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Métapo infos - Page 4

  • C'était Le Pen...

    L'hebdomadaire Valeurs actuelles vient de publier un numéro hors-série consacré à Jean-Marie Le Pen, que sa mort érige en figure de proue historique du national-populisme en France. A acheter en kiosque ou sur le site de la revue.

     

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    " De sa jeunesse bretonne au séisme du 21 avril politique, de son engagement sur le front algérien à son divorce politique avec sa fille, de ses premiers avertissements précurseurs à ses dernières confessions exceptionnellement exhumées, Valeurs actuelles revient sur l´odyssée du Menhir de la Vème République. Sa disparition est l´occasion pour ceux qui l´ont soutenu ou combattu de résumer dans nos colonnes l´héritage d´une figure politique aussi majeure que complexe. "

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  • Le New Space : un univers spatial en pleine transformation accélérée...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Christopher Coonen cueilli sur Geopragma et consacré au nouveau paysage de l'industrie spatiale...

    Secrétaire général de Geopragma, Christopher Coonen a exercé des fonctions de directions dans des sociétés de niveau international appartenant au secteur du numérique. 

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    Le New Space : un univers spatial en pleine transformation accélérée

    Il semble opportun, au moment où la start-up spatiale Blue Origin s’apprête à lancer son premier vaisseau orbital habité, et peu après que l’humanité ait célébré le soixantième anniversaire du premier homme Yuri Gagarine à voyager dans l’espace, les lancements réussis de la fusée Space X pour transporter des astronautes à la Station spatiale internationale (ISS) et les ramener via son module, de se pencher sur ce phénomène qu’est le New Space.  Même si en apparence c’est un contraste avec le Old Space, dominé alors par les superpuissances géostratégiques et militaires concurrentes qu’étaient les Etats-Unis et l’URSS, il révèle en fait l’émergence fracassante du New Space ; et il convient sans doute de non pas parler d’un New Space mais des New Spaces. En réalité, il s’agit de plusieurs phénomènes qui se conjuguent et concourent à une dynamique globale.

    Qu’est-ce que le New Space ? C’est la transformation du Old Space en New Space autour de quatre axes majeurs : l’ouverture de l’espace à de nouveaux acteurs essentiellement privés, à de nouveaux pays, à de nouveaux champs d’application y compris militaires, et afin de réaliser des projets profitables. Le Old Space, c’est l’industrie spatiale telle qu’on la concevait il y a quelques années encore : les acteurs étaient avant tout des monopoles d’Etat, les objectifs étaient pour l’essentiel des objectifs politiques et stratégiques avec un lien très étroit entre les enjeux militaires nationaux et les aspects scientifiques des missions spatiales. Ils étaient cantonnés à des tâches d’observation de la Terre, d’étude de l’univers, d’exploration, de démonstration de technologie et d’une activité humaine en orbite basse. Et la maîtrise des coûts et la profitabilité n’étaient pas du tout une priorité.

    Les nouveaux acteurs sont des milliers d’entreprises, pour le moment américaines pour la plupart – et de manière croissante, chinoises – qui visent à conquérir l’espace ; se traduisant dans les faits par la privatisation de l’accès à l’espace. Ces nouveaux entrants dans un secteur d’activité qui était jusqu’alors réservé aux états et institutions publiques font bénéficier au métier spatial traditionnel des innovations et des technologies issues d’autres domaines comme celles du numérique ou de la Big Data. Jeff Bezos (fondateur de Blue Origin et patron d’Amazon) voit son rôle comme bâtisseur d’infrastructures spatiales afin que « la prochaine génération puisse bénéficier d’un environnement entrepreneurial dynamique dans le domaine spatial. »

    Les partenariats public-privé se multiplient également : l’abandon de la navette spatiale américaine en 2011 a contraint la NASA à ouvrir le marché du ravitaillement de l’ISS au secteur privé avec Space X, car elle dépendait depuis lors de la fusée russe Soyouz pour transporter les astronautes américains jusqu’à la station orbitale. Space X n’est pas la première à avoir mis sur le marché un lanceur réutilisable (la navette spatiale américaine ayant cet honneur) ; toutefois, c’est effectivement la première société à avoir réussi à recycler un lanceur… et à réduire ainsi drastiquement les coûts par lancement de l’ordre de 30% …

    L’impact principal lié au New Space entraîne l’irruption de ces start-ups et de ces nouveaux acteurs dans le domaine spatial avec de nouveaux modes opératoires. Cette irruption n’est pas sans lien avec la conception de la nouvelle fusée Ariane 6, plus économe, car se voyant bousculé, cet acteur traditionnel se voit contraint d’innover à son tour avec un lanceur réutilisable.

