Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 40

  • Tour d'horizon... (269)

    Nicholson_Chinatown.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de l’École de guerre économique/Infoguerre, Mathieu Gilbert évoque la stratégie de guerre informationnelle du nationalisme hindou contre l'islam...

    Le nationalisme hindou en guerre contre l’Islam

    ganesha.jpg

    - sur Cairn, un article de Karsten Harries, tiré de la revue Les études philosophiques, qui propose une lecture "dépassionnée" et "explicitante" du fameux Discours de rectorat de Heidegger...

    Le Discours de rectorat et le « national-socialisme privé » de Heidegger

    Heidegger_Fribourg 2.jpg

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (484) : francocide, le déni médiatique ?

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle.

     

                                             

     

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine :  un nouveau francocide après celui de Philippine, cette fois il s’agit de Killian, un jeune boxeur tué par un Algérien à coups de couteau devant une boîte de nuit.

    Dossier du jour : le style médiatique du nouveau gouvernement avec le discours de politique générale et la stratégie bulldozer de Bruno Retailleau contre le politiquement correct.

    ‐-‐-----------

    Pastilles de l’info :

    1) Liban/Moyen-Orient : le début de la 3ème guerre mondiale ?
    2) Musk dénonce la possible fraude des élections américaines !
    3) L'affaire des assistants parlementaires du RN
    4) Quotidien, Léon Marchand bon géniteur ?
    5) Un candidat LFI violeur et pédophile

    ‐-‐-----------

    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Yann Barthès , le prince des bobos !

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Les nationalismes russes...

    Les éditions Calmann lévy viennent de publier un essai de Jules Sergei Fediunin intitulé Les nationalismes russes - Gouverner, mobiliser, contester dans la Russie en guerre.

    Politiste et docteur en sciences politique de l’Inalco, Jules Sergei Fediunin est chercheur à l’université d’Oslo et a enseigné à Sorbonne Université ainsi qu'à l’Inalco.

    Fediunin_Les nationalismes russes.jpg

    " Vladimir Poutine ne semble plus aujourd’hui avoir d’autre objectif que de regagner tous les « territoires historiques » de l’ex-URSS. Le pragmatisme de ses débuts a-t-il laissé place au projet de réunir l’ensemble des communautés du « monde russe » au sein d’un même État ?

    Jules Sergei Fediunin décrit le paysage du nouveau nationalisme russe dans toutes ses nuances : depuis sa version ethnoculturelle qui exalte les valeurs propres de la nation russe, jusqu’à la tradition impériale qui rêve de restaurer la puissance de l’État. Il montre comment la guerre en Ukraine a radicalement transformé cette « galaxie nationaliste », lui donnant à la fois une nouvelle vigueur et de nouveaux visages.

    Après avoir longtemps alterné répression et cooptation des nationalistes, Poutine s’est désormais approprié leur discours. Ce recyclage lui a permis de construire la figure du grand ennemi des Russes :
    « L’Occident collectif » contre qui il peut s’assurer d’un soutien populaire à l’intérieur et justifier son agression à l’extérieur.
    Pour combien de temps encore ?

    Au-delà du seul cas russe et de l’issue de la guerre en Ukraine, Les Nationalismes russes contredit certaines naïvetés qui persistent en Europe et rappelle que ni les nationalismes, ni les guerres entre États ne sont près de disparaître. "
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • En finir avec la domestication du peuple...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Laurent Obertone à Frontières/Livre noir à l'occasion de la sortie de son essai intitulé Guerre.

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), qui ont contribué à fissurer l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013). Il a publié récemment un essai intitulé Game over - La révolution antipolitique (Magnus, 2022).

     

                                           

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • L'histoire de France vécue par douze familles...

    Les éditions Edisens viennent de publier un récit de Nicolas Saudray intitulé L'histoire de France vécue par douze familles. Chef d’entreprise puis magistrat mais aussi écrivain, Nicolas Saudray est notamment l'auteur d'un roman d'anticipation grinçant, Voyage au pays des frogs (Balland, 1991), d'une excellente uchronie, Les oranges de Yalta (Balland, 1992) et d'une réflexion sur l'histoire, 1870 - 1914 - 1939 : Ces guerres qui ne devaient pas éclater (Michel de Maule, 2014).

     

    Saudray_L'histoire de France vécue par douze familles.jpg

    " L'Histoire n'est pas une œuvre de fiction, elle est une réalité vécue dans le passé. Les découvertes, la création, la volonté, l'ambition, l'intention (bonne ou mauvaise), le hasard, les circonstances... l'amour même ! façonnent ce monde. Libre à chacun d'agir ou de subir. Dans cet ouvrage, l'auteur nous amène, avec finesse, à arpenter l'histoire de France en revisitant l'histoire de 12 familles de sa parentèle. Guidé par ces personnages, le lecteur combat avec Jeanne d'Arc à Patay, se cache après la révocation de l'édit de Nantes, passe la Bérézina sur un pont qui s'écroule, assiste impuissant à l'incendie du ministère des Finances en 1871, s'efforce d'arrêter les chars allemands de mai 1940... Et rencontre des femmes et des hommes illustres qui ont marqué leur époque, ou des inconnus - paysans, artisans commerçants - penchés sur leurs métiers. De batailles épiques en voyages intrépides, de découvertes scientifiques à l'initiation des sens, Nicolas Saudray nous amène à prendre conscience que notre quotidien sera, demain, l'Histoire. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La révolution du Bonheur et ses conséquences...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de un point de vue de César Cavallère, cueilli sur le nouveau site de l'Institut Georges Valois et consacré à la révolution du bonheur...

