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Métapo infos - Page 637

  • Border...

    Nous reproduisons ci-dessous un billet de Bruno Lafourcade, cueilli sur son site personnel et consacré à la question de la frontière. Écrivain talentueux, Bruno Lafourcade a publié ces deux dernières années, deux romans, L'ivraie (Léo Scheer, 2018) et Saint-Marsan (Terres de l'ouest, 2019) ainsi que deux pamphlets, Les nouveaux vertueux (Jean-Dézert, 2017) et Une jeunesse, les dents serrées (Pierre-Guillaume de Roux, 2019). Pour la rentrée, il publie un polar, Le Hussard retrouve ses facultés, chez Auda Isarn, et un roman, Tombeau de Raoul Ducourneau, aux éditions Léo Scheer.

     

    Mur d'Hadrien.jpg

     

    Border

    La question centrale est celle de la frontière : tout vient d’elle. Il s’agit d’ailleurs de ne pas la limiter à la géographie, à la façon étroite des No Border : comme il y a une frontière entre l’homme et l’homme, entre l’indigène et l’étranger, il y en a une entre l’homme et la femme, entre l’homme et l’animal, entre l’homme et la machine – et toutes ces frontières doivent être abolies. Les antifas, les féministes, les végans et les trans-humanistes sont des No Border spécialisés : on a pris son panier recyclable, sa bicyclette citoyenne, et on a pédalé jusqu’au marché équitable de la discrimination ; là, on a choisi sa frontière, son mur et sa statue, à franchir, casser et abattre, en fonction de ses origines, de ses intérêts et de son cul (on sous-estime les dégâts causés par les culs sous-estimés). On s’entend bien, d’ailleurs, entre abolisseurs : chacun respecte l’abolition de l’autre ; en tout cas, on s’entend comme peuvent s’entendre des chefs de rayon, confrères un peu concurrents, d’une même grande surface : il faut seulement se mettre d’accord sur les nouveaux produits, les animations commerciales et les têtes de gondole.

    « Encore Greta ! Et mes Femen, j’en fais quoi ?

    ― Mais y a longtemps que ça ne se vend plus ! D’ailleurs, j’aurai du Richard Gere, la semaine prochaine : ça optimise bien, ça, comme produit, le Richard Gere… »

    Le progressiste voit dans la frontière le signe d’une arriération contraire aux droits de l’Homme, de la femme, de l’enfant et du moustique [1], puisqu’elle est responsable des guerres, de Trump, du bonnet d’âne et des bombes insecticides ; pour le réactionnaire, elle est au contraire l’essence même de la civilisation, qui jamais ne se conçut autrement que bornée, limitée, encadrée, emmurée. Les deux y voient une hiérarchie, une inégalité : l’étranger, l’élève et le moustique n’ont pas les mêmes droits que l’indigène, le professeur et M. Aymeric Caron ; une discrimination salvatrice pour le réactionnaire, fasciste pour le progressiste.

    Si en anglais border signifie frontière, « border », en français, peut signifier « protéger » : la mère borde son enfant – et c’est bien, pour le réactionnaire, le rôle de la frontière, en effet, que de protéger et défendre toutes choses, pour qu’aucune ne ressemble à une autre. Pour le progressiste, c’est exactement l’inverse : la frontière interdit, bride et tue ; en la supprimant, la femme, le migrant et le moustique auront la chance de devenir des mamans comme les autres, des Juifs allemands et des citoyens du monde.

    Cependant, le progressiste utilise la question des frontières nationale, raciale et genrée comme un prétexte. D’abord, il ne croit pas à l’égalité : la femme, l’enfant et le migrant doivent dominer ; il ne croit pas davantage à la justice : les Blancs doivent payer ; surtout, il y trouve un double intérêt.

