Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Musique

  • Ni Lang Lang, Ni Glenn Gould...

    Les éditions Nuvis viennent de publier un essai de Michel Mollard intitulé Ni Lang Lang, Ni Glenn Gould - Interpréter la musique. Auteur de plusieurs livres et films sur la musique, et producteur de nombreux concerts en France et à l'étranger, Michel Mollard a étudié le piano, l'harmonie, le contrepoint et l'analyse musicale.

     

    Mollard_Ni Lang Lang, ni Glenn Gould.jpg

    " Pas un jour ne passe sans que paraissent un livre, un guide, une revue, un article vantant ou vilipendant tel musicien ou telle interprétation. On y apprend tout ou presque des goûts de ce que la France compte de passionnés, auteurs, journalistes, critiques chenus ou en herbe ; mais on y cherche en vain les prémisses d’une esthétique ; on sait tout de leurs goûts et on ignore tout de leur goût. La preuve ? on la trouve dans l’incohérence de leur contenu, souvent aléatoire dans le temps et dans l’espace.
    Malheureusement pour elle, la musique n’est pas comme les paroles de Socrate qui, aux dires d’Alcibiade, conservent leur pouvoir même rapportées par un pauvre sire ; transmise par un piètre interprète, elle peut perdre le sien. La question de son interprétation est donc décisive.
    Ce livre s’intéresse à l’esthétique de l’interprétation et s’attache à répondre à ces questions que tout le monde se pose : qu’est-ce qu’une grande interprétation ? qu’est-ce grand interprète ?
    Un livre qui intéressera tous ceux qui aiment la musique et cherchent à mieux la connaître, et qui sonnera aussi comme un appel à la liberté de pensée. "

    Lien permanent Catégories : Livres, Musique 0 commentaire Pin it!
  • Démondialiser la musique...

    L'Institut Iliade en association avec la Nouvelle Librairie vient de publier un essai de Thierry Decruzy intitulé Démondialiser la musique - Une réponse au naufrage musical européen.

    Thierry DeCruzy est notamment un contributeur de Polémia et du mensuel Politique Magazine, il travaille sur le rôle de la musique dans la société. En mars 2021, il a réalisé le hors-série du quotidien Présent, Musique, combat identitaire. Il anime également des émissions de radio dissidentes.

     

    Decruzy_Démondialiser la musique.jpg

    " «Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique », aurait dit Platon. Rarement évoqué, le pouvoir politique et culturel de la musique est pourtant essentiel et son impact sur le psychisme en fait un outil privilégié de contrôle des masses. Il convient donc de se poser la question de ce que l’on écoute et des motifs qui conduisent à ces choix. De même qu’il a fallu prendre conscience que les produits alimentaires industriels pouvaient contenir des éléments toxiques, il est nécessaire de s’interroger sur le rôle des enregistrements que diffuse l’industrie musicale. Ainsi, il est toujours étonnant de rencontrer des individus conscients de leur identité, de l’importance de leur histoire, défenseurs de leur culture, et qui écoutent pourtant les musiques des « troupes d’occupation culturelle ». En réalité, les choix musicaux de la jeunesse sont moins faits sur des critères esthétiques que communautaires, et qui l’imprègnent ensuite inconsciemment. Le présent ouvrage s’attache à présenter le rôle de la musique et la manière dont elle est exploitée par l’industrie musicale afin de proposer des solutions pour démondialiser son écoute. "

    Lien permanent Catégories : Livres, Musique 0 commentaire Pin it!
  • Reprendre le pouvoir musical...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Thierry Bouzard , cueilli sur le site EuroLibertés et consacré à la dimension identitaire de la musique et à son rôle essentiel dans une perspective métapolitique...

    In Memoriam_FTP.jpg

    Reprendre le pouvoir musical

    En s’inscrivant dans la mémoire longue des peuples, la musique est un élément essentiel de leur identité profonde. Pendant longtemps le chanteur engagé ne s’est inscrit qu’à gauche, sa disparition marque bien une déroute, car la dictature culturelle de la gauche peine à masquer la vitalité des courants musicaux qui contestent son hégémonie. Pourtant les responsables des grands courants d’opposition, qu’ils soient politiques, associatifs, religieux ou médiatiques, peinent à prendre en compte la diversité des courants musicaux alternatifs qui les soutiennent.

    La musique, donc la chanson, est un moyen d’expression et le reflet d’une identité, celle des musiciens et de leur public. Elle s’inscrit dans le moment de sa création, mais aussi dans le temps long de la mémoire d’un peuple à partir du moment où il s’identifie à elle par son écoute et par sa pratique.

