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Métapo infos - Page 8

  • Un cœur révolté...

    Les éditions Hérodios viennent de publier un recueil d'aphorisme de Nicolás Gómez Dávila intitulé Un cœur révolté. Écrivain colombien, contempteur de la société moderne et auteur de milliers d'aphorismes, Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) s’est inspirée de Thucydide, Montaigne, Pascal, Nietzsche et Burckhardt.

     

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    " Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) consacra sa vie à la lecture et à l’écriture. Chez lui, à Bogota, sa bibliothèque était le centre de sa maison, un lieu de recueillement et de méditation d’où se dégageait le parfum du savoir et de la littérature de l’ancienne Europe. Selon son ami Alvaro Mutis, son oeuvre est « un livre immense, un territoire jalousement maintenu dans la pénombre. »

    Reconnu comme un des penseurs les plus radicaux de son temps, la tranquillité de ce sage insolent a conquis le monde. Son œuvre est une critique radicale de la modernité et de ses phénomènes les plus importants: la démocratie, les Lumières, l’empire de l’homme sur la nature.
    L’originalité toute révolutionnaire de sa pensée est de donner sa place à la religion dans le domaine des idées, après deux siècles de désert. Son humour décapant, son écriture à la pointe de diamant lui ont valu le surnom de « Nietzsche des Andes ». "

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  • La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à cette sécession qui vient entre la France périphérique et la France des métropoles...

     

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    La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire (y compris et surtout entre Autochtones) ?

    La France n’est plus un pays, c’est un champ de bataille. Un ensemble de nations réunies souvent par la force et désormais fracturé, où cohabitent des tribus qui ne partagent plus rien, sinon un mépris réciproque et une intolérance larvée. On parle souvent d’un divorce entre la France périphérique et la France des métropoles. Mais il ne s’agit pas d’un simple divorce : c’est une guerre larvée entre deux civilisations incompatibles, qui n’ont plus rien à se dire, rien à partager, et surtout, plus aucune envie de faire semblant.

    D’un côté, la France gauchiste, mondialiste, contrôlée par des technocrates et des bureaucrates dégoulinants de moraline, avides de toujours plus de contrôle, de taxes, de normes. Une France où tout est surveillé, analysé, régulé, taxé. Où la moindre critique du dogme diversitaire devient un crime de lèse-majesté. Où même un cabanon de jardin doit être déclaré sous peine d’amende. Où un simple compliment est rebaptisé “harcèlement”, et où un gamin de six ans est déjà sommé de choisir son “identité de genre” sous peine d’oppression cisnormative.

    De l’autre, la France enracinée. Celle qui porte encore la mémoire de ses ancêtres, qui cultive ses traditions, qui refuse la liquéfaction totale de son identité. Une France qui aspire à la liberté, à la responsabilité individuelle, au respect des coutumes et des modes de vie hérités du passé. Une France qui ne veut pas d’un État omniprésent transformé en nounou castratrice, qui aspire à la transmission et à la pérennité de sa civilisation. Mais une France aujourd’hui marginalisée, moquée, criminalisée.

    Ces deux Frances ne se parlent plus. Elles ne se comprennent plus. Elles ne se supportent plus. Ajoutons à cela une troisième composante : la France de l’immigration massive, avec ses propres mœurs, ses propres règles, son rejet du modèle républicain, et nous obtenons une cohabitation explosive, une sorte de ménage à trois voué à l’échec.

    L’illusion de la cohabitation pacifique

    Le dogme républicain continue pourtant à nous seriner le même mantra : « vivre ensemble », « tolérance », « diversité », « mixité ». Un catéchisme usé, vidé de sa substance, martelé à coups de lois liberticides et de sanctions judiciaires contre les récalcitrants. Mais dans la réalité ? La France se balkanise, chaque communauté se replie sur elle-même, la défiance règne en maître.

    Les métropoles se transforment en bunkers progressistes où l’on rêve d’un monde sans frontières, pendant que la ruralité et la périphérie grondent, réprimées sous des tonnes d’impôts et d’interdictions absurdes. D’un côté, des élites qui prêchent la diversité depuis des quartiers hors-sol, protégés par des vigiles et des codes d’entrée. De l’autre, des Français qui subissent le déclassement, l’insécurité et l’effondrement des services publics. Et au milieu, une administration tentaculaire qui veille à ce que personne ne sorte du rang.

