignanaise bénévole des Restos du cœur, elle-même allocataire du RSA, congédiée sans ménagement l’an dernier pour avoir assisté à un meeting de Jordan Bardella. Demandez à Jean-François Achilli, licencié par Radio France pour avoir travaillé à un livre avec le même Bardella, alors qu’il y a des dizaines de bouquins coécrits par des journalistes et des politiques. Demandez aux syndicalistes CGT ce qui leur est arrivé quand ils ont osé faire leur outing frontiste. Tous virés, sans autre forme de procès. Encore, je ne cite que les quelques cas qui me viennent spontanément à l’esprit. Combien d’autres ?

    Nous qui gravitons dans des sphères politiques ou militantes, nous avons tous au moins une connaissance proche qui a perdu son emploi pour avoir dévié de la ligne. C’est du maccarthysme inversé. Il en va de même pour les victimes de racisme antiblanc. C’est souvent pour elles la double peine. Non seulement elles subissent des agressions, mais en plus, par une mécanique perverse bien rodée, elles sont soupçonnées d’être elles-mêmes racistes. C’est l’inversion accusatoire dans sa version la plus toxique, celle où la victime devient le principal suspect. Dans ce contexte, témoigner à visage découvert, c’est se condamner à l’ostracisme, en risquant sa réputation, son travail, parfois même ses liens familiaux. Voilà pourquoi l’anonymat s’imposait.

    Comme vous le soulignez, la majorité des journalistes et des politiques sont blancs et – surtout – les premiers à refuser la mixité sociale et professionnelle. Comment expliquer que ces groupes ne profitent pas justement de leur position pour défendre les leurs ?

    François Bousquet : Homo duplex. L’homme est double. Cette duplicité atteint des sommets dans les professions intellectuelles. Le hiatus entre ce qui est professé et ce qui est pratiqué y est plus criant que partout ailleurs. Le maximalisme des déclarations – « il faut accueillir tout le monde » – jure avec le laxisme des pratiques : carte scolaire contournée, quartier gentrifié, environnement social épuré. Les donneurs de leçons pratiquent l’entre-soi comme un art de vivre, mais jurent leur attachement à la diversité comme à un dogme. Individuellement, ils font jouer des réflexes de survie tribale : ils choisissent soigneusement l’école de leurs enfants, leur voisinage, leurs relations, tout cela dans une logique d’endogamie culturelle, de reproduction sociale et d’évitement ethnique. Mais collectivement, ils s’interdisent de le reconnaître.

    C’est là qu’intervient la psychologie des foules, au sens de Gustave Le Bon : dès qu’ils se regroupent, ces individus intelligents deviennent stupides, grégaires, aveuglés par la griserie morale du groupe. Le conformisme fait le reste.

    Ce qu’ils perdent en lucidité, ils le gagnent en gratifications symboliques. La posture progressiste est rentable. Elle offre des dividendes immatériels : la bonne conscience, la supériorité morale, l’impression flatteuse d’être du bon côté de l’histoire. Mais elle offre aussi des revenus bien réels, sonnants et trébuchants. Toute une économie de la bien-pensance s’est structurée autour de cela. Pour un Jean-François Achilli viré, combien de confrères ont conforté leur position et grimpé les échelons ? Le progressisme est une rente – morale, sociale, médiatique. Comme toujours, la posture cache une imposture. On est là au cœur du Tartuffe de Molière, sous-titré « L’Imposteur ».

    Vous parlez du mot « race » comme d’un « bâton de dynamite » pour les journalistes. Il n’y a pas si longtemps encore, la question ethnique ne souffrait d’aucun tabou. Comment expliquez-vous cette bascule ? Pensez-vous que cela puisse changer ?

    François Bousquet : Dans les sociétés archaïques, certains mots ne se prononçaient qu’en tremblant, les mains jointes et les yeux baissés : le tétragramme « Dieu » chez les premiers Hébreux, le mot « Diable » dans à peu près toutes les civilisations. Chez nous, modernes d’occasion, c’est le mot « race » qui provoque les mêmes gestes de conjuration. On ne le prononce pas sans s’asperger aussitôt d’eau bénite et sans réciter dans la foulée un chapelet de confiteor antiracistes. Pensée magique. C’est celle qui s’est emparée des députés, en 2018, quand ils ont voulu supprimer, dans un bel élan unanimiste, le mot « race » de la Constitution. Supprimer le mot, c’était croire pouvoir abolir la chose. Magie blanche du législateur contre magie noire de l’histoire.

