Au sommaire cette semaine ;
- sur Hashtable, H16 dézingue les pathétiques arguments des tenants du système pour interdire l'anonymat sur Internet...
La lutte contre l’anonymat sur internet continue
- sur Figaro Vox, allume la direction du Louvre qui a validé la mutation du musée en hypermarché culturel...
Métapo infos - Page 37
-
Les snipers de la semaine... (287)
-
Feu sur la désinformation... (501) : Jean-Yves Le Gallou face aux juges !
Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.
Au sommaire cette semaine :
Dossier du jour : Jean-Yves Le Gallou convoqué devant la 17e chambre correctionnelle de Paris le mardi 18 février prochain pour deux tweets. L’occasion de se demander si la justice est à l’épreuve de la critique et de vous dévoiler les dessous de cette affaire qui commence en 2022 et qui soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression, le rôle des juges et la démocratie....
‐-‐-----------
Pastilles de l’info:
- Macron : président d’opérette
- Merwane Benlazar, l'humoriste passé une fois sur C à vous : les meilleurs blagues sont les plus courtes
- France Télévisions chausse ses gros sabots avec le téléfilm "Bénie soit Sixtine"
- France Travail : un scandale dont presque personne ne parle
- Attaque de policier au cris d'"Allah Akbar !" : TF1 occulte l'essentiel
- Quotidien pleure les “chaînes démocrates” CNN, NBC et CBS
- Usages des Réseaux Sociaux : entre choc des génération et guerre du “cool”
- Ces médias qui célèbrent la vie sans enfants
‐-‐-----------
Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Pascal Praud...
-
Les maîtres de la stratégie...
Les éditions du Seuil viennent de publier un essai collectif, dirigé par Benoît Durieux et Olivier Wieviorka, intitulé Les maîtres de la stratégie - De Sun Zi à Warden.
Le général Benoit Durieux, docteur en Histoire, a effectué l’essentiel de sa carrière dans la Légion étrangère et a dirigé l’IHEDN et l’Académie de défense de l’École Militaire.
Professeur à l'École normale supérieure de Paris-Saclay, Olivier Wieviorka est spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment publié une Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale (Perrin, 2023).
" Le retour de la guerre en Europe comme les nouvelles formes de conflictualité en Afrique ou en Asie ont replacé la guerre au centre de l’actualité.
Certes, la guerre se renouvelle constamment. Mais elle semble guidée par des lois immuables que des théoriciens se sont efforcés de décrypter depuis la plus haute antiquité. De Sun Tzu à Clausewitz, de Machiavel à Foch, le grand public connaît leur nom mais ignore bien souvent leurs idées.
Les maîtres de la stratégie entendent pallier cette lacune. En rappelant les principales données biographiques des 21 plus éminents stratégistes de l’histoire d’abord ; en résumant les grands axes de leur réflexion ensuite ; en présentant, enfin, l’impact de leur pensée dans la conduite des guerres et la définition des politiques militaires enfin. L’ouvrage offre ainsi les clés indispensables pour comprendre les guerres du passé, interpréter les conflits du présent et imaginer les stratégies de demain.
L’ouvrage offre une vision globale d’un panthéon où voisinent auteurs célèbres (Mao, Clausewitz…) ou moins connus (Warden, Gallois…) mais qui tous éclairent ce phénomène toujours difficile à décrypter. Ils aident à comprendre que la victoire n’a de sens que par la paix qu’elle permet, que l’économie des forces joue un rôle essentiel, que la bombe atomique, arme de non emploi, oblige à repenser la grammaire stratégique…. Autant de leçons qui valent pour hier comme pour aujourd’hui et qui nous aident à comprendre un phénomène éternel : la guerre. "
-
Pierre Drieu la Rochelle, entre le rêve et l'action...
Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jérémy Baneton à Ego Non dans lequel il évoque la figure de Pierre Drieu la Rochelle.
Jeremy Baneton a publié un court essai intitulé Pierre Drieu la Rochelle - Le rêve ou l'action (La Nouvelle Librairie/Institut Iliade, 2024).
-
Un cœur révolté...
Les éditions Hérodios viennent de publier un recueil d'aphorisme de Nicolás Gómez Dávila intitulé Un cœur révolté. Écrivain colombien, contempteur de la société moderne et auteur de milliers d'aphorismes, Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) s’est inspirée de Thucydide, Montaigne, Pascal, Nietzsche et Burckhardt.
" Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) consacra sa vie à la lecture et à l’écriture. Chez lui, à Bogota, sa bibliothèque était le centre de sa maison, un lieu de recueillement et de méditation d’où se dégageait le parfum du savoir et de la littérature de l’ancienne Europe. Selon son ami Alvaro Mutis, son oeuvre est « un livre immense, un territoire jalousement maintenu dans la pénombre. »
Reconnu comme un des penseurs les plus radicaux de son temps, la tranquillité de ce sage insolent a conquis le monde. Son œuvre est une critique radicale de la modernité et de ses phénomènes les plus importants: la démocratie, les Lumières, l’empire de l’homme sur la nature.
L’originalité toute révolutionnaire de sa pensée est de donner sa place à la religion dans le domaine des idées, après deux siècles de désert. Son humour décapant, son écriture à la pointe de diamant lui ont valu le surnom de « Nietzsche des Andes ». " -
La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire ?...
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à cette sécession qui vient entre la France périphérique et la France des métropoles...
La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire (y compris et surtout entre Autochtones) ?