    Alors pourquoi s’entêter ? Pourquoi continuer à jouer à cette mascarade d’unité nationale ? Pourquoi ne pas accepter ce qui est en train de se produire sous nos yeux : la sécession, inévitable, de ces blocs irréconciliables ?

    Sécession : la seule issue viable

    Puisque nous ne pouvons plus cohabiter, pourquoi ne pas organiser la séparation de manière ordonnée ? Puisque les gauchistes/progressistes veulent une société sans racines, régie par l’État, contrôlée par des technocrates et soumise à la tyrannie de la bien-pensance, qu’ils l’aient. Qu’ils créent leurs enclaves métropolitaines où ils taxeront jusqu’à l’air que l’on respire, où les enfants apprendront dès trois ans à s’auto-déterminer sans qu’on leur impose un sexe, où l’on interdira la viande, la voiture, et pourquoi pas, les traditions familiales trop “oppressives”.

    Et que ceux qui veulent vivre autrement, en hommes libres, sans cette camisole bureaucratique et idéologique, puissent se regrouper et bâtir un autre modèle. Une société fondée sur l’héritage, la transmission, l’ordre et la liberté. Où l’État se contente d’assurer les fonctions régaliennes et laisse les citoyens façonner leur destin, sans venir leur dicter la taille de leurs poubelles ou la couleur de leurs opinions.

    Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. La France ne tient plus que par la force des habitudes, par le chantage à l’unité nationale, et par l’inertie. Mais l’inertie a ses limites. Demain, les fractures deviendront irréparables. Demain, les tensions latentes exploseront en conflits ouverts. Demain, la question ne sera plus de savoir si la sécession est souhaitable, mais comment elle pourra s’opérer sans déchaînement de violence.

    L’histoire nous enseigne que lorsqu’un pays se divise en camps inconciliables, deux issues sont possibles : la guerre civile ou la partition. Pour l’instant, la première option semble lointaine. Mais l’accélération du chaos social, l’explosion de la violence urbaine et le pourrissement du débat public indiquent que nous nous dirigeons vers un point de rupture.

    Alors pourquoi attendre que l’inévitable se produise dans la douleur ? Pourquoi ne pas anticiper et organiser cette séparation ? Chacun chez soi, selon ses règles, ses principes, son mode de vie. Un contrat social différencié plutôt qu’un carcan imposé à tous.

    Loin d’être une folie, la sécession serait la seule solution rationnelle face à la réalité française d’aujourd’hui. Reste à savoir si nous aurons le courage d’y faire face.

    Julien Dir (Breizh-Info, 4 février 2025)

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  • Le Dernier Chapitre...

    Les éditions Les Belles lettres viennent de publier un roman de Knut Hansum intitulé Le Dernier Chapitre.

    Norvégien, prix Nobel de littérature en 1920, Knut Hansum (1859-1952) est l'auteur d'une vaste œuvre romanesque - on pourra consulter le numéro (n°56, mars 2007) que la revue Nouvelle Ecole a consacré à cet auteur. Sa sympathie pour le national-socialisme lui a valu de terminer sa vie dans un asile psychiatrique.

     

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    " Quand Knut Hamsun publie Le Dernier Chapitre, il est à l’apogée de sa gloire. Trois ans auparavant, le Prix Nobel l’a placé au premier rang de la littérature internationale. Le succès, cependant, ne l’a en rien éloigné des grands thèmes qui l’obsèdent. S’il n’exalte plus, comme dans Les Fruits de la terre, les joies de la nature, il n’en condamne pas moins l’avilissement de l’individu par le mode de vie industriel et l’irrémédiable coupure établie entre la civilisation et la vie paysanne, source de poésie et de liberté.
    Le cadre fictif de cette société est un sanatorium de montagne où malades et bien portants sont venus soigner leur mal de vivre. Qu’ils soient petits bourgeois insatisfaits, escrocs, parvenus, ou désespérés, ces hommes et ces femmes se livrent, porteurs de différents masques, à une danse macabre de solitude et d’amour que mène le Suicidé, superbe anti-héros de l’absurde pour qui la mort est un rêve. La mort, dernier chapitre du roman de la vie. "

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  • Guerre numérique : la France livrée aux espions ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, diffusé le 14 décembre 2024 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Thomas Fauré pour évoquer la question de la souveraineté numérique de la France et de l'Europe...

    Thomas Fauré est ingénieur diplômé de l’École Centrale de Lille, entrepreneur spécialiste de la tech, et fondateur de Whaller, un réseau social sécurisé et souverain.

     

                                              

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  • Au seuil d'un monde nouveau...

