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Métapo infos - Page 4

  • 250 ans de guerres secrètes de l'Amérique...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Raphaël Ramos intitulé La puissance et l'ombre - 250 ans de guerres secrètes. Docteur en histoire et chercheur associé à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, Raphaël Ramos est spécialiste de l'histoire du renseignement et de la politique de sécurité nationale des États-Unis. Il est membre de la rédaction d'Intelligence Online.

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    " FBI, CIA, NSA, mais aussi DIA, DNI, NRO, NGA... Comment ces agences de renseignement sont-elles nées ? Comment leur pouvoir s'est il imposé ? Comment ont-elles mis sous surveillance le monde entier ? Voici, de la déclaration d'Indépendance à la guerre au Proche-Orient, 250 ans d'histoire du renseignement américain. De la guerre de Sécession à l'attaque sur Pearl Harbor, du fiasco de la baie des Cochons à l'élimination réussie de Ben Laden, de la méfiance des Pères fondateurs vis-à-vis du gouvernement jusqu'aux théories conspirationnistes entourant le Deep State, le renseignement a toujours été, pour les Américains, ce « mal nécessaire » devenu une clé et un symbole de leur puissance. Au pays de la liberté, comment légitimer la surveillance intérieure ? Comment justifier la manipulation extérieure ? Raphaël Ramos explore cette part d'ombre de l'Amérique, analyse la montée en puissance du renseignement américain, cartographie ses acteurs, raconte ses actions clandestines, démêle le vrai du faux et dément les idées reçues. Il démontre, aussi, le rôle central du pouvoir politique qui commande aux agences et les emploie, aux États-Unis comme aux confins du monde, pour servir sa quête d'hégémonie et ses rêves d'empire. Une grande fresque historique. Une autre histoire de l'Amérique. Docteur en histoire et chercheur associé à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, Raphaël Ramos est spécialiste de l'histoire du renseignement et de la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction d'Intelligence Online, il a notamment publié Une chimère américaine. Genèse de la communauté du renseignement des États-Unis, de la CIA à la NSA. "

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  • Ukraine, Palestine: l'Occident incapable de résoudre les conflits ?...

    Le 23 septembre 2025, Edouard Chanot recevait, sur TV libertés, Alain de Benoist pour évoquer avec lui la situation internationale et, notamment, l'incapacité de l'Occident à résoudre les conflits en cours, à l'est de l'Europe comme au Proche-Orient.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023), Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023) et, dernièrement Un autre Rousseau - Lumières et contre-Lumières ( Fayard, 2025).

     

                                             

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  • Louis-Ferdinand Céline, d'un Paris l'autre...

    Les éditions Parigramme viennent de publier Louis-Ferdinand Céline, d'un Paris l'autre, un ouvrage de David Labreure, agrémenté de nombreuses photographies et illustrations. David Labreure, docteur en lettres modernes, a consacré sa thèse à «Céline et l'hygiénisme».

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    " Du quartier du Palais-Royal à Montmartre, puis à Meudon, le Paris de Céline est aussi celui des fastes de la Belle Époque, de la misère des banlieues sordides, de la médecine en dispensaire, de la bohème de l'entre-deux-guerres, des heures noires de la collaboration et enfin de l'ultime refuge en bord de Seine où l'écrivain maudit achève de sculpter sa légende.

    Ce ne sont pas les monuments ou les belles avenues qui nourrissent la verve célinienne, mais plutôt les faubourgs, le petit peuple, la rue au ras du pavé. L'écrivain y puise le matériau d'une comédie humaine qui fait écho à ses propres amertumes et frustrations et ne cesse de brosser le portrait ambivalent d'une ville qu'il rejette par bien des aspects mais dont il ne peut fondamentalement se passer. "

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  • Macron à l’ONU : le discours d’un roi fainéant...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Daoud Boughezala cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à la reconnaissance par Emmanuel Macron, à la tribune de l'ONU, d’un État palestinien.

