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Métapo infos - Page 1008

  • Pourquoi il faut sortir de la Cour européenne des droits de l'homme...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du Groupe Plessis, un groupe de hauts fonctionnaires en activité, cueilli sur le site du Figaro Vox et consacré au rôle néfaste de la Cour européenne des droits de l'homme.

     

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    Cour européenne des droits de l'homme : pourquoi en sortir est un impératif démocratique

    Le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne est imminent. Nous saurons bientôt si les Britanniques feront le choix de se libérer de cette envahissante, et surtout inefficace, technostructure ou si les pressions et les menaces auront raison de l'esprit d'indépendance de ce grand peuple européen. On ne peut, nous Français qui avons vu notre «Non» au référendum de 2005 sur la constitution européenne bafoué en 2008 par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne, qu'être envieux de la liberté ainsi donnée aux Britanniques de choisir démocratiquement leur avenir. Un «leave» suffirait-il néanmoins à faire réagir nos dirigeants pour remettre l'Union en état de marche et faire en sorte qu'elle respecte les Etats ou, au contraire, encouragera-t-il les fanatiques de Bruxelles et du détricotage des nations à une fuite en avant fédéraliste?

    Quel que soit le résultat, il ne faut pas oublier qu'une instance plus discrète, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) est certainement l'autre pierre d'achoppement pour ceux qui espèrent que notre propre pays puisse un jour recouvrer sa souveraineté, c'est-à-dire la maîtrise de ses lois et de son destin. Et c'est d'ailleurs David Cameron lui-même qui envisageait en 2014 de sortir de la CEDH pour «rétablir la souveraineté à Westminster»!

    La CEDH, difficilement identifiable pour les non-initiés dans la jungle des institutions européennes fait partie de cette nébuleuse qu'est le Conseil de l'Europe (47 pays membres), la confusion devant être évitée avec la Cour de justice de l'Union européenne qui relève de l'Union à 28. La CEDH, dont le siège est à Strasbourg, est chargée de contrôler le respect de la convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (convention EDH), adoptée en 1950, ratifiée tardivement par la France en 1974 et dont la jurisprudence a pris un essor considérable avec la généralisation, en 1998, du recours individuel.

    La CEDH exerce une influence considérable sur notre droit. C'est ainsi, pour prendre quelques exemples récents,

    que la CEDH a imposé à la France de revenir sur l'interdiction des syndicats dans les armées. Elle a également imposé la présence d'un avocat dès le début de la garde à vue, compliquant singulièrement le travail de la police et confirmant ainsi qu'elle estimait la procédure plus importante que l'efficacité policière. L'article 8 de la convention EDH (respect de la vie privée et familiale) est utilisé comme une arme massive, et très efficace, contre la politique d'expulsion des étrangers en situation irrégulière et pour faciliter le regroupement familial. Dans le domaine ô combien sensible de la famille et de la filiation, la CEDH ne se prive pas non plus d'intervenir, prenant de court le législateur en imposant à l'Etat de reconnaître la filiation des enfants nés de mères porteuses à l'étranger, ouvrant la voie à tous les trafics. Dans la lutte contre le terrorisme, la Cour s'est illustrée par des décisions aberrantes, empêchant l'expulsion ou l'extradition de terroristes patentés au motif qu'il pourrait subir dans leur pays de destination «des traitements inhumains ou dégradants»!

    Un juge azerbaidjanais, albanais, moldave, géorgien ou turc, pour citer des ressortissants de pays réputés pour leur respect des droits de l'homme…, a ainsi une influence sur le droit français que pourraient leur envier bon nombre de nos parlementaires! Mais il est vrai aussi, et c'est peu connu, que le véritable élément moteur est l‘administration elle-même de la CEDH, le «greffe», qui prépare les décisions. Peuplé de militants, on reconnaît leur marque dans une jurisprudence qui privilégie une vision «progressiste» de la société: refus des frontières, défiance vis-à-vis des Etats, culte de la non-discrimination, primat de l'intérêt du délinquant sur celui de la victime, de la revendication individuelle sur l'intérêt collectif, de la procédure sur la décision et l'action, libertarisme moral…

    On note d'ailleurs que la CEDH paraît étrangement bien plus efficace quand il s'agit de s'acharner juridiquement sur les pays occidentaux, qui jouent le jeu, que lorsqu'il s'agit d'exercer sa vocation initiale envers d‘autres pays membres du Conseil de l'Europe où persistent, pour le coup, de véritables atteintes au noyau dur des droits de l'homme (tortures, assassinats politiques, élections truquées…).

    L'influence de la CEDH ne cesse de croître, avec l'interprétation de plus en plus libre (ce qu'elle appelle une «interprétation évolutive») d'un texte fondateur conçu à l'origine comme un rempart contre les dérives totalitaires, pour aboutir à des décisions qui n'ont plus qu'un lien très ténu avec ce texte et même avec un quelconque droit de l'homme. Parée des vertus faciles de protectrice des droits fondamentaux, la CEDH est ainsi devenu un objet étrange, à la fois législateur et cour suprême, ce qui n'est pas sans évoquer une sorte de Parlement d'Ancien Régime à l'échelle européenne, fonctionnant par des «arrêts de règlement» qui s'apparentent à de véritables diktats politiques.

    Auto-proclamée gardienne de l'ordre public européen, la CEDH paraît donc saisie de démesure, comme toutes les institutions non contrôlées (on sait depuis Montesquieu qu'un pouvoir doit être limité par un autre pouvoir). Dans une démocratie, c'est en effet au législateur, et non au juge, a fortiori à un juge étranger, qu'il appartient de définir l'intérêt collectif. La CEDH, qui fait désormais intrusion au cœur même de la légitimité politique, pose donc un véritable problème démocratique

    Cela ne s'est pas fait sans la complicité des tribunaux français, administratifs et judiciaires, qui ont trouvé dans l'application directe de la convention EDH et de la jurisprudence de la CEDH, le moyen de contourner la loi et d'accroître leurs marges de manœuvre, faisant de cette convention une sorte de constitution bis. Cette autonomisation du juge français par rapport au législateur était manifeste dans un arrêt récent (31 mai 2016) du Conseil d'Etat qui, en écartant d'un revers de main la loi française pourtant explicite, a souverainement autorisé l'exportation vers l'Espagne de gamètes congelées du mari défunt d'une requérante, au nom du respect de sa vie privée et familiale.

    Le droit national, pouvoir législatif et pouvoir réglementaire confondus, est ainsi cerné: par la jurisprudence de la CEDH, par les tribunaux français mettant en œuvre à la fois cette jurisprudence et leur propre interprétation de la convention, sans parler naturellement