    Les éditions Perrin publient cette semaine, dans leur collection de poche Tempus, un essai historique de Guillaume Frantzwa intitulé 1520 - Au seuil d'un monde nouveau. Archiviste paléographe et docteur en histoire de l'art de l'université de Paris I, Guillaume Frantzwa est déjà l'auteur du Rêve brisé de Charles Quint – 1524-1545 : un empire universel ? (Perrin, 2022).

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    " La plupart des dates clés sont le témoin d’événements fondateurs : 476 marque la fin de l’Empire romain d’Occident, 1453 la chute de Constantinople. Dans ce paysage, 1520 est l’exception qui confirme la règle. Année en suspens, elle se caractérise non par un événement majeur, mais par une multiplication de faits qui font basculer le Moyen Âge dans la modernité.
    En 1520, les rivalités européennes s’exacerbent. Deux jeunes souverains, Charles Quint et François Ier, rêvent d’empire universel. L’Europe se fragmente, dans la magnificence du camp du Drap d’Or, alors qu’un ennemi pressant se réveille à l’Est, avec l’avènement de Soliman le Magnifique. À ces tensions s’ajoute une dynamique d’expansion : suivant l’Espagne, la France et l’Angleterre se lancent dans la conquête de nouveaux territoires tandis que le Portugal étend sa domination du Brésil à la Chine.
    1520 est aussi l’année des grandes découvertes, avec Magellan, et d’une profonde mutation de la connaissance du monde. Celle-ci encourage la critique d’une société en proie au doute et aux rêves d’âge d’or, au milieu de laquelle Luther apparaît comme une force de dissolution du monde chrétien.
    Guillaume Frantzwa brosse avec talent les soubresauts de cette époque qui préfigure l’émergence d’un nouvel ordre mondial : celui de l’Europe moderne. "

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  • Meta/Zuckeberg, demi-tour droite ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse de l'Observatoire du journalisme consacré au changement de pied du propriétaire de Meta, Mark Zuckerberg, concernant la censure et à ses conséquences en France...

     

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    Meta/Zuckeberg, demi-tour droite !

    Mark Zuckerberg aurait-il été touché tardivement par la Grâce ?
    Hier défenseur farouche des « valeurs de la communauté » sur ses réseaux (Facebook, Instagram, WhatsApp), valeurs fort incertaines permettant toutes les censures, il fait acte de contrition, mange son chapeau numérique et appelle à la liberté d’expression.

    Première repentance en août 2024

    La nouvelle était passée quasi inaperçue. Le 26 août le patron de Meta envoyait un courrier à la commission du Congrès américain revenant sur ses erreurs. Première erreur, avoir accepté que le gouvernement Biden fasse « pression sur ses équipes pendant des mois pour qu’elles censurent certains contenus sur le Covid ». Deuxième erreur, avoir cédé aux pressions du FBI pour cacher les turpitudes du fils Biden, Hunter. « Le FBI nous a mis en garde contre une opération de désinformation russe potentielle concernant la famille Biden ». Mais « il a été clairement établi qu’il ne s’agissait pas de désinformation russe et… nous n’aurions pas dû rétrograder l’article ». Dont acte.

    Deuxième repentance avec effets le 7 janvier 2025

    Le premier acte de contrition était encourageant, mais ce n’était que le début conduisant à un changement complet de politique dévoilé en début d’année. Les quelques 3 milliards d’utilisateurs des plateformes Meta vont pouvoir profiter d’une nouvelle liberté d’expression. Une évolution spectaculaire pour celui qui avait banni Trump de ses réseaux. Adieu la censure préalable, bonjour les notes de communauté comme sur X/Twitter. Cette méthode permet d’ajouter une note à un tweet considéré comme imprécis ou comme frauduleux. Autrement dit le débat (on peut faire une note sur la note) remplace la censure.

    Adieu fact checkers !

    Mais Zuckerberg va plus loin et accable les fameux vérificateurs d’information alias les fact-checkers. « Nous allons nous débarrasser des fact checkers … trop biaisés et qui… ont détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créée, en particulier aux États-Unis ». Les conséquences ont été immédiates, 5% des employés vont être licenciés et les équipes de modération vont déménager de la woke Californie au conservateur Texas. Autre conséquence, la rupture des juteux contrats des pseudo fact checkers avec Meta. Des agences comme Reuters ou l’AFP (voir infra) vont perdre de nombreux censeurs ou devront les financer, de même pour nombre de médias comme Les Observateurs de France 24, 20 Minutes et bien d’autres. Un réseau international progressiste comme l’IFCN (International Fact Checking Network) couvrait 45% de ses dépenses en 2022 grâce aux fonds de Meta. D’où l’ire du français Julien Pain, qui y voit tout simplement « une attaque contre notre démocratie », rien de moins.

