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Métapo infos - Page 1010

  • Feu sur la désinformation... (84)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Commémoration des attentats : un monopole des bisounours ?...
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : La désinformation tranquille du Petit journal du sur Molenbeek...
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Éditions spéciales : place aux experts !...
    • 6 : Le bobard de la semaine.

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  • Lovecraft et Tolkien...

    La revue Europe, revue littéraire mensuelle, consacre son numéro d'avril à H.P. Lovecraft et à J.R.R Tolkien, un choix qui devrait combler les amateurs de littératures de l'imaginaire. Pour traiter de Tolkien, la revue a rassemblé les meilleurs spécialistes français, puisqu'on trouve des articles de Vincent Ferré, d'Anne Besson et d'Isabelle Pantin. On signalera également une contribution de Damien Bador intitulé "J.R.R. Tolkien et Georges Dumézil".

    Pour les inconditionnels, on notera que les Cahiers de l'Université de Miskatonic (Oeil du Sphinx, 2008), avaient publié une intéressante étude de Nicolas Liau intitulée "Une rencontre au sommet : H.P. Lovecraft et J.R.R Tolkien"...

    Tolkien_Lovecraft_Europe.jpg

    " On pourrait trouver incongru de réunir dans une même livraison d’Europe deux auteurs aussi différents que John Ronald Reuel Tolkien et Howard Phillips Lovecraft. Ils semblent se situer aux deux extrémités des territoires de l’imaginaire, et rien dans leurs œuvres ne les rattache à une source commune.

    Ironie du sort, en 1937, Tolkien publie son premier chef-d’œuvre, Le Hobbit, tandis que Lovecraft succombe à un cancer à l’hôpital. Ce sont deux écrivains qui ont produit des œuvres fascinantes, deux auteurs dont le succès s’est lentement établi, puis s’est perpétué et étendu après leur mort. Ils se trouvent tous deux à l’origine de phénomènes touchant à l’imaginaire sociétal. Leurs œuvres ont créé des mondes qui ont été revivifiés par des « disciples ». Elles continuent d’être rééditées et même, pour certaines, éditées, ce qui en accroît encore l’influence. Elles ont aussi donné lieu à de nombreuses œuvres parallèles, littéraires, filmiques, etc., qui s’en réclament plus ou moins ouvertement. Elles ont enfin ensemencé, chacune à leur façon, le champ de la bande dessinée et des jeux de rôle.

    Lovecraft, Tolkien. Deux auteurs, deux mondes, deux explorations profondes et fort différentes de l’imaginaire, deux œuvres dont le domaine est en expansion. Dans les deux cas, on rencontre des espaces et des temps mythiques, où se déroulent des batailles féroces, avant même le temps des humains et les débuts de notre Histoire. Dans ces deux mondes nous sommes placés devant une réalité fantasmée, mais qui, d’une certaine façon, donne un accès oblique au réel. Comment et en quoi ces textes et ces auteurs ont-ils influencé l’imaginaire contemporain et marqué de leur empreinte des genres littéraires et cinématographiques comme le fantastique, la fantasy ou le merveilleux ? Les textes réunis dans ce numéro fraient des pistes nouvelles, qui permettront d’aborder d’autres questions, d’autres figures, d’autres espaces, selon divers médias. "

    Au sommaire du dossier :

    H.P. LOVECRAFT

    Roger BOZZETTO : Ni un duel, ni un duo.

    Lauric GUILLAUD : H.P. Lovecraft et l’imaginaire américain.

    Valerio EVANGELISTI : La morsure du froid.

    Denis MOREAU : Une réinvention du fantastique ?

    Roger BOZZETTO : Entre la magie et la terreur.

    Jean ARROUYE : Paragone fantastique.

    Denis MELLIER : Voir la lettre, entendre l’innommable.

    Liliane CHEILAN : L’indicible dessiné.

    David ROAS : Le jour où Cthulhu a traversé les Pyrénées.

    Gilles MENEGALDO : Lovecraft à l’écran.

     

    J.R.R. TOLKIEN

    Vincent FERRÉ : J.R.R. Tolkien et (l’) Europe.

    Verlyn FLIEGER : Ne perdons pas Frodo de vue.

    Isabelle PANTIN : Le conteur en Janus bifrons.

    Damien BADOR : J.R.R. Tolkien et Georges Dumézil.

    Paul H. KOCHER : Le peintre, l’écrivain et l’Arbre des contes.

    Anne BESSON : Tolkien et la fantasy, encore et toujours ?

    Vincent FERRÉ : Peut-on (re)traduire J.R.R. Tolkien ?

    Daniel TRON : Les voyages inattendus

    du Seigneur des Anneaux au cinéma.

    Gaspard DELON et Sandra PROVINI : Le Hobbit de Peter Jackson.

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  • Pour la préférence de civilisation !...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien, réalisé le 24 mars 2016 par Martial Bild et Élise Blaise pour TV Libertés, avec Jean-Yves Le Gallou, ancien haut-fonctionnaire et président de la Fondation Polémia, à l'occasion de la sortie de son essai intitulé Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016).

