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Musique

  • Leur dictionnaire de la musique...

    Michèle Delagneau et Michel Marmin viennent de publier Notre dictionnaire de la musique aux éditions Arcades Ambo.

    Michèle Delagneau a été critique au magazine Diapason et a collaboré à plusieurs encyclopédies musicales. Michel Marmin, parallèlement à ses activités de critique et d’historien du cinéma, ainsi que de rédacteur en chef de la revue Éléments, a dirigé des encyclopédies musicales.

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    " Ce dictionnaire de la musique est bien « notre » dictionnaire. Il est le fruit de nos passions, de nos expériences, de nos découvertes. Le champ en est large : rien de ce qui relève de la grande musique, comme on disait autrefois, ne nous est étranger, et cela de la musique ancienne à la musique contemporaine, de Josquin des Prés à Pascal Dusapin, de la Première École de Vienne (Haydn, Mozart, Beethoven) à la Seconde (Schoenberg, Berg, Webern)…  Nous revendiquons un éclectisme et un hédonisme tous azimuts : ce livre est un dictionnaire composé par des amateurs pour des amateurs, en espérant avoir maintenu de A à Z une certaine exigence dans nos choix, en espérant aussi ne point être tombés dans le travers dénoncé par Guizot : « Il suffit de quelques phrases ampoulées et banales pour faire un amateur. » Oui, nous sommes des amateurs et nous n’excipons d’aucun diplôme pour nous justifier, mais de décennies d’écoute, au concert ou au disque, en public ou en privé.
    Ce dictionnaire intègre des notices sur les formes musicales, sur les genres et sur les principaux instruments en usage dans la musique occidentale. Le néophyte, à qui nous nous adressons en priorité, y trouvera matière à éclairer son écoute – tel est du moins notre souhait. "

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  • Les musiciens maudits...

    Les éditions Déterna, diffusées par Francephi, viennent de publier un ouvrage de Paul-Louis Beaujour intitulé Les musiciens maudits. Paul-Louis Beaujour est l'auteur de plusieurs biographies consacrées à des maudits comme Jean Boissel, Nathan Bedford Forrest ou George Lincoln Rockwell...

     

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    " Beethoven, Bruckner, Egk, Graener, Lehár, Mozart, D’Olonne, Orff, Pfitzner, Schmitt, Strauss, Trapp, Wagner, Wolff ont le même point commun : ils ont tous été joués, encensés, voire célébrés durant les «  années les plus sombres » de notre histoire, en particulier par le plus sombre (mais le plus mélomane ?) d’entre tous : Adolf Hitler.

    Quant à Furtwangler, Krauss, Jochum, Böhm, Karajan, Mengelberg, Abendroth, Schwarzkopf, Ney, Gieseking, Backhaus, Kempff, Lubin, Suthaus, Weber, Müller (et les autres), non seulement ils furent, à tort ou à raison, tous des partisans déclarés du IIIe Reich, mais encore, et surtout, les interprètes inoubliables des compositeurs susnommés.

    Car c’est un fait indéniable : les versions unanimement considérées par les « musicologues » comme celles dites « de référence » sont souvent celles qui ont été interprétées par les artistes les plus idéologiquement « nauséabonds » !

    C’est pourquoi Paul-Louis Beaujour a recensé une quarantaine de disques « de légende » encore disponibles (jusqu’à quand ?) que tout mélomane aussi politiquement incorrect qu’un brin nostalgique se doit de posséder dans sa discothèque. "

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  • Ni Lang Lang, Ni Glenn Gould...

    Les éditions Nuvis viennent de publier un essai de Michel Mollard intitulé Ni Lang Lang, Ni Glenn Gould - Interpréter la musique. Auteur de plusieurs livres et films sur la musique, et producteur de nombreux concerts en France et à l'étranger, Michel Mollard a étudié le piano, l'harmonie, le contrepoint et l'analyse musicale.

