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Métapo infos - Page 43

  • La Bataille de Tripoli...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier le récit de Filippo Tommaso Marinetti intitulé La Bataille de Tripoli. Écrivain, Filippo Tommaso Marinetti (1876-1944) a été le fondateur et le chef de file du futurisme. Il est notamment l'auteur du Manifeste du futurisme (1909) et du roman intitulé Mafarka le futuriste.

     

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    " Le 5 octobre 1911, le drapeau italien flottait sur le port ottoman de Tripoli de Barbarie. La guerre italo-turque pour la possession de la Libye avait commencé. Filippo Tommaso Marinetti était du voyage. Agitateur-né, le chef de file du mouvement futuriste ne cachait pas son nationalisme agressif ; au contraire, il le claironnait. « Pour la guerre, seule hygiène du monde et seule morale éducatrice. » C’est en ces mots, qu’on retrouve dans sa préface à La Bataille de Tripoli (en fait, un extrait du manifeste de 1909), que Marinetti exhortait ses compatriotes à se réjouir de partir à la guerre, en artistes et en civilisateurs. C’est aussi dans cet état d’esprit qu’il fit ses bagages et prit le bateau, direction la Libye et le front des troupes italiennes.

    « Sa » bataille, Marinetti la livra dans sept articles au journal parisien L’Intransigeant, écrits à chaud et publiés sous forme de feuilleton du 25 au 31 décembre 1911, avant d’être édités aux Edizioni Futuriste di « Poesia » de Milan en 1912. Telle qu’il la raconterait – la chanterait –, la guerre italo-turque se muerait en une guerre encore jamais lue : la première guerre « vraiment futuriste ».

    Que Marinetti peigne la beauté des paysages toujours changeants du désert ou qu’il décrive les scènes de guerre auxquelles il assiste, ces pages restituent avec une intensité rare le chaos des batailles vécu de l’intérieur.

    (Préface de Laurent Schang.) "

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  • Le coup d’État de droit...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine, autour d'Olivier François, à l’occasion de la sortie du nouveau numéro s’attaque à un sujet brûlant : le gouvernement des juges. Jusqu’où ira l’empire judiciaire ? En quelques décennies, les juges se sont arrogés un pouvoir inédit, supplantant parfois le politique. Derrière l’expansion illimitée des droits de l’Homme, c’est une mise sous tutelle du peuple souverain qui s’opère – en silence, au nom du Bien.

    Au menu également : notre grand entretien croisé entre Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren, les deux plus grands connaisseurs des fractures françaises, de l’œuvre d’Anton Tchekhov et celle, injustement oubliée, de Michel Droit…

    On trouvera sur le plateau Patrick Lusinchi, directeur artistique, David L’Épée et Christophe A. Maxime...

     

                                               

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  • Polémos notre père...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l'Institut Iliade, viennent de publier un court essai d'Aristide Leucate intitulé Polemos notre père - Connaître la guerre, d’Héraclite à Julien Freund.

    Docteur en droit, journaliste et essayiste, Aristide Leucate est déjà l'auteur de Détournement d'héritages - La dérive kleptocratique du monde contemporain (L'Æncre, 2013), d'un Carl Schmitt (Pardès, 2017), d'un Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen (Dualpha, 2018), de Carl Schmitt et la gauche radicale - Une autre figure de l'ennemi (La Nouvelle Librairie, 2021), d'un Dumézil (Pardès, 2021) et de Aux temps de la justice - En quête des sources pures du droit (La Nouvelle Librairie/Institut Iliade, 2023).

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    " Vouloir éradiquer la guerre relève du vœu pieux. Aussi doit-on étudier la guerre comme n’importe quel phénomène humain et comprendre ses fondements anthropologiques. Telle est la tâche que s’est assignée Aristide Leucate dans cet essai. S’appuyant sur des penseurs aussi divers que Saint Thomas, Clausewitz, Jünger ou Julien Freund, par exemple, il nous permet d’approcher et de saisir la nature de la guerre, au-delà de toute considération moralisante. "

     