     

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  • Les mystères de l'Externstein...

    Les auditions Auda Isarn viennent de traduire un ouvrage de Freerk Haye Hamkens intitulé Les mystères de l'Externstein. L'ouvrage est complété par un cahier photos et par une bibliographie d'Alain de Benoist consacrée au site de l'Externstein. Freerk Haye Hamkens, de son vrai nom Wilhelm Schirrmann, est un ethnologue et folkloriste allemand du XXe siècle.

     

    Mystères de l'Externstein.jpeg

    " En Allemagne, dans la région de Detmold, se dresse un spectaculaire groupe de rochers protohistoriques, travaillés par l’homme, dont l’origine et la destination ont donné lieu pendant plus d’un siècle à des discussions passionnées. Il s’agit du site de l’Externstein.

    Dans les années 1934-35, Wilhelm Teudt fouilla le site de l’Externstein et émit l’opinion qu’il était sans aucun doute le sanctuaire de l’Irminsul dont la destruction par Charlemagne avait marqué la soumission du pays saxon. Des voix s’élevèrent pour contredire cette thèse, notamment dans les milieux ecclésiastiques qui lui reprochaient son anti-christianisme.

    Si on reconnaît aujourd’hui l’Externstein comme un possible lieu de culte germanique, certains y voient aussi l’ombre cachée du national-socialisme et de sa propagande culturelle.

    Avec la confusion de la fin de la guerre, en 1945, des mains inconnues firent disparaître tout ce que les archéologues avaient mis à jour. Le présent ouvrage renoue peu à peu le fil car Freerk Haye Hamkens était l’assistant de Teudt au moment des fouilles. Par ses propres moyens et en pleine guerre, il a ainsi sauvé les plans et les notes, et fait un rapport concernant les fouilles des années 1934-35. C’est ainsi qu’il apporte, pour la première fois depuis cent ans, des documents de première main sur l’Externstein.

    Il donne ici des éclaircissements inédits et très complets sur le droit, la propriété, l’archéologie du site, tout en les reliant avec les apports de l’histoire de l’art mais également avec la tradition des légendes, des contes et des chansons populaires.
    Premier livre en français sur le sujet. "

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  • Évoquer la « mixité sociale » pour ne pas parler de « mixité ethnique »...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré au débat sur les supposées vertus de la « mixité sociale » qui cache la volonté d'imposer la « mixité ethnique »...

    Alain de Benoist 2.jpg

    Alain de Benoist : Évoquer la « mixité sociale » pour ne pas parler de « mixité ethnique »

    Le gouvernement a récemment déclaré vouloir mettre en œuvre un ambitieux programme de « mixité sociale ». Il s’agit, notamment, d’imposer un quota de « logements sociaux » dans toutes les agglomérations. Mais ne s’agit-il pas, surtout, de rendre « invisibles » des populations qui attirent un peu trop les regards ?

    La « mixité sociale » dont on nous rebat les oreilles depuis qu’elle est devenue le maître mot des politiques urbaines n’est évidemment qu’un euphémisme pour parler de mixité ethnique. Il s’agit de répartir la population d’origine immigrée pour éviter qu’elle ne se concentre dans certains quartiers (assimilés à des « ghettos »), et de tenter de faire cohabiter un peu partout des gens d’origine différente. En visant à une répartition « plus équilibrée » des populations, la mixité favoriserait la « cohésion sociale ». Ce discours incantatoire, d’autant plus fort qu’il se place dans une perspective universaliste et égalitariste, se heurte en réalité à deux obstacles principaux.

    La « concentration », tout d’abord, est-elle mauvaise en soi ? Elle répond, en fait, à un désir d’entre-soi commun à toutes les populations humaines : qui se ressemble s’assemble. Autrefois, il n’y avait aucune mixité sociale : les riches vivaient dans les quartiers riches, les ouvriers dans les quartiers ouvriers, et personne ne s’en plaignait. C’est même le démantèlement des quartiers ouvriers qui a entraîné l’effondrement de la culture ouvrière. Aujourd’hui, les Maliens qui se sont regroupés à Montreuil l’ont fait pour se retrouver entre eux, et n’ont nulle envie d’aller ailleurs. Les catégories supérieures, même sans avoir à s’enfermer dans des « gated communities » (ensembles résidentiels sécurisés), ont déjà les moyens de pratiquer l’évitement résidentiel et scolaire. Les classes populaires, quant à elles, sont avant tout désireuses de ne pas devenir minoritaires dans leurs quartiers. La demande du « droit à la ville » n’est pas une demande de vivre dans un quartier hétérogène, mais la demande de pouvoir choisir librement son lieu de vie. La solidarité redistributive ne passe pas nécessairement par un mélange social imposé.