    Ces rituels d’exorcisme s’expliquent : le surmoi des Européens – surtout de l’Ouest – est façonné par une hantise rétrospective : le nazisme. Tout notre édifice moral s’organise autour de ce foyer brûlant, du moins jusqu’à il y a peu. Plus jamais ça ! À tel point qu’il suffisait, il y a quinze ans à peine, de prononcer « race » pour entraîner aussitôt une onde d’indignation médiatique. On croyait cette question raciale définitivement reléguée au musée des horreurs. Barack Obama, en 2008, s’enorgueillissait même d’être le héraut d’une Amérique postraciale. Or voilà que la race nous revient en boomerang, classique retour du refoulé.

    Ce retour ne s’est pas fait tout seul. Il a été préparé par un courant de pensée, longtemps confiné aux campus américains, qui a su capitaliser sur l’affaire George Floyd, en 2020, pour déclencher un « Great Awakening », l’un de ces Grands Réveils qui jalonnent l’histoire américaine – non plus religieux, comme dans les âges antérieurs, mais racial. Le mot « woke » dit bien ce qu’il veut dire : un éveil ou plutôt un réveil. Cette idéologie, œuvre des « racisés » et de ceux que j’appelle les « grands Blancs », a substitué aux grilles de lecture marxistes ou libérales celle plus élémentaire de la race. Mais à une condition : que les Blancs en soient la part maudite. Ce à quoi consentent volontiers les « grands Blancs » progressistes, d’autant plus aisément qu’ils restent les premiers procureurs dans ce procès truqué.

    C’est là l’un de ces paradoxes des conséquences, familiers à la pensée de Max Weber : le retour impensé du refoulé racial a contraint les Blancs à problématiser, à leur tour, une question qu’ils pensaient avoir définitivement évacuée. Ils ont beau répéter : « Non, fontaine empoisonnée de la race, je ne boirai pas de ton eau », ils en boivent, contraints et forcés par la société multiethnique qu’ils ont contribué à faire advenir.

    Les journalistes et les politiques, dites-vous, exploitent sans vergogne les agressions racistes, celles des Blancs envers les extra-Européens. Pourquoi le faire ?

    François Bousquet : L’après-guerre n’est qu’une lente descente dans les délices de la faute, la « felix culpa », la faute bienheureuse, jouissive, dans laquelle se vautrent nos élites, car il est commode de s’accuser d’une faute que l’on n’a pas commise. Hannah Arendt a des pages terribles sur cette complaisance vertueuse. Le psychanalyste Daniel Sibony parle même de « culpabilité narcissique », le paradoxe d’une faute fantasmée qui devient source d’amour-propre.

    Ce type de pathologie est la norme parmi les élites. En pratique, elle revient à accabler le seul peuple historique (Dupont La joie, les Deschiens, le « beauf » de Cabu, etc.), ces « petits Blancs », qui sont les dépositaires exclusifs du péché originel. Pas les élites, bien sûr. Cette culpabilisation a eu pour effet de casser un ressort vital dans la survie de toute collectivité humaine : l’estime de soi. Les peuples comme les individus ont besoin d’un idéal du moi, qu’ils cherchent à maintenir et à consolider. Mais lorsque cet idéal est méthodiquement détruit, ne reste que la honte.

    Cela a des effets concrets dramatiques sur les collégiens blancs que j’ai rencontrés et qui évoluent dans des environnements scolaires où ils sont minoritaires. Au moindre cours d’histoire, ils deviennent les symboles de cette France haïssable, chargée de tous les péchés du monde. Chaque leçon – colonisation, esclavage, Shoah, etc. – se transforme en flagellation. Au fil de mon enquête, je n’ai pas rencontré un seul ex-ado blanc, victime de racisme antiblanc, qui ne m’ait pas confié qu’adolescent, il avait eu honte d’être français. Pas un seul, je dis bien pas un seul, qui n’ait été tenté, adolescent, d’effacer ce qu’il était, de travestir son identité en s’inventant des origines étrangères. Voilà où nous a conduit la rétro-satanisation de notre histoire.

    Votre livre prétend « débunker » la théorie du racisme systémique mais surtout révéler au grand jour l’existence du racisme antiblanc. Les journalistes pourraient vous opposer que vous n’avez « que » quelques dizaines de témoignages et que cela ne démontre donc pas un phénomène structurel…

    François Bousquet : Quarante témoins, ce n’est pas rien. À ma connaissance, il n’y a pas de quorum pour engager une action collective ou un recours collectif, quarante suffiraient sans peine. Il a suffi de la publication d’une photo, celle d’un mort, le petit Aylan, en 2015, pour accélérer l’accueil d’étrangers lors de la crise des migrants – photo médiatiquement et éhontément surexploitée. Mais dès qu’il s’agit de Blancs agressés parce que Blancs, les seuils s’élèvent : il ne faudrait plus un témoignage, ni dix, ni cent, mais des milliers certifiés par huissier.

