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Livres - Page 13

  • Les Bretons et la Mort...

    Les éditions Ar Gedour viennent de publier un essai de Bernard Rio intitulé Les Bretons et la Mort - Rites, croyances et traditions.

    Écrivain et journaliste, Bernard Rio est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques et ethnologiques comme Mystères de Bretagne (Coop Breizh, 2018), 1200 lieux de légende en Bretagne (Coop Breizh, 2020) ou La forêt sacrée des Celtes - Du paganisme au christianisme (Yoran, 2023) ainsi que d'un roman, Un dieu sauvage (Coop Breizh, 2020). Il tient également la chronique "Un païen dans l'église" dans la revue Éléments...

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    " Les Bretons entretiennent des relations singulières avec la mort et les morts, tel est le constat de cette vaste étude dans la Bretagne d’hier et enquête dans la Bretagne d’aujourd’hui. L’Ankou n’est pas seulement un personnage de légende. Ce « conducteur des morts » dans l’au-delà apparaît toujours au XXIe siècle comme en attestent plusieurs témoins dignes de foi. A l’ère d’internet, les Bretons perçoivent de nouveaux intersignes annonçant les décès ou révélant la présence des « Anaon », les « âmes errantes » qui hantent les chemins et les maisons. Perdues au fond des bois, des tombes immémoriales continuent de recevoir les offrandes de visiteurs anonymes !

    Quel sens donner à ces phénomènes mystérieux, révélateurs d’un véritable culte des morts et d’une croyance dans l’autre monde ? Qu’est-ce que le marteau bénit ? Pourquoi dépose-t-on le cercueil du défunt à la croisée du transept dans l’église ? Où se trouve l’enfer froid ? A quoi reconnait-on la présence de l’Anaon ? Ou voir la danse macabre ? Qui sont les passeurs d’âmes ? Autant de questions auxquelles Bernard Rio apporte des réponses dans ce livre qui renouvelle complètement le célèbre Légende de la Mort écrite par Anatole Le Braz au XIXème siècle. "

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  • Unité et Travail : un syndicat nationaliste au coeur du Bastion de la Régie Renault...

    Les éditions Déterna, diffusées par Francephi, viennent de publier un ouvrage de souveniir de Jean Ribaillier intitulé Le Bastion - Nervis communistes et capos d'ateliers. Ancien de Jeune Nation et des Comités de soutien d’Europe-Action, Jean Ribaillier, qui est récemment décédé, a animé le syndicat nationaliste Unité et Travail au sein de la Régie Renault à Boulogne-Billancourt.

     

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    " Voici un livre qui nous plonge dans le demi-siècle qui a suivi la fin de la 2e Guerre mondiale, celui de la Guerre froide, dont les témoins disparaissent inéluctablement et dont l’esprit devient étranger aux jeunes générations.

    C’est dans ce contexte, au sein de cette Forteresse rouge qu’était l’usine Renault de Billancourt – le « Bastion » – qu’une poignée d’ouvriers a entrepris de mener une action syndicale au seul service des justes intérêts des travailleurs français. C’est ainsi qu’est né le syndicat ouvrier Unité et Travail nourri de la doctrine nationaliste. Un cas unique en France.

    Jean Ribaillier, qui nous a quittés le 4 janvier 2023, en a été la cheville ouvrière. Ce livre est le récit de ces années d’une lutte menée sans relâche par des militants nationalistes contre vents et marées.

    Les intérêts du « Bastion » sont multiples. Le premier est de rendre hommage au courage et à la force de caractère d’une poignée de Français qui, quasiment seuls contre tous, nervis communistes et capos d’ateliers, ont défendu, propagé un discours national et social, le seul qui puisse être tenu lorsque l’on est un homme enraciné et non renié.

    Le deuxième est de montrer comment une poignée de militants, nourris par une doctrine, nationaliste en l’occurrence, déterminés, refusant les compromissions, peuvent parvenir à obtenir des résultats inespérés.