    Pour les pays en développement et en accélération, cette nouvelle ère est aussi une opportunité inédite dans l’histoire de la conquête spatiale. Le Japon a procédé avec succès au lancement de sondes lunaires et également capables d’explorer des astéroïdes. La Chine avec les missions lunaires Chang’e et son rover Lapin de Jade qui a pu parcourir la surface de la Lune, en a fait l’un des rares pays à avoir réussi un tel exploit. En outre, la Chine a réussi le lancement de multiples modules qui constitueront à terme sa future station spatiale en orbite autour de la Terre. Elle vise elle aussi des missions sur Mars. L’Inde est également extrêmement dynamique : déploiement d’un orbiteur autour de la Lune, mise en orbite autour de Mars d’une sonde, et une autre mission lunaire comprenant un orbiteur, un atterrisseur et un rover.

    Enfin, Israël procède régulièrement au lancement de satellites de basse orbite grâce à son lanceur Shavit.

    La multiplication des acteurs étatiques et l’émergence d’acteurs privés ont abouti à la constitution de l’embryon de ce nouvel âge spatial.

    À l’ère du New Space, ce n’est pas parce qu’une destination existe qu’elle est un objectif. Elle doit correspondre à des objectifs commerciaux, ce qui impose de réfléchir aux débouchés sur les marchés dès l’étude de chaque programme. Ce faisant, à la différence du Old Space, le New Space pense en premier lieu aux besoins du client et des utilisateurs de données numériques.

    L’économie du New Space fait de la donnée spatiale un produit à forte valeur ajoutée. Pour rentabiliser les investissements consentis, elle doit être immédiatement disponible et utilisée pour une très grande variété d’applications et de services commerciaux, y compris dans des domaines jusqu’ici réservés aux acteurs gouvernementaux, tels que la recherche scientifique ou l’exploration spatiale.

    L’un des catalyseurs essentiels pour le New Space repose sur la miniaturisation des satellites : les microsatellites et nanosatellites permettent à de nouveaux acteurs de « se payer » leur satellite, les coûts de lancement et de mise en orbite payés par les clients dépendant avant tout du poids de la charge utile à transporter. De plus petits satellites se traduisent par des satellites plus légers – ils ne se mesurent plus en tonnes et mètres mais en kilos et centimètres – et sont donc (beaucoup) moins chers à lancer.

    Cela permet également de transporter plus de satellites à la fois : la moyenne actuelle se chiffre à plus de 300 satellites mis en orbite par mois, tout opérateur confondu.

    En d’autres termes, des dizaines de milliers de satellites supplémentaires, dont les lancements par grappes sont déjà bien entamés, vont peupler notre orbite. Ils sont d’ailleurs au cœur du projet Starlink qui vise à construire un réseau très puissant et global qui rend l’Internet et une multitude d’applications civiles et militaires, accessibles à une multitude d’utilisateurs qui aujourd’hui pour certains, n’y ont pas accès dans les contrées les plus reculées de notre planète.

    Ce foisonnement d’innovation va entraîner la conception d’usines spatiales, le minage lunaire et d’astéroïdes, le tourisme spatial et suborbital, des stations spatiales privées, les missions d’exploration spatiale de « l’espace lointain », mais aussi des entreprises spécialisées dans l’information financière sur le marché spatial. On peut sans doute parier que cette nouvelle industrie pèsera des centaines de milliards de dollars d’ici quelques décennies …