    Cela dit, les journalistes n’ont rien à opposer à mon enquête, sinon une fin de non-recevoir. Je n’ai reçu aucune invitation dans les médias centraux, exception faite d’un débat dans les colonnes de Marianne à l’initiative de la journaliste, Rachel Binhas.

    Ces chiffres, si limités soient-ils – et ils le sont comparés à l’ampleur du phénomène –, ont au moins un mérite : ils pulvérisent le dogme de l’inexistence du racisme antiblanc.

    La vérité, c’est que chercheurs, démographes, statisticiens ne le cherchent pas. Ne le cherchant pas, ils ne le trouvent pas. Une fois, une seule, il y a quinze ans, l’Insee et l’Ined, dans le cadre d’une enquête sur les discriminations, à partir d’un énorme échantillonnage, ont montré que le « groupe majoritaire » (grosso modo les Français métropolitains de souche) était lui aussi victime de racisme. Un quart même pour les paupérisés et pour les jeunes. Les enquêteurs avaient pourtant délibérément restreint l’échantillon du « groupe majoritaire », très largement sous-représenté par rapport aux populations d’origine étrangère ou ultramarine. Mais nonobstant l’impossibilité théorique du racisme antiblanc, ils ont bien été obligés d’en concéder la réalité statistique. Pas longtemps, il est vrai. Car ils ont aussitôt affirmé que ce « groupe majoritaire » abritait des populations extra-européennes présentes en métropole depuis longtemps. Ouf ! La grille d’analyse reste intacte.

    Un point marquant dans les témoignages que vous avez recueillis, c’est la sidération qui en a saisi certains lorsque, pour la première fois, ils ont été confrontés à des logiques de discrimination « qu’ils n’avaient jamais envisagées ». Pensez-vous que par leur silence, journalistes et politiques se rendent coupables de la multiplication de ces actes racistes antiblancs (insultes, agressions, etc.) ?

    François Bousquet : Journalistes, universitaires, politiques, tous sont complices d’un déni et d’un délit de masse. Parce que ne pas reconnaître ce racisme, c’est le légitimer. Ne pas le nommer, c’est l’autoriser. Ne pas le sanctionner, c’est l’institutionnaliser. La loi française interdit explicitement tout racisme, y compris le racisme antiblanc, mais dans la plupart des cas, cette interdiction reste lettre morte. Tout cela finit par créer un racisme antiblanc d’atmosphère, comme une sorte de normalisation rampante. C’est ce que les sociologues de l’organisation appellent la « normalisation de la déviance » : un processus par lequel des écarts deviennent progressivement tolérés, puis admis, puis banals. Tout commence par des signaux faibles – une insulte antiblanche, un crachat, une bousculade à la cantine, une remarque dans les transports – qui, parce qu’ils ne sont pas relevés, deviennent des signaux routiniers. Ce qui devait rester l’exception devient ainsi à terme la norme informelle.

    Un exemple parmi d’autres : le soir de la finale entre le PSG et l’Inter de Milan, des milliers de jeunes d’origine extra-européenne ont scandé en chœur, sur les Champs-Élysées, autour du Parc des Princes, dans le 8ᵉ arrondissement et ailleurs : « Français, Françaises, on vous emmerde ! » Qui en a parlé ? À ma connaissance, personne. Qu’y a‑t-il, pourtant, de plus explicite ? Voilà l’un des visages de ce racisme antiblanc, aussi massif qu’occulté. Les journalistes n’en font quasiment jamais état. Or, pendant ce temps, il prospère.

    François Bousquet, propos recueillis par Lorelei Bancharel (Observatoire du journalisme, 10 juillet 2025)

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  • Bleus, blancs, rouges...

    Les éditions Flammarion ont récemment publié un polar politique de Benjamin Dierstein, intitulé Bleus, blancs, rouges et destiné à être le premier tome d'une trilogie "à la James Ellroy" sur les années 1979-1984. A ne pas manquer !

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    " Printemps 1978 : les services français sont en alerte rouge face à la vague de terrorisme qui déferle sur l'Europe. Marco Paolini et Jacquie Lienard, deux inspecteurs fraîchement sortis de l'école de police et que tout oppose, se retrouvent chargés de mettre la main sur un trafiquant d'armes formé par les Cubains et les Libyens et répondant au surnom de Geronimo. Traumatisé par la mort d'un collègue en mai 1968, le brigadier Jean-Louis Gourvennec participe à la traque en infiltrant un groupe gauchiste proche d'Action directe. Après des années d'exil en Afrique, le mercenaire Robert Vauthier revient en France pour régner sur la nuit parisienne avec l'appui des frères Zemour. Lui aussi croisera le chemin de Geronimo. Quatre destins qui vont traverser les années de plomb, les coups fourrés politiques et les secousses de la Françafrique. Le premier tome d'une saga historique entre satire politique, roman noir et tragédie mondaine, dont les personnages secondaires ont pour nom Valéry Giscard d'Estaing, Pierre Goldman, Jacques Mesrine, Jean-Bedel Bokassa, Alain Delon, Tany Zampa ou Omar Bongo."
     