     

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    " Pas un jour ne passe sans que paraissent un livre, un guide, une revue, un article vantant ou vilipendant tel musicien ou telle interprétation. On y apprend tout ou presque des goûts de ce que la France compte de passionnés, auteurs, journalistes, critiques chenus ou en herbe ; mais on y cherche en vain les prémisses d’une esthétique ; on sait tout de leurs goûts et on ignore tout de leur goût. La preuve ? on la trouve dans l’incohérence de leur contenu, souvent aléatoire dans le temps et dans l’espace.
    Malheureusement pour elle, la musique n’est pas comme les paroles de Socrate qui, aux dires d’Alcibiade, conservent leur pouvoir même rapportées par un pauvre sire ; transmise par un piètre interprète, elle peut perdre le sien. La question de son interprétation est donc décisive.
    Ce livre s’intéresse à l’esthétique de l’interprétation et s’attache à répondre à ces questions que tout le monde se pose : qu’est-ce qu’une grande interprétation ? qu’est-ce grand interprète ?
    Un livre qui intéressera tous ceux qui aiment la musique et cherchent à mieux la connaître, et qui sonnera aussi comme un appel à la liberté de pensée. "

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  • Démondialiser la musique...

    L'Institut Iliade en association avec la Nouvelle Librairie vient de publier un essai de Thierry Decruzy intitulé Démondialiser la musique - Une réponse au naufrage musical européen.

    Thierry DeCruzy est notamment un contributeur de Polémia et du mensuel Politique Magazine, il travaille sur le rôle de la musique dans la société. En mars 2021, il a réalisé le hors-série du quotidien Présent, Musique, combat identitaire. Il anime également des émissions de radio dissidentes.

     

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    " «Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique », aurait dit Platon. Rarement évoqué, le pouvoir politique et culturel de la musique est pourtant essentiel et son impact sur le psychisme en fait un outil privilégié de contrôle des masses. Il convient donc de se poser la question de ce que l’on écoute et des motifs qui conduisent à ces choix. De même qu’il a fallu prendre conscience que les produits alimentaires industriels pouvaient contenir des éléments toxiques, il est nécessaire de s’interroger sur le rôle des enregistrements que diffuse l’industrie musicale. Ainsi, il est toujours étonnant de rencontrer des individus conscients de leur identité, de l’importance de leur histoire, défenseurs de leur culture, et qui écoutent pourtant les musiques des « troupes d’occupation culturelle ». En réalité, les choix musicaux de la jeunesse sont moins faits sur des critères esthétiques que communautaires, et qui l’imprègnent ensuite inconsciemment. Le présent ouvrage s’attache à présenter le rôle de la musique et la manière dont elle est exploitée par l’industrie musicale afin de proposer des solutions pour démondialiser son écoute. "

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  • Reprendre le pouvoir musical...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Thierry Bouzard , cueilli sur le site EuroLibertés et consacré à la dimension identitaire de la musique et à son rôle essentiel dans une perspective métapolitique...

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    Reprendre le pouvoir musical

    En s’inscrivant dans la mémoire longue des peuples, la musique est un élément essentiel de leur identité profonde. Pendant longtemps le chanteur engagé ne s’est inscrit qu’à gauche, sa disparition marque bien une déroute, car la dictature culturelle de la gauche peine à masquer la vitalité des courants musicaux qui contestent son hégémonie. Pourtant les responsables des grands courants d’opposition, qu’ils soient politiques, associatifs, religieux ou médiatiques, peinent à prendre en compte la diversité des courants musicaux alternatifs qui les soutiennent.

    La musique, donc la chanson, est un moyen d’expression et le reflet d’une identité, celle des musiciens et de leur public. Elle s’inscrit dans le moment de sa création, mais aussi dans le temps long de la mémoire d’un peuple à partir du moment où il s’identifie à elle par son écoute et par sa pratique.

    Le chant grégorien et la musique sacrée sont identifiés comme le répertoire de l’Église, mais aussi comme appartenant au patrimoine musical de la civilisation occidentale, et il n’est pas nécessaire de pratiquer la religion pour l’apprécier.

    Les monarques ont toujours entretenu des musiciens, pour leur chapelle, pour leur divertissement, et pour le prestige de leur gouvernement. Les formations musicales de la Grande Écurie sous Louis XIV constituent une étape majeure de l’établissement de ce système de représentation musicale destiné à édifier les populations et servir de modèle au monde.

