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Métapo infos - Page 10

  • Quand la magistrature devient tyrannique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré, au travers du cas de Matteo Salvini, au développement de la tyrannie judiciaire en Europe.

     

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    Quand la magistrature devient tyrannique : l’affaire Salvini et la dictature judiciaire…en Italie…comme en France

    Le cas Salvini en Italie n’est pas un fait divers judiciaire. C’est un symptôme. Celui d’une maladie gangrenant toutes les démocraties européennes : la tyrannie des juges.

    L’Europe se meurt lentement, mais sûrement, étranglée non par les coups d’État militaires ou les révolutions de rue, mais par les caprices glacés d’une magistrature hors de tout contrôle. L’affaire Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, acquitté pour avoir défendu les frontières de son pays, puis de nouveau traîné devant les tribunaux par des procureurs acharnés, en est une nouvelle démonstration. Une de plus. Une de trop.

    Un acquittement ? Qu’à cela ne tienne. On rejoue.

    En décembre 2024, Salvini est blanchi par la justice italienne dans l’affaire dite Open Arms. Le tribunal reconnaît qu’il n’a fait que son devoir : empêcher un navire ONG – qui avait déjà ignoré plusieurs ports sûrs – de forcer le territoire italien avec 147 clandestins à bord. Le droit de la mer était de son côté, la Constitution italienne aussi. Fin de l’histoire ? Non. Car dans l’Europe post-démocratique, le droit n’est plus une boussole : c’est une arme, brandie au gré des humeurs militantes de certains magistrats.

    Voilà donc que le parquet de Palerme, incarné par le procureur Maurizio de Lucia, décide de passer outre l’appel pour se pourvoir directement en cassation. Un recours per saltum, rare, exceptionnel, mais devenu désormais l’outil des juges militants pour contourner la loi lorsqu’elle ne va pas dans leur sens. Ce n’est plus de la justice, c’est du sabotage politique. C’est un coup d’État rampant.

    Les juges n’ont de comptes à rendre à personne. C’est cela, le vrai scandale.

    Dans une démocratie normale – si tant est que cela existe encore en Europe de l’Ouest –, les magistrats seraient responsables de leurs actes. Ils devraient rendre des comptes sur leurs décisions, sur leurs éventuelles erreurs, sur leurs engagements politiques ou idéologiques. Ils devraient être évalués, contrôlés, révoqués s’ils trahissent leur serment d’impartialité. Mais aujourd’hui, ils sont tout-puissants et irresponsables. Ils peuvent détruire des vies, ruiner des réputations, renverser des ministres… sans jamais en répondre. Et surtout, sans jamais être élus.

    Pire : cette magistrature se permet de définir ce qu’est une politique migratoire légitime, en niant toute notion de souveraineté, en piétinant la volonté populaire, en criminalisant ceux qui osent dire non à l’invasion migratoire. Refuser un débarquement illégal devient un crime. Défendre ses frontières, une séquestration. Exiger des juges qu’ils ne fassent pas de politique ? Une hérésie.

    Alors que faire ? Reprendre la main.

    Il est temps, grand temps, que les gouvernements dits démocratiques rétablissent une hiérarchie claire : celle du pouvoir politique sur la magistrature. Il faut un contrôle parlementaire mais aussi populaire des juges. Un examen de leur neutralité. Une traçabilité de leurs décisions. Et, en cas d’abus, des sanctions : blâmes, suspensions, radiations. Oui, même la radiation à vie. Car une erreur judiciaire n’est pas une faute technique, c’est une trahison du peuple.

    Et s’ils refusent l’examen, s’ils persistent dans leur volonté de faire de la justice un instrument d’idéologie mondialiste, alors peut-être faut-il aller plus loin. Oui, songer à robotiser la justice. À remplacer les juges par des algorithmes, des IA impartiales, infaillibles, insensibles aux pleurnicheries des ONG et des avocats militants. Car au moins, un robot ne se prend pas pour Robespierre.

    Et que dire de la féminisation accélérée de la magistrature ?