    Il y a d’abord la vertu : ça l’intéresse beaucoup, au progressiste, d’être un saint. Il fallait la voir, la prude actrice américaine, dans son pull à col roulé, balancer son porc, des sanglots dans la voix ; il fallait le voir, l’ancien acteur crypto-bouddhiste, rayonner de contentement de soi, à bord de l’Open Arms ; il fallait le voir, Aymeric Caron, parler, avec la bêtise de l’amoureux, de la maman moustique. Il faut la voir, la laideur narcissique du progressiste, pour comprendre à quel point ça l’intéresse, la vertu, à quel point il jouit de se voir si saint dans son selfie. Il en jouit doublement, puisque le pouvoir l’attend. Il ne veut pas seulement le renverser, il le veut : il y a des lieux à vider et des sièges à prendre – le pouvoir est au bout des followers.

    Il produira des émissions, dirigera des journaux, tournera des films, écrira des livres : il y a tant à faire, il y en a tant à éduquer. Ça n’empêche pas la sincérité, d’ailleurs. Sincère, il serait même préjudiciable que le progressiste ne le soit pas ; évidemment, ça rend con comme la Lune, la sincérité, mais ça rend aussi efficace : l’intelligence et l’autodérision, ça vient du doute, ça freine, et ce frein, c’est l’effet du doute sur les certitudes – et c’est pourquoi les humoristes d’aujourd’hui sont tellement sinistres : la bêtise de leur certitude n’a pas de frein.

    Sincère, le progressiste l’est en conscience et inconsciemment : la petite journaliste de BFM, le jeune député macroniste, la primo-romancière de la maison Grasset ne se posent pas la question de la légitimité de leurs préjugés, ils ne doutent pas que la vertu consiste à balancer son porc, accueillir les migrants et respecter le « lundi sans viande » de Mme Binoche – le Bien ne doute pas de lui-même. C’est d’ailleurs l’inverse exactement de toute la tradition occidentale, qui consistait à partir du Mal, du péché originel, pour espérer l’amélioration de soi et l’élévation jusqu’au Bien ; le progressiste a fait d’emblée le plus dur : il est arrivé à la sainteté du premier coup et sans effort, il ne peut que s’y maintenir par la surenchère. Il ne peut surtout que chuter : tous les progressistes, de Dominique Sopo à Asia Argento, sont appelés à tomber au moins une fois de leur statue – et tout est à refaire. Les pauvres, c’est tellement plus intéressant de commencer par être un salaud : tout est à faire.

    Bruno Lafourcade (Site de Bruno Lafourcade, 23 août 2019)

     

    Note :

    [1] Les mamans moustiques, explique M. Aymeric Caron, « cherchent dans le sang de leur victime des protéines pour nourrir leurs œufs en développement et donc leurs bébés. » Lorsque l’on « est attaqué par un moustique, [on] a en fait affaire à une mère, qui essaie de remplir son rôle de future mère. Donc, ce moustique qui nous agace, est en fait une dame qui risque sa vie pour ses enfants en devenir ».

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  • Feu sur la désinformation... (244)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Les meilleures manips médiatiques de l’été
      Cet été les bobards, les occultations et les manipulations des médias n’ont pas pris de vacances ! Nous reviendrons ensemble sur quelques exemples.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Les Français de souche semblent abandonnés par l’Etat dans les zones rurales et les banlieues. Les pompiers deviennent des cibles habituelles pour les racailles. Les forces de police semblent réservées à l’usage des puissants.
    • 3 : Amazonie : la raison brûle
      Haro sur Bolsonaro ! Des feux de forêts en Amazonie ont provoqué un émoi planétaire contre le président brésilien. Une indignation malhonnête.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Mercato de rentrée pour les éditorialistes avec les transferts d’Alain Duhamel sur BFM TV et Jean-Michel Apathie sur LCI.
      Yann Moix, lui, risque bien de plus apparaître de sitôt sur les écrans !
    • 5 : G7 : les médias se plient en 4 pour Macron
      Les éditorialistes, notamment sur BFM, n’ont évidemment pas tari d’éloges à propos de la manière dont Emmanuel Macron a géré le G7 à Biarritz.