    La lente élaboration des orchestres de plein air dans l’administration militaire tout au long du XIXe siècle doit être envisagée comme un moyen de développer et d’entretenir la cohésion sociétale qui culmine à la Belle Époque avec les kiosques à musique ; la musique cérémonielle officielle étant assurée par l’élite de ces orchestres, celui de la Garde républicaine.

    Les médias modernes ne pouvant faire l’économie de cette indispensable identité sonore collective, l’Eurovision, dans sa retransmission par la RTF, en viendra à reprendre pour indicatif le Te Deum[1] de Charpentier composé sous Louis XIV.

    Le Te Deum de Louis XIV à l’Eurovision

    Le Parti communiste avait compris l’importance de la musique et mit en application la doctrine de Jdanov (homme politique soviétique, proche collaborateur de Joseph Staline) dès le début de la Guerre froide avec la collaboration de grands noms de la chanson.

    Dès le début des années 1960, il va savoir utiliser les chansonniers et les musiciens pour attirer des visiteurs à sa Fête de l’Huma. Les vedettes françaises et internationales en font un rendez-vous annuel de la musique.

    Si les résultats électoraux ne suivent pas, le PC, et à travers lui toute la gauche, peut continuer à diffuser ses messages auprès des jeunes générations.

    En arrivant au pouvoir en 1981, portée aussi par les musiques des radios libres, la gauche va rapidement surfer sur cette dynamique en lançant, dès 1982, une Fête de la musique dont la formule est reprise ensuite au niveau planétaire.

    Pour relayer son changement de politique et la campagne de SOS Racisme auprès de la jeunesse, elle organise un grand concert le 30 juin 1985 qui réunit 300 000 personnes sur la place de la Concorde.

    Ce type de méga concert avait été initié par Jean-Michel Jarre sur la même place en 1979 où il avait réuni un million de spectateurs venus entendre sa musique électronique.

    Ces grands rassemblements sont dans l’air du temps. Initiées en juillet 1985 par la campagne Band Aid, les grandes campagnes humanitaires (contre la faim, l’apartheid, la drogue, le sida…) permettent d’intégrer la jeunesse à des projets planétaires.

    À chaque fois, les musiciens de la scène prennent leur part dans le deal, car toute médiatisation est bonne à prendre.

    Le concert pour l’égalité, organisé par SOS Racisme le 14 juillet 2011 sur le Champ-de-Mars, réunit encore un million de personnes. Si la jeunesse se désintéresse de la politique, les politiciens ont bien compris comment utiliser la musique pour continuer à l’influencer et comment y associer les artistes pour relayer plus efficacement leurs messages et maintenir leur emprise.

    Contrôler la jeunesse par la musique

    Les organisateurs des grandes manifestations de 2012 et 2013, dont certaines ont largement dépassé le million de personnes, n’ont pas choisi de se doter d’une identité musicale en phase avec leur discours politique. Quelle différence entre leur sélection musicale et celle de la Gay Pride ou de n’importe quelle autre grande manifestation parisienne ?

    Ce choix était délibéré : choisir de la « dance » sans signification marquée, pour se fondre dans les sonorités adoptables par tous y compris ses adversaires, évite que la musique ne soit un enjeu.

    Pourtant la LMPT (La Manif pour tous) sait choisir des musiciens : lors de son université d’été de 2013, au Parc floral de Vincennes, les organisateurs avaient fait appel à un orchestre de circonstance, LMPT Moov’, qui a su animer la soirée avec succès, en se cantonnant exclusivement dans la festivité.

    Un constat similaire peut être établi pour la soirée anniversaire des 40 ans du Front national en décembre 2012. L’animation était confiée à un groupe de rock rétro un peu passé de mode, Les Forbans, qui, ensuite, questionné par les médias, s’est empressé d’expliquer qu’il ne partageait pas les idées du mouvement dont il était juste venu honorer un contrat : un aveu d’impuissance culturelle pour une formation politique qui aspire à prendre le pouvoir sans être capable de faire appel à des artistes partageant ses convictions.