    En France, plus de 70 % des magistrats de première instance sont désormais des femmes. Ce changement radical de sociologie n’est jamais interrogé. Pourtant, il modifie profondément la façon de rendre la justice. L’émotion peut remplacer la rigueur. La compassion systématique pour les minorités remplace l’équilibre. La perception subjective prime sur l’ordre légal. Et les hommes – pères, maris, chefs d’entreprise – sont de plus en plus nombreux à se demander si la justice rendue en leur nom l’est encore à égalité.

    Ce constat n’a rien de misogyne. Il est factuel, observable. Et il appelle une réflexion : peut-on confier les clés de l’autorité judiciaire à une institution qui n’est plus ni représentative, ni contrôlée, ni même soumise au peuple ?

    L’Europe est devenue une oligarchie judiciaire. Une dictature froide, qui n’a pas besoin de chars ni de prisons : elle a des robes noires et des codes. Si les dirigeants politiques ne reprennent pas le contrôle sur cette caste, alors la démocratie ne sera plus qu’un souvenir. Un mot vide. Une illusion.

    L’affaire Salvini n’est pas un accident. C’est une alerte. La dernière, peut-être.

    Julien Dir (Breizh-Info, 22 juillet 2025)

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  • Les grands complots de l'histoire...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro hors série de la Revue d'Histoire Européenne, consacré aux grands complots de l'histoire… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

     

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    " Cet ouvrage présente 22 complots politiques, allant de la Grèce antique à l’année 1981. Il s’agit d’un choix arbitraire, concernant essentiellement l’histoire de France, mais pas seulement : la Grèce, Rome, l’empire autrichien, l’Irlande, l’Allemagne, l’Espagne et les États-Unis sont aussi traités. Nous avons omis l’Amérique latine, connue pour ses coups d’état innombrables, mais bien lointains de chez nous. Idem pour l’Asie, l’Afrique ou la Russie. Près de la moitié des complots décrits ont échoué ou ont été sans lendemain. L’assassinat de César par les sénateurs a certes réussi à l’empêcher de devenir roi, mais les comploteurs l’ont chèrement payé et Octave est devenu empereur peu après. D’autres complots n’ont jamais existé, ce qui ne les a pas empêché d’avoir un rôle politique important : le faux complot des Templiers, le faux coup d’état fasciste du 6 février 1934, en sont quelques exemples.

    Certains complots ont échappé à leurs commanditaires et sont allés beaucoup trop loin : la Saint-Barthélemy ou l’attentat de Sarajevo en 1914 ne devait pas aboutir à de tels massacres. Enfin, certains complots ont été accomplis par des hommes seuls, comme l’assassinat de Kennedy et dans une certaine mesure, la conjuration de Malet. Si la prostitution est le plus vieux métier du monde, il semble que comploter soit une activité encore bien plus ancienne… "

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  • La débilocratie en marche...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine se penche, à l’occasion de la sortie du nouveau numéro sur la bêtise contemporaine. Bêtise wokiste ou militante, technoïde ou victimiste, sociale ou universitaire : partout, elle prospère, règne et mutile la pensée. Un panorama décapant d’une société en marche forcée vers la débilocratie.

    Au menu également :  immersion dans les hauteurs de la pensée avec Jean-Claude Milner, philosophe inclassable et saboteur du prêt-à-penser.

    On trouvera sur le plateau, autour d'Olivier François, Xavier Eman, rédacteur en chef, Daoud Boughezala , Rodolphe Cart et François-Xavier Consoli...

     

                                               

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  • Comme l’URSS, la France ne peut pas être réformée de l’intérieur...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'endettement massif de la France lié à l'incurie des tenants du Système depuis cinquante ans....

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

     

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    Comme l’URSS, la France ne peut pas être réformée de l’intérieur

    Les perspectives budgétaires du gouvernement Bayrou, qualifiées de « propositions choc » par les médias complaisants, nous démontrent clairement que, comme autrefois l’URSS, la France, usée par 50 ans de socialisme, n’est plus réformable.

