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  • Introduction à la philosophie politique...

    Les éditions des Presses Universitaires de France viennent de rééditer un ouvrage de Philippe Bénéton intitulé Introduction à la philosophie politique.

    Agrégé de sciences politiques et professeur à l'université de Rennes, Philippe Bénéton est l'auteur de plusieurs essais dont  Les Fers de l'opinion (PUF, 2000), Le dérèglement moral de l'Occident (Cerf, 2017) et Niccolò Massimo - Essai sur l'art d'écrire de Machiavel (Cerf, 2018), ainsi que d'une . Il a également rédigé quatre entrées pour le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017).

     

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    " La politique ou son étude valent-elles une heure de peine? Quel regard porter sur les choses de la politique ? Comment définir la politique? Qu'est-ce qui est important en politique?... Le premier objet de cette Introduction à la philosophie politique est de poser les questions fondamentales ou premières, celles qui conditionnent le reste. Dans cette optique, l'ouvrage vise à préciser les termes de la grande controverse entre les Anciens, les chrétiens et les Modernes, avant de discuter les différentes réponses en s'aidant en particulier de l'expérience historique. Le second objet de cette Introduction est de présenter les caractéristiques majeures de la politique moderne et ses grands enjeux. "

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  • Armin Mohler et la fidélité à un «style» différent...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Matteo Romano, cueilli sur Voxnr et consacré à Armin Mohler et à sa réflexion sur le style fasciste.

    On peut retrouver dans le numéro 42 de Nouvelle École (1985) un article d'Armin Mohler intitulé « Le "style" fasciste ».

     

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    Armin Mohler et la fidélité à un «style» différent

    « On est plus fidèle à un style qu’à des idées », écrivait Drieu La Rochelle, et sans aucun doute, on peut dire que c’est là le fil conducteur du court mais dense essai du philosophe et représentant de la Nouvelle Droite, Armin Mohler, intitulé Le style fasciste (éd. it.: Settimo Sigillo, 1987). Mohler, chercheur sur la révolution conservatrice allemande, qui fut déjà secrétaire d’Ernst Jünger durant l’après-guerre et correspondant d’Evola, est, comme nous l’avons déjà mentionné, surtout connu pour le dialogue qu’il a engagé avec la Nouvelle Droite et pour sa virulente critique du libéralisme.

    Dans cet opuscule, Mohler, à travers une description physiognomique de ce qu’il considère être « Le Style » – l’attitude du « fasciste » – tente d’identifier le noyau essentiel de cette expérience historique, politique et sociale. Le contexte, dans lequel ce court essai s’inscrit, peut être repéré dans un débat de l’époque entre plusieurs intellectuels de la nouvelle droite française, un débat basé sur l’ancien débat médiéval entre nominalisme et universalité ; ce débat avait été principalement alimenté par des articles et des publications dans la revue Nouvelle École, souvent signés par Mohler lui-même ou par Alain de Benoist. Ce sujet a également été repris plus tard par Aleksander Douguine, qui, dans la vision « nominaliste », voit la racine de l’individualisme libéral moderne.

    Pour Mohler, cependant, une vision qui recentre l’individualité et sa valeur existentielle (et que l’on pourrait qualifier de nominaliste) est précisément ce qui permet de récupérer le sens le plus authentique et aussi le plus brut de la vie, seul capable d’opérer une rénovation cathartique en dehors de toute conception vide de l’homme, abstraite, universelle et niveleuse. Ce fondement est celui du libéralisme moderne et de ses diverses formes d’internationalisme. Il en découle, pour revenir à notre étude, que l’approche choisie par Mohler pour définir « ce qui est fasciste » sera (justement, ajoutons-nous) essentiellement pré-politique, pré-dogmatique. Il suit ainsi la voie tracée par d’autres chercheurs qui se sont penchés sur le phénomène, comme Giorgio Locchi dans L’essence du fascisme.

