Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 41

  • Le grand aveuglement européen...

    Les éditions Balland viennent de publier un essai de Jean-Bernard Pinatel intitulé Ukraine - Le grand aveuglement européen. Ancien officier parachutiste, docteur en sciences politiques et ancien chef d'entreprise, Jean-Bernard Pinatel est spécialiste des questions de géopolitique et d'intelligence économique.

     

    Pinatel_Ukraine - Le grand aveuglement.jpg

    " Au-delà de son aspect militaire tragique, pour les belligérants, cette guerre aura été le révélateur d'un grand aveuglement européen. Les dirigeants de l'Union européenne n'ont pas envisagé un seul instant que le monde avait changé et que les sanctions contre la Russie ne la mettraient pas à genoux car elles seraient contournées par la très grande majorité des pays et que leur maintien sur la durée se retournerait en boomerang contre l'Europe et profiterait aux États-Unis qui en étaient les instigateurs. Bien plus, cette guerre a aussi été le révélateur que l'ordre mondial régi par des règles et des organismes internationaux mis sur pied à la fin de la seconde guerre mondiale était révolu, notamment parce que les États-Unis sous l'égide desquels ils avaient été élaborés ne les ont pas respectés depuis la chute de l'URSS, gagnés par l'euphorie d'être désormais la seule superpuissance mondiale et décidés à le rester à n'importe quel prix. Je me suis lancé dans la rédaction de ce livre pour expliquer pourquoi l'impossibilité pour l'Ukraine de gagner cette guerre était prévisible dès février 2022. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Élections : la guerre des mondes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean Montalte, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à la fracture béante qui traverse le peule français et que les résultats des élections ont désormais mise en pleine lumière...

     

    Antifas 2.jpg

    Élections : la guerre des mondes

    C’est étrange tout ce qui gît au fond d’un esprit, ces vestiges d’une vie intérieure étouffée. On a beau remuer, atteindre le fond, on ne parvient qu’à sabouler des entités résiduelles, des scories, d’étriqués souvenirs, des images mal montées, en somme un film amateur tourné avec les moyens du bord. Il n’est pas dit que vivre à la surface de soi-même soit une fatalité. Et pourtant, tout le monde est pris au piège. Plus personne ne vit. Les zombies sont légion, armée de démons anti-dopés au salariat, à l’administration, aux bons de réduction, aux réseaux sociaux, au lithium portatif et protubérant et, cerise sur le gâteau, au théâtre antifasciste, enfin à tous ces expédients inventés par l’homme pour se désolidariser de sa propre vie, pour se délester de cette tâche écrasante : être au monde.

    Vous en avez de bonnes, me direz-vous, être au monde est une formule de philosophe éculée, lessivée, essorée. Nous avons inventé, depuis lors, tant de mondes alternatifs, tant de carburants psychiques pour schizophrènes, qu’être au monde ne peut plus se faire qu’à la condition de se démultiplier sans cesse, de fragmenter son esprit en autant de particules infimes.

    David Lapoujade, dans son livre L’Altération des mondes, consacré à Philip K. Dick, produit une exégèse de cet exégète de soi-même, de ce paranoïaque superbe, de ce génie schizoïde, et établit ceci : l’œuvre de Dick met en scène une guerre des mondes, une guerre des psychismes d’une intensité inouïe dans la littérature. « La SF pense par mondes. Créer des mondes nouveaux, avec des lois physiques, des conditions de vie, des formes vivantes, des organisations politiques différentes, créer des mondes parallèles et inventer des passages entre eux, multiplier les mondes, telle est l’activité essentielle de la SF. Guerre des mondes, meilleur ou pire des mondes, fins du monde sont les thèmes récurrents. […] Dick répond bien à l’impératif SF de créer des mondes, mais ses mondes ont en effet la particularité de s’effondrer très vite, comme s’ils n’avaient pas suffisamment d’assise pour tenir debout par eux-mêmes ou comme s’ils manquaient de réalité. Ses mondes sont instables, susceptibles d’être altérés, renversés à la faveur d’un événement qui en perce et en dissipe la réalité. »

    Don Delillo a cette formule impeccable, dans son roman Zéro K : « Tout le monde veut posséder la fin du monde. » Vous, moi, Macron, tout le monde aspire à la dissolution, à s’en rendre maître plus encore. En attendant la fin du monde – les buccinateurs de la scène finale sont dans l’attente fiévreuse du signal –, nous assistons, pour le moment, à une guerre des mondes et, en effet, à une guerre des psychismes. D’un bord à l’autre de l’échiquier politique, des Français sont devenus des extra-terrestres pour d’autres Français. La France est aujourd’hui divisée entre entité-mondes étrangères et hostiles, autant qu’on peut l’être. Je note, en passant, un paradoxe savoureux : la victoire du RN aux élections européennes, parti qui refuse le clivage gauche-droite, a ressuscité ce clivage en l’exacerbant. Et la haine hystérique qui se nourrit de ce clivage – clivage dont je ne discute pas le bien-fondé ici – n’a jamais été aussi forte.