    Le troisième est l’ensemble des enseignements dégagés de cette expérience politique et syndicale, source à laquelle les militants nationalistes d’aujourd’hui et de demain pourront puiser pour mener les luttes à venir alors que le triomphe du capitalisme apatride et anti social étouffe le monde du travail plus que jamais et menace de détruire les nations.

    Ce livre, mêlant récit et analyses, apporte un éclairage inédit sur un aspect méconnu de l’action menée par les militants nationalistes au cours d’une période mouvementée et qui a préparé le socle à partir duquel les générations présentes peuvent œuvrer efficacement pour que la France et la civilisation européenne et chrétienne vivent en fidélité à deux millénaires d’histoire. "

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  • Les apaches attaquent Paris...

    Les éditions Dutan, diffusées par Francephi, viennent de publier un roman de Robert Paturel intitulé Les apaches attaquent Paris. Ancien champion d'Europe de boxe française et ancien du RAID, Robert Paturel est connu pour ses ouvrages mémoriels sur les débuts de cette unité d’élite et sur la boxe de rue, technique qu’il a développé.

     

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    " Il fait très beau à Paris ce premier juin 1880, cette période sera plus tard appelée La Belle Époque… Les femmes sont jolies, élégantes et insouciantes.

    Eugène Colan vient de se lever, il ne le sais pas encore, mais la journée va être longue. Il a été engagé par la préfecture de Police de Paris et vient d’avoir 28 ans. Après six années passées dans les rangs de la Légion étrangère, il en est sorti avec le grade de Capitaine. Il a intégré la Police depuis 4 ans et est chargé de la surveillance des « apaches », nom générique donné aux voyous de toutes sortes un peu plus tard.

    Les 72 jours de la Commune en 1871 ont engendré des privations, des famines et ces manques ont gangrené les quartiers. Toutes sortes de crapules y survivent sans hésiter à jouer du couteau.

    Eugène fait ce que l’on appelle de la « pénétration de milieux », il a intégré une bande de Belleville et essaye d’obtenir des informations sur des « coups » à venir.

    Son collègue – ou plutôt son double – est Étienne Prévot dit « le Surineur» (surnom donné par les voyous pour sa dextérité redoutable au couteau), issu comme lui des quartiers pauvres. Tous deux font une équipe solide « à la vie à la mort », ce qui convient parfaitement à Eugène qui avait déjà son binôme à la Légion.

    Mais l’avenir s’assombrit peu à peu pour les deux hommes dans ces milieux sombres des bas-fonds de Paris où des adolescents disparaissent. Leur enquête va les mener dans les milieux troubles des adorateurs de Satan et autres dépravés.

    À travers son roman, l’auteur nous relate la vie à cette époque, notamment l’organisation de la Police et l’histoire des apaches de Paris. Il relate le climat politique de l’époque (après la Commune) et notamment évoque le grand professeur de boxe française Joseph Charlemont qui avait fuit Paris pour la Belgique avant d’y revenir huit ans plus tard. "

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  • Leni Riefenstahl...

    Les éditions Tallandier viennent de publier Leni Riefenstahl - La cinéaste d'Hitler, une bibliographie signée par Jérôme Bimbenet. Historien spécialiste du cinéma, Jérôme Bimbenet est l’auteur de Voyage à Berlin - Danielle Darrieux sous l’Occupation (Tallandier, 2023).

     

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    " Danseuse, actrice, cinéaste révolutionnaire, photographe remarquable, plongeuse hors pair, Leni Riefenstahl (1902-2003) est, aux yeux du monde, la cinéaste qui s’est fourvoyée en se mettant au service du nazisme.

    En 1932, sa rencontre avec Adolf Hitler change son destin. Dès son accession au pouvoir, elle accepte la direction artistique du film du Congrès du Parti nazi à Nuremberg, Le Triomphe de la volonté, archétype du film de propagande. Puis elle réalise en 1936 le film officiel des Jeux olympiques, Les Dieux du stade, qui devient un succès mondial. Après la guerre, Leni Riefenstahl est souvent détestée. Mais son héritage est immense et les plus grands cinéastes reconnaissent son influence. Seul l’art a compté pour elle, et c’est bien ce reproche qui obscurcit sa postérité.