    Mohler écrit : « En résumé, disons que les fascistes n’éprouvent en réalité aucun problème à s’adapter aux incohérences de la théorie, car ils se comprennent entre eux selon une voie plus directe : celle du style. » Et encore, en référence au discours de Gottfried Benn lors de la visite de Marinetti en Allemagne hitlérienne en 1934, Mohler écrit : « Le style dépasse la foi, la forme vient avant l’idée. »

    Pour Mohler, donc, le fasciste n’est pas tel parce qu’il adhère à un schéma idéologique, dogmatique ou politique. Il l’est parce qu’il a éprouvé en lui, dans sa plus profonde intimité, la faiblesse mortelle de tout mythe ou valeur dérivée des Lumières, illuministe (dit-on en Italie, ndt), rationaliste et démocratique. Tout cela implose devant les guerres, les révolutions, les crises économiques et sociales. Mais le fasciste y répond en recueillant ce qu’il y a de positif dans chaque crise, et devient porteur d’une volonté créatrice qui réaffirme les valeurs de l’esprit, de l’héroïsme et de la volonté sur la vie.

    Mohler cite Jünger : « Notre espoir repose sur les jeunes qui souffrent de fièvre, parce que la purulence verte du dégoût les consume. » Pour l’auteur, cela traduit « la nostalgie d’une autre forme de vie, plus dense, plus réelle. » Une vie plus dense, car plus complète, passant par une tragédie existentielle nue et renouvelante. Mohler parle d’un mélange entre « anarchie » et « style », entre destruction et renouveau. Et c’est justement cette mortification héroïque qui mène à une reconnexion avec la racine originelle et unitaire de la réalité et de la vie de l’individu : dans laquelle l’opposition entre vie et mort est dépassée dans une indifférence intérieure. Le renouveau, que le fasciste ressent en lui, à condition d’avoir pris pour tâche « la nécessité de mourir constamment, jour et nuit, dans la solitude ». Ce n’est qu’à ce moment-là, arrivé au point zéro de toute valeur (ce n’est pas un hasard si un chapitre est intitulé « Le point zéro magique »), puisant dans des forces plus profondes, façonné de manière virtuose par un style « non théâtral, d’une froideur imposante vers laquelle orienter l’Europe », qu’il pourra témoigner de la naissance d’une nouvelle hiérarchie. Un style objectif, froid et impersonnel.

    Et c’est précisément cette attitude que Mohler retrouve chez l’homme et dans le « style fasciste », car en lui, selon l’auteur, l’individualité et son expérience sont placées au centre. Alors que ce qui caractérise le plus le national-socialiste, c’est son accent mis davantage sur le « peuple », sur la « Volksgemeinschaft » et sur la rébellion sociale, ce qui le distingue encore plus de ce que Mohler appelle « l’étatiste », c’est son admiration pour ce qui fonctionne, pour ce qui n’est pas arbitraire, pour ce qui est bien intégré dans la structure d’un État parfois asphyxiant, qui ne lui permet pas de vivre tout le « tragique » propre au fasciste. Bien que les trois « types » aient pu se croiser dans l’histoire, Mohler souhaite ici, sur un plan théorique, souligner la caractéristique spécifique de ce qu’il qualifie d’ « homme fasciste ».

    Il s’agit de la nécessité primordiale d’un besoin d’affirmation existentielle, qui, selon Mohler, explique pourquoi le fascisme « manque d’un système préconçu, qui explique tout dogmatiquement et de façon livresque ». Dans ce caractère immanent, intime, individuel de la révolution que le fasciste accomplit avant tout, et qui l’anime, se manifeste une attitude intérieure, un comportement, ainsi qu’une dignité et une noblesse particulières, que l’on n’atteint qu’à travers une catharsis intérieure.

