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Métapo infos - Page 8

  • Un pouvoir malhonnête...

    Les éditions Champ Vallon viennent de publier un essai de Frédéric Monier intitulé Un pouvoir malhonnête - La corruption politique en France XVIIIe - XXe siècle. Spécialiste d’histoire politique de la France, et en particulier des phénomènes de complot, de corruption, de patronage et de clientélisme, Frédéric Monier enseigne l'histoire contemporaine à l’université d’Avignon et a notamment publié Corruption et politique : rien de nouveau ( Armand Colin, 2011).

     

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    Un pouvoir malhonnête présente une histoire de la corruption publique en France, telle que les Français l’ont perçue et comprise, des années 1750 aux années 1950. La corruption, en politique, évoque à la fois des pratiques répréhensibles d’intérêts et de pouvoir, mais aussi un problème de moralité collective qui a suscité débats, polémiques et réformes. Dès la fin de l’Ancien régime, les critiques se focalisent sur la vénalité des charges publiques, sur les octrois de faveurs par le roi et sur certaines formes de spéculation. Avec la Révolution française, s’ouvre une ère qui, au nom d’une nouvelle morale, entend régénérer la nation en abrogeant la corruption. C’est cette quête, entreprise au nom de la vertu, des Lumières et du progrès, dont l’histoire est proposée ici.

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  • 50 ans de combat contre la pensée unique !...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine présente le nouveau hors-série de la revue consacré à la pensée unique. Une anthologie d’articles retraçant plus de 50 ans de combat métapolitique pour la liberté d’expression et la libre confrontation des idées. Un numéro exceptionnel permettant de retrouver toutes les grandes plumes de la revue de la Nouvelle Droite, d’Alain de Benoist à Guillaume Faye en passant par François Bousquet, Charles Champetier, Jacques Marlaud et bien d’autres... 

    On trouvera sur le plateau, autour d'Olivier François, Xavier Eman, rédacteur en chef, Daoud Boughezala , Rodolphe Cart et François-Xavier Consoli...

     

                                               

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  • Paradoxes de la pensée progressiste...

    Les éditions L'Artilleur viennent de publier un essai d'André Perrin intitulé Paradoxes de la pensée progressiste. Agrégé de philosophie, André Perrin  est l'auteur de Scènes de la vie intellectuelle en France (L'Artilleur, 2016), de Journal d’un indigné (L’Artilleur, 2019) et de Postures médiatiques - Chroniques de l'imposture ordinaire (L'Artilleur, 2022).

     

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    " Parler de la pensée woke, ou, pire encore, du wokisme, c’est s’exposer immanquablement à l’objection selon laquelle on parle de quelque chose qui n’existe pas : « Le wokisme n’existe pas », c’est une « obsession française », selon le journal Le Monde, une « chimère ».
    Woke et wokisme rejoignent ainsi au rayon des choses inexistantes la théorie du genre, le politiquement correct, l’islamo-gauchisme, voire l’antisémitisme dans la mesure où celui-ci « reste résiduel en France » selon Jean-Luc Mélenchon.
    En revanche, l’extrême-droite et la « fachosphère » existent bel et bien.
    André Perrin montre que cette sélectivité est le signe parfait des idéologues dont l’une des plus profondes convictions est qu’on peut changer les choses en changeant les mots, et ils s’y emploient en tentant d’imposer aux autres leur novlangue.
    Ce livre dresse un état des lieux et fait réfléchir savoureusement en pointant les multiples contradictions des idéologues qu’on peut quotidiennement voir et entendre en écoutant la radio publique et en lisant la « bonne presse »."

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  • L’Europe sans bouclier : comment les États-Unis exploitent sa faiblesse géopolitique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Diego Marenaci, cueilli sur Euro-Synergies et consacré à la faiblesse géopolitique de l'Europe. Journaliste indépendant, Diego Marenaci est diplômé en Sciences Politiques et Relations Internationales.

