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Métapo infos - Page 4

  • Tour d'horizon... (292)

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    Au sommaire cette semaine :

    -sur l'Observatoire d'éthique universitaire, Xavier-Laurent Salvador analyse la crise actuelle à la lumière de Polybe...

    Que peut nous apprendre Polybe sur la crise politique actuelle ?

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    - sur Youtube, Charles Robin, le Précepteur évoque la question de l'être...

    Que veut dire "être" ?

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  • Feu sur la désinformation... (537) : Macron et la fin du dialogue démocratique ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                              

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : L'insécurité, les voitures et les couteaux fous !

    Alors que la France subit une nouvelle attaque à la voiture bélier sur l'île d'Oléron par un caucasien radicalisé et que le Royaume-Uni fait face à une attaque au couteau choquante dans un train, les médias ont écarté immédiatement la thèse terroriste....

    Le dossier du jour : Macron, la politique du vide pour cacher la politique du pire !

    Le président Emmanuel Macron annonce vouloir "lâcher le manche" sur la politique intérieure : assistons-nous à un abandon de poste ? Loin de là si l’on considère sa croisade contre les réseaux sociaux, pour organiser la censure du débat public...

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    Pastilles de l’info:

    • Audiences en chute libre du JT de France 2 : l’effet Salamé
    • Jordan Bardella comparé à Hitler dans "C dans l'air"
    • Le maire de New York, un jeune démocrate musulman porté par la presse
    • France Info = CNews ? Les contradictions médiatiques
    • La "croissance française" : réalité ou manipulation ?
    • Libération : un journal né avant la honte en perte de crédibilité ! 

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Jean-Baptiste Marteau, le journaliste qui fait trembler les audiences...

     

     

     

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  • L'Amérique en guerre...

    Les éditions Ovadia viennent de publier un essai de Grégory Mion intitulé L'Amérique en guerre. Professeur de philosophie au Lycée du Golfe de Saint-Tropez, Gregory Mion a vécu plusieurs années en Amérique du Nord. C'est un collaborateur habituel de Stalker, le blog érudit et polémique de Juan Asensio.

     

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    "L’Histoire des États-Unis confirme l’idée que les paix ne sont que des trêves : à peine le sang d’une guerre se coagule qu’une autre guerre opère la saignée de toute une génération. Nous avons voulu remonter les fleuves de sang de cette Amérique pour affronter sa source noire, partant des déserts de l’Irak et aboutissant aux champs de bataille de la Guerre de Sécession, commençant par les versions extérieures de la guerre, par ses affaires étrangères, et terminant par sa déclinaison la plus intime, sa nature civile, la faille originelle d’une nation qui croyait avoir inventé l’essentiel avec la pacifique intelligence de ses Pères fondateurs. Nous l’avons fait non pas en historien, non pas en professeur, mais en lecteur, en patient pèlerin d’œuvres littéraires emblématiques ou discrètes, livres de témoins de la guerre ou livres d’imaginations blessées. Et quoique la majorité des auteurs étudiés soient américains, certains ne le sont pas, comme pour nous dire que les États-Unis – hélas ! – ont mondialisé la guerre après l’avoir si lamentablement nationalisée. C’est du reste cette dimension intérieure de la guerre qui nous a conduit à l’évidence d’une irréductible et constante guerre intestine : l’argent du Capitalisme exponentiel, l’enfer de la ségrégation, l’incontrôlable débit des armes à feu, tout cela excite l’Amérique et l’incite peut-être à une sorte de purge de ses démons en participant à des guerres hors de son sol – ou en les créant. Aussi notre propos dépasse le seul aspect balistique de la guerre et tente de sonder la possibilité d’une métaphysique de la guerre aux États-Unis. Il tente également de se diriger vers un épilogue où Woody Guthrie et Jack Kerouac nous apprennent, sur les brisées du Premier Psaume, que si la guerre est une question d’habitude aux États-Unis, il n’en demeure pas moins nécessaire d’aller à contre-courant des semeurs de mort et de ne pas siéger à côté de ceux qui ricanent."

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  • Vers un réalignement stratégique de l'oligarchie occidentale ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 3 novembre 2025 et consacrée au réalignement en cours de l'oligarchie occidentale...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                               

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  • Bibliothèque idéale de Nietzsche...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier une Bibliothèque idéale de Nietzsche établie par Stéphane Floccari. Agrégé et docteur en philosophie, Stéphane Floccari enseigne au lycée Marcelin Berthelot de Saint-Maur-des Fossés,  à l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) de Paris et à la Sorbonne.