    Le chant grégorien et la musique sacrée sont identifiés comme le répertoire de l’Église, mais aussi comme appartenant au patrimoine musical de la civilisation occidentale, et il n’est pas nécessaire de pratiquer la religion pour l’apprécier.

    Les monarques ont toujours entretenu des musiciens, pour leur chapelle, pour leur divertissement, et pour le prestige de leur gouvernement. Les formations musicales de la Grande Écurie sous Louis XIV constituent une étape majeure de l’établissement de ce système de représentation musicale destiné à édifier les populations et servir de modèle au monde.

    La lente élaboration des orchestres de plein air dans l’administration militaire tout au long du XIXe siècle doit être envisagée comme un moyen de développer et d’entretenir la cohésion sociétale qui culmine à la Belle Époque avec les kiosques à musique ; la musique cérémonielle officielle étant assurée par l’élite de ces orchestres, celui de la Garde républicaine.

    Les médias modernes ne pouvant faire l’économie de cette indispensable identité sonore collective, l’Eurovision, dans sa retransmission par la RTF, en viendra à reprendre pour indicatif le Te Deum[1] de Charpentier composé sous Louis XIV.

    Le Te Deum de Louis XIV à l’Eurovision

    Le Parti communiste avait compris l’importance de la musique et mit en application la doctrine de Jdanov (homme politique soviétique, proche collaborateur de Joseph Staline) dès le début de la Guerre froide avec la collaboration de grands noms de la chanson.

    Dès le début des années 1960, il va savoir utiliser les chansonniers et les musiciens pour attirer des visiteurs à sa Fête de l’Huma. Les vedettes françaises et internationales en font un rendez-vous annuel de la musique.

    Si les résultats électoraux ne suivent pas, le PC, et à travers lui toute la gauche, peut continuer à diffuser ses messages auprès des jeunes générations.

    En arrivant au pouvoir en 1981, portée aussi par les musiques des radios libres, la gauche va rapidement surfer sur cette dynamique en lançant, dès 1982, une Fête de la musique dont la formule est reprise ensuite au niveau planétaire.

    Pour relayer son changement de politique et la campagne de SOS Racisme auprès de la jeunesse, elle organise un grand concert le 30 juin 1985 qui réunit 300 000 personnes sur la place de la Concorde.

    Ce type de méga concert avait été initié par Jean-Michel Jarre sur la même place en 1979 où il avait réuni un million de spectateurs venus entendre sa musique électronique.

    Ces grands rassemblements sont dans l’air du temps. Initiées en juillet 1985 par la campagne Band Aid, les grandes campagnes humanitaires (contre la faim, l’apartheid, la drogue, le sida…) permettent d’intégrer la jeunesse à des projets planétaires.

    À chaque fois, les musiciens de la scène prennent leur part dans le deal, car toute médiatisation est bonne à prendre.

    Le concert pour l’égalité, organisé par SOS Racisme le 14 juillet 2011 sur le Champ-de-Mars, réunit encore un million de personnes. Si la jeunesse se désintéresse de la politique, les politiciens ont bien compris comment utiliser la musique pour continuer à l’influencer et comment y associer les artistes pour relayer plus efficacement leurs messages et maintenir leur emprise.

    Contrôler la jeunesse par la musique

    Les organisateurs des grandes manifestations de 2012 et 2013, dont certaines ont largement dépassé le million de personnes, n’ont pas choisi de se doter d’une identité musicale en phase avec leur discours politique. Quelle différence entre leur sélection musicale et celle de la Gay Pride ou de n’importe quelle autre grande manifestation parisienne ?

    Ce choix était délibéré : choisir de la « dance » sans signification marquée, pour se fondre dans les sonorités adoptables par tous y compris ses adversaires, évite que la musique ne soit un enjeu.

    Pourtant la LMPT (La Manif pour tous) sait choisir des musiciens : lors de son université d’été de 2013, au Parc floral de Vincennes, les organisateurs avaient fait appel à un orchestre de circonstance, LMPT Moov’, qui a su animer la soirée avec succès, en se cantonnant exclusivement dans la festivité.

    Un constat similaire peut être établi pour la soirée anniversaire des 40 ans du Front national en décembre 2012. L’animation était confiée à un groupe de rock rétro un peu passé de mode, Les Forbans, qui, ensuite, questionné par les médias, s’est empressé d’expliquer qu’il ne partageait pas les idées du mouvement dont il était juste venu honorer un contrat : un aveu d’impuissance culturelle pour une formation politique qui aspire à prendre le pouvoir sans être capable de faire appel à des artistes partageant ses convictions.