    Bonheur.jpg

     

    La révolution du Bonheur et ses conséquences

    Dans « la société de consommation », Baudrillard nous explique que la révolution a été un premier pas vers la société du bonheur, comble de l’individualisme que nous connaissons aujourd’hui. Faire du bonheur l’ultime horizon c’est être bien peu ambitieux. Aujourd’hui, le capitalisme du désir nous fait miroiter le bonheur à l’image d’un flot incessant de produits nouveaux à acheter et à consommer, agités par une mode toujours fluctuante.

    Jacques Julliard fait remonter au XIXe les deux écoles, les deux voies royales établies par la modernité pour atteindre le bonheur. La première repose sur l’organisation d’une société juste et peut prendre comme maître Saint-Just, l’autre se base sur le plaisir sans limite et a été initiée par Sade.

    Mais si Saint-Just appelait de ses vœux une tyrannie du bonheur, comme ravissement imposé par la puissance publique, ce qui en a résulté est l’injonction adressée à chaque individu de poursuivre le bonheur. Le projet de ressusciter le civisme antique en réglementant chaque aspect de l’intimité s’étant avéré impossible, c’est non pas à la l’État qu’a échu cette recherche d’une « révolution permanente » vers le bonheur, puisque chacun s’est vu reconnaître la Liberté.

    C’est partiellement conforme à l’idéal antique de la souveraineté de soi, de l’homme qui doit devenir maître de sa vie et cultivant sa vertu. Mais ce développement individuel ne pouvait trouver sa réalisation qu’à travers la Cité et la vie civique. C’est à ce titre qu’Hannah Arendt dit que dans la poursuite effrénée pour changer le monde, en émancipant l’individu de ses racines vivantes, on a perdu « la vie ».

    Les explications du système sur le bonheur en tant que fin ne sont pas plus convaincantes, car économicistes. Chaque année nous est présenté, décortiqué et commenté le PIB, comme si l’indicateur lui-même reflétait l’état moral du pays.

    Le bonheur comme fin de l’économie

    C’est une belle subversion qu’a opérée le Bhoutan en imposant l’indice du Bonheur national brut (BNB), en remplacement du Produit national brut. Sachant qu’il ne pouvait pas rivaliser avec les autres pays sur le terrain de la production, il désigne directement la fin recherchée par l’étude des phénomènes économique en accusant sa publicité pseudo-scientifique et la recherche d’une croissance infinie.

    Bien entendu c’est une vision matérialiste qui ne saurait contenter personne d’autres que les statisticiens : le bonheur n’est pas quantifiable par l’attribution de ressources, par une gestion plus ou moins bonne de l’économie ou par la sauvegarde de l’environnement. Le bonheur n’est pas mesurable, du tout.

    Cela dit, il est intéressant de voir que le Bhoutan convoque les traditions au titre des piliers fondamentaux du bonheur. Cette vision, qui pourrait être rapprochée de celle d’une Simone Weil ou d’un Maurice Barrès souligne l’importance de l’enracinement pour vivre une vie épanouie, en plus de faire un pied de nez aux occidentaux. Quand les pays industrialisés prennent comme Alpha et Omega de la plénitude l’abondance financière et matérielle, la recherche du Vide survit encore en Asie.

    Le Bhoutan indique que cet indice doit permettre d’évaluer une économie à l’aune du Bouddhisme. Et force est de reconnaître que seul un universalisme fou pourrait croire que l’économie, facteur du bonheur, se calcule pareillement au Togo et en Italie, alors même que la conception du bonheur n’y est pas la même. Entendre le bonheur comme seulement matériel, dépouillé du spirituel, est une chose sur laquelle la majorité ne serait pas d’accord.

    Dans « A lecture on human happiness » publié en 1825, John Gray accordait déjà aux questions de la production la condition du bonheur. Certes en négatif il comptait également l’anxiété, qu’il fallait faire disparaître pour atteindre le bonheur, où l’on peut retrouver l’ataraxie stoïcienne, soit l’absence de trouble. Mais cette anxiété, en l’espèce, n’est considérée que comme causée par un rendement insuffisant.

    L’Homo Economicus, homme nouveau, fils monstrueux du libéralisme et du rationalisme n’a pas de fin. Tant qu’il est en vie, il devra se comporter comme l’être le plus économiquement raisonnable, performant. Débarrassé du spirituel, avec le matériel seul en ligne de mire, seules des utopies peuvent apparaître.

    La quête du bonheur, maladie infantile du socialisme

    Le communisme est pensé, comme le remarque Jung, sur l’idée du Paradis. Une fois l’égalité réalisée et les travailleurs disposants de leurs moyens de production, bonheur perpétuel.

