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Métapo infos - Page 37

  • Les Bretons et la Mort...

    Les éditions Ar Gedour viennent de publier un essai de Bernard Rio intitulé Les Bretons et la Mort - Rites, croyances et traditions.

    Écrivain et journaliste, Bernard Rio est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques et ethnologiques comme Mystères de Bretagne (Coop Breizh, 2018), 1200 lieux de légende en Bretagne (Coop Breizh, 2020) ou La forêt sacrée des Celtes - Du paganisme au christianisme (Yoran, 2023) ainsi que d'un roman, Un dieu sauvage (Coop Breizh, 2020). Il tient également la chronique "Un païen dans l'église" dans la revue Éléments...

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    " Les Bretons entretiennent des relations singulières avec la mort et les morts, tel est le constat de cette vaste étude dans la Bretagne d’hier et enquête dans la Bretagne d’aujourd’hui. L’Ankou n’est pas seulement un personnage de légende. Ce « conducteur des morts » dans l’au-delà apparaît toujours au XXIe siècle comme en attestent plusieurs témoins dignes de foi. A l’ère d’internet, les Bretons perçoivent de nouveaux intersignes annonçant les décès ou révélant la présence des « Anaon », les « âmes errantes » qui hantent les chemins et les maisons. Perdues au fond des bois, des tombes immémoriales continuent de recevoir les offrandes de visiteurs anonymes !

    Quel sens donner à ces phénomènes mystérieux, révélateurs d’un véritable culte des morts et d’une croyance dans l’autre monde ? Qu’est-ce que le marteau bénit ? Pourquoi dépose-t-on le cercueil du défunt à la croisée du transept dans l’église ? Où se trouve l’enfer froid ? A quoi reconnait-on la présence de l’Anaon ? Ou voir la danse macabre ? Qui sont les passeurs d’âmes ? Autant de questions auxquelles Bernard Rio apporte des réponses dans ce livre qui renouvelle complètement le célèbre Légende de la Mort écrite par Anatole Le Braz au XIXème siècle. "

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  • Comment les élites françaises ignorent le peuple !...

    Le 3 juin 2024, Clémence Houdiakova recevait, sur Tocsin, Pierre Vermeren pour évoquer avec lui les dernières élections et le mépris des élites pour le peuple...

    Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, historien et professeur à l'université Panthéon-Sorbonne, Pierre Vermeren est notamment l'auteur de La France qui déclasse - De la désindustrialisation à la crise sanitaire (Tallandier, 2022).

     

                                          

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  • Unité et Travail : un syndicat nationaliste au coeur du Bastion de la Régie Renault...

    Les éditions Déterna, diffusées par Francephi, viennent de publier un ouvrage de souveniir de Jean Ribaillier intitulé Le Bastion - Nervis communistes et capos d'ateliers. Ancien de Jeune Nation et des Comités de soutien d’Europe-Action, Jean Ribaillier, qui est récemment décédé, a animé le syndicat nationaliste Unité et Travail au sein de la Régie Renault à Boulogne-Billancourt.

     

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    " Voici un livre qui nous plonge dans le demi-siècle qui a suivi la fin de la 2e Guerre mondiale, celui de la Guerre froide, dont les témoins disparaissent inéluctablement et dont l’esprit devient étranger aux jeunes générations.

    C’est dans ce contexte, au sein de cette Forteresse rouge qu’était l’usine Renault de Billancourt – le « Bastion » – qu’une poignée d’ouvriers a entrepris de mener une action syndicale au seul service des justes intérêts des travailleurs français. C’est ainsi qu’est né le syndicat ouvrier Unité et Travail nourri de la doctrine nationaliste. Un cas unique en France.

    Jean Ribaillier, qui nous a quittés le 4 janvier 2023, en a été la cheville ouvrière. Ce livre est le récit de ces années d’une lutte menée sans relâche par des militants nationalistes contre vents et marées.