     

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    " Bâtie pour briser en deux l’histoire de l’humanité, l’œuvre de Nietzsche s’est imposée comme l’une des plus marquantes et des plus explosives de la tradition philosophique, malgré sa falsification par sa sœur Élisabeth, sa récupération idéologique sous le nazisme et sa réduction à des philosophèmes souvent mal compris, tels que la mort de Dieu, le surhomme, la volonté de puissance ou l’éternel retour.
    Il était indispensable d’offrir à chacun ― lecteur averti comme curieux ― un chemin aussi panoramique qu’éclairant pour découvrir, interpréter et approfondir cette œuvre d’une puissance de subversion intacte et d’une beauté inactuelle.
    Conçu par un spécialiste reconnu de sa pensée, qui lui a consacré plus de trois décennies de recherches, ce volume rassemble, pour la première fois, une sélection des textes les plus significatifs de Nietzsche, proposés dans une traduction originale et présentés selon un ordre à la fois thématique et chronologique.
    Toutes les grandes questions y trouvent leur place : l’être et la vérité, le bien et le mal, la faute et la justice, le beau et le tragique, l’art et la musique, Dieu et l’État, mais aussi l’amour, l’amitié, la santé, la maladie, la mort, le voyage ou la sexualité.
    À travers ces pages se dessine un Nietzsche multiple, à la fois destructeur et créateur, critique et visionnaire, attentif aux « choses les plus proches » comme aux horizons les plus vertigineux.
    Une véritable bibliothèque idéale de Nietzsche, pour entrer dans le cœur vivant d’une pensée qui n’a cessé de déranger, d’inspirer et de libérer."

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  • Les mémoires de Stoltenberg : une confession involontaire sur la colonisation de l’Europe...

    Nous reproduisons ci-dessous un article d'Arnaud Bertrand cueilli sur Le Saker francophone et consacré aux mémoires de l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. Décapant...

     

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    Les mémoires de Stoltenberg sont une confession involontaire sur la colonisation de l’Europe

    Il est extraordinairement révélateur de lire le livre de Stoltenberg sur son mandat de Secrétaire général de l’OTAN.

    Le Guardian vient d’en publier un long extrait. Voici ce qu’il révèle, entre autres :

    Zéro réflexion stratégique et zéro prévoyance.

    Selon les propres mots de Stoltenberg, il pensait qu’Hillary gagnerait en 2016 sur la base de son “instinct” et a été “surpris” lorsque Trump a gagné.

    La victoire de Trump l’a rendu très « anxieux » car « dans une interview télévisée vers la fin du mois de mars, il avait dit « l’Otan est obsolète ». »

    Pensez à cette folie pendant 2 minutes. Vous êtes le Secrétaire général de la plus grande alliance militaire du monde, responsable de la sécurité de près d’un milliard de personnes. Un pays finance 80 à 90% de votre budget. Il s’y tient une élection avec 2 résultats possibles et un candidat qui a publiquement qualifié votre alliance d ‘ »obsolète« . Pourtant, vous ne faites aucun plan en cas de possible victoire de ce candidat et vous n’essayez même pas de creuser plus profondément que quelques articles médiatiques pour comprendre comment il pense. Vous préférez simplement supposer qu’il perdra en fonction de votre “intuition” et quand il a finalement gagné, vous devenez “anxieux”.

    Vous n’êtes fondamentalement pas différent d’un anonyme regardant CNN dans son salon, vous n’ajoutez aucune valeur et c’est une faute professionnelle stratégique de la plus haute importance. Comme le dit le proverbe « gouverner, c’est prévoir » : cela signifie, très concrètement, que la plus grande alliance militaire du monde n’était pas du tout gouvernée – et Stoltenberg l’admet dans ses propres mémoires comme si c’était parfaitement normal. C’est dingue !

    Et il ressort clairement de l’extrait que Stoltenberg n’était pas le seul : personne n’était préparé, tous les dirigeants européens étaient purement en mode réactif.

    Stoltenberg décrit un sommet de l’OTAN avec Trump en juillet 2018, lorsqu’il a menacé de quitter non seulement le sommet, mais l’OTAN elle-même si d’autres membres n’augmentaient pas immédiatement leurs dépenses.

    La scène, telle que la décrit Stoltenberg, est incroyablement pathétique, essentiellement un papa annonçant qu’il pourrait vous supprimer votre argent de poche face à des enfants se démenant pour plaider leur cause. Merkel parlant à Trump de la mort de soldats allemands en Afghanistan “malgré une opposition intense dans mon pays, dont beaucoup qui demandaient ce que l’Afghanistan avait à voir avec nous”. Le Premier ministre danois a également invoqué le sacrifice de sang de son pays pour les États-Unis, disant à Trump, d’une “voix tremblante”, que “par rapport à la population, le Danemark a perdu plus de soldats en Afghanistan que les États-Unis.”

    Tout le monde était en compétition pour dire à papa Trump quels enfants sages ils ont été, plaidant émotionnellement à partir d’une position de dépendance totale. Il y avait une absence totale de préparation et de réponse stratégique réelle.