    Vouloir éradiquer la guerre relève du vœu pieux. Aussi doit-on étudier la guerre comme n’importe quel phénomène humain et comprendre ses fondements anthropologiques. Telle est la tâche à laquelle s’est assignée Aristide Leucate dans cet essai. S’appuyant sur des penseurs aussi divers que Saint Thomas, Clausewitz, Jünger ou Julien Freund, par exemple, il nous permet d’approcher et de saisir la nature de la guerre, au-delà de toute considération moralisante.
    Vouloir éradiquer la guerre relève du vœu pieux. Aussi doit-on étudier la guerre comme n’importe quel phénomène humain et comprendre ses fondements anthropologiques. Telle est la tâche à laquelle s’est assignée Aristide Leucate dans cet essai. S’appuyant sur des penseurs aussi divers que Saint Thomas, Clausewitz, Jünger ou Julien Freund, par exemple, il nous permet d’approcher et de saisir la nature de la guerre, au-delà de toute considération moralisante.
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  • L'architecture face au tabou de l'ornementation...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'architecte Florent Auclair cueilli sur Figaro Vox et consacré au tabou de l'ornementation dans l'architecture contemporaine...

     

    Blade Runner.jpeg

    Le Los Angeles du film Blade runner

     

    Architecture : après avoir levé la tête de notre smartphone, a-t-on envie de contempler des écrans sur nos façades ?

    Depuis sa remise en question par l’architecte Adolf Loos en 1910 et son rejet par les Ciam (congrès international d’architecture moderne) quelques années plus tard, l’ornementation est devenue taboue en architecture. Les Trente Glorieuses ont définitivement acté la superficialité et la fin d’un langage pourtant intrinsèquement lié à l’architecture, qui fixe et raconte une époque. Voilà une dizaine d’années que, dans les nouveaux projets architecturaux, les mêmes ingrédients reviennent inlassablement : du bois, des arbres, des jardins d’hiver. C’est donc cela, l’empreinte de notre époque, celle de la révolution numérique, sur notre paysage bâti ?

    Il faut dire qu’après des années de frugalité ornementale, de normes énergétiques strictes et de contraintes budgétaires, les acteurs de la fabrique de la ville en auraient presque oublié ce qui fait, et fera, parler l’architecture : l’ornementation. Après une brève résurgence, frôlant le burlesque, durant le postmodernisme, une tentative de réhabilitation de l’ornement architectural eut lieu dans les années 1990-2000, avec l’essor du numérique dans les agences d’architecture. Un retour limité à la façade, basé principalement 
    sur des motifs géométriques, générés par ordinateur.

    Aujourd’hui, il suffit d’ouvrir un magazine d’architecture : la plupart des nouvelles façades sont blanches, dépourvues de toute trace d’ornement, hormis donc quelques jardins d’hiver ou plantations en toiture. La production architecturale commune s’appauvrit et raconte toujours 
    moins. Chacun y trouvera une justification : modestie, réduction des coûts, style mondialisé ou politesse envers un contexte urbain de plus en plus complexe. Or nous vivons une époque de bouleversements profonds pour la société, affectant l’architecture. La dématérialisation du monde et la numérisation exponentielle des relations humaines, des récits, des images, placent l’architecture – matérialisation ultime du monde – face à une concurrence féroce.

    L’ornementation ne se limite pas à une dimension esthétique, elle témoigne et raconte une époque, pour les contemporains et les générations futures.

    Désormais, la façade évolue à l’heure du tout-écran. Certains architectes, de Las Vegas à Paris, expérimentent la fusion entre bâtiment et écran. Là où, hier, on apprenait à lire une façade, aujourd’hui, elle devient écran géant, déversant ses images. Mais a-t-on réellement envie de s’immerger dans une « ville-écrans » après avoir réussi à lever la tête de son smartphone ? 
    Ces tentatives, un peu trop littérales, ne renouvellent pas la richesse des interactions possibles entre la ville et ses habitants, par le vecteur de l’ornement.

    Les promoteurs de la modernité fonctionnelle du début du XXe siècle – à la suite d’Adolf Loos, qui condamnait l’ornementation comme « moralement dégénérée » et contraire au «progrès» – ont pensé l’architecture moderne en réaction à l’ornement, support coûteux d’un langage et de significations. D’autres, plus habiles, ont su tirer parti des avancées technologiques de leur époque pour renouveler la place de l’ornementation dans l’architecture. C’est notamment le cas de Louis Sullivan, l’inventeur des gratte-ciel, qui a su concilier nouvelles techniques constructives et ornementation. Montrant ainsi qu’une architecture novatrice pouvait rester expressive.