    Jérôme Bimbenet perce le mystère de la « douce amie du Führer » qui n’a jamais connu la moindre once de remords et qui ne cessera de répéter : « Où est ma faute ? » "

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  • Maudit soit Andreas Werckmeister !...

    Les éditions Ovadia viennent de rééditer Maudit soit Andreas Werckmeister !, une méditation de Juan Asensio sur la mort de la littérature. Critique littéraire et essayiste, Juan Asensio est le créateur et l'animateur du remarquable et torrentiel blog Stalker. Il a également publié plusieurs ouvrages dont Le temps des livres est passé (Ovadia, 2019).

     

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    " Tout n’est pas perdu, s’il est vrai que c’est dans le danger que croît ce qui sauve. Il ne faudra dès lors pas craindre de fixer cette orbite vide qui effraya Jean Paul. Il faudra que nous soyons sans peur au moment d’escalader la montagne morte de la vie, qu’importe même si nous perdons nos forces en nous approchant de ses flancs. Il faudra encore que nous osions regarder ce qui se tient au fond du cratère, une fois que nous serons parvenus au sommet de la montagne, presque paralysés. Nous ne pourrons éviter de contempler, fascinés et horrifiés, ce qui se tient au fond du cratère. Nous ne pourrons nous empêcher de nous y jeter et d’y tomber sans fin. "

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  • Jeanpierre, un soldat de légende...

     « Soleil est mort »

    Les éditions Memorabilia viennent de rééditer Jeanpierre, un soldat de légende, la biographie que Raymond Muelle a consacrée à la figure exceptionnelle du lieutenant-colonel Jeanpierre, chef du 1er REP, mort au combat en Algérie en 1958.

    Ancien officier, Raymond Muelle a un parcours militaire exceptionnel : campagne de France et d'Allemagne avec le bataillon de choc, guerre d'Indochine avec le 2e BEP et guerre d'Algérie avec le 11e Choc et le service Action du SDECE. Exclu de l'armée en raison de sa proximité avec l'OAS, il a poursuivi une carrière d'écrivain et a écrit de nombreux ouvrages sur ces périodes dont l'excellent Sept ans de guerre en France (Presses de la Cité, 1994).

     

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    " Archétype de l’homme de guerre et du chef prestigieux, le lieutenant-colonel Jeanpierre, figure héroïque de la Légion étrangère, a sa place dans le panthéon glorieux constitué par ceux dont la vie et la mort exemplaires servent à bâtir des légendes. C’est à l’âge de 18 ans, en 1930, qu’il s’engage comme simple soldat dans un régiment d’infanterie, pour être nommé sous-lieutenant six ans plus tard. À sa sortie de l’école de Saint-Maixent, un classement brillant lui permet de choisir la Légion étrangère. Il lui restera fidèle. Après le rude apprentissage chez les « képis blancs », en Algérie et au Maroc, il est promu lieutenant. En 1941, il combat en Syrie où il est cité pour son sens du combat, son courage physique et ses capacités d’entraîneur d’hommes. De retour en métropole, il intègre aussitôt la Résistance.

    En 1944, il est arrêté puis déporté. Dès 1946, il retrouve la Légion où ses supérieurs le considèrent comme un sujet d’avenir. La création de la Légion parachutiste destinée aux opérations d’Indochine, pour laquelle il est aussitôt volontaire, lui fait entrevoir de nouveaux horizons. Il sera l’un des rares rescapés du sacrifice du 1er BEP sur la RC4. Dès 1955, il donnera toute sa mesure à la tête du 1er REP, dans la diversité féroce des combats d’Algérie. Il tombera le 29 mai 1958 dans la région de Guelma. Blessé deux fois, titulaire de neuf citations dont six à l’ordre de l’armée, il était grand officier de la Légion d’honneur. "

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