    Alors que cela aurait pu être l’occasion rêvée. Rappelez-vous, nous sommes en 2018, des années avant l’Ukraine, et un an après que Macron a commencé à évoquer le besoin “d’autonomie stratégique” pour l’Europe : Trump offrait essentiellement l’autonomie stratégique sur un plateau en or, à un moment de paix en Europe, c’était parfait ! Au lieu de saisir cette opportunité, les Européens – Macron inclus – ont brûlé toute leur énergie en essayant simplement de préserver le statu quo et nous voyons à quoi cela a conduit dans les années qui ont suivi…

    C’est incroyablement accablant ; et le pire encore, c’est que Stoltenberg écrit à ce sujet comme s’il avait bien géré la crise. Il ne comprend même pas qu’il a écrit un aveu de faillite stratégique.

    La colonisation des esprits

    Ce qui est vraiment frappant dans l’extrait, c’est à quel point l’Europe est devenue colonisée, à commencer par la soirée électorale américaine où Stoltenberg “a organisé une fête avec des amis et des collègues à la résidence de Bruxelles. Nous avons installé une grande télévision dans le salon et des hamburgers ont été servis.

    En fait, tout l’extrait, et probablement une grande partie du livre, concerne les États-Unis : il est obsessionnellement axé sur ce que les Américains pensent, ce que les Américains veulent, ce que les Américains pourraient faire. L’Europe existe à peine en tant que sujet avec ses propres intérêts, objectifs ou politique ; elle n’est qu’un objet réagissant aux mouvements américains. Le livre se lit comme le journal d’un anxieux eunuque de palais impérial, obsédé par les humeurs de l’empereur et considérant une faveur comme étant un succès.

    Une autre partie de l’extrait est extrêmement révélatrice à cet égard. Stoltenberg décrit comment il a demandé à tout le monde à l’OTAN de faire preuve d ‘ “autodiscipline” à l’égard de Trump, ne pas “regarder les tweets ou les apparitions publiques de Trump ; pas de rires moqueurs sur les vidéos ; pas de blagues sur le golf ou ses manières. La tolérance zéro était cruciale. Juste un petit groupe d’individus qui se moquent peut se répandre dans une organisation. Et s’il arrivait aux oreille de Washington que le personnel de l’Otan se moque de Donald Trump, ce serait ruineux.”

    Tel est son obsession : pas de planification stratégique, pas d’intérêts européens, mais savoir si quelqu’un à Washington pourrait apprendre que les Européens ne sont pas suffisamment respectueux envers l’empereur.

    Voilà à quoi ressemble un impérialisme réussi : les colonisés deviennent les exécuteurs les plus zélés des colonisateurs. Dans une mesure encore plus grande que dans le noyau impérial, d’ailleurs : la dernière fois que j’ai vérifié, les yeux en l’air et les blagues sur Trump étaient autorisés aux États-Unis. Mais c’est interdit à Bruxelles 

    L’Europe est morte en tant qu’entité politique

    À un niveau encore plus profond, ce que le livre révèle n’est pas seulement que les Européens manquent d’autonomie stratégique ou sont mentalement colonisés ; c’est qu’ils semblent avoir perdu le concept même de ce qu’est la stratégie politique, de ce qu’est la politique.

    Stoltenberg et les dirigeants de l’UE, comme il se décrit lui-même et eux, ne sont pas des politiciens avec un “P” majuscule, mais simplement des administrateurs, de petits bureaucrates.

    Regardez comment Stoltenberg décrit son « succès » : il a empêché la réunion de s’effondrer, il a fait accepter à Trump une formule qui sauve la face, il a réussi à ne pas ennuyer le patron. Mais il n’y a aucun engagement ayant substance ; alors à quoi tout cela sert-il ? Que veut réellement réaliser l’Europe ? Ces questions ne semblent même pas exister dans son univers mental.

    Cela va au-delà de la dépendance. Je compare souvent l’Europe d’aujourd’hui à la fin de l’empire Qing au cours du siècle d’humiliation. Mais malgré tous les défauts des Qing, ils étaient tout à fait conscients de leur condition, ils savaient qu’ils se faisaient humilier et ils comprenaient qu’il y avait un objectif politique plus important : la restauration nationale. La politique était vivante même pendant la colonisation.

    Mais quel est l’équivalent en l’Europe ? Où est la conscience que quelque chose de fondamental ne va pas ? Les mémoires de Stoltenberg montrent un homme qui pense avoir réussi sur la base d’une définition complètement déséquilibrée du succès. Le patient ne sait même pas qu’il est malade. Les élites européennes d’aujourd’hui ont même perdu leur conscience politique de base.

    L’intellectuel français Emmanuel Todd parlait récemment d’un « processus de dégénérescence intellectuelle et morale » où « toutes les notions de vérité, d’honneur, de réflexion » se perdent en Europe.

    Ce livre en est une parfaite illustration : un homme documentant son propre échec à se préparer ou à réagir politiquement, décrivant des scènes de subordination et d’humiliation abjectes et présentant tout cela comme une histoire à succès. La dégénérescence est complète lorsque vous en être au point de présenter cela comme un travail bien fait…

    Arnaud Bertrand (Le Saker francophone, 6 octobre 2025)

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