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crime

  • L'Intervalle entre le marchepied et le quai...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un recueil de chroniques polémiques de Bruno Lafourcade intitulé L'Intervalle entre le marchepied et le quai.

    Écrivain talentueux, à la plume incisive, chroniqueur de la revue Éléments, Bruno Lafourcade a publié ces dernières années, plusieurs romans, L'ivraie (Léo Scheer, 2018), Saint-Marsan (Terres de l'ouest, 2019), Tombeau de Raoul Ducourneau (Léo Scheer, 2019) et Le Portement de la Croix (Jean-Dézert, 2022), trois pamphlets, Les nouveaux vertueux (Jean-Dézert, 2017), Une jeunesse, les dents serrées (Pierre-Guillaume de Roux, 2019), et La Littérature à balles réelles (Jean Dézert, 2021), un polar, Le Hussard retrouve ses facultés (Auda Isarn, 2019) et deux recueils de chroniques ou de pièces brèves,  Les Cosaques & le Saint-Esprit  (La Nouvelle Librairie, 2020) et Sac de frappe (Jean Dézert, 2022).

     

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    " Après Les Cosaques & le Saint-Esprit, Bruno Lafourcade récidive avec un deuxième et décapant volume de chroniques. Les événements des dernières années et leur cortège d’inanités prêtent le flanc à une satire mordante qu’accompagne une profondeur d’analyse bienvenue. « Prenez garde à l’intervalle entre le marchepied et le quai » pourrait résumer notre époque absurde : alors que les peurs légitimes sont ramenées à des fantasmes, nous sommes bombardés de mises en garde contre des risques dérisoires. C’est le paradoxe du temps : du lactose au gluten, tout est dangereux, sauf nos ennemis déclarés, les terroristes qui assassinent, les criminels que l’on absout. De notre civilisation en train d’imploser, l’auteur tire cette morale implacable : la société du care est une société du crime. "

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  • « Notre pays n'est pas en paix à l'intérieur »...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Jean-Baptiste Mendes pour Sputnik France, à l'occasion de la sortie de son livre Le crime mondialisé (Cerf, 2019). Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et a également coordonné l'ouvrage collectif intitulé La première cyber-guerre mondiale ? (Eska, 2015).

     

                                          

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  • Le crime mondialisé...

    Les éditions du Cerf viennent de publier une étude de Xavier Raufer intitulée Le Crime mondialisé - État des lieux en 99 vérités. Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et a également coordonné l'ouvrage collectif intitulé La première cyber-guerre mondiale ? (Eska, 2015).

     

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    " Fraudes, détournements, meurtres, trafics, esclavages à l'échelle planétaire : en statistiques, tableaux, chronologies, mais aussi récits vrais et portraits révélateurs, c'est la face cachée et noire de la mondialisation, sur l'année 2018, que révèle ce document sans précédent.

    Qui dirige désormais Cosa Nostra ? Pourquoi les prisons françaises sont-elles devenues des passoires ? Où trouve-t-on la cocaïne la plus pure ? Existe-t-il vraiment un lien entre l'afflux de migrants en Europe et la criminalité ? Xavier Raufer livre ici une encyclopédie du crime, étonnante et passionnante, sur toute la surface de la planète. En utilisant les données les plus récentes (collectées par Crimino, sa base documentaire criminologique), il révèle l'autre face de la mondialisation, où les tueries de masse s'exportent des États-Unis au reste de la planète, et où l'Afghanistan est devenu un immense champ de pavot. Chiffres à l'appui, il revient ainsi sur les faits divers qui ont fait l'actualité, et sur ceux dont on a étrangement peu parlé. Des crimes sexuels en passant par les nouvelles mafias, de la piraterie maritime aux trafics d'êtres humains, rien n'est laissé sans réponse dans ce livre-événement qui donne aux lecteurs les clés pour participer au débat public sur la sécurité internationale.
    Une somme indispensable, pour comprendre enfin le monde dans lequel nous vivons. "

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  • La dimension ethnique du crime...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Ivan Blot, cueilli sur Polémia et consacré à la dimension ethnique des phénomènes criminels. Ancien député européen, président de l'association "Démocratie directe", Ivan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012),  Les faux prophètes (Apopsix, 2013), Nous les descendant d'Athéna (Apopsix, 2014), L'Homme défiguré (Apopsix, 2014) et L'homme héroïque (Apopsix, 2017).

     

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    La dimension ethnique du crime

    C’est vraiment un sujet tabou. Le crime serait un choix individuel. L’influence culturelle du monde extérieur ne jouerait aucun rôle. Et pourtant, aucun choix individuel ne se fait sans que le milieu extérieur ait joué un rôle. Lorsque j’étais député à la Commission des lois en 1987, j’avais voulu publier dans un rapport les statistiques de criminalité entre Français et étrangers. Une partie des députés de cette commission voulaient censurer mon rapport sur cette question. Cela pouvait pousser les Français au racisme, me dit-on alors. Les taux de crime des étrangers étaient en effet les plus élevés. Heureusement, le président de la Commission des lois, Jacques Toubon, demanda le maintien de ces chiffres et mon rapport fut voté par la commission.