     

                                           

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (46)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    François Bousquet livre un bref entretien à Boulevard Voltaire où il fait le bilan d’une année très riche pour La Nouvelle Librairie et où il place aussi cette librairie dans le cadre plus large du combat culturel. « Au coeur du Quartier Latin, nous sommes aussi la librairie de la France périphérique » déclare-t-il crânement, plaçant ainsi cette initiative au cœur d’un projet de reconquête des esprits :

     
     
    Dans une tribune accordée au Figaro VoxFrançois Bousquet rédacteur en chef d’Éléments, décrit l’éruption des gilets jaunes comme la coagulation d’une colère jusqu’alors disséminée. 
    « Baissez les prix et le mépris » tel était le mot d’ordre de ces parias de la République. Formule concise et qui fait mouche dans laquelle 75% des Français se reconnaissaient. La France périphérique se mêlait enfin d’entraver le développement de la France mondialisée et diversitaire.  L’Élysée en a tremblé de stupeur puis de panique. Jusqu’à ce que les gauchistes, qui avaient jusque là méprisé ces « ploucs », en viennent à s’emparer de ce mouvement  pour le saborder de l’intérieur, conformément à la mission que leur a toujours assigné l’histoire  :
     
     
    À propos du conflit qui oppose les États-Unis à l’Iran autour du détroit d’Ormuz Richard Labévière se livre à un tour d’horizon passionnant. La fiabilité de ses informations rend d’autant plus sûres ses analyses et il y a tout lieu d’accorder crédit à l’enchaînement des décisions et contre-décisions ubuesques du Docteur Folamour de la Maison Blanche qu’il nous décrit par le menu : 
     
     
    Le Cercle Henri Lagrange interroge l’historien Philippe Conrad sur les origines et le cheminement de la pensée « nationaliste » depuis la révolution française et pose la question de ses possibles évolutions dans les années à venir avec la métamorphose progressive de ce courant vers des vues plus identitaires et européennes. Un entretien très intéressant :

    https://www.youtube.com/watch?v=btkB9MU7dPU&fbclid=IwAR2_0mau_Y4nR5xEhKQ2HHhJwVEb95Sev1eIzybWk7VVMadqzUOviv1W9LA

     
    Régis Debray présente son livre « Un été avec Paul Valéry » sur France culture. Pour l’essentiel une critique de l’UE, objet non identifié qui parle au nom de l'Europe :
     
     
    L’Université d’Evergreen dans l’État de Washington est le théâtre loufoque de la dérive d’un certain « progressisme » aux États-Unis. Ces bouffonneries de plus en plus répandues illustrent à merveille le paradoxe d’un égalitarisme se retournant contre lui même pour célébrer la dictature de toutes les minorités. C’est Ubu roi qui pointe sa trogne obscurantiste pour faire passer le sens commun pour un résidu de stéréotypes à congédier ou des préjugés à déconstruire jusqu’à « démasquer » de misérables professeurs qui avaient cru pouvoir jouer le jeu afin de se concilier leur public. Vidéo effarante de ce qui  s’installe en Europe même où  l'on voit ses linéaments se profiler chaque jour un peu plus, avec le consentement, souvent par lâcheté, des autorités académiques. La coalition bigarrée qui a pris le pouvoir dans les universités américaines de sciences humaines, armée de concepts frauduleux qui viennent cogner tout ce que les sciences dures nous apprennent est sans doute la figure de ce que l’avenir nous réserve. Ce qui vérifierait le principe selon lequel le mandarinat par son enseignement est bien le garant de la fabrique du consentement diversitaire :
     