    Une audace prétendue

    La prétendue audace budgétaire du gouvernement Bayrou consiste en effet à faire comme les précédents : donc à augmenter les prélèvements, à bloquer des revalorisations ou des remboursements, et à imposer un rabot budgétaire indifférencié. Même si la perspective de suppression de quelques jours fériés sert à détourner l’attention.
    Bref, on prend des décisions déflationnistes, alors même que notre dynamique économique est en panne, comme l’illustrent les faillites industrielles et une « croissance » dérisoire, qui ne produiront donc que des effets encore plus déprimants sur notre dette. C’est à cela que l’on reconnaît un Mozart de la Finance.
    Mais derrière l’écran de fumée médiatique, on se garde bien de s’attaquer aux vaches sacrées du Système : immigration incontrôlée, versements croissants à l’UE, subventions aux associations et aux médias militants, coût de la « transition énergétique », foisonnement bureaucratique, etc. Ni, bien sûr, d’apporter la moindre réponse aux questions qui préoccupent la majorité de la population.

    La tyrannie du statu quo

    Soyons juste avec François Bayrou : il ne fallait pas s’attendre à ce que des apparatchiks mettent à bas un Système qui leur assure pouvoir, notoriété et prébendes. Car leur intérêt de classe consiste à maintenir coûte que coûte un statu quo qui leur réussit si bien.
    Alors on continue comme avant : en faisant payer, une fois de plus, Nicolas, qu’il soit actif ou retraité. Puisque Nicolas se laisse toujours tondre.
    Car il n’y a plus de véritable opposition en France : tous les partis représentés au Parlement vont désormais dans le même sens, même ceux que la propagande qualifie d’extrémistes pour mieux les inciter à la soumission.
    Même la prétendue droite, forte en gueule, mais qui finit toujours par venir piteusement au secours de la macronie.

    Les innombrables collabos du Système

    Mais comme autrefois en URSS ou en RDA, le Système s’appuie aussi sur d’innombrables collaborateurs pour dénoncer ceux qui pensent mal et les envoyer, sinon au Goulag, du moins devant les Juges : pour dénoncer ceux qui ne respectent pas les règles de confinement, ceux qui tiennent un « discours de haine » vis-à-vis de l’immigration, ceux qui ne croient pas à l’alarmisme climatique, ceux qui critiquent le gouvernement israélien ou ceux qui ne sont pas assez russophobes. Pour surveiller la Vie des Autres donc.
    Autant de collaborateurs appointés ou bénévoles qui tiennent le Système à bout de bras et qui rendent impossible toute réforme.
    Pour cette raison, il est bien naïf de laisser croire que le renouveau national se réduirait à une simple échéance électorale, en admettant que nos oligarques acceptent le résultat des urnes. Ce qui devient de plus en plus douteux en Europe.

    Le monde irréel des oligarques

    Comme autrefois en URSS, tous les apparatchiks communient dans la même idéologie, et celui qui s’en écarterait se suiciderait socialement : politiques, administrateurs, syndicalistes, grands patrons, médiacrates, cultureux, prélats, tous ont désormais la carte du même parti : le parti immigrationniste, mondialiste, atlantiste, européiste et laxiste, qui a pris le pouvoir en France dans les années 1980 et qui n’entend pas le lâcher.
    Tous répètent en chœur le même credo, les mêmes erreurs et soutiennent les mêmes politiques : mais qu’importe, puisque cela leur assure pouvoir et notoriété. Après, ce sera le Panthéon pour eux, et le déluge pour les autres !
    Comme autrefois en URSS, nos oligarques vivent dans un monde à part, bien au chaud dans leurs datchas ou leurs appartements avec digicode : celui des joies du « vivre ensemble », de l’UE « qui nous rend plus forts », du niveau « qui monte » dans nos universités et nos écoles, de l’emploi qu’il est facile de trouver « en traversant la rue », de la start-up France, des joies de la circulation à trottinette et des menus végans.
    Un monde officiel mais de plus en plus imaginaire, et surtout de plus en plus en décalage avec la marche du monde réel.
    Pour cette raison, il est vain d’attendre que le renouveau vienne d’une oligarchie aussi aveugle et aussi corrompue.