    Cela est d’autant plus surprenant que Jean-Marie Le Pen a fondé une entreprise d’édition musicale reconnue, et que le Front national et sa fête annuelle ont su offrir une scène à des artistes partageant officiellement ses valeurs et même fournir un relais politique à un courant musical nouveau, en l’occurrence le RIF (rock identitaire français) en 1996 et 1998.

    Reprendre le pouvoir musical

    La musique délimite un espace sonore dans lequel celui qui la produit impose sa marque, son identité. Cette prise de pouvoir sonore occupe un territoire et appelle au rassemblement des individus. La production de sons et de musiques n’est jamais neutre, c’est un acte d’autorité perçu comme tel par ceux qui l’entendent.

    Rassembler tant de monde dans les rues, dans les urnes ou sur les ondes et avoir l’ambition de changer la société sans être capable de définir une identité musicale révèle un manque de convictions plus ou moins consciemment perçu par l’opinion, mais parfaitement entendu des adversaires.

    Comme a été obligé de le constater en 2014 le magazine Marianne, le chanteur engagé (sous-entendu à gauche) a disparu. Pour Pascal Nègre, le PDG d’Universal Music France, son dernier avatar est le chanteur belge Stromae. Quand le modèle a été Montand, on mesure l’effondrement. Effectivement, pour fêter l’adoption de la loi Taubira sur le mariage, un grand concert gratuit avait été organisé place de la Bastille, mais malgré un plateau de vedettes, à peine quelques centaines de personnes s’étaient déplacées. L’initiative a changé de camp, de nouvelles chansons sont apparues dans le sillage du mouvement d’opposition au mariage homosexuel. Ces chansons ne constituent pas un véritable courant musical, mais elles s’inscrivent dans une tendance plus large qui révèle qu’au-delà des clivages politiques s’est amorcé un profond revirement de société.

    Dans les années soixante du siècle dernier, le microsillon permettait la diffusion d’enregistrements destinés à la jeunesse et préparait mai 1968 ; à la fin des années soixante-dix, ce furent les radios de la bande FM qui contournèrent les monopoles étatiques pour amener la Gauche au Pouvoir en 1981 ; depuis 2013, ce sont essentiellement les réseaux sociaux d’internet qui rendent possible la diffusion des nouveaux répertoires. Il ne reste plus qu’à les utiliser.

    Thierry Bouzard (EuroLibertés, 21 janvier 2017)

    Note

    [1] Le Te Deum est notamment chanté le 31 décembre dans la liturgie romaine. En France, il était toujours interprété pour le sacre des rois. Dans le cadre profane, cet hymne connu de toute la population était chanté dans toutes les occasions festives pour louer et remercier Dieu, particulièrement pour fêter les événements joyeux de la famille royale (naissances, mariages, guérisons…) et les victoires militaires. Dans cet usage, il peut être considéré comme une sorte d’hymne national avant la lettre.

    Lien permanent Catégories : Musique, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Rencontre avec un chanteur insoumis...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien, réalisé le 7 novembre 2016 par Thierry Bouzard pour TV Libertés, avec le Docteur Merlin, à l'occasion de la sortie de son disque Insoumis...

                                    

    " Guitariste et chanteur, docteur Merlin exerce sa passion depuis la fin des années 70. Au fur et à mesure des ses albums, il s’est construit un univers où se reflètent ses opinions identitaires et marquées par les idées novatrices du GRECE. Docteur Merlin a interprété les textes d’auteurs tels que Robert Brasillach, Guillaume Faye et Maurice Rollet. Il a également fait plusieurs chansons pour enfants à partir des contes de Pierre Gripari. Nationaliste, il avance en refusant de mettre son drapeau dans sa poche. Cette attitude lui a définitivement fermé les portes des grandes maisons d’éditions et des radios musicales. Cependant, elle lui a permis de conquérir un public fidèle qui le soutient et le suit depuis plus de 35 ans. Il est interrogé par le musicologue, spécialiste de la chanson patriote engagée, Thierry Bouzard. "

     

    Thierry Bouzard évoque Le Guerrier et le Roi au cours de l'entretien ; c'est donc une bonne occasion, pour ceux qui ne connaissent pas cette chanson de la découvrir !

     

                                     

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia, Musique 0 commentaire Pin it!
  • Le wagnérisme dans tous ses états...