    L’Espace n’est donc plus seulement un vaste terrain de jeu où affirmer sa puissance technologique, symbolique ou militaire. Il est devenu un enjeu de création de richesses et de profitabilité, ce qui implique une politique de réduction des coûts de l’accès à cet univers afin d’être compétitif. Cette réduction des coûts a pour conséquence un plus grand nombre d’acteurs pouvant se lancer dans l’exploitation commerciale de l’espace et de gagner ainsi des parts de marché, tout en suscitant une demande plus importante. Néanmoins, les Etats restent de très gros clients et ils soutiennent parfois avec énormément de fonds publics « leur » industrie spatiale – que serait Space X sans le financement de la NASA ? La prochaine étape sera l’essor de sociétés commerciales financées uniquement par des fonds privés. La structure du marché est donc appelée à évoluer encore, allant en grossissant si l’écosystème s’avère viable, et devenir autonome par rapport aux Etats au fur et à mesure de cette croissance.

    Enfin, un autre champ d’application prioritaire est militaire, comme en témoigne la création lors du premier mandat du président Trump de l’US Space Force, rejoint par la France avec le Commandement de l’espace basé à Toulouse. La US Space Force constitue une nouvelle branche et sera composée de 16 000 militaires et civils déjà employés par l’US Air Force. Le secrétaire à la Défense américain a résumé l’enjeu ainsi : « L’US Space Force protégera les intérêts nationaux des Etats-Unis en se concentrant uniquement sur l’espace. Conformément à notre stratégie de défense nationale, l’US Space Force veillera à ce que nous soyons compétitifs, dissuasifs et gagnants en position de force, en protégeant notre mode de vie et notre sécurité nationale. “ Il est certain que d’autres puissances s’engageront dans cette voie, la Chine et la Russie étant les candidats les plus évidents. Même si cette évolution est sans doute inévitable, elle est inquiétante car le Traité de 1967 sur les principes régissant les activités des Etats en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, interdit le placement dans l’espace d’armes et prône donc des activités pacifiques. Mais ce traité important à sa signature parait totalement insuffisant à notre époque avec la multiplication des acteurs, le changement des intérêts et l’évolution des technologies spatiales. En effet, les missiles envoyés depuis la terre pour détruire des objets spatiaux sont hors du champ d’application de ce traité. De plus, ce traité ne fait pas mention des armes par destination ; en effet, n’importe quel satellite peut devenir une arme s’il est placé en orbite et envoyé sur un satellite ennemi. Il devient urgent donc de renégocier ce Traité d’une époque qui semble être bien lointaine.

    Avec le New Space, un foisonnement d’innovations sont donc à attendre dans les années à venir, mais aussi l’extension des rivalités géopolitiques terriennes à l’espace, notamment entre les Etats-Unis et la Chine. On ne peut que regretter que l’Europe, ayant abandonné ses programmes d’exploration humaine de l’espace, soit désormais reléguée au rang de partenaire junior.

    Christopher Coonen (Geopragma, 14 janvier 2025)

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  • Le livre de l'eau...

    Les éditions Bartillat viennent de rééditer un récit autobiographique d'Edward Limonov intitulé Le livre de l'eau.

    Figure de la littérature et de la politique russe, fondateur du parti national-bolchévique, Edward Limonov a vu son œuvre être largement traduite en français. On citera, notamment, Le Vieux (Bartillat, 2015), Kiev kaput (La Manufacture des livres, 2017) ainsi que son grand essai polémique Le Grand Hospice occidental (Les Belles Lettres, 1993).

     

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    " Cette autobiographie est considérée par beaucoup comme un des meilleurs livres d'Edward Limonov, à commencer par Emmanuel Carrère. À partir de souvenirs géographiques organisés autour du thème de l'eau, Limonov raconte en détail ses rencontres, ses aventures, ses engagements à travers la Russie, l'Ukraine, l'Europe, l'Amérique. Chaque partie est organisée selon un thème : les mers (Océan Atlantique, Pacifique, Méditerranée, Mer Noire…), les fleuves (Don, Volga, Danube, Tibre, Seine, Hudson…), les lacs, lagunes, étangs, (Gueorguievsk, Transnistrie…), les fontaines (Rome, jardin du Luxembourg), les saunas et bains publics. Le livre s'achève sur une tempête à Moscou. La chronologie est brouillée : Limonov circule librement dans les méandres de ses souvenirs. Il s'y livre comme dans aucune autre œuvre – sans doute parce que ce livre a été écrit en prison au début des années 2000. On comprend mieux le sens de ses engagements et l'orientation qu'il a voulu donner à sa vie en empruntant des chemins héroïques. À sa manière, rebelle et fougueuse, Limonov est un Russe citoyen du monde  qui a connu deux grandes passions : la guerre et les femmes. Ce livre complète le portrait qu'en a fait Emmanuel Carrère, en présentant le regard de l'auteur sur lui-même. Une grande leçon de vie. "

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  • Défendre l'Occident ou se tourner vers l'Orient ?...