    L’AFP en manque de financement pour sa censure

    Dans un mail interne (source La Lettre), le directeur de l’information de l’AFP se plaignait le 9 janvier du manque de considération de Meta :

        « L’AFP a été informée de la fin des opérations de fact-checking de Meta aux États-Unis 15 minutes avant l’annonce officielle par la plateforme. Nous avions pourtant reçu une lettre officielle en septembre, avant l’élection présidentielle américaine, confirmant que tous nos projets de fact-checking avec Meta se poursuivraient au moins jusqu’en 2026 ».

    Il est vrai que l’AFP emploie directement ou indirectement 150 (150 !) journalistes dans le monde dans son service de pseudo vérification des faits, Factuel. Meta financerait jusqu’à 8 M€ annuels soit environ 75% de cette activité qui était en pleine expansion à l’agence. Si Facebook n’a pas annoncé la fin de son financement en Europe, l’avenir de ce soutien n’est pas assuré.

    Rappel de l’orientation politique des journalistes de l’AFP

    On sait que la très grande majorité des fact checkers américains penchaient politiquement du côté démocrate le plus woke. Il n’est pas inutile de rappeler les orientations politiques des journalistes de l’AFP. Il suffit pour cela de se pencher sur les résultats des élections syndicales de l’agence le 15 octobre 2022 :

    CATÉGORIE JOURNALISTES EN % 2022

        SNJ 40%
        SUD 26%
        CGT 20%
        AUTRES 14%

    Le Syndicat National des Journalistes SNJ est marqué à gauche entre social-démocratie et extrême gauche suivant les rédactions, la CGT s’est émancipée de la tutelle du PCF mais reste marquée par son histoire communiste avec des accents souvent corporatistes, SUD a été créé en 1988 par des militants trotskistes de la Poste. Depuis 2011 le vote SUD a plus que doublé chez les journalistes de l’AFP, passant de 11% à 26% en 2022. Les conclusions vous appartiennent.

    Remarquons au passage que certaines agences comme Associated Press sont financées partiellement par George Soros ou les fondations du couple Melinda et Bill Gates

    Haro sur l’Union européenne

    Au même moment, Zuckerberg, attaque frontalement l’UE qui « adopte un nombre croissant de lois institutionnalisant la censure » et « rend difficile la construction de quoi que ce soit d’innovant ». Dans le même message il annonce vouloir travailler avec Trump pour défendre les entreprises américaines contre les institutions qui veulent les brider ou les contrôler. En ligne de mire le DSA (Digital Services Act) en vigueur depuis 2023 pour combattre les « discours de haine » (comprenez museler les idées incorrectes) en imposant aux réseaux sociaux l’emploi d’un nombre suffisant de censeurs humains ou numériques sous peine d’amende voire d’interdiction du réseau en infraction.

    L’obscure ministre française déléguée au numérique, Clara Chappaz ne s’y est pas trompée et a défendu ardemment la censure, assurant qu’après avoir échangé avec la direction de Meta France, cette dernière l’a informée que le remplacement des vérifications par les fact checkers par des notes de la communauté ne serait pas déployé en Europe pour le moment. Ouf soufflent soulagés les partisans de la censure de l’extrême-centre.

    Henna Virkkunen, vice-présidente de la Commission et responsable de la technologie et de la souveraineté numériques a déjà mis en garde Musk, affirmant « Notre tâche est de nous assurer que les droits des citoyens européens sont respectés et que notre législation est appliquée. Cela garantit des conditions de jeu équitables et un environnement en ligne sûr pour tous», une jolie langue de bois qui cache l’embarras de la Commission face à un couple Trump-Musk qui n’a pas la réputation de se laisser faire.

    N’oublions pas que Musk comme Zuckerberg défendent d’abord leurs intérêts et ceux des États-Unis. Ne sous-estimons pas l’opportunisme politique de Zuckerberg soucieux d’apprivoiser l’administration Trump. Mais saluons une forte brise vent d’ouest et souhaitons qu’elle vienne rafraîchir la liberté d’expression en France et en Europe.

    Observatoire du journalisme (Ojim, 28 janvier 2025)

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