    Toutes les études empiriques dont on dispose montrent, par ailleurs, que dans les quartiers où règne la « mixité sociale » règnent aussi des formes de cloisonnement et de mise à distance, voire de séparatisme, qui reflètent une contradiction profonde entre la valorisation de la mixité et la réalité des modes de vie. Il en résulte, non pas une cohabitation harmonieuse et une résorption des inégalités ou des tensions, mais au contraire un regain de la compétition que se livrent les groupes sociaux pour l’accès aux ressources urbaines. L’erreur est, ici, de croire que la proximité spatiale entraîne automatiquement la proximité sociale. Au lieu de favoriser la production d’un espace commun, la dispersion des populations gênantes peut aussi détruire le lien social, exacerber les marquages et déstabiliser les sociabilités existantes.

    On peut aussi se demander si le débat sur la « mixité sociale » ne détourne pas l’attention d’autres formes de paupérisation ou d’exclusion résultant de l’éviction des populations les plus fragiles de leurs zones d’habitation traditionnelles…

    Les classes populaires ont, en effet, été doublement expulsées de leur habitat traditionnel, qu’il s’agisse des centres-villes du fait d’une « gentrification » qui a rapidement transformé les paysages urbains au bénéfice des classes aisées et des « bobos », ou des banlieues, que l’arrivée massive des populations immigrées les a poussées à quitter pour s’installer dans les « périphéries », ce qui les condamne le plus souvent à une exclusion culturelle de fait (dont le vote en faveur du FN est l’une des conséquences). Depuis les années 1980, les quartiers de logements sociaux des grandes villes se sont de facto spécialisés dans l’accueil des populations immigrées, avec comme résultat que les non-immigrés tendent désormais à s’exclure de la demande de logements sociaux.

    À une époque où près de 90 % des Français vivent dans des villes, cela pose le problème plus général de ce qu’elles doivent devenir ?

    Depuis la fin du XIXe siècle, l’évolution de l’urbanisme a étroitement suivi celle du capitalisme (le capital a besoin de s’urbaniser pour mieux se reproduire, rappelait Henri Lefebvre). On est passé successivement du modèle de la ville-atelier, caractéristique de l’ère industrielle, qui existe avant tout comme concentration d’ateliers de production, à la « ville keynésienne » orientée vers la demande, c’est-à-dire fondamentalement dédiée à la consommation et qui va de pair avec l’exode rural (les centres-villes se tertiarisent, l’État investit massivement dans le transport et les logements, le dynamisme urbain se traduit par l’extension des banlieues et l’accession à la propriété privée immobilière), enfin à la « ville néolibérale » actuelle, orientée vers l’offre, qui s’étend à la proche périphérie (« péri-urbanisation »), favorise la circulation et la mobilité, cherche à attirer des entreprises, met l’accent sur les infrastructures favorisant l’innovation, privilégie l’industrie du divertissement, la création de « styles de vie », etc.

    La France est marquée depuis des siècles par l’hypertrophie de la région parisienne. La tendance, aujourd’hui, consiste à miser sur le développement d’un nombre très limité de grandes métropoles régionales. Or, comme le fait observer l’urbaniste Pierre Le Vigan, ce n’est pas de mégapoles que la France a besoin, et moins encore d’un nouveau « Grand Paris », mais d’un réseau de villes moyennes (de 50.000 à 100.000 habitants) dont il faudrait renforcer la densité grâce à un urbanisme de proximité pour mettre fin à cette séparation grandissante des lieux de résidence, de loisir et de production qui a abouti à une « mise en morceaux de l’homme moderne ».

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 20 mars 2016)

     

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  • Vous avez dit conservateur ?...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Laetitia Strauch-Bonart intitulé Vous avez dit conservateur ?. ​Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure d'Ulm et de Sciences-Po Paris, actuellement en PhD en histoire à la Queen Mary University de Londres, Laetitia Strauch-Bonart est également contributrice au Point et au magazine britannique Standpoint.

     

    Conservateur_Strauch-Bonart.jpg

    " Le conservateur, en France, est comme l'enfer : c'est l'autre, et plus encore un autre qui suscite l'incrédulité, provoque la dérision et soulève le coeur. Autant son contraire, le progressiste, est auréolé de toutes les vertus, autant lui est suspecté de tous les vices. Pourquoi cette réduction obligée du conservatisme à un méli-mélo contradictoire de réaction politique, d'ordre moral et de libéralisme économique ? Pourquoi cette ignorance délibérée du fait que le conservatisme a structuré la vie politique et intellectuelle pendant au moins deux siècles, outre-Manche et outre-Atlantique ? Pourquoi la tradition conservatrice est-elle inexistante chez nous ? Quelle vision du monde recouvre-t-elle ? Cette vision n'aurait-elle pas désormais un avenir dans notre pays ? Autant de questions auxquelles répond Laetitia Strauch-Bonart dans cet essai brillant qui tient autant de l'analyse que du plaidoyer, et qui s'appuie sur une vaste enquête menée auprès de grands intellectuels français, comme Chantal Delsol, Philippe Bénéton, Jean-Pierre Le Goff ou Jean Clair. Repenser le rôle de la société civile, renforcer notre méfiance envers les systèmes politiques et notre confiance envers les liens humains et reconnaître la différence entre le temps qu'il faut pour construire et l'instant qui suffit à détruire : ce livre de savoir et de conviction est aussi un livre d'éveil et de réveil. "

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