    Ce que beaucoup de Français désirent, c’est qu’on leur rende ce monde commun qui était le leur avant l’ensauvagement, la brutalité des mœurs importées d’autres continents géographiques, ethniques et spirituels. Qu’on leur rende cette douceur de vivre longtemps associée à ce pays de cocagne. Qu’ils puissent se rendre à une fête de village, en famille, pour jouir des bons moments de la vie, sans avoir à craindre la visite d’individus nuisibles et carnassiers, dont le seul ressort psychique est la violence. Qu’on cesse d’excuser les pourritures qui les agressent, avec la complicité d’une extrême gauche, cette autre entité-monde, imperméable à la réalité et à la morale, tout simplement. Les abrutis qui nous rejouent la comédie de l’antifascisme feignent d’ignorer cette réalité : les Français n’ont aucune envie de restaurer un quelconque fascisme, ils veulent juste vivre en paix et ne plus être martyrisés. En quoi devraient-ils culpabiliser pour avoir formulé un souhait auquel tout le monde devrait se rallier ? Les Français refusent la spoliation systématique de leur être-au-monde et c’est la raison pour laquelle l’anti-France – dénomination désormais revendiquée par les nervis les plus excités de l’extrême gauche – se bat, non pas contre le fascisme mais contre les Français et leur être-au-monde. Raison pour laquelle ils ont vandalisé le local d’une association catholique dans le secteur d’Ainay à Lyon, lors d’une manifestation prétendument antifasciste. Ils s’attaquent, au fond, à une anthropologie, une culture, une spiritualité, qui leur sont étrangères. La haine est de leur côté et personne ne s’y trompe ou presque. S’ils déploient autant de violence, ne serait-ce pas pour cette raison : comme dans les romans de Philip K. Dick, leur monde factice est en train de s’effondrer ? C’est une hypothèse que je soumets à ces zombies d’une époque révolue.

    Dantec : « Je voudrais dire aux bouffons et aux bouffonnes : votre monde, il est déjà mort. » L’auteur des Racines du mal a écrit dans son Journal métaphysique et polémique : « Nous vivons sur les ruines du futur. » C’est sur les ruines de leur idéologie anti-France que nous élèverons notre glorieux avenir.

    Jean Montalte (Site de la revue Éléments, 19 juin 2024)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (277)

    Blake et Mortimer_Marque jaune.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 dézingue le système judiciaire français en pleine déliquescence...

    Impunité, laxisme, corruption : la justice française ne ressemble plus à rien

    Amra_Prison.jpg

    - sur Tocsin, Jean-Paul Brighelli flingue la secte des pédagogistes de l’Éducation Nationale et ses appels à la résistance contre le RN...

    Education  nationale_Désobéissance.jpg

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (472) : Les médias en campagne !

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                                

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine :  l’annonce de Jordan Bardella de la privatisation de l’audiovisuel public s'il devient premier ministre.

    Dossier du jour :   les outils de la propagande médiatique dans le cadre des élections législatives.

    ‐-‐-----------

    Pastilles de l’info :

    1) L’idiot du village global : Fiché S et candidat du Nouveau Front Populaire
    2) Décryptage : Règlement de compte à Reconquête dévoilé par le Canard enchaîné
    3) Top ou Flop : Libération : DRH du RN ?

    ‐-‐-----------

    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Nicolas Demorand, une figure emblématique du journalisme bobo sur le service public.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Culture du vide...

    Les éditions Carmin viennent de publier un deuxième essai de Theodore Dalrymple intitulé Culture du vide.

    Comme l'expliquent les éditions Carmin, "Theodore Dalrymple est le pseudonyme d’Anthony Daniels, médecin psychiatre, né à Londres en 1949. Il est considéré comme « l’Orwell de notre époque » par plusieurs philosophes anglophones (David Pryce-Jones, Myron Magnet, Denis Dutton). [...] Curieux de comprendre la méchanceté des hommes, il a beaucoup voyagé, notamment dans les pays communistes et en Afrique. Méditant sur ses expériences et ses rencontres souvent terribles, il a contribué à de nombreuses revues, comme The British Medical Journal et The Spectator."

    Les éditions Carmin viennent également de publier un autre essai du même auteur intitulé Zone et châtiment.

     

    Dalrymple_Culture du vide.jpg

    Culture du vide est la traduction inédite de Our Culture, what’s left of it de Theodore Dalrymple, qui traite de l’effondrement du niveau d’éducation et de culture en Angleterre, de l’art moderne et de la décadence esthétique pleine de bons sentiments d’une certaine élite. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Platon : le philosophe-roi dans l'actualité 2024 !...

    Le 18 juin 2024, Rémi Soulié recevait sur TV libertés Olivier Battistini à l'occasion de la publication de son essai intitulé Platon - Le philosophe-roi. Olivier Battistini est maître de conférences émérite en histoire grecque à l’Université de Corse.

     

                                              

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!