    Aujourd’hui, nous vivons les révolutions de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée. Elles bouleverseront profondément notre rapport au monde, donc à la ville et à l’architecture. Nous allons peut-être voir, au cours des prochaines années, fleurir des façades évolutives générées par ChatGPT. Observer l’émergence d’espaces intérieurs réellement vides, mais pourtant bien aménagés dans votre Apple Vision . Il est même possible que nous vivions bientôt dans des logements construits par des imprimantes 3D béton, dont les plans seront dessinés par l’IA.

    Nous voyons combien il est crucial de se réapproprier l’ornement architectural, ce langage de la matière, cet acte de civilisation. D’autant plus si nous l’abordons avec une sensibilité contemporaine. Ainsi, l’architecture s’affirmera à nouveau comme un levier d’amélioration du cadre de vie, confortant son rôle d’« intérêt public », tel que défini par nos textes de loi. L’ornementation ne se limite pas à une dimension esthétique, elle témoigne et raconte une époque, pour les contemporains et les générations futures. Entre le style «urbanovernaculaire» – devenu tacitement obligatoire pour remporter un concours – et l’abandon du langage architectural à l’intelligence artificielle, nous devons collectivement recentrer, réinvestir et actualiser le récit que porte l’architecture, par l’ornementation.

    Florent Auclair (Figaro Vox, 3 avril 2025)

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  • Le vrai savoir des druides...

    Les éditions Véga viennent de publier un essai de Bernard Rio intitulé Le vrai savoir des druides.

    Écrivain et journaliste, Bernard Rio est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques et ethnologiques comme Mystères de Bretagne (Coop Breizh, 2018), 1200 lieux de légende en Bretagne (Coop Breizh, 2020) ou La forêt sacrée des Celtes - Du paganisme au christianisme (Yoran, 2023) ainsi que d'un roman, Un dieu sauvage (Coop Breizh, 2020). Il a tenu pendant de nombreuses années la chronique "Un païen dans l'église" dans la revue Éléments...

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    " Les druides étaient ces philosophes qui professaient l'immortalité de l'âme. Leur enseignement, jugé hermétique et considéré comme secret, s'adressait à des étudiants férus d'astronomie, de cosmogonie, de physiologie, et de théologie. La connaissance des druides anticipait, sur bien des sujets, la science moderne.

    Que sait-on des druides et de leur enseignement ? Les historiens grecs et latins les surnommaient " les très savants ". Ils prétendaient également que le philosophe et mathématicien Pythagore avait été leur élève. Il a été souvent dit que les druides ne transmettaient leur science que par voie orale. En réalité, leur parole primait l'écrit, mais cela n'a pas empêché ces sages de nous léguer une abondante littérature. Le savoir des druides a ainsi perduré dans des mythes, des poèmes et des chants que la tradition a conservés dans les îles britanniques et en Bretagne continentale.

    Bernard Rio a recensé les mentions des druides dans les textes classiques de l'antiquité et du moyen âge. Il dévoile, dans cet ouvrage original et fondamental, les bases d'un enseignement millénaire. Cette remontée dans le temps, qui puise ses références aux sources mythologiques et légendaires, passionnera tous ceux qui s'intéressent à la civilisation celtique.
    Avec érudition, Bernard Rio nous ouvre les portes de cette université qui émerveilla les voyageurs de l'antiquité. En une quinzaine de leçons magistrales, il divulgue la sagesse des anciens. Le lecteur apprendra que les druides croyaient à un monde infini et à un temps cyclique, que le dieu suprême des druides était un pontife qui liait, reliait, et déliait les âmes de leurs conditions humaines. "

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  • Christianisme et ressentiment, une réponse chrétienne à Nietzsche...

    Dans cette nouvelle vidéo, Ego Non nous fait découvrir le philosophe allemand Max Scheler et son essai, L'homme du ressentiment récemment réédité.

     

                                           

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