    Dans cette nouvelle vidéo, Ego Non nous fait découvrir l'essai d'Henri Massis, Défense de l'Occident ainsi que son auteur qui fut un des grands noms de la droite maurrassienne et un penseur chrétien, aux côtés de Chesterton, Nicolas Berdiaev, Gustave Thibon ou encore son ami Jacques Maritain.

    En contrepoint, les lecteurs curieux pourront se replonger dans Les Décombres (réédité chez Bouquins) pour lire le portrait assez cruel que Rebatet dresse du personnage...

     

                                                

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  • Michel Déon et Pierre Joannon : une correspondance...

    Les éditions La Thébaïde viennent de publier la Correspondance entre Michel Déon et Pierre Joannon, deux amoureux de l'Irlande. A Michel Déon, on doit une riche œuvre littéraire avec des romans comme Les poneys sauvages ou Un taxi mauve. Quant à Pierre Joannon, il est notamment l'auteur d'une Histoire de l'Irlande et des Irlandais et d'un Michael Collins.

     

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    " Première correspondance à paraître après la disparition de Michel Déon, elle est une ode à l’amitié tissée au fil des ans entre les épistoliers. Elle dresse le portrait de deux hommes qui tressent des liens entre l’Irlande et la France. Avec ces missives, c’est un peu d’histoire littéraire dévoilée, rédigée avec ferveur, sincérité et style.
    Au fil des pages, les auteurs se découvrent, s’apprécient au cours des quelque quatre cents lettres traversant plus de quarante années. On voit naître une relation fondée sur le respect et l’admiration d’un lecteur intimidé face à un écrivain réputé. Les relations deviennent plus chaleureuses avec le temps. On assiste à l’éclosion d’une complicité intellectuelle sous le double regard croisé de Michel Déon vivant en Irlande et de Pierre Joannon habitant en France, à qui rien d’irlandais n’est étranger. Une autre passion commune, la Méditerranée, les unit dans la création du prix Jacques-Audiberti en 1989.­
    Cette affection au long cours, constituée d’opinions sur les écrivains, les livres, de rencontres, de nouvelles familiales se raconte graduellement. Mieux qu’une biographie, se compose un portrait incarné, intime des existences et des pensées de chacun, parce que c’était lui, parce que c’était moi...
    « Le ton de continuelle raillerie qui était de mise entre eux les préservait des lieux communs de l’amitié et réglait leurs rapports sur un pied d’égalité », souligne Michel Déon dans « Je vous écris d’Italie... »"

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  • Comment la guerre contre les agriculteurs menace l’Occident et la sécurité alimentaire mondiale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Yann Vallerie , cueilli sur Breizh-Info et consacré à la véritable guerre d'extermination que subissent les agriculteurs européens et à ses conséquences...

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    Comment la guerre contre les agriculteurs menace l’Occident et la sécurité alimentaire mondiale

    Les agriculteurs, véritables piliers de nos sociétés, assurent chaque jour notre sécurité alimentaire. Pourtant, dans le monde moderne, leur rôle essentiel est souvent négligé. Si leur activité venait à disparaître, nos assiettes resteraient vides, et les conséquences seraient désastreuses. Aujourd’hui, la sécurité alimentaire, autrefois au cœur des politiques nationales, est menacée par des idéologies globalistes et des mesures bureaucratiques qui mettent en péril non seulement l’agriculture, mais aussi les fondements mêmes de la civilisation occidentale.