     
    Témoignage de Frédéric Pierucci auprès de Thinkerview. Dans son long monologue cet ancien haut cadre d’Alstom passe rapidement sur sa détention de 25 mois dans les prisons américaines en otage du département d’État. Au terme de la procédure les 2/3 d’Alstom sont rachetés par Général Electrique dans l’indifférence des pouvoirs politique et avec la tacite complicité de Macron,  ministre de l'économie. Ainsi les turbines qui équipent notamment notre force de frappe et nos centrales atomiques passent à « l’ennemi ». Une véritable forfaiture … 
    Nombreuses autres révélations sur notre dépendance naïve vis à vis des USA par la biais de l’extraterritorialité du droit américain dans le témoignage de cet authentique patriote français : 
     
     
    Plutôt décoiffante l’interview d’Arnaud Montebourg par Thinkerview ! Il y traite de l’absence de politique industrielle française et de la guerre économique que nous infligent les États-Unis souvent secondés par une cinquième colonne française haut placée :
     
     
    Arnaud Montebourg dans une audition devant le sénat reprend et précise ses arguments. Tant que l’UE sera paralysée par la nécessité du vote unanime de ses 27 participants, elle ne pourra pas lutter efficacement contre l’extraterritorialité des lois américaine puisque ses membres ont des intérêts nationaux divergents. Dans ces conditions dit-il, il ne faut pas attendre comme Godot que l’Union Européenne veuille bien nous défendre, mais recourir dans l’urgence à une stratégie nationale avant que des pans entiers de notre dispositif industriel ne soit racheté ou mis à terre. 
    Dans cette affaire l’Union ne nous défend pas; bien au contraire elle nous désarme. Dans cette même vidéo l’ancien ministre socialiste se prononce également contre la privatisation des aéroports 
    de Paris :
     
     
    Le patrimoine industriel français vendu à la découpe. La grande braderie se poursuit… Tribune de Laurent Izard à lire en connexion avec les références précédentes :
     
     
    Un exemple supplémentaire des tergiversations françaises afin de protéger nos données sensibles qui demeurent à disposition de nos « alliés » américains :
     
     
    Dans un tribune très intéressante de Marianne Caroline Galactéros déclare sans embage que « se rapprocher de la Russie n’a jamais été aussi urgent pour la survie de l’Europe » allant ainsi à l’encontre d’une doxa bien enracinée chez les hommes et femmes politiques de notre continent. La présidente du pôle français de géopolitique GEOPRAGMA nous livre une chronique de politique internationale qui puise au meilleur du renseignement sur les rapports de force. Un point reste à interroger, elle persiste à voir dans l’Union européenne un acteur possiblement souverain, ce que tous ses agissement ont jusqu’à présent démenti  :
     
     
    Dans une interview accordée le 19 août à Hadrien Désuin Caroline Galactéros développe ses vues concernant les relations entre l’Europe, la France et la Russie. Titre de l’entretien : « Isoler la Russie pour complaire à notre grand allié était un calcul stupide ». Selon elle, tant que notre président ne s’affranchira pas des réseaux néoconservateurs qui noyautent son administration comme celle de Donald Trump rien de neuf ne pourra intervenir. Ces réseaux qui véhiculent une conception fossilisée en désignant la Russie comme ennemi principal de l’Europe et négligent de ce fait de véritables forces actives représentent un authentique danger pour l'avenir d’une hypothétique Europe-puissance. Elle plaide enfin pour que nous cessions de nous payer de mots et que nous ayons le courage suffisant pour abandonner notre statut de vassal de l’Amérique. « Oser désobéir, prône-t-elle, et tenir. Ce serait là un grand coup donné dans la fourmilière de nos inconséquences collectives et une véritable révolution stratégique pour l’Europe, son premier pas dans le monde des adultes, sans brassards, sans bouée, sans harnais ! Qu’attendons-nous ? » :
     
     
    Texte de 2016 où Christopher Gérard célèbre avec éclat le sens tragique de ce que fut le paganisme européen avant de devenir à l’époque contemporaine un néo-paganisme folklorisé que n’habite plus aucun souffle spirituel :
     