    Cela est d’autant plus surprenant que Jean-Marie Le Pen a fondé une entreprise d’édition musicale reconnue, et que le Front national et sa fête annuelle ont su offrir une scène à des artistes partageant officiellement ses valeurs et même fournir un relais politique à un courant musical nouveau, en l’occurrence le RIF (rock identitaire français) en 1996 et 1998.

    Reprendre le pouvoir musical

    La musique délimite un espace sonore dans lequel celui qui la produit impose sa marque, son identité. Cette prise de pouvoir sonore occupe un territoire et appelle au rassemblement des individus. La production de sons et de musiques n’est jamais neutre, c’est un acte d’autorité perçu comme tel par ceux qui l’entendent.

    Rassembler tant de monde dans les rues, dans les urnes ou sur les ondes et avoir l’ambition de changer la société sans être capable de définir une identité musicale révèle un manque de convictions plus ou moins consciemment perçu par l’opinion, mais parfaitement entendu des adversaires.

    Comme a été obligé de le constater en 2014 le magazine Marianne, le chanteur engagé (sous-entendu à gauche) a disparu. Pour Pascal Nègre, le PDG d’Universal Music France, son dernier avatar est le chanteur belge Stromae. Quand le modèle a été Montand, on mesure l’effondrement. Effectivement, pour fêter l’adoption de la loi Taubira sur le mariage, un grand concert gratuit avait été organisé place de la Bastille, mais malgré un plateau de vedettes, à peine quelques centaines de personnes s’étaient déplacées. L’initiative a changé de camp, de nouvelles chansons sont apparues dans le sillage du mouvement d’opposition au mariage homosexuel. Ces chansons ne constituent pas un véritable courant musical, mais elles s’inscrivent dans une tendance plus large qui révèle qu’au-delà des clivages politiques s’est amorcé un profond revirement de société.

    Dans les années soixante du siècle dernier, le microsillon permettait la diffusion d’enregistrements destinés à la jeunesse et préparait mai 1968 ; à la fin des années soixante-dix, ce furent les radios de la bande FM qui contournèrent les monopoles étatiques pour amener la Gauche au Pouvoir en 1981 ; depuis 2013, ce sont essentiellement les réseaux sociaux d’internet qui rendent possible la diffusion des nouveaux répertoires. Il ne reste plus qu’à les utiliser.

    Thierry Bouzard (EuroLibertés, 21 janvier 2017)

    Note

    [1] Le Te Deum est notamment chanté le 31 décembre dans la liturgie romaine. En France, il était toujours interprété pour le sacre des rois. Dans le cadre profane, cet hymne connu de toute la population était chanté dans toutes les occasions festives pour louer et remercier Dieu, particulièrement pour fêter les événements joyeux de la famille royale (naissances, mariages, guérisons…) et les victoires militaires. Dans cet usage, il peut être considéré comme une sorte d’hymne national avant la lettre.

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  • Rencontre avec un chanteur insoumis...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien, réalisé le 7 novembre 2016 par Thierry Bouzard pour TV Libertés, avec le Docteur Merlin, à l'occasion de la sortie de son disque Insoumis...

                                    

    " Guitariste et chanteur, docteur Merlin exerce sa passion depuis la fin des années 70. Au fur et à mesure des ses albums, il s’est construit un univers où se reflètent ses opinions identitaires et marquées par les idées novatrices du GRECE. Docteur Merlin a interprété les textes d’auteurs tels que Robert Brasillach, Guillaume Faye et Maurice Rollet. Il a également fait plusieurs chansons pour enfants à partir des contes de Pierre Gripari. Nationaliste, il avance en refusant de mettre son drapeau dans sa poche. Cette attitude lui a définitivement fermé les portes des grandes maisons d’éditions et des radios musicales. Cependant, elle lui a permis de conquérir un public fidèle qui le soutient et le suit depuis plus de 35 ans. Il est interrogé par le musicologue, spécialiste de la chanson patriote engagée, Thierry Bouzard. "

     

    Thierry Bouzard évoque Le Guerrier et le Roi au cours de l'entretien ; c'est donc une bonne occasion, pour ceux qui ne connaissent pas cette chanson de la découvrir !

     

                                     

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