    Les presses de la Sorbonne nouvelle viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Cécile Leblanc et Danièle Pistone et intitulé Le wagnérisme dans tous ses états 1913 - 2013. Cécile Leblanc est agrégée de Lettres classiques, et a participé à la rédaction du Dictionnaire de Wagner et du wagnérisme (Acte sud, 2009) ; quant à Danièle Pistone, elle est musicologue et a notamment publié un Wagner et Paris (Champion, 1980).

     

     

    "De l’admiration éperdue au rejet viscéral, aucun artiste du XIXe siècle n’a suscité autant de passions extrêmes que Wagner, au point de faire naître une mouvance aux esthétiques parfois contradictoires, le wagnérisme. Pourtant, dès le premier quart du vingtième siècle, en France, les haines exacerbées, comme les adulations excessives, s’apaisent avec l’entrée des œuvres du maître au répertoire des maisons françaises d’opéra. Est-ce le début d’une normalisation des relations entre Wagner, les artistes et le public et, par conséquent, le crépuscule du « vieux dieu » ? N’est-ce pas, au contraire, le début d’un wagnérisme apaisé et créateur ? Les contributions réunies dans cet ouvrage s’interrogent sur la permanence du wagnérisme et sa « prodigieuse fécondation » (le mot est de Proust) de toutes les formes d’art du XXe siècle, de l’opéra à la danse, les arts plastiques et le cinéma. Leurs auteurs ont eu pour ambition de montrer nombre d’aspects de la présence récurrente de ce créateur dont les œuvres se sont imposées, entre 1913 et 2013, comme le laboratoire de formes artistiques parmi les plus novatrices."

    Lien permanent Catégories : Livres, Musique 0 commentaire Pin it!
  • Le cauchemar des bien-pensants...

    "Un rêve pour certains hommes. Un cauchemar pour d'autres !"

     

    Le vent mauvais nous l'avait annoncé... Il est de retour ! Le Docteur Merlin nous revient avec un nouveau disque intitulé Insoumis ! avec, on l'espère, son lot de textes grinçants, politiquement incorrects, poétiques ou portés par le souffle du mythe... En attendant, c'est une bonne occasion pour réécouter par exemple Verden, Excalibur, Le ruban gris, Dis-moi, Maléfices, Terre d'Empire, Le guerrier et le roi, La soirée va finir, Mariage, sans oublier Le cul de ma blonde, bien sûr !...

     

    Insoumis.jpg

    " Bien plus jeune que son enveloppe charnelle, le Docteur Merlin est « né » en 1981, durant les écoles de cadre de ce qu’on a appelé la « nouvelle droite ».

    Après des journées fatigantes et studieuses, nous nous retrouvions le soir pour des veillées, et nous fûmes très inventifs pour nous forger une histoire commune.

    Profitant d’un savoir faire acquis dans les camps scouts, nous étions quelques « folkeux » amateurs, et bien vite quelques chansons quelque peu iconoclastes virent le jour, librement inspirées de « la vie de Bryan » des Monthy python »

    Avec le film de J. Boorman "Excalibur" (qui m’inspira ce pseudonyme), la dimension mythique nous imposait des textes plus sérieux, plus historiques, plus inspirés, plus positifs !!

    Guillaume Faye, Olivier Carré, Pierre Vial, Maurice Rollet, et d’autres, m’inspirèrent tour à tour et je donnais à mes amis trois « K7 » ( païen, le vent mauvais, persiste et signe, qui furent remasterisées en 2002, sous le titre de "péchés de jeunesse").

    Ayant rencontré le directeur de la SERP (la boîte de disques de J.M.Le Pen) qui cherchait un chanteur politiquement incorrect, nous sortîmes ensemble un 45T ("Ahmed") puis des albums ("Europe", "Enchanté", "Soleil de pierre") et enfin un "Docteur merlin chante Brasillach".

    Après la grande scission du FN en 98, et la mort de la SERP, le combat culturel fût un peu oublié, et je ne chantais plus que pour mes amis et dans quelques fêtes identitaires de France, d’Europe ou même du Quebec. Pourtant, à un rythme lent, j’écrivais, ou découvrais, encore quelques textes et les mettais en musique.

    Mes « fans » de toujours réclamaient un enregistrement
    Quand le nombre de chansons fût suffisant, après une quinzaine d’années, je décidai de leur faire plaisir.

    Nous avons pris notre temps pour peaufiner ce dernier Opus :

    Docteur Merlin: Insoumis ! "

    Lien permanent Catégories : Musique, Nouveautés 0 commentaire Pin it!