     

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    Macron à l’ONU : le discours d’un roi fainéant

    Too late. Le général MacArthur répétait que toutes les erreurs s’abreuvaient à la même source : trop tard. En revêtant ses habits de roi fainéant replié sur la scène internationale, Emmanuel Macron renouvelle la loi du genre. Sa reconnaissance d’un État palestinien fantomatique mardi à la tribune de l’ONU arrive soit trop tôt, soit trop tard. Trop tôt pour ceux qui ne veulent pas de la solution à deux États ; trop tard au goût des partisans d’un État palestinien qui voient la boucherie se poursuivre à Gaza et la colonisation s’intensifier en Cisjordanie. En diplomatie, le « en même temps » ne paie pas. Impuissant, notre monarque républicain est condamné à égrener les vœux pieux : il faudrait des territoires palestiniens débarrassés du Hamas, une bande de Gaza pacifiée et une Autorité palestinienne renforcée.

    Une contradiction majeure

    Louable dans son principe, cet effet d’annonce ne sera suivi d’aucun effet tangible. Certes, le président de la République peut se targuer du soutien d’une majorité écrasante de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Mais ce vote ne reflète aucune réalité concrète, d’autant qu’Emmanuel Macron subordonne la reconnaissance pleine et entière du futur État palestinien à deux conditions : la libération des otages que détiennent le Hamas, le Jihad islamique et des familles à Gaza ; l’arrêt des combats dans l’enclave palestinienne. C’est là une première contradiction. Les soutiens inconditionnels de l’État hébreu auraient beau jeu de la relever : si l’Autorité palestinienne n’a rien à voir avec les massacres et les rapts du 7 octobre 2023, si le Hamas sera mis sur la touche du futur État, pourquoi conditionner sa reconnaissance à la libération de ces civils israéliens du reste parfaitement innocents ? À moins que l’éternelle pusillanimité du président Macron, plus proche de son immédiat prédécesseur qu’il ne veut bien l’admettre, le pousse à vouloir satisfaire tout le monde… au risque de ne contenter personne.

    Emmanuel Macron a déclaré que l’État palestinien n’existerait véritablement que le jour où son voisin – et actuel occupant – israélien le reconnaîtra. À la bonne heure. Il sait sans doute que Benyamin Netanyahou ne souhaite ni la libération des otages ni l’arrêt des opérations militaires à Gaza, l’une servant de prétexte à l’autre pour justifier son maintien au pouvoir en toute impunité. En violation quotidienne du droit international, le Premier ministre et ses alliés suprémacistes Ben Gvir et Smotrich (qui feraient passer les militants du Ku Klux Klan pour des colombes apprivoisées…) pratiquent le coup d’État permanent. Pilonner la population civile de Gaza, harceler les Palestiniens de Cisjordanie au nom d’une prétendue souveraineté juive sur la « Judée-Samarie », y étendre les blocs de colonies pour endiguer le moindre embryon de futur État palestinien : tout est bon pour faire avancer leur cause au mépris du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Mahmoud Abbas, le con écarté du dîner

    Face au règne de la force, la France et les pays qui se rangent derrière sa position approuvent le principe d’un État sans frontières reconnues (Gaza, Cisjordanie, Jérusalem-Est ?), sans population clairement définie (quid du droit au retour des Palestiniens de la diaspora ?) ni la moindre once de souveraineté. Aux yeux de la rue arabe, Mahmoud Abbas, injustement privé de visa par l’administration Trump, apparaît comme le con d’un dîner auquel il n’est même pas convié. Humiliation suprême. Abbas a beau respecter les accords de sécurité signés dans les années 1990, Israël ne lui accorde plus la moindre autonomie, sinon sur un périmètre de plus en plus restreint de la Cisjordanie qui ressemble à un bantoustan. Ayant explicitement condamné les attaques du 7 octobre dans son discours onusien prononcé depuis son bureau de Ramallah, l’ancien fidèle d’Arafat passe pour l’obligé de la puissance occupante. En guise de rétribution, le gouvernement israélien ne veut même pas entendre parler du retour de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza si d’aventure la guerre s’achevait. On peut au moins reconnaître à Emmanuel Macron le mérite d’essayer de réanimer cette Autorité palestinienne corrompue, cacochyme et moribonde. On ne sait pas vraiment quelle alternative voudraient les actuels dirigeants d’Israël, dont les harangues jettent dans le même sac Hamas et Autorité palestinienne. Souhaitent-ils employer des mercenaires à leur botte, telle l’Armée du Liban-Sud (1982-2000) qui passa avec armes et bagages dans les coffres de Tsahal pour laisser place au Hezbollah ?