     
    Emission Répliques de 2019 dans laquelle Alain Finkielkraut, en compagnie de René de Ceccatty (traducteur) et d’Olivier Rey (philosophe et mathématicien), s’interroge sur la véritable identité 
    métapolitique de Pier Paolo Pasolini qui avait, disait-il « un amour infini pour les gens ». Connu en France comme un cinéaste prolifique, Pasolini fut également un poète et un romancier qui toujours 
    ferrailla contre la modernité et la société de consommation dont il disait « la fièvre de consommation est obéissance à un ordre non énoncé ». 
    La parution de Chaos : contre la terreur  (RN éditions 2018), recueil d’articles parus entre 1968 et 1970 est l’occasion de la présente discussion. Comme de nombreux intellectuels de son époque Pasolini faisait vibrer un non définitif au système en place, mais ce non avait quelque chose de singulier dans la mesure où il était obnubilé par le sentiment nostalgique de la perte définitive d’un monde fait de différences culturelles innombrables. Il anticipait l’ethnocide, véritable cataclysme anthropologique, au bout de ce cheminement mortifère. 
    Pasolini n’était nullement progressiste; au contraire pourrait-on dire puisqu’il voulait la révolution pour sauver le passé. C’est sur ce non singulier que se prononcent les participants de l’émission et en 
    particulier un Olivier Rey particulièrement brillant et original dans son approche de l’intellectuel contestataire :
     
     
    Le site de l’emission précédente rappelle très opportunément les coordonnées de l’article paru sur L’inactuelle qui est une interview d’Olivier Rey par Thibault Isabel à propos de sa préface de Chaos : contre la terreur :
     
     
    À l’encontre des esprits irrationnels qui entendent soutenir que le réchauffement actuel des climats n’aurait rien à voir avec une cause anthropique, soit pour délester le néo-libéralisme de ses responsabilités, soit pour invoquer un imaginaire « complot mondialiste », ces études parues récemment dans Nature Geoscience et dans Nature infligent un cruel démenti à ces théories abracadabrantesques  :
     
     
    Conférence de 2017 d’Emmanuel Prados, chercheur à l’INRIA, sur l’effondrement. Après avoir présenté les analyses scientifiques décrivant les plus saillants des mécanisme en cours, le scientifique s’interroge 
    ensuite sur la situation actuelle dans nos sociétés. Tout concorde à vérifier l’hypothèse d’un effondrement global dans les années à venir comme le prévoyait les rapport Meadows. Cela est-il inéluctable ? 
    Pouvons-nous agir efficacement afin de reculer ou d'annihiler cette échéance ? Il semble bien que non… Remarquable intervention :
     
     
    Peut-on avoir à la fois des racines et des ailes ? Autrement dit, est-il possible de concilier le cosmopolitisme et l’enracinement ? Réponse Françoise Bonardel, professeur émérite de philosophie des religions à l’Université Paris I panthéon-Sorbonne :
     
     
    Première partie d’un article de L’Iliade consacré à la permanence de la tradition du champ à l’assiette en Alsace. Bon article malgré certains oublis (le houblon et la tradition brassicole de la région) :
     
     
    Un plaidoyer bienvenu  pour les statistiques ethniques en France proposé par les Identitaires :
     
     
    Le site De Defensa reproduit un article du journaliste irlandais Robert Bridge qui, citant Isaiah Berlin et Johan Gottfries Herder, illustre les conséquences destructrices pour nos société de la conjonction d’une immigration de masse et d’une réduction de la pensée à un politiquement correct devenu hégémonique :
     
     
    La fraude sociale des personnes nées à l'étranger. Un tonneau des Danaïdes évalué à 14 milliards d’euros sur lequel pèse une véritable omerta, article d’André Posokhow paru sur le site de la Fondation Polémia :
     
     
    Renaud Camus ayant été à nouveau mis en cause dans la récente tuerie d’el Paso (États-Unis), il répond vertement à une journaliste de Die Welt sur le syntagme de « Grand remplacement » et ses 
    pseudo-conséquences :
     