La France n’est plus un pays, c’est un champ de bataille. Un ensemble de nations réunies souvent par la force et désormais fracturé, où cohabitent des tribus qui ne partagent plus rien, sinon un mépris réciproque et une intolérance larvée. On parle souvent d’un divorce entre la France périphérique et la France des métropoles. Mais il ne s’agit pas d’un simple divorce : c’est une guerre larvée entre deux civilisations incompatibles, qui n’ont plus rien à se dire, rien à partager, et surtout, plus aucune envie de faire semblant.
D’un côté, la France gauchiste, mondialiste, contrôlée par des technocrates et des bureaucrates dégoulinants de moraline, avides de toujours plus de contrôle, de taxes, de normes. Une France où tout est surveillé, analysé, régulé, taxé. Où la moindre critique du dogme diversitaire devient un crime de lèse-majesté. Où même un cabanon de jardin doit être déclaré sous peine d’amende. Où un simple compliment est rebaptisé “harcèlement”, et où un gamin de six ans est déjà sommé de choisir son “identité de genre” sous peine d’oppression cisnormative.
De l’autre, la France enracinée. Celle qui porte encore la mémoire de ses ancêtres, qui cultive ses traditions, qui refuse la liquéfaction totale de son identité. Une France qui aspire à la liberté, à la responsabilité individuelle, au respect des coutumes et des modes de vie hérités du passé. Une France qui ne veut pas d’un État omniprésent transformé en nounou castratrice, qui aspire à la transmission et à la pérennité de sa civilisation. Mais une France aujourd’hui marginalisée, moquée, criminalisée.
Ces deux Frances ne se parlent plus. Elles ne se comprennent plus. Elles ne se supportent plus. Ajoutons à cela une troisième composante : la France de l’immigration massive, avec ses propres mœurs, ses propres règles, son rejet du modèle républicain, et nous obtenons une cohabitation explosive, une sorte de ménage à trois voué à l’échec.
L’illusion de la cohabitation pacifique
Le dogme républicain continue pourtant à nous seriner le même mantra : « vivre ensemble », « tolérance », « diversité », « mixité ». Un catéchisme usé, vidé de sa substance, martelé à coups de lois liberticides et de sanctions judiciaires contre les récalcitrants. Mais dans la réalité ? La France se balkanise, chaque communauté se replie sur elle-même, la défiance règne en maître.
Les métropoles se transforment en bunkers progressistes où l’on rêve d’un monde sans frontières, pendant que la ruralité et la périphérie grondent, réprimées sous des tonnes d’impôts et d’interdictions absurdes. D’un côté, des élites qui prêchent la diversité depuis des quartiers hors-sol, protégés par des vigiles et des codes d’entrée. De l’autre, des Français qui subissent le déclassement, l’insécurité et l’effondrement des services publics. Et au milieu, une administration tentaculaire qui veille à ce que personne ne sorte du rang.
Alors pourquoi s’entêter ? Pourquoi continuer à jouer à cette mascarade d’unité nationale ? Pourquoi ne pas accepter ce qui est en train de se produire sous nos yeux : la sécession, inévitable, de ces blocs irréconciliables ?
Sécession : la seule issue viable
Puisque nous ne pouvons plus cohabiter, pourquoi ne pas organiser la séparation de manière ordonnée ? Puisque les gauchistes/progressistes veulent une société sans racines, régie par l’État, contrôlée par des technocrates et soumise à la tyrannie de la bien-pensance, qu’ils l’aient. Qu’ils créent leurs enclaves métropolitaines où ils taxeront jusqu’à l’air que l’on respire, où les enfants apprendront dès trois ans à s’auto-déterminer sans qu’on leur impose un sexe, où l’on interdira la viande, la voiture, et pourquoi pas, les traditions familiales trop “oppressives”.
Et que ceux qui veulent vivre autrement, en hommes libres, sans cette camisole bureaucratique et idéologique, puissent se regrouper et bâtir un autre modèle. Une société fondée sur l’héritage, la transmission, l’ordre et la liberté. Où l’État se contente d’assurer les fonctions régaliennes et laisse les citoyens façonner leur destin, sans venir leur dicter la taille de leurs poubelles ou la couleur de leurs opinions.
Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. La France ne tient plus que par la force des habitudes, par le chantage à l’unité nationale, et par l’inertie. Mais l’inertie a ses limites. Demain, les fractures deviendront irréparables. Demain, les tensions latentes exploseront en conflits ouverts. Demain, la question ne sera plus de savoir si la sécession est souhaitable, mais comment elle pourra s’opérer sans déchaînement de violence.
L’histoire nous enseigne que lorsqu’un pays se divise en camps inconciliables, deux issues sont possibles : la guerre civile ou la partition. Pour l’instant, la première option semble lointaine. Mais l’accélération du chaos social, l’explosion de la violence urbaine et le pourrissement du débat public indiquent que nous nous dirigeons vers un point de rupture.
Alors pourquoi attendre que l’inévitable se produise dans la douleur ? Pourquoi ne pas anticiper et organiser cette séparation ? Chacun chez soi, selon ses règles, ses principes, son mode de vie. Un contrat social différencié plutôt qu’un carcan imposé à tous.
Loin d’être une folie, la sécession serait la seule solution rationnelle face à la réalité française d’aujourd’hui. Reste à savoir si nous aurons le courage d’y faire face.
Julien Dir (Breizh-Info, 4 février 2025)