    En conclusion, on peut dire que si l’interprétation de Mohler peut paraître, à certains points, forcée, elle a le mérite de ne pas réduire l’expérience et le phénomène en question à quelque chose d’accidentel, de contingent ou de relégué à une appartenance partisane, à une doctrine politique ou économique. Au contraire, elle le place à un niveau plus profond et constitutif, c’est-à-dire dans ce qui, chez l’individu, est en communication avec la sphère de l’être.

    Matteo Romano (Voxnr, 16 septembre 2025)

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  • Les snipers de la semaine... (299)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 allume les médias européens qui ne pipent mot des informations de plus en plus troublantes qui commencent à apparaître sur les effets indésirables de certains vaccins...

    Les insistantes questions de l’Amérique sur ses vaccins

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    - sur le site de l'Observatoire du journalisme, Adélaïde Motte dézingue les médias de grand chemin sur leur traitement du meurtre raciste d'Irina Zarutska...

    Iryna Zarutska, le meurtre raciste anti-blanc dont on ne parle pas assez

    Irina Zarutska.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (530) : A Londres, une mobilisation XXL contre l'immigration...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                                

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : Manifestations historiques contre l'immigration au Royaume-Uni
    Si les médias s’accordent sur la mobilisation d’ampleur inégalée, certains commentateurs se sont attardés sur la couleur de peau des manifestants, à priori tous trop blancs…

    Le dossier du jour :  Les bobards médiatiques autour de la mort de Charlie Kirk
    Entre les inexactitudes avouées pour déformer les propos de Charlie Kirk et les mensonges sur l’appartenance idéologique wokiste de Tyler Robinson, son assassin, les médias s’en sont donné à cœur joie !

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    Pastilles de l’info:

    • La blague de Pierre-Edouard Stérin : sa holding de tête porte désormais le nom d'un journaliste de L'Humanité
    • Matthieu Pigasse sur France 2 : conflit d'intérêt et partialité médiatique de Caroline Roux
    • CNews/Europe 1 vs Radio France et le service public : la guerre des médias est déclarée
    • Léa Salamé, Glucksmann, "taxe Zucman" : omniprésence médiatique et conflits d'intérêts

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Ivanne Trippenbach... Le cas édifiant de cette journaliste du Monde et ses approximations journalistiques.

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  • On a tué Huey Long !...

    Les éditions 10/18 viennent de publier une enquête de Jean-Marie Pottier intitulé Qui a tué Huey Long ?.

    On rappellera que le sénateur Huey Long avait, avant d'être assassiné, fondé un vaste mouvement populiste destiné à soutenir sa candidature à l'élection présidentielle. Huey Long a inspiré le personnage du politicien Willie Stark dans Les Fous du Roi, le formidable roman de Robert Penn Warren.

     

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    " Il était le " Kingfish ", le gros poisson de la politique en Louisiane. Certains de ses partisans l'imaginaient déjà défier le président Roosevelt pour conquérir la Maison-Blanche en 1936. Le 8 septembre 1935, le sénateur Huey Long est tué par balles dans les couloirs du Capitole de l'État, à Baton Rouge. À l'époque, le suspect numéro un du meurtre est vite identifié : Carl Weiss, un médecin qui aurait cherché à se venger de l'éviction, par Long, de son beau-père d'un siège de juge. Ce jour-là, il aurait tiré sur le sénateur lors d'une échauffourée avant d'être abattu par ses gardes du corps. Ce qui n'empêche pas des théories alternatives de vite émerger, liées au possible destin politique national de Long ou à ses relations avec la mafia de la Nouvelle-Orléans, sur fond d'explosion du business des machines à sous. Et si Long avait en fait été abattu, plus ou moins accidentellement, par un de ses gardes du corps ? Et si la police locale avait ensuite enterré l'affaire ? "

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  • Quand la gauche protège les meurtriers et diabolise les victimes...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 15 septembre 2025 et consacrée au curieux traitement par les médias de gauche américains du meurtre raciste d'une jeune ukrainienne par un individu d'origine africaine et de l'assassinat d'un influenceur conservateur par un jeune gauchiste...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                              

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