     

    Bouclier brisé - Matériaux - Throne: Kingdom at War - Guide, la  description, l'aide pour le jeu / Version française

     

    L’Europe sans bouclier : comment les États-Unis exploitent sa faiblesse géopolitique

    Les négociations commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis sous l’administration Trump représentent un cas emblématique du déficit de projection stratégique de l’UE sur le plan géopolitique. Face à la menace de droits de douane américains, Bruxelles a opté pour une approche défensive, marquée par la volonté de contenir l’affrontement plutôt que de l’orienter. Cette attitude a mis en évidence trois limites structurelles: le manque d’unité politique entre les États membres, l’incapacité à exercer une pression symétrique sur Washington, et une dépendance générale au marché américain dans des secteurs clés.

    Plutôt que de répondre avec un plan d'action autonome, l’UE a fini par accepter des conditions imposées, sacrifiant une partie de sa crédibilité internationale en tant qu’acteur systémique. Cet épisode remet en question la cohérence entre son poids économique et son influence géopolitique effective, relançant le débat sur la capacité réelle de l’Union à s’affirmer comme puissance régulatrice et non seulement normative.

    Fragmentation européenne: une limite systémique

    La réaction des États membres à l’imposition des droits de douane américains a révélé le manque de cohésion interne. L’Allemagne, principal exportateur d'automobiles vers les États-Unis, a adopté une ligne souple pour protéger sa base manufacturière. La France, au contraire, a prôné une approche plus assertive, mettant en garde contre le risque d’un précédent déstabilisant pour l’ensemble du système commercial multilatéral. L’Italie a alterné déclarations ambiguës et positions tactiques. Ces divergences ont miné la crédibilité de négociation de la Commission européenne, entravant l’élaboration d’une ligne commune.

    Comme l’a souligné le Financial Times, ce désalignement a contraint Bruxelles à agir avec prudence, sacrifiant la force et la clarté de la négociation au nom d’une unité politique fragile. L’accord qui en a résulté est apparu davantage comme une synthèse des compromis internes à l’Union que comme une stratégie tournée vers l’extérieur.

    Ces fractures politiques et stratégiques ont été habilement exploitées par Washington, qui a su jouer sur les intérêts divergents pour obtenir des concessions significatives. L’absence de leadership partagé, conjuguée à l’absence d’un mécanisme décisionnel rapide et efficace en matière de politique étrangère et commerciale, a empêché l’Union de transformer sa puissance économique en influence géopolitique concrète.

    L’asymétrie structurelle des relations transatlantiques

    La négociation a également mis en lumière l’asymétrie structurelle qui caractérise les relations transatlantiques. Les États-Unis continuent à exercer une supériorité stratégique multidimensionnelle, fondée sur la primauté militaire, la domination de leurs chaînes de valeur mondiales et une grande capacité de pression diplomatique. L’UE, au contraire, demeure un acteur fonctionnellement dépendant : sur le plan énergétique, industriel et sécuritaire. La négociation ne s’est pas réduite à une simple question commerciale: l’Europe s’est vue imposer une série d’engagements géostratégiques, parmi lesquels l’achat de gaz, de pétrole et de puces pour l’IA pour une valeur d’environ 750 milliards de dollars, en plus de 600 milliards de dollars d’investissements européens aux États-Unis, et l’achat potentiel d’équipements militaires américains.

    L’UE apparaît ainsi dépourvue de « bouclier stratégique » autonome: comme l’a observé le commissaire européen au commerce Maroš Šefčovič, l’accord a relancé l’idée selon laquelle « il ne s’agit pas seulement de commerce, mais aussi de sécurité, de l’Ukraine, de l’actuelle volatilité géopolitique ». Cette réflexion suggère que l’Union aurait pu négocier différemment si elle n’avait pas ressenti le besoin du soutien américain pour la défense de Kiev.

    Ces clauses extra-commerciales renforcent une position subordonnée de l’UE, désamorçant les leviers traditionnellement disponibles et confirmant son éloignement d’une véritable autonomie stratégique. L’Europe reste donc plus réactive que proactive, incapable de se tailler un rôle central dans les transformations de l’ordre mondial.