    La France s’enfonce, mais plus vite que l’URSS

    L’URSS a mis 80 ans pour disparaître, mais après avoir remporté la Grande Guerre Patriotique et réalisé de grandes avancées scientifiques et structurelles. Et de nos jours, la Fédération de Russie est redevenue une puissance mondiale.
    Au bout de 50 années de socialisme mondialiste, ayant au contraire accumulé défaites sur défaites, la France, elle, est exsangue, sans perspectives et sans ressort.
    Non, le Système français n’est pas réformable car, pour reprendre une formule célèbre, s’il gouverne mal, il se défend bien. Il a encore plein de leviers pour garder le pouvoir : la dictature des juges, la spoliation des épargnants, le changement démographique, la mise en place du fédéralisme « européen » ou encore le contrôle numérique et bancaire de la population. Car, dans ce domaine, l’imagination est effectivement au pouvoir !

    Hélas, dans un tel contexte, cela signifie que l’URSS française ne sera mise à bas que par un bouleversement catastrophique. Comme toutes les républiques utopiques en France depuis 1792 se sont effondrées dans une défaite.
    C’est une triste perspective, mais c’est faire preuve de réalisme que de s’y préparer.

    Michel Geoffroy (Polémia, 23 juillet 2025)

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  • Notre amie la gauche...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai de Jean-François Chemain intitulé Notre ami la gauche, avec une préface de Mathieu Bock-Côté.

    Agrégé et docteur en Histoire, Jean-François Chemain enseigne en établissement supérieur. Il a publié notamment Tarek, une chance pour la France ? (Via Romana, 2017) et Bellum iustum - Aux origines de la conception occidentale de la guerre juste (Apopsix, 2018).

     

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    " Depuis la Révolution française, où la notion de « gauche » est apparue, une caste de clercs prétend exercer sur la démocratie un magistère intellectuel et moral. Elle était à l’origine essentiellement issue du clergé, mais s’est élargie à de nombreuses autres fonctions, c’est pourquoi on parlera plutôt de « cléricature ». Ces fonctions ont plusieurs points communs : une autorité, un statut privilégié, un financement public, et se répartissent les tâches visant à éduquer un peuple considéré comme incapable, intellectuellement et moralement, de prendre les bonnes décisions. La cléricature enseigne, éduque, informe, distrait le peuple, elle lui dit le Vrai, le Bon et le Bien, et elle le punit quand il s’en écarte. Elle a pris la place du clergé d’Ancien Régime dans sa prétention à dominer l’État, et sa conception de la laïcité consiste moins dans une séparation que dans une absorption par l’État de la mission moralisatrice de l’Église.
    Volontiers utopique, la gauche considère que tous les moyens, même les plus coercitifs, sont bons pour marcher vers les lendemains radieux qu’elle promet. Les innombrables crimes de masse qu’elle a pu commettre ne sont à ses yeux que les inévitables douleurs de l’accouchement d’un monde meilleur. Elle ne se les reproche jamais, tant, pétrie de morale cléricale, elle ne voit dans ses opposants que pécheurs et hérétiques à corriger ou éliminer.
    On peut être inquiet quand on la voit, aujourd’hui, sans cesse souffler sur les braises des incendies qui couvent, mettre du sel sur les plaies des blessures de la société.
    La Révolution n’est pas terminée, répète-t-elle à l’envi. Mais elle ne le sera que quand le tiers-état se sera enfin délivré de la tyrannie de cet avatar du clergé qu’est la cléricature. "

     

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  • La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense...

    Le 15 juillet 2025, Elise Blaise recevait, sur TV libertés, Bernard Wicht à l'occasion de la publication de son essai intitulé Guerres en Europe - Gangs contre milices privées (Perspectives libres, 2025).

    Universitaire, historien des idées et spécialiste en stratégie, Bernard Wicht a récemment publié Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011), Europe Mad Max demain ? (Favre, 2013), L'avenir du citoyen-soldat (Le Polémarque, 2015), Citoyen-soldat 2.0 (Astrée, 2017), Les loups et l'agneau-citoyen - Gangs militarisés, État policier et citoyens désarmés (Astrée, 2019) Vers l'autodéfense - Le défi des guerres internes (Jean-Cyrille Godefroy, 2021).

     

     

                                           

    " Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social. Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent. Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations."

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