    J’ai alors compris qu’il ne fallait pas dire certaines choses, même vraies. Ceux qui voulaient me censurer n’étaient pas gênés de vouloir cacher la vérité. Ils avouaient aussi un profond mépris de la démocratie en disant que publier ces chiffres favoriserait le racisme. C’était prendre les citoyens pour des crétins qui n’étaient pas capables de se faire une opinion en dehors des rapports officiels. Les censeurs étaient donc malhonnêtes mais aussi d’une rare stupidité : ils ne comprenaient rien aux mécanismes sociaux qui sont à l’origine de la criminalité, à l’origine du racisme ou tout simplement à l’origine du mécontentement populaire.

    Je viens de retrouver cette inconséquence à propos des pillages dans l’île de Saint-Martin suite au passage du terrible ouragan Irma. On a reproché au gouvernement de ne pas avoir prévu ces pillages qui n’ont pas eu lieu dans l’île voisine de Saint-Barthélemy. On a montré une ignorance crasse : dans tous les pays de culture africaine, lorsque des désordres ont lieu, les pillages se généralisent. Ce fut le cas en Afrique, au sud des Etats-Unis (ouragan Katrina en 2002 à la Nouvelle-Orléans). Il faut donc prévoir des forces de l’ordre plus importantes que si la population était ethniquement différente, norvégienne par exemple.

    La dimension ethnique des phénomènes criminels est un sujet tabou dans les médias et la politique. Pourtant, les milieux professionnels de la justice et de la police ne peuvent les ignorer : on sait bien que la mafia est plus importante en Italie du Sud qu’en Italie du Nord, à Naples plutôt qu’à Milan. C’est moins une question de géographie que de groupes ethniques. La mafia s’est exportée aux États-Unis avec de grandes figures comme Al Capone, issues de l’immigration d’Italie du Sud. Les sociologues du crime ont noté que, non seulement les mafiosi se recrutaient au sein de la même ethnie (comme les yakuzas japonais), mais encore au sein du même village partageant le même dialecte. Car les chefs de ces réseaux ne font pas confiance aux personnes d’une autre ethnie.

    Lors d’une mission à Mayotte, j’ai rencontré un ancien fonctionnaire important d’origine locale qui m’a dit : « Si vous voulez lutter contre la corruption, faites venir des Blancs de Métropole car ici, nous les locaux, on est tous corrompus (sic) ! » Il m’expliquait que la logique de distribution de l’argent public envoyé par la France était de répartir celui-ci selon une logique tribale. Chaque tribu se sert à tour de rôle. Il est très difficile d’éradiquer de tels comportements collectifs.

    Les classes dirigeantes politique, administrative et médiatique ne veulent pas prendre en compte ces faits qui sont gênants du point de vue du dogme égalitaire. Ignorer ces faits pour les bourgeois de l’oligarchie ne présente que des avantages : pas de problèmes avec quiconque, pas de risque de se faire accuser de « racisme » qui pourrait freiner leur carrière. Ceux qui seront victimes du mensonge n’appartiennent pas aux réseaux du pouvoir.

    Ce sont les plus pauvres et les plus démunis qui sont lésés. Si l’argent public disparaît au profit de réseaux mafieux, on construira moins de classes et ce sont les enfants des pauvres qui en souffriront. Ils sont hors d’état de faire valoir le préjudice subi. Devant le préfet ? Il ne fera rien, hors quelques propos apaisants. Devant les médias ? Ils se tairont aussi. Les classes souffrantes n’ont pas de relais ni dans les réseaux du pouvoir, ni dans les médias.

    La pire des situations est celle des pauvres Français « de souche », comme on dit. Les médias s’intéressent aux dirigeants ou aux immigrés mais certainement pas aux Français du peuple soupçonnés d’être « rétrogrades ». Cette injustice a été bien décelée par quelques scientifiques comme le géographe et sociologue Christophe Guilluy dans son livre sur « La France périphérique ».

    Évidemment, le refus de prendre en compte la dimension ethnique de la criminalité a des conséquences négatives pour les forces de prévention et de répression du crime. Les milieux d’idéologie « droits de l’hommiste » ne cherchent pas à combattre le crime mais traquent uniquement les blasphèmes envers leur idéologie : ces blasphèmes s’appellent des discriminations.