    « Le monde communiste, on le remarquera, possède un grand mythe. Ce mythe, c’est le rêve archétypique, sanctifié par un espoir millénaire, de l’Âge d’Or (ou Paradis), dans lequel chacun aura de tout en abondance, et où un grand chef, juste et sage, régnera sur un jardin d’enfants. Cet archétype puissant s’est emparé du monde communiste sous sa forme la plus puérile, mais il ne disparaîtra pas du monde parce que nous lui opposerons la supériorité de notre point de vue. Nous aussi, nous l’alimentons par notre propre puérilité, car la civilisation occidentale se trouve sous l’emprise de la même mythologie. Inconsciemment, nous nourrissons les mêmes préjugés, les mêmes espoirs et la même attente. Nous croyons aussi à l’État Providence, à la paix universelle, à l’égalité de tous les hommes, à nos droits éternels, à la justice, à la vérité, et (mais ne le disons pas trop haut) au Royaume de Dieu sur Terre. »

    Ce mythe de l’Âge d’Or est prégnant sous la plume de nombreux socialistes dont le souci, avoué ou apparaissant en filigrane, est le retour à la féodalité à travers les communes ou les phalanstères. il est cependant intéressant de noter que le communisme et le capitalisme partagent cette recherche de la production sans limite et que c’est cette abondance qui constitue l’idée du bonheur. Ce n’est pas étonnant pour Jung car le communisme constitue l’Ombre (au sens psychologique) du capitalisme. Maurras les rejetait dos à dos l’un et l’autre en tant que chacun est une émanation de l’individualisme moderne, s’opposant à la recherche du Bien commun.

    Le 20 décembre 1943, Georges Orwell publiait sous pseudo dans Tribune un article « can socialists be happy ? ». Dans celui-ci, l’anarchiste tory remarquait que « tous les efforts pour décrire un bonheur permanent {…} ont été des échecs. Les utopies ont été communes dans la littérature des trois ou quatre siècles passées, mais celles qui sont « favorables » sont invariablement insipides, et souvent aussi manquant de vitalité ».

    Ainsi à cette réalité figée qu’exprime la planification s’oppose le fascisme, terrifié par un monde trop lisse, trop confortable et trop rationnel. Orwell nous dit qu’au temps où les utopies huxleiennes sont techniquement possibles, la question est devenue « comment éviter de devenir cette utopie ? ». Jacques Julliard souligne l’aspect particulièrement puéril de ce projet d’inspiration rousseauiste, selon lequel il serait possible de protéger l’homme de la société et de son péché originel.

    On peut retrouver la même naïveté chez Kollontaï, féministe soviétique, avec son concept d’amour-camaraderie, amour non-exclusif qu’on désignerait aujourd’hui comme polyamour. Ce projet a échoué dans sa vie personnelle comme elle a causé des drames massifs en URSS (abandons d’enfants, délinquance juvénile, prostitution généralisée, augmentation significative du divorce, de l’avortement). Ce libertarisme sexuel était même généralisé chez Fourier qui arrivait à faire la jonction entre les délires de Saint Just et ceux de Sade. Sauf que celle-ci est règlementée strictement, ses acteurs sont hierarchisés et leurs rôles déterminés pour qu’à l’image de toute l’organisation communautaire, chaque action soit réalisée comme le papier à musique d’une symphonie totalitaire. L’utopie (littéralement « nulle part ») est donc le Neverland de Peter Pan, l’endroit de ceux qui ont refusé de grandir.

    Cet état de fait se retrouve aussi dans la confusion entre « révolution » et « libération ». d’après Baudrillard, la révolution devient un but en soi : « Désir de révolution – révolution du désir. Faire de la révolution un objet de désir, comme si le désir pouvait avoir un objet final, et comme si la révolution elle-même était une fin. Contresens égal à celui de faire du désir une force de subversion, une force de déliaison. Économie libidinale, révolution moléculaire, c’est le plus beau mixage du xxe siècle. [1]». Le capitalisme même se réapproprie l’esthétique révolutionnaire pseudo-subversive.

    Ainsi les présupposés socialistes reposent sur un but enfantin, aussi confortable que l’absence de liberté. Le but que nous devons poursuivre est de remplir les conditions de réalisation d’un Bien commun à la nation, bien loin des chimères internationalistes. Le bonheur ne se conquiert qu’à travers la Tradition et l’enracinement, ce qui est absent des thèses socialistes. Quand chez Barrès le tissu social se constitue à travers cet attachement charnel au pays, le socialiste qui met en avant l’importance de cette communauté sociale, semble avoir artificiellement et autoritairement mis ensemble des individus ne partageant rien pour vivre ensemble.

    César Cavallère (Institut Georges Valois, 24 septembre 2024)

    Note :

    [1] https://www.cairn.info/revue-lignes1-2001-1-page-15.htm#:~:text=Désir%20de%20révolution%20–%20révolution%20du,subversion%2C%20une%20force%20de%20déliaison.

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!