     
    Paul-François Paoli qui vient de publier sa biographie intellectuelle Confession d’un enfant du demi-siècle aux éditions du Cerf est interrogé à ce propos par Le Figaro. Titre de sa chronique « La gauche est devenue le camp du conformisme, le conservatisme celui de la transgression » :
     
     
    Pris dans la nasse de la culpabilité collective nombre d’Européens demeurent taraudés par les crimes de l’esclavagisme et de la colonisation. Dans cet article Alexis Brunet  démontre à ces esprits faibles rongés par la moraline qu’il n’est nullement nécessaire d’expier des « fautes »  qu’ils n’ont pas commises. À moins que l’on en tienne pour une conception essentialiste des populations ce qui dans ce cas, voudrait également dire que tous les Arabo-musulmans seraient taxés éternellement d’une traite qui a duré beaucoup plus longtemps  que la traite occidentale et s’est accompagnée du fait de la castration des noirs d’un nombre beaucoup plus élevé de victimes :
     
     
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  • Que faire ?...

    Les éditions du Tigre bleu (Blauwe Tijger) viennent de publier un essai en français de David Engels intitulé Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe. Historien, spécialiste de l'antiquité romaine et président de la Société Oswald Spengler, David Engels est l'auteur d'un essai intitulé Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013).

     

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    L’Occident est à bout de souffle, il est tard, probablement trop tard pour changer de cap, et ce qui viendra après la collision annoncée entre la bienpensance et la réalité, nul ne le sait. Et pourtant, il faut vivre ; vivre avec le déclin de l’Europe, vivre avec la certitude que demain ne pourra qu’être pire qu’aujourd’hui; vivre en sachant que les jours de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions sont comptés. Que faire ? Comment gérer sa vie au quotidien, comment se projeter, malgré tout, dans l’avenir, et surtout, comment faire pour léguer notre héritage en danger à nos descendants? Voilà quelques questions auxquelles ce vadémécum tente de donner des réponses pratiques – et réalistes …

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  • La France et la Russie, des pays qui ont tout pour s'entendre ?...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Héléna Perroud, réalisé par Edouard Chanot pour son émission Parade - Riposte, et diffusé le 21 août 2019 sur Sputnik, dans lequel elle évoque les relations entre la France et la Russie et leurs potentialité, après la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron au fort de Brégançon. Russophone, ancienne directrice de l'Institut Français de Saint-Petersbourg, Héléna Perroud a publié un essai intitulé Un Russe nommé Poutine (Le Rocher, 2018).

     

                                      

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  • L'Empire du Bien...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer en collection de poche le pamphlet de Philippe Muray intitulé L'Empire du bien. Essayiste et romancier, Philippe Muray a été un des plus féroces critiques de notre société contemporaine. Il est notamment l'auteur d'Après l'Histoire (Les Belles Lettres, 1999 et 2000), d'Exorcismes spirituels (Les Belles Lettres, 1997,1998, 2002 et 2005) ou de Festivus festivus (Fayard, 2005), essais dans lesquels il décrit l'homo festivus, successeur de l'homo sapiens et habitant de l'Empire du Bien...

     

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    " « Depuis L'empire du bien, le Bien a empiré. » nous dit Philippe Muray dans sa préface. Depuis la "fin de l'histoire", l'emprise de la bien-pensance et de l'altruisme ne cesse de grandir (et que dire d'aujourd'hui, vingt ans plus tard !) : nous vivons à l'ère des conformismes, des fausses idoles médiatiques et du vide universel au nom d'un humanisme privé d'humanités... La dictature du prêt à penser et de la bienveillance, rançon de l'inculture, empoisonne nos vies de joyeusetés factices dans laquelle l'homme contemporain se perd. C'est contre ce paradoxe permanent que l'auteur nous invite avec humour à conjurer la pensée unique et la lobotomisation des esprits. Et à célébrer la liberté de penser, et donc de critiquer, avec un humour flamboyant et ravageur. "

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