    Les intérêts du « Bastion » sont multiples. Le premier est de rendre hommage au courage et à la force de caractère d’une poignée de Français qui, quasiment seuls contre tous, nervis communistes et capos d’ateliers, ont défendu, propagé un discours national et social, le seul qui puisse être tenu lorsque l’on est un homme enraciné et non renié.

    Le deuxième est de montrer comment une poignée de militants, nourris par une doctrine, nationaliste en l’occurrence, déterminés, refusant les compromissions, peuvent parvenir à obtenir des résultats inespérés.

    Le troisième est l’ensemble des enseignements dégagés de cette expérience politique et syndicale, source à laquelle les militants nationalistes d’aujourd’hui et de demain pourront puiser pour mener les luttes à venir alors que le triomphe du capitalisme apatride et anti social étouffe le monde du travail plus que jamais et menace de détruire les nations.

    Ce livre, mêlant récit et analyses, apporte un éclairage inédit sur un aspect méconnu de l’action menée par les militants nationalistes au cours d’une période mouvementée et qui a préparé le socle à partir duquel les générations présentes peuvent œuvrer efficacement pour que la France et la civilisation européenne et chrétienne vivent en fidélité à deux millénaires d’histoire. "

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  • L'avenir de l'Europe : vers l'Empire ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Ego Non dans lequel il évoque l'avenir de l'Europe.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan après avoir été professeur à l'Université libre de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                             

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  • Les quartiers d'été de Zentromag...

    Zentromag, le journal d'expression non-conforme, dirigé par Xavier Eman, vient de publier pour l'été son numéro 19. Il est disponible dans les bonnes librairies (notamment la Librairie Vincent à Paris) ou par abonnement (contact sur la page Facebook de Zentromag).

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    Au sommaire :

    Éditorial

    A table avec Chard et Jean-Eudes Gannat

    Mikis Mantakas et les salauds impunis

    Une nouvelle inédite d'Oswald Spengler : Le vainqueur

    Stand Watie, le dernier général sudiste

    Kulturkampf

    Les maths ou la vie

    Cinémascope : cinq films à voir ou à revoir sur la lutte des travailleurs

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  • Rassemblement national : « brebis galeuses » et poules mouillées ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur le site de Polémia et consacré à la faiblesse du RN face aux ukases médiatiques.

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Rassemblement national : « brebis galeuses » et poules mouillées

    Pour les intervenants politiques, les soirées électorales se suivent et ne se ressemblent pas. Il est facile d’être bon quand tout va bien. Plus difficile quand les résultats sont décevants. Pourtant, dimanche 7 juillet, Laure Lavalette, Laurent Jacobelli et Marion Maréchal, intervenant pour l’Union nationale, furent bons, mettant leur déception à la suite du second tour des élections législatives en perspective et rappelant l’évidence : une amélioration des résultats en nombre de voix comme en sièges ; 2 sièges en 2012, 8 en 2017, 89 en 2022, 143 en 2024. Curieusement, cette ligne a été abandonnée dès le lendemain pour se caler sur le discours des médias.

    Des « brebis galeuses » au Rassemblement national ?

    Le directeur général du RN, Gilles Pennelle, a été dénoncé dans Le Monde par le back-office comme responsable du « fiasco » (sic) et démissionné brutalement. Jordan Bardella s’est excusé des « erreurs de casting » dans le choix de ses candidats et a déploré la présence de « brebis galeuses » (sic). Une formule fort mal choisie car, avec les nouvelles pratiques vétérinaires, quand il y a un seul animal malade, on abat tout le troupeau…

    Abattre le troupeau ? C’est ce que les électeurs ont été invités à faire par les médias de grand chemin qui ont joué un rôle déterminant dans la réussite du « front républicain » en délégitimant les candidats RN. Dire cela, ce n’est pas être paranoïaque, c’est constater une réalité d’évidence : élus du Nouveau Front populaire, Aurélien Rousseau et Clémentine Autain ont d’ailleurs félicité et remercié les médias, en particulier France 2, BFM TV, Libération et la presse quotidienne régionale. L’Institut national de l’audiovisuel (INA), qui reçoit une dotation publique versée par l’État de près de 100 millions, s’est d’ailleurs officiellement réjoui du rôle des journalistes d’extrême gauche dans la bataille électorale.

    La technique de diabolisation utilisée a été simple. On crible les candidats et on met en avant telle ou telle déclaration, selon la méthode suivante qu’on prête, selon les cas, à Richelieu, Fouquier-Tinville ou Staline : « Donnez-moi une seule phrase d’un homme et je me charge de le faire condamner. » C’est ainsi que les médias ont procédé en propageant nationalement une indignation de circonstance sur telle ou telle individualité et en faisant retomber l’opprobre sur l’ensemble de candidats RN et alliés. Bien joué.

    Ces campagnes de dénigrement ciblé se sont appuyées sur une double démarche d’ostracisme social et d’intolérance idéologique :

    • l’ostracisme social visait à briser certains candidats trop à l’image de leurs électeurs et employant des mots simples et facilement caricaturables dans leur expression ;
    • l’intolérance idéologique cherchait à traquer des personnalités intellectuelles structurées mais ayant – horresco referens – osé reconnaître la réalité du « grand remplacement », critiqué la dictature sanitaire, voire émis des réserves sur l’alarmisme climatique ou le discours de l’OTAN sur la guerre en Ukraine.

    La contre-diabolisation, l’arme que le Rassemblement national doit utiliser

    Face à ces attaques intellectuellement malhonnêtes ou socialement ignobles, les dirigeants du RN ont molli. De repli tactique en repli tactique, ils ont affaibli l’ensemble de leur dispositif. Au lieu de paraître reconnaître le bien-fondé de la diabolisation de leurs candidats, ils auraient dû engager une entreprise de contre-diabolisation de leurs adversaires politiques ET médiatiques.

    Du côté politique, la matière ne manquait pas :

    • contre les islamo-gauchistes de LFI ;
    • contre les écologistes saboteurs de l’énergie nucléaire (Tondelier, Voynet, Jadot) et donc responsables de la hausse du prix de l’énergie et de la baisse du pouvoir d’achat ;
    • contre les agents de l’étranger (Glucksmann, ancien agent de l’OTAN en Géorgie, Jadot menant des actions antifrançaises avec Greenpeace) ;
    • contre les endettors de l’extrême centre : Attal, Le Maire, Philippe qui ont conduit la France au bord de la faillite avec 3 200 milliards de dette.

    Il fallait aussi décrédibiliser et diaboliser les médias et mettre en cause des rédactions d’extrême gauche qui cachetonnent pour des oligarques milliardaires. La gauche parle des « médias Bolloré », alors pourquoi ne pas parler des « médias Saadé », des « médias Arnault », des « médias Kretinsky » ? L’argent du fuel lourd du transport maritime (Saadé), du charbon nourrissant les centrales allemandes (Kretinsky) et du luxe de la superclasse mondiale (Arnault) servant d’arbitre des élégances écologiques, sociétales et sociales.

    Lutter contre la diabolisation des candidats RN est aussi possible. Il suffit que chaque candidature soit incarnée :

    • soit par une personnalité brillante, au CV rassurant, et capable de faire face à toutes les attaques ;
    • soit par un homme de terrain ayant fait ses preuves, et ces hommes de terrain sont faciles à détecter : il suffit de lister ceux qui ont eu le talent et l’énergie de constituer des listes municipales et de se faire élire ou de se faire connaître de leurs concitoyens. À cet égard, l’exemple de la Côte d’Opale est éclairant : à Boulogne et Calais, des conseillers municipaux ont été investis comme candidats, ils ont été élus. À Dunkerque, les conseillers municipaux ont été écartés, l’un pour faire place à un parachuté ciottiste (cela peut se comprendre), l’autre (dans la meilleure circonscription) à un inconnu présenté comme un « souverainiste de gauche » (waouh !) : deux défaites.

     

    Sauf bouleversement possible (dissolution de l’Assemblée nationale ou démission du président), la prochaine échéance sera celle des municipales. Leur véritable enjeu : le tissu des villes moyennes et des gros bourgs. À méditer.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 13 juillet 2024)

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