    Le souci des idéologues des droits de l’homme n’est pas de faire reculer l’insécurité qui frappe plus que proportionnellement les faibles et les pauvres : ils se préoccupent plutôt des droits des criminels et des voyous. Les victimes n’ont aucune importance sauf dans deux cas :

    1/ si elles appartiennent à l’oligarchie, comme Nathalie Kosciusko-Morizet « bousculée » sur un marché lors d’une campagne électorale par un brave maire de province sans le moindre antécédent de violence ou de délinquance ;

    2/ si elles appartiennent à des minorités ethniques qui bénéficient d’une protection privilégiée pour des raisons idéologiques.

    Bien sûr, les forces de l’ordre ne sont pas dupes dans leur vie de tous les jours. Mais elles se taisent par peur de l’idéologie dominante. La situation générale rappelle d’ailleurs celle de l’Occupation allemande. A cette époque, il ne fallait pas dire du mal de l’occupant, quoi qu’on en pense. Même les propos contre l’occupant tenus en privé étaient dangereux : on pouvait être dénoncé par son voisin. Aujourd’hui, il en est de même si vous voulez critiquer tel ou tel groupe ethnique pour son comportement.

    Ce n’est pas que dans le domaine de la criminalité que le refus de prendre en compte la dimension ethnique aboutit pas à des échecs. On pourrait parler aussi de l’inégale répartition des talents selon les ethnies. Pendant des siècles en Europe, les rois faisaient venir des étrangers talentueux. Les empereurs d’Autriche ont favorisé l’arrivée d’ouvriers ou de paysans très qualifiés dans les montagnes de Bohême. Les architectes italiens furent recherchés partout et sont allés jusqu’à construire les murs du Kremlin ! Aux USA, jusqu’aux années 1960 la loi républicaine favorisait l’immigration d’Anglo-Saxons, d’Allemands et de Scandinaves.

    A présent, on doit considérer les hommes indépendamment de leurs racines culturelles. Est-ce par bonté ? Nullement ! C’est parce que l’on souhaite avoir une main-d’œuvre mobile sans racines culturelles ou religieuses qui gêneraient leur mobilité. Il importe que les hommes soient déracinés, comme des boulets de charbon, afin d’être de pures matières premières. Le refus de considérer l’ethnie est faussement humaniste mais sert un objectif de pure exploitation économique. Les dirigeants ont renié pour beaucoup toutes leurs racines nationales ou religieuses. Ils veulent un peuple à leur image, composé de traîtres, de déserteurs et de parasites.

    Comment lutter efficacement contre le crime lorsque la mentalité criminelle s’est infiltrée jusqu’aux sommets de l’échelle sociale ? Telle est la triste situation à laquelle les citoyens patriotes, engagés et travailleurs doivent faire face aujourd’hui. C’est une nouvelle lutte des classes qui se fait jour et qui verra bientôt « Le crépuscule de la France d’en haut », selon le titre du dernier livre du professeur Christophe Guilluy.

    Ivan Blot (Polémia, 12 septembre 2017)

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  • A propos du nouveau capitalisme criminel...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'enregistrement de l'émission du 26 juin 2014 des Chroniques de la Vieille Europe, diffusée sur Radio Courtoisie. Patrick Péhèle évoque avec Pascal Eysseric, le rédacteur en chef d'Eléments, et François Bousquet, journaliste à Spectacle du monde, le livre de Jean-François Gayraud, Le nouveau capitalisme criminel.

     

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  • Le nouveau capitalisme criminel...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Jean-François Gayraud intitulé Le nouveau capitalisme criminel. Commissaire divisionnaire, Jean-François Gayraud est l'auteur notamment de Showbiz, people et corruption (Odile Jacob, 2009) et de La Grande Fraude. Crimes, subprimes et crises financières (Odile Jacob, 2011).

     

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    " Financiarisé, mondialisé et dérégulé à l'excès, le capitalisme n'est-il pas devenu criminogène, tant il offre désormais d'opportunités et d'incitations aux déviances frauduleuses ? C'est ce qu'indique la dimension criminelle qu'ont prise certaines crises financières, au Japon, en Albanie, en Espagne ou encore au Mexique et en Colombie. C'est ce qu'implique l'extension du trading de haute fréquence, qui permet de négocier à la nanoseconde des milliers d'ordres de Bourse. Et c'est enfin ce qu'induit le blanchiment d'argent sale à travers les narcobanques. Éclairant toujours plus profondément la géoéconomie et la géopolitique du crime organisé, Jean-François Gayraud montre ici que, sur les marchés financiers, le crime est parfois si systématique qu'il en devient systémique dans ses effets. De curieuses coopérations et hybridations se nouent ainsi entre criminels en col blanc, gangsters traditionnels et hommes politiques corrompus.
    Il s'interroge aussi sur le devenir de la finance : portée par sa seule volonté de puissance, par delà le bien et le mal, n'est-elle pas en train de s'affranchir de la souveraineté des États ? Dès lors, face à des puissances financières aux arcanes si sombres, quelle liberté reste-t-il ? "

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