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  • Le racisme antiblanc n’existe pas ? Alors, vous non plus !...

    Pour cette nouvelle édition de "Cette année-là",  sur TV Libertés, Patrick Lusinchi, avec  François Bousquet, Olivier François, Daoud Boughezala et Christophe A. Maximeremonte à l'automne 1980, quand un jeune trublion nommé Guillaume Faye s’attaquait à la déconstruction du "monde blanc" dans les colonnes d’Éléments. Quarante ans plus tard, retour à l’envoyeur : François Bousquet publie une enquête coup-de-poing sur le racisme antiblanc, hier impensé, aujourd’hui occulté – et demain interdit d’en faire état ? Le débat de la rédaction.

     

                                                  

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  • Henri Béraud, le Lyonnais flamboyant...

    Les éditions Déterna/Synthèse nationale viennent de publier, dans leur nouvelle "Bio Collection", un ouvrage de Francis Bergeron intitulé Henri Béraud - Le Lyonnais flamboyant. Ancien directeur du quotidien Présent, auteur de biographies de Henri Béraud (épuisée), Paul Chack ou Léon Daudet, dans la collection « Qui suis-je ? » aux éditions Pardès,  Francis Bergeron s’est aussi fait connaître avec Le Clan des Bordesoule, une série de romans d'aventures pour la jeunesse.

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    " Le destin d’Henri Béraud, né en 1885, tient tout entier dans le demi-siècle précédent sa mort en 1958 : la guerre de 14 avec les amitiés définitives ; la Révolution bolchevique et le fameux reportage Ce que j’ai vu à Moscou; les scandales de la IIIe République le 6 février 1934 et les éditoriaux fracassants de Gringoire ; la montée des totalitarismes et Faut-il réduire l’Angleterre en esclavage?, ce cri qui eut tant d’échos; etc.

    Pourtant, ne retenir que l’œuvre polémique et politique des années trente et quarante, ne saurait restituer le personnage. Ne retenir que l’œuvre régionaliste lyonnaise, celle de sa jeunesse, quand il était l’ami des peintres, quand il peignait lui-même, ne le restituerait pas davantage, et cela reviendrait à le mutiler.

    L’auteur a voulu présenter un Béraud plus complet, plus complexe: un Béraud dont la caractéristique fut, sans doute, d’être le chef de file le plus représentatif d’un courant littéraire que l’on pourrait qualifier de «populiste». Authentique chef de file de ce courant – sa Croisade contre les longues figures montre cette ligne de fracture des lettres françaises : d’un côté, les « gallimardeux », les « gidards » ; de l’autre, ses amis à lui, bons vivants, gouailleurs et sachant lever le coude. Ce sont des écrivains très français, avec tous les excès – de langue et de plume – que cela peut comporter. Telle est sa conduite: celle d’un homme qui aimait Wagner, le beaujolais, mais pas les Anglais ni les staliniens. "

     

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  • Feu sur la désinformation... (525) : Une affaire de pédophilie dont la gauche ne veut pas parler...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                              

    Au sommaire cette semaine :

    L'image du jour : Bayrou, le budget “choc” qui cache la forêt

    43,8 milliards € d’économies qui évitent soigneusement de parler des vrais problèmes en polarisant notamment sur les deux jours fériés qui devraient disparaître, le 8 mai et le lundi de Pâques. Une proposition de François Bayrou mais surtout une attaque encore et toujours contre le contribuable qui profite de ce jour chômé pour se réunir en famille.

    Le dossier du jour : Pierre-Alain Cottineau, un ancien candidat LFI et militant LGBT, mis en examen et placé en détention pour des actes pédocriminels

    Le Parisien nous a dévoilé du nouveau sur l’enquête concernant l’assistant familial de la région nantaise. Il serait à la tête d’un sordide réseau pédocriminel, dont la plus jeune victime serait un bébé de 5 mois. Une affaire que la gauche ne s’est pas précipitée de condamner et qui n’aura pas fait les grands titres sur Libération, France Info ou encore Le Monde.

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    Pastilles de l’info:

    • La France, premier adversaire de la Russie ? Historique d'une manipulation
    • Désinformation russe : l’enquête biaisée de BFMTV
    • Après BFMTV, Brut bientôt racheté par un milliardaire franco-libanais ?
    • Les incendies de voitures du 14 juillet dont personne ne parle !
    • Intervilles : l’effondrement d’un symbole télévisuel

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Michel Drucker, l'inoxydable homme médiatique...

     

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