    Un accord instable et désavantageux

    L’accord commercial signé il y a quelques semaines repose sur une réduction partielle des droits de douane américains sur certains produits européens, en contrepartie de concessions structurelles de l’UE dans les domaines énergétique, industriel et réglementaire. Il s’agit d’un compromis déséquilibré et voué à l’échec, construit sur un équilibre précaire et dépourvu de garanties contraignantes.

    Les droits de douane américains restent en vigueur sur des secteurs stratégiques comme l’acier et l’automobile, tandis que l’UE s’est engagée à accroître l’importation de GNL en provenance des États-Unis et à adapter certaines normes environnementales afin de faciliter les exportations américaines vers le Vieux Continent. Tout cela se fait sans mécanisme efficace de vérification ou de révision éventuelle de l’accord. L’accord ressemble plus à une trêve temporaire qu’à un partenariat stable: un choix tactique qui permet de gagner du temps politique, mais qui ne résout pas les problèmes structurels de la relation. Le risque est que l’accord soit renégocié unilatéralement par Washington dès que les équilibres internes et externes le permettront.

    L’autonomie stratégique européenne : une promesse non tenue

    Ces dernières années, Bruxelles a fait de l’autonomie stratégique l’un des piliers rhétoriques de sa politique étrangère, commerciale et de défense. Pourtant, la crise des droits de douane a mis en évidence l’écart profond entre la dimension symbolique de cette ambition et la réalité des rapports de force. En l’absence de politique industrielle commune, de capacité militaire autonome et d’instruments économiques de dissuasion, l’Union a adopté une posture attentiste et conciliante.

    L’accord commercial a confirmé la centralité géopolitique des États-Unis dans le système européen, rendant manifeste la difficulté de l’UE à concevoir et mettre en œuvre une stratégie de long terme qui ne dépende pas d’un soutien extérieur. La promesse d’autonomie reste donc un horizon théorique, plus qu’une réalité opérationnelle.

    À la lumière de ces dynamiques, l’épisode représente plus qu’un simple revers diplomatique : il est le symptôme d’une crise d’efficacité stratégique. Si l’Union européenne entend se positionner comme un acteur géopolitique autonome, elle devra se doter non seulement d’une vision partagée, mais aussi des outils matériels, institutionnels et politiques nécessaires pour la traduire en réalité. Sinon, elle continuera à osciller entre des ambitions affichées et une subordination systémique.

    Diego Marenaci (Euro-Synergies, 9 septembre 2025)

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  • L'arme de demain...

    La revue bimestrielle Zentromag, revue d'expression culturelle non-conforme, dirigée par Xavier Eman, vient de publier son numéro 22. A ne pas manquer !

    L'abonnement annuel pour six numéros coûte la modique somme de 35 euros.

    Contact: zentromag@gmail.com

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    A table avec Victor Aubert

    Anarchofascisme

    Lénine était un champignon, par Sylvain Roussillon

    (Re)lire Pierre Benoît

    Retour aux sources, par Patrick Wagner

    La parole à la jeunesse, par Rémi Tremblay

    Un autre féminisme

    кинематограф : 5 films à voir ou à revoir sur la littérature russe

     

     

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  • Le chef-d’œuvre littéraire qu’on a voulu effacer...

    Grâce à TV Libertés, vous pouvez découvrir une enquête du critique Juan Asensio sur un livre oublié, un chef-d’œuvre enterré, Les Français de la Décadence (1960) d'André Lavacourt, encensé en son temps, aujourd’hui effacé des rayons. Pourquoi un “missile littéraire”, publié chez Gallimard et célébré par Nimier, Déon ou Morand a-t-il sombré dans l’oubli ?

    Juan Asensio a publié une série d'articles consacré à ce roman et à son mystérieux auteur sur son blog Stalker. Il les a ensuite repris dans le dernier numéro de la revue Krisis dédié au thème de la décadence.

     

                                             

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