    Un héritage de sécurité alimentaire fragilisé

    Après la Seconde Guerre mondiale, l’Europe a tiré des leçons des pénuries alimentaires qui avaient ravagé le continent. La création de la Communauté économique européenne (CEE) et, en 1962, de la Politique agricole commune (PAC) visait à garantir une production suffisante, réduire la dépendance aux importations et protéger les citoyens contre de futures crises alimentaires. Ce système a transformé l’Europe en un leader mondial de l’agriculture.

    Aujourd’hui, cependant, ces principes semblent oubliés. L’Union européenne (UE), sous prétexte de durabilité environnementale, impose des politiques qui étranglent littéralement ses agriculteurs. Aux Pays-Bas, les émissions d’azote servent de prétexte pour exproprier des terres agricoles. En Allemagne, des taxes punitives affaiblissent les exploitants. Cette tendance conduit à une crise généralisée, marquée par des faillites, des suicides d’agriculteurs et une menace croissante sur la souveraineté alimentaire.

    Une crise mondiale de l’agriculture

    Le phénomène ne se limite pas à l’Europe. En Amérique du Nord, les réglementations sur l’eau et les engrais mettent les agriculteurs sous pression. Au Canada, des restrictions sévères sur les fertilisants handicapent la productivité. En Nouvelle-Zélande, les émissions de méthane sont au centre des politiques, tandis que les agriculteurs sud-américains font face à des contraintes économiques et environnementales croissantes. Ces tendances montrent un effort coordonné visant à affaiblir les fondations agricoles des sociétés occidentales.

    Derrière ces mesures se cache une idéologie globaliste promue par des institutions supranationales comme les Nations unies. Sous couvert de durabilité et d’égalité, des initiatives comme l’Agenda 2030 cherchent à concentrer le pouvoir entre les mains d’élites non élues, au détriment de la souveraineté nationale et de la démocratie. Les ONG, financées par des philanthropes influents, exercent également une pression immense sur les politiques agricoles, contournant ainsi la volonté populaire.

    Le discours climatique est utilisé pour justifier des restrictions draconiennes sur l’agriculture, tout en négligeant des incohérences flagrantes. Par exemple, l’Union européenne continue de signer des accords commerciaux avec des pays qui ne respectent pas les mêmes normes environnementales. Les importations de denrées produites dans des conditions peu régulées exposent un double discours : il ne s’agit pas de protéger la planète, mais de contrôler les ressources.

    Une attaque contre les valeurs occidentales

    Cette guerre contre les agriculteurs va au-delà de l’économie. Elle menace les valeurs occidentales enracinées dans les traditions agricoles. Depuis des siècles, les agriculteurs incarnent la stabilité, l’indépendance et le lien avec la terre. Leur disparition affaiblit ces piliers culturels et ouvre la voie à une société globalisée et homogénéisée, dépourvue de son identité propre.

    En parallèle, des politiques migratoires massives redéfinissent les dynamiques sociales et culturelles des nations occidentales. Ces deux tendances combinées semblent viser à effacer les spécificités culturelles et économiques, créant une population mondiale uniformisée et docile.

    L’histoire regorge d’exemples tragiques où l’agriculture a été sacrifiée sur l’autel de l’idéologie. Dans les années 1930, la collectivisation stalinienne en Ukraine a entraîné l’Holodomor, une famine artificielle ayant causé des millions de morts. De même, le Grand Bond en avant de Mao Zedong a dévasté l’agriculture chinoise, provoquant une famine généralisée. Ces exemples montrent que s’attaquer aux agriculteurs, c’est mettre en péril la société entière.

    Pour préserver la souveraineté alimentaire et les valeurs occidentales, il est crucial de défendre les agriculteurs face à ces politiques globalistes. Les gouvernements doivent soutenir les producteurs locaux, adopter des politiques agricoles équitables et résister aux pressions des organisations supranationales. La promotion de pratiques agricoles durables et locales doit primer sur les importations bon marché venues de régions aux régulations laxistes.

    Protéger les agriculteurs revient à défendre notre liberté, notre patrimoine et notre avenir. Un réfrigérateur vide n’est pas qu’un simple inconvénient : c’est le symbole d’une dépendance et d’une vulnérabilité croissantes. Il est impératif d’agir maintenant pour garantir que les agriculteurs, gardiens de nos terres et de nos traditions, continuent à nourrir non seulement nos corps, mais aussi notre civilisation.

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