    L’argument de ceux qui n’en ont pas

    Reste l’argument massue de ceux qui n’en ont pas : l’antisémitisme. Reconnaître un État palestinien signifierait souhaiter l’effacement d’Israël, sinon son éradication, par des hordes déchaînées, dans une répétition à grande échelle du 7 octobre. À ce compte-là, la frange, certes minoritaire, mais active, des Israéliens favorables à deux États serait antisémite. Or, des personnalités patriotes aussi éminentes que les anciens ambassadeurs israéliens Nissim Zvili et Élie Barnavi se prononcent depuis longtemps pour la création d’un État palestinien. Dès 2014, Zvili me déclarait dans les colonnes de Causeur : « En accusant en permanence Mahmoud Abbas d’inciter à la violence, Israël commet une erreur à dessein : montrer qu’il n’y a pas de partenaire palestinien […] Au lieu de condamner les décisions des Parlements européens, je les encourage à reconnaître l’État palestinien car Israël doit comprendre qu’il ne vit pas isolé. Notre pays veut bien appartenir à la communauté internationale et en retirer tous les avantages, mais Israël est le premier à ne pas en respecter les décisions et les résolutions. »

    Reconnaître un cimetière

    Son homologue Élie Barnavi, autre figure de la gauche israélienne, appelle aujourd’hui à des sanctions contre le gouvernement israélien dont la guerre sans fin de Gaza n’obéit plus à aucune nécessité militaire. Antisémite, Élie Barnavi ? Tant les amis d’Israël que ceux de la Palestine devraient écouter l’avertissement qu’il a lancé dans les colonnes du Monde : si les exactions se poursuivent à Gaza, Emmanuel Macron finira par reconnaître un cimetière. Il faut faire taire les armes avant de se perdre en proclamations. Croire l’inverse serait prendre le problème à l’envers.

    Daoud Boughezala (Site de la revue Éléments, 24 septembre 2025)

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  • Tour d'horizon... (289)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Histoire et Odyssée, une émission de France-Culture de 2014 consacrée à Ernst Jünger, avec la participation  de Julien Hervier,  Gilbert Merlio, Georges-Arthur Goldschmidt et Danièle Beltran-Vidal.

    Ernst Jünger : Une vie, une œuvre

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    - sur le site de l'Observatoire de l'immigration & de la démographie, une solide étude sur l'Aide médicale d'état destinée aux immigrés, même entrés illégalement en France...

    L’aide médicale de l’État : une singularité française en Europe

    AME

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  • Feu sur la désinformation... (531) : France TV, le service public en roue libre...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                                 

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : Le procès Claire Geronimi, victime d'un viol par un clandestin sous 3 OQTF
    Un procès et un drame très symbolique du traitement médiatique de l’insécurité dès lors qu’elle a un lien avec l’immigration. En effet, ce matin il n’y avait que les médias de droite qui avaient évoqué le premier jour du passage à la Cour criminelle de Paris de Jordy Goukara, un Centrafricain de 27 ans au profil ultraviolent, déjà condamné 11 fois par la justice.

    Le dossier du jour : Le service public des profiteurs !                     Malgré les 2,6 milliards d'euros d'argent public versés par les contribuables, les révélations du rapport accablant de la Cour des comptes sur France Télévisions nous apprennent qu’ils sont déficitaires de 40 millions d’euros. En cause, des salaires absolument mirobolants pour les près de 9 000 salariés à temps plein et des frais de fonctionnement accablant… avec votre argent.

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    Pastilles de l’info:

    • L'affaire Thomas Legrand/Cohen : la défense touche le fond
    • La taxe Zucman et Emilie Tran Nguyen : la propagande du service public démasquée
    • Hidalgo la main dans le sac… à main de luxe !
    • Charlie Kirk : le traitement médiatique hallucinant à grand renfort de point Godwin
    • France TV tente un virage moins woke avec Slash

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : David Pujadas, figure médiatique durable...

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