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Métapo infos - Page 38

  • Ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles !...

    Les éditions de la Nouvelle librairie viennent de publier les actes du Xe Forum de la dissidence, organisé par Polémia, qui s'est tenu en novembre 2023 sur le thème  "3000 milliards de dette ? Ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles !". Une publication d'une redoutable actualité...

     

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    " Selon l’INSEE, à la fin du premier trimestre 2024, la dette publique s’établissait à 3 159,7 milliards d’euros, soit 110,7 % du PIB, auxquels s’ajoute un déficit annuel de 170 milliards d’euros, soit plus du tiers des dépenses de l’État. Un record absolu. Quand certains parlent d’augmenter des impôts déjà très élevés, d’autres – c’est le cas de Polémia – parlent de chasser les dépenses nuisibles. Et il y en a. Non contents de dresser un état des lieux, les intervenants du Xe Forum de la dissidence proposent des solutions pour remédier au gaspillage institutionnel et associatif qu’Emmanuel Macron, le « Mozart de la finance », a considérablement aggravé depuis son arrivée au pouvoir. "

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  • La société officielle à bout de souffle...

    Le 30 juin 2025, Edouard Chanot recevait, sur TV libertés, Michel Maffesoli pour évoquer avec lui le divorce entre société officielle et société réelle. Michel Maffesoli s’attaque aux classes dirigeantes contemporaines – publicitaires, journalistes, technocrates et politiques. Il perçoit un "redressement en cours", estimant que les valeurs modernes, du wokisme ou du droit de l’hommisme, sont parvenues à saturation dans l’espace public, espace qui est en phase de reconstruction.

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié ces dernières années  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers mois, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

                                               

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  • « L’occidentalisme » est-il la meilleure réponse à « l’islamo-gauchisme » ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Nicolas Gauthier, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à l'occidentalisme...

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    « L’occidentalisme » est-il la meilleure réponse à « l’islamo-gauchisme » ?

    Pour commencer, un peu de sémantique, tant ces vocables sont à l’évidence biaisés. L’islamisme est une chose ; le gauchisme en est une autre, et accoler ces deux termes tient plus de l’oxymore que d’un projet politique cohérent, tant il est impossible d’être les deux à la fois ; la preuve par ces militants LGBTQ+ affichant leur soutien au Hamas palestinien. On imagine vite la longévité de ces gugusses dans la Bande de Gaza.

    Mais cet occidentalisme, de plus en plus répandu à droite, et guère plus cohérent, participe lui aussi d’une autre fiction, « l’Occident » en question étant une notion tout aussi fantasmatique. Jadis, le terme recouvrait une réalité tangible. On pouvait parler d’église d’Occident, celle de Rome, ou d’église d’Orient, sise à Byzance, tout comme on pouvait encore évoquer l’Occident chrétien et l’Orient musulman. Mais cet Occident recoupait alors les frontières de l’Europe, ce qui n’était déjà plus le cas durant la Guerre froide, sachant que ce que l’on nommait alors « Occident » se limitait à un conglomérat antisoviétique, alliance militaro-économique allant de Washington à Séoul, tout en passant par Ankara, Tokyo et Paris. Bref, un assemblage hétéroclite et de circonstance, face à un ennemi commun : l’URSS, lequel était d’ailleurs plus conjoncturel que structurel, la bolchevisation de la Russie n’ayant été qu’une parenthèse de 70 ans. Ce qui est bien court, à l’échelle civilisationnelle, au même titre que cet Occident de circonstance.

    L’illusion de l’Occident…

    Ce qui fait écrire à Alain de Benoist, dans son éditorial du dernier numéro d’Éléments : « Depuis quelques mois, nous assistons en direct à la dislocation de “l’Occident collectif”, à la fin de la mondialisation libérale, au découplage entre l’Europe et les États-Unis. Et aussi au début de la fin de l’ère libérale : les quatre principales puissances mondiales (USA, Chine, Russie, Inde) peuvent maintenant être considérées, à des titres divers, comme des puissances “illibérales”. »

    Bref, nos occidentalistes de droite révèrent une chimère ; tout comme leurs homologues islamo-gauchistes, avec leur convergence des luttes toute aussi imaginaire. Le tout sur fond de choc civilisationnel. À droite, celui entre un Occident chrétien fantasmé et un Orient musulman cauchemardé aux prétentions d’hégémonie planétaire ; à gauche, celui, tout aussi eschatologique, entre exploiteurs et exploités, colonisateurs et colonisés, alors que si les Israéliens sont à l’évidence colonisateurs, les Arabes l’ont aussi été bien avant eux.

    Israël, rempart de la chrétienté ?

    Malin comme pas deux, Benyamin Netanyahou, profite du Noël 2024 pour déclarer aux chrétiens du monde entier : « Israël mène le monde dans le combat contre les forces du mal et de la tyrannie. Mais notre bataille n’est pas encore terminée. Avec votre soutien et avec l’aide de Dieu, je vous assure que nous prévaudrons. » Pour un peu, on se croirait dans La Guerre des étoiles, le Premier ministre israélien étant en l’occurrence rhabillé aux couleurs des chevaliers Jedi, pour mieux prêcher la croisade contre les hordes de Dark Vador. Ce 30 juillet, c’est un drôle de paroissien, Michel Onfray, qui semble acquiescer, dans les colonnes du JDNews : « Israël est le navire amiral de cet Occident. » À croire que ce philosophe soit l’un des derniers penseurs à croire dur comme fer à la réalité de l’Occident, alors qu’il donnait naguère de sérieux gages de scepticisme, affirmant que le Christ n’était qu’une affabulation historique.

    À propos de chrétiens palestiniens, la réalité, autrement moins irénique, semble contredire le sermon du révérend père Netanyahou et d’Onfray, son sacristain du moment, à en croire les déclarations fracassantes de l’évêque palestinien Sani Ibrahim Azar, prononcées quelques jours après les massacres du 7 octobre 2023 : « Depuis que l’extrême droite est au pouvoir, les agressions à l’endroit des chrétiens sont en forte augmentation. Les attaques contre les églises et les cimetières chrétiens se multiplient. Nous ressentons que nous ne sommes plus les bienvenus en Israël. »

    À droite, certains se rebiffent…

    Comme quoi la réalité est toujours plus complexe que les fantasmes des islamo-gauchistes et des occidentalistes. Ce que rappelle fort bien Alexandre de Galzain, journaliste à Radio Courtoisie, sur le site de Causeur, périodique autrement plus plausible que tant de ses confrères occidentalistes, en matière « d’israélo-droitisme » : « Dans sa bouche, devant l’Occident, le voilà qui affirme qu’Israël serait le rempart de la civilisation face à la barbarie, que “l’armée la plus morale du monde” serait aussi notre bouclier, qu’Israël se battrait en fait pour nous. (…) Quand donc Israël s’est-il battu pour autre chose que lui-même ? » Plus audacieux encore : « L’Israël de M. Netanyahou, bouclier de la civilisation occidentale, de la chrétienté ? La belle affaire ! Il a été établi que M. Netanyahou finançait l’État islamique à Gaza contre le Hamas [Hamas qu’il avait par ailleurs promu face à l’OLP nationaliste et laïque, ndlr], qu’il finançait l’Azerbaïdjan contre l’Arménie ! Ah, et quel beau gardien de la morale que celui qui massacre femmes et enfants par milliers ! »

    Et le meilleur pour la fin : « L’aveuglement volontaire de la droite sur la situation israélienne est particulièrement préjudiciable en cela qu’elle refuse de comprendre que l’intérêt de M. Netanyahou réside en sa propre personne. Ce politicien corrompu, que toute la France abhorrerait si elle devait subir son règne, n’a pour but que d’échapper à la prison qu’il mérite tant. »

    Il est à mettre au crédit de notre consœur Élisabeth Lévy, matrone en chef de Causeur, d’avoir publié ce texte avec lequel elle n’est évidemment pas d’accord. Mais, indique-t-elle en avant-propos, il ne s’agit rien de moins que de « la douleur de la liberté ». Chapeau bas.

    Et les intérêts de la France et de l’Europe ?

    En fait, le problème de la perception française du conflit israélo-palestinien, comme de celui opposant l’Ukraine à la Russie, c’est que le monde politico-médiatique, au lieu de camper sur une ligne médiane, celle d’un pays tiers qui pourrait, en qualité de possible arbitre, tenter de mettre terme à ces conflits fratricides, prenne parti pour l’un ou l’autre des protagonistes en présence ; ce au nom d’arguments moraux : l’agresseur et l’agressé. Comme s’il suffisait d’avoir été agressé pour incarner le « bien », alors que l’agresseur serait fatalement le « mal » incarné. Ce fut longtemps la politique étrangère du général de Gaulle, qui tenta toujours de jouer les médiateurs, même au plus fort de la Guerre froide. C’est aussi François Mitterrand, qui réserva l’un de ses premiers voyages officiels en Israël pour y plaider… la cause palestinienne. Et même de Jacques Chirac, imparable dès lors qu’il s’agissait de ménager la chèvre et le chou. Le tout sans trop de passion, mais avec un semblant de raison ; au contraire d’un Emmanuel Macron qui, un jour, entend mettre sur pied une coalition internationale contre le Hamas pour ensuite affirmer vouloir reconnaître un État palestinien qui, de fait, se trouverait sous la houlette du même Hamas.

    Et les intérêts de la France et de l’Europe, dans tout cela ? Ils semblent être aux abonnés absents, quand ce n’est pas pris en otages pour de bas calculs électoraux. Jean-Luc Mélenchon cible un électorat musulman pour tenter de parvenir au second tour de la prochaine élection présidentielle. Marine Le Pen semble miser sur la martingale inverse : avoir normalisé les relations de son mouvement avec les institutions juives de France n’était pas une mauvaise chose en soi. Mais pourquoi systématiquement soutenir un État tiers, au lieu de promouvoir les intérêts français et européens ? Pour s’assurer le soutien d’un hypothétique “vote juif” ? Lequel est d’ailleurs plus que divisé quant à la politique israélienne, tel qu’en témoigne cet appel signé par plus de 1 200 rabbins venus du monde entier, enjoignant Benyamin Netanyahou de radicalement changer sa politique.

    Ces rabbins qui contestent la politique israélienne…

    Un retournement ainsi justifié par le rabbin américain Ron Kronish, dans une tribune publiée par le journal Times of Israel : « Si cette guerre a pu être considérée comme “juste” à ses débuts, elle est devenue profondément “injuste” au cours des derniers mois. » Pour tout arranger, Donald Trump se permet désormais de contredire l’État hébreu à propos de cette famine frappant les Gazaouis : « Israël porte une grande responsabilité ». Et le même, cité par le Financial Times, de s’alarmer : « Mon peuple commence à détester Israël… »

    Si le tiers-mondisme passablement mondain de La France insoumise ne fait plus guère illusion, est-ce vraiment le moment le mieux choisi pour une certaine droite, souvent libérale et conservatrice, de prendre fait et cause pour un Occident fantomatique et un Israël de plus en plus honni par la planète entière ? Ou alors, c’est à croire que si certains ramaient autrefois pour fuir le Titanic, certains puissent aujourd’hui développer l’énergie du désespoir pour de force y grimper. Notre vieux continent mérite sûrement mieux.

    Nicolas Gauthier (Site de la revue Éléments, 5 août 2025)

     

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  • La face cachée de la Résistance...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré à la Résistance, des articles variés et les rubriques habituelles : actualités, entretien, mémoire des lieux, portrait, l’autopsie d’une bataille,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

     

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    EDITORIAL
    Grandeur et mythes de la Résistance

    EXPOSITIONS

    ENTRETIEN 
    Pascal Lassalle et Xavier Moreau : "La place de l'Ukraine en Europe"

    MÉMOIRE DES LIEUX
    La place des Miracles à Pise

    PORTRAIT 
    Jules Brunet : pour les derniers samouraïs

    A L’ÉCOLE DE L'HISTOIRE 
    Flavius Josèphe, partial mais incontournable

    GÉOPOLITIQUE
    La Syrie sous le joug islamiste

     

    DOSSIER
    La face cachée de la Résistance

     

    LES CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS DU JAPON
    Kakure Kirishitan

    22 JUILLET 1209, LE MASSACRE DE MARMANDE
    Une tuerie gratuite

    LE CONCEPT DE DISSIDENCE EN URSS
    De Kravchenko à Navalny : histoire d'un concept

    À CONTRE-COURANT
    Tempête dans une coupe de champagne

    HISTOIRE POLITIQUE
    L’Œuvre française, un nationalisme de stricte obédience

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    Lens, 20 août 1648

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE
    Être roi, c'est divin

     

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  • Sommes-nous armés pour lutter contre l'immigration illégale ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné à Frontières  par Xavier Driancourt, ancien ambassadeur de France en Algérie et expert des relations diplomatiques, qui livre son analyse de la situation migratoire en Europe.

     

                                              

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  • Les Khazars...

    Les éditions Lemme Edit viennent de publier un ouvrage de Iaroslav Lebedynsky intiltulé Les Khazars. Cet ouvrage ne pourra qu'intéresser ceux qui ont lu La treizième tribu d'Arthur Koestler.

    Historien spécialiste des anciennes cultures des steppes eurasiatiques et du Caucase, Iaroslav Lebedynsky enseigne l’histoire de l’Ukraine à l’Institut national des langues et civilisations orientales à Paris. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages de référence parmi lesquels, chez Lemme Edit : Akinakès, une histoire des épées divines (2024), Le grand réveil mongol (2023), L’empire des conquérants mongols (2020), La grande invasion des Gaules (2019, 2012), La conquête russe du Caucase (2024, 2018), Les guerres d’indépendance de l’Ukraine (2016), Les mystères de la steppe (2015) et La campagne d’Attila en Gaule (2013, 2011).

     

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    " Les Khazars, nomades de langue turque, ont fondé dans les steppes d’Europe orientale un « kaghanat » ou empire qui, du VIIe au XIe siècle, a joué un rôle reconnu entre diverses puissances et civilisations. Il a uni de nombreux peuples et été un carrefour du commerce international. Longtemps allié de Byzance, il a bloqué l’expansion arabo-musulmane au nord du Caucase. L’histoire retient surtout l’étonnante conversion au judaïsme que prêtent aux Khazars certaines sources arabes et juives et dont l’ampleur, les conséquences, la réalité même demeurent débattues.

    Cet ouvrage fait le point des connaissances actuelles à partir des sources historiques (judéo-khazares, arabes et persanes, byzantines, slaves, arméniennes et géorgiennes…), archéologiques, linguistiques et génétiques. Il conte l’histoire mouvementée du kaghanat, présente son étrange monarchie bicéphale et explore l’identité des Khazars eux-mêmes. Il expose les mythes qu’ils ont inspirés, particulièrement la théorie, toujours violemment controversée, qui fait d’eux les ancêtres des Juifs d’Europe orientale. "

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