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  • Tour d'horizon... (164)

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    Au sommaire cette semaine :

    - un entretien donné par Jean-Paul Chagnollaud, spécialiste du Proche-Orient, à Sputnik, pour l'émission de géopolitique Désalliance, à propos de la victoire de Benjamin Netanyahu en Israël...

    Israël : le sionisme de Netanyahu et la « démocratie ethnique »

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    - sur Theatrum Belli, un article de David Rigoulet-Roze sur l'étude par Carl Schmitt de la guerre de résistance espagnole contre les troupes napoléoniennes...

    La guérilla espagnole contre l’armée napoléonienne sous l’éclairage de Carl Schmitt

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  • Feu sur la désinformation... (231)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Possible acte criminel ? Silence de cathédrale des médias
      L’expression du moindre doute sur le caractère accidentel sur l’incendie de Notre-Dame semble provoquer la fureur des médias. Inquiétant.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Si France Info en est toujours à réaliser des enquêtes pour s’assurer que certaines zones de Paris sont bien en proie à l’insécurité, le constat que l’immigration extra-européenne est un handicap est réalisé partout en Europe, jusqu’en Finlande.

    • 3: Emotion totale… ou presque !
      Pour les médias, l’émoi provoqué par l’incendie de Notre-Dame a été total. Mais certains commentaires indécents sur les réseaux sociaux mettent à mal cette vision utopique.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Greta Thunberg pleure pour appeler à « sauver le climat » et un Cyril Hanouna recrute l’ancien rédacteur en chef des Inrocks, licencié suite à des affaires de harcèlement en marge de la « Ligue du LOL ».
    • 5 : Julian Assange arrêté : service médiatique minimum
      Face à l’arrestation inquiétante du journaliste le plus célèbre de la planète, les médias français ont décidé de rester plutôt discrets.

     

                                               

     

     

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  • Fidélité à la terre...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai de Pierre Montebello intitulé Nietzsche - Fidélité à la terre. Pierre Montebello est professeur de philosophie à l'université de Toulouse le Mirail.

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    " Le mot de Zarathoustra résonne encore : " À la Terre, restez fidèles. " En 1887 et 1888, Nietzsche s'engage pour la dernière fois dans la réhabilitation absolue du monde réel, contre ceux qui font peser sur la Terre le poids de l'abjection, de la dépréciation, de la dévalorisation.

    Le mot de Zarathoustra résonne encore : " À la Terre, restez fidèles. " En 1887 et 1888, Nietzsche s'engage pour la dernière fois dans la réhabilitation absolue du monde réel, contre ceux qui font peser sur la Terre le poids de l'abjection, de la dépréciation, de la dévalorisation. La compréhension de ce qu'est un " monde " passe au premier plan, elle envahit l'écriture de Nietzsche, se diversifie en tous sens : monde réel, monde de la vérité, monde du devenir, monde de la vie, monde fictif, monde métaphysique... La guerre des mondes s'engage. La position réaliste de Nietzsche y trouvera son expression la plus étincelante, la plus acérée. Il est devenu clair que l'histoire de l'Occident a aussi été l'histoire de la négation de la Terre. Affirmer la primauté de la Terre, c'est soutenir qu'il n'y a qu'un monde réel, celui où nous vivons.
    Pierre Montebello explore ici les grands moments de ce parcours, de cette affirmation ardente de la Terre. "

     

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  • Abattre la dictature de l'égalitarisme...

    Le 4 mars 2019, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Thibault Mercier, pour évoquer son essai, Athéna à la borne - Discriminer ou disparaître ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2019). Avocat au barreau de Paris, Thibault Mercier est le cofondateur du Cercle Droit et Liberté.

     

                                       

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  • Ma douleur est sauvagerie...

    Les éditions Les Arènes viennent de publier un roman de Pierric Guittaut intitulé Ma douleur est sauvagerie. Romancier et chroniqueur pour la revue Éléments, Pierric Guittaut est déjà l'auteur de plusieurs polars dont Beyrouth-sur-Loire (Papier libre, 2010), La fille de la pluie (Gallimard, 2013) et D'ombres et de de flammes (Gallimard, 2016), ainsi que d'une enquête consacrée à la Bête du Gévandan, La Dévoreuse (De Borée, 2017).

     

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    " Un jour de chasse comme un autre, Stéphane croise un grand cerf blanc. Un fugace échange de regards et l’animal disparaît. Quelques jours plus tard, le cerf provoque un accident : la femme de Stéphane est morte.
    Lancé dans une traque obsessionnelle, obsédé par la soif de vengeance, le chasseur se fond dans la forêt. Il en réapprend tous les codes. Chaque pas dans les bois le rapproche du rendez-vous fatidique avec le cerf.
    De l’homme et de la bête, un seul sortira vivant de ce duel sauvage dans le cœur sombre de la forêt. "

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  • Ni progressiste, ni populiste: conservateur ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Matthieu Baumier, cueilli sur Figaro Vox et consacré au conservatisme. Ecrivain, Matthieu Baumier vient de publier Voyage au bout des ruines libérales-libertaires  (Pierre-Guillaume de Roux, 2019).

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    «Ni progressiste, ni populiste: conservateur!»

    Les mots «conservateur» et «conservatisme», efficients dans nombre de démocraties représentatives et libérales modernes, n’auraient, dit-on, pas le vent en poupe en France. C’est faux: notre pays est redevenu conservateur, lassé des marches en avant perpétuelles.

    Ce n’est pas l’avis du Président de la République. Sur le plan électoral, il a peut-être raison: le dogme progressiste pourrait lui permettre de sauver les meubles aux prochaines élections. En face, il a besoin d’un populisme de droite, sans cesse amalgamé au Mal, pour nous conduire à marche forcée dans un mur. Face à ce jeu douteux, le populisme n’est en réalité pas la réponse politique la plus constructive, bien que légitime dans un contexte où, à en croire les chiffres de l’OCDE publiés le 10 avril, le monde est de plus en plus inégalitaire et le sera de plus en plus si nous poursuivons cette grande marche vers le «progrès». Les catégories moyennes et populaires, celles qui le plus souvent travaillent, sont en cours de déclassement et d’appauvrissement, au profit de 2 % des humains de la planète. Face à cela, le populisme est une colère à même de provoquer bouleversements et révolutions. Mais est-ce bien cela que nous souhaitons, de la colère et des bouleversements, nous qui voulons rappeler que l’humain n’est pas hors sol mais enraciné, que les nations ne sont pas un jeu de construction intellectuel, que les civilisations, avec leurs différences existentielles, sont des réalités charnelles, que les cultures et les identités ne sont pas un vain mot, qu’aucun humain n’aspire à être une fourmi au service de la divinité Croissance, que la vie est en premier lieu une limite, que la liberté des échanges peut se faire avec des frontières, qu’il y a des hommes réels dans le monde, bien plus que cet individu virtuel que le progressisme libéral-sociétal encense?

    Le conservatisme est à l’ordre du jour

    La colère, pourquoi pas? Elle ne devrait cependant pas faire oublier l’essentiel. Elle ne fait pas gagner les élections. Le moment est à des alliances électorales regroupant ceux qui ont un point commun plus important que les divergences: l’état d’esprit conservateur. Les élections se gagnent sur ce qui est essentiel à un moment précis. Ce qui est essentiel, maintenant? Nous voulons un futur en héritage, pour nous et pour nos enfants. Ce qui nécessite un programme politique à construire, fondé sur des principes: le souci de protéger la personne humaine, dans une démocratie réellement représentative qui ne peut exister si la question de la proportionnelle n’est pas soulevée ; le fait qu’aucune société ne peut être équilibrée sans reconnaître que nous naissons avec un héritage et que nous avons la responsabilité de le transmettre ; nous sommes liés par un commun hérité, culturel, linguistique, civilisationnel et spirituel: c’est à ce commun qu’autrui a le devoir de se plier, ou bien le droit de partir ; les concepts de liberté et d’égalité ne sont rien face aux libertés et aux égalités concrètes ; le bien commun, fondé sur la paix, la justice, pas uniquement conçue comme «justice» sociale, et la concorde, permettant l’existence d’une seule communauté et non de communautés multiculturelles séparées, est ce qui prime. Ce bien commun induit que la vie, sa transmission, tant à l’échelle de l’être humain qu’à celle de la planète ne soient plus négociables ; l’individu et son ego sont secondaires, le «droit de» prime sur le «droit à» des minorités. Un socle de cet ordre doit redevenir le fondement de nos sociétés et la base de notre économie, sans lequel aucune politique par exemple migratoire ou environnementale responsable ne sera possible.

    Pour une alliance des conservateurs

    Ainsi, le conservatisme n’est pas une simple volonté de conserver ce qui est, n’en déplaise à ceux qui ne veulent surtout pas le voir émerger concrètement dans la vie politique française, mais un espoir. Il ne s’agit pas de conserver au sens d’un repli mais de déterminer avec volontarisme ce qui doit ou non être changé, et ce qui doit ou non être limité, toute évolution n’étant pas bonne en soi ou synonyme de «progrès». Il s’agit de décider de ce qui ne doit plus être politiquement et sociétalement déconstruit, le bien de la communauté primant sur celui d’individus autoproclamés «avant-gardistes». La «révolution» voulue par le candidat Macron en 2017 et l’affirmation actuelle d’un dogme progressiste ne seront pas battus en brèche uniquement par des populismes éparpillés, réceptacles de colères légitimes. Ces conceptions seront électoralement battues si le conservatisme est capable de devenir une idée neuve en France ainsi qu’une alliance dépassant l’union des droites. Une alliance électorale des conservateurs et de l’état d’esprit conservateur? L’alliance, cela se pratique dans la diversité des angles de vue mais avec un programme/projet commun et une stratégie politique claire. Au-delà des tabous apparents.

    Alors, qui? Une alliance des conservateurs de droite et de gauche, car ces derniers existent, des conservateurs-libéraux de droite et de gauche (l’économie de marché retrouvant sa place véritable, celle d’être un outil au service d’une vision politique et non plus un but en soi, l’ordre des mots est ici important), des souverainistes, des républicains-souverainistes, des écologistes ne confondant pas le vert et le rouge, des chrétiens, des musulmans républicains, premières cibles après les chrétiens de l’islamisme, des humanistes soucieux de la transmission de notre héritage commun et des populistes de droite à même de comprendre ce qui se joue maintenant: l’époque n’est plus au Grand Bond en avant mais à la prise en compte de nos limites essentielles, qui sont la condition d’un futur commun. Un mot d’ordre: conservatisme, d’abord!

    Matthieu Baumier (Figaro Vox, 15 avril 2019)

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