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Livres

  • Faire de la France une démocratie...

    Les éditions Passés Composés viennent de publier un court essai de Raphaël Doan intitulé Faire de la France une démocratie.

    Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, agrégé de Lettres classiques, Raphaël Doan est l’auteur de Quand Rome inventait le populisme (Cerf, 2019).

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    " On dit que notre démocratie est en crise. On se trompe : nous ne sommes même pas en démocratie, au sens originel du terme. De l'Athènes de Périclès à la Suisse contemporaine, en passant par la Révolution française et les débuts de la Ve République, Raphaël Doan explore les succès et les échecs de la démocratie directe à travers l'histoire pour en tirer des leçons applicables à la France d'aujourd'hui. S'appuyant sur une comparaison des sociétés antiques et modernes, il propose une solution concrète : réintroduire une dose de démocratie directe dans nos institutions, notamment par un usage plus fréquent et plus intelligent du référendum. Sur des sujets cruciaux, du nucléaire à l'immigration, les Français sont capables de dégager des majorités, là où leurs représentants s'enlisent dans des divisions artificielles. La démocratie, contrairement aux idées reçues, est un remède à l'impuissance et à l'inertie. "

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  • La vie aventureuse de Julius Evola...

    Les éditions Ars Magna viennent de traduire La vie aventureuse de Julius Evola, une biographie de l'auteur de Chevaucher le tigre, signée par Antonio Scarabelli. L'ouvrage est complété par une préface d'Alain de Benoist.

    Andrea Scarabelli, diplômé en philosophie, est vice-secrétaire de la Fondation Julius Evola. Auteur et traducteur, il a supervisé la publication de nombreux textes de Julius Evola et a participé à un grand nombre d’études consacrées à sa pensée.

     

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    " Qui est Julius Evola ? À cette question audacieuse, seul l’ouvrage d’Andrea Scarabelli était en mesure d’apporter une réponse exhaustive. Fruit de plusieurs années de recherche, cette enquête biographique s’appuie sur une grande quantité de sources (textes inédits, archives de police, correspondances, témoignages oraux, revues et journaux, entre autres), dressant le portrait d’un homme qui échappe aux catégorisations évidentes, aux louanges autant qu’aux anathèmes. Du dadaïsme international au traditionalisme italien, des établissements de nuit européens aux cimes alpines immaculées, nous découvrons un Evola multiple, parfois déconcertant, toujours fascinant : allergique aux conventionnalismes, sa liberté lui attira les foudres de nombreux adversaires, décontenancés par ses audaces et un métabolisme personnel unique dans l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Mais au-delà des critiques, que cette biographie ne néglige nullement, l’œuvre d’Evola se distingue par sa pluralité thématique, la force de ses propositions et l’enthousiasme qu’elle a suscité et qu’elle suscite encore de nos jours. Cette édition française augmentée, préfacée par Alain de Benoist, comporte de nouveaux éléments, lesquels contribueront à jeter une lumière inédite sur une vie aventureuse encore nimbée de clairs-obscurs."

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  • Un autre Rousseau...

    Les éditions Fayard viennent de publier un essai d'Alain de Benoist intitulé Un autre Rousseau - Lumières et contre-Lumières, avec une contre-préface de Michel Onfray.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023) et, dernièrement, Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023).

     

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    " Inclassable Rousseau… Fut-il un penseur des Lumières ? L’un de leurs critiques ? Voire leur premier opposant systématique ? L’auteur du Contrat social n’a cessé d’être convoqué au tribunal de l’Histoire, par la droite contre-révolutionnaire, qui lui reproche d’avoir « engendré la Révolution », ou par les libéraux, qui font de lui l’ancêtre du totalitarisme.
    Qu’il ait été un précurseur est incontestable. Il est l’un des premiers à théoriser la question sociale et la sociologie critique, à démystifier les prétendues « lois naturelles » de l’économie politique. Mais la République de la vertu qu’il prône repose sur des principes contraires à ceux des philosophes de l’époque. Opposant culture et civilisation, se méfiant de la raison, il récuse l’optimisme de la pensée du progrès, qu’il ne croit pas inévitable ni même souhaitable…
    Dans sa contre-préface inédite au présent ouvrage, Michel Onfray ajoute à ce débat passionnant : le Genevois est celui qui fit « tomber la guillotine sur le cou de la pensée judéo-chrétienne occidentale trente ans avant que Louis XVI ne fasse les frais de la veuve jacobine »…
    Alors, Rousseau révolutionnaire conservateur ? Il est temps de rouvrir le dossier. "

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  • La droite et l'esprit du fascisme...

    Les éditions KontreKulture viennent de publier sous le titre La droite et l'esprit du fascisme, un recueil de textes de Maurice Bardèche publié dans la revue Défense de l'Occident. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

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    " En 1952, Maurice Bardèche fondait la revue Défense de l’Occident, dans laquelle des écrivains tels que Lucien Rebatet, Michel Déon, Jean Mabire, François d’Orcival et François Duprat interviendront. Maurice Bardèche y prendra aussi régulièrement la plume sur des sujets aussi variés que l’Europe, la littérature, le socialisme, le monde arabe, la violence, la question juive, l’examen de conscience et bien d’autres. Ces textes méritaient, par leur profondeur de vue qui transcende les années, d’être rassemblés et réédités, que ce soit pour le regard historique qu’ils apportent ou pour la réflexion qu’ils suscitent sur des questions intemporelles.

    Le fascisme, dans ses différentes déclinaisons, peut sembler aujourd’hui appartenir à l’histoire. Pourtant, à l’heure ou la vie en virtuel des réseaux sociaux, la mondialisation et le nomadisme forcé, l’individualisme de la société de consommation plongent de plus en plus de personnes dans la dépression, des crises identitaires ou le refus d’enfanter, « notre avenir et notre salut, c’est de retrouver une vie conforme à la nature, une vie qui permet aux hommes d’être des hommes, de respirer, de courir, de vivre […], de ne plus être ankylosés par des idéologies, mais de pouvoir nous développer librement […], selon la liberté animale que la nature a mise en nous ». Loin de Vichy, loin des « processions au pas de parade », il faut, nous dit l’auteur, retrouver l’ « esprit du fascisme », qui est « presque en tous points le contraire de ce que les antifascistes appellent le fascisme ». Loin aussi de la droite des affaires, qui ne prospère que dans un régime démocratique qui aboutit, bien qu’il « proclame le contraire, au règne du capitalisme », il faut renouer avec l’essentiel de la mentalité de droite, celle qui consiste à croire, « qu’il y a un train naturel des choses que l’homme ne peut falsifier sans péril […], à la vertu de qualités fondamentales telles que le travail, le courage, l’énergie, la fidélité ». Cette aspiration est présente, en sourdine parfois, chez beaucoup d’entre nous. Elle est celle de « la France profonde, la France muette, celle qui refuse la criminalité, la pornographie, les margoulins et les fraudeurs, celle qui demande la paix sociale, la justice et la sécurité »."

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  • Cioran ou le gai désespoir...

    Les éditions de L'Archipel viennent de publier une biographie signée par Anca Visdei et intitulée Cioran ou le gai désespoir.  Anca Visdei est déjà l'auteur d'une biographie de Jean Anouilh.

     

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    " Lire au pied de la lettre l'ironiste lucide que fut Emil Cioran (1911-1995), maître du paradoxe et de l'aphorisme, serait la plus sûre façon de mal le connaître. Sa vie durant, ce fils de pope et d'une mère mélancolique, venu au monde dans la mosaïque ethnique des Balkans, a chéri l'inconvénient d'être né, fatalité tragicomique qui est la matrice de son œuvre. Au lieu de sombrer dans la folie, il y a trouvé ses plus grandes jouissances.
    Car l'ermite de la rue de l'Odéon était un intellectuel passionné, voire colérique, sensuellement hanté, luttant mal contre la misogynie et l'antisémitisme. S'il a " connu toutes les formes de déchéance, y compris le succès ", les émois du cœur n'y firent pas exception, jusque dans son grand âge. Sans oublier les emportements idéologiques de sa jeunesse qu'il ne regretta qu'avec peine.
    De ses années de jeunesse en Transylvanie à ses derniers jours à Paris, en passant par l'Allemagne nazie, l'Espagne et la côte dieppoise, la vie de Cioran est ici racontée dans ses moindres détours par Anca Visdei, qui l'a connu, à l'aide de témoignages, de lettres et de textes en roumain inédits en français, qui font de cette biographie la plus complète à ce jour."

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  • Trop moche la ville...

    Les éditions de la Barque d'Or viennent de publier un nouvel essai de Pierre Le Vigan intitulé Trop moche la ville - Comment nos villes sont devenues laides (et obèses).

    Philosophe et urbaniste, Pierre Le Vigan est l'auteur de plusieurs essais comme Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Nietzsche et l'Europe (Perspectives libres, 2022), Le coma français (Perspectives libres, 2023), Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne ou tout récemment Les démons de la déconstruction - Derrida, Lévinas, Sartre (La Barque d'Or, 2024).

     

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    " Nos villes sont-elles encore des villes ? A force de grandir, de s'étendre sans cesse, leur qualité n'a-t-elle pas changé ? Ce sont certes des espaces urbains. Mais il ne suffit pas de ''ne pas être à la campagne'' pour ''être en ville''. L'immense majorité des urbains vit en fait dans des banlieues ou dans des territoires péri-urbains. Ni campagne, ni ville. Des villes déjà hypertrophiées connaissent une croissance sans fin. Mais bien souvent, c'est une croissance de la misère, matérielle et morale. Une croissance de la laideur, aussi. Les grandes villes se ressemblent toutes. L’homme de nulle part remplace l’homme de quelque part. Lartificialisation des sols se développe sans autre terme que d’en finir avec tout monde naturel. La fausse écologie n’arrange rien : la croissance urbaine continue de plus belle et consiste à envoyer toujours plus loin de la ville les couches populaires. Dans le même temps, la France abandonne ses villes moyennes, celles de la « France périphérique ». Pourtant, la lutte contre le gigantisme et l’obésité urbaine est possible. Les villes petites et moyennes sont un avenir souhaitable. On peut réhabiliter les centres-villes plutôt que de consommer de l'espace. Il faut moins de mondialisation et moins de métropolisation. Sortons du culte de la croissance urbaine : la grosseur n'est pas synonyme de vitalité. Mettons à l'ordre du jour la renaissance de la ruralité, de ses bourgs et des villes à taille raisonnable : Limoges, Nevers, Pau, Saint-Dizier, etc. Cela implique de rompre avec le libre-échange mondial, le libéralisme et la marchandisation à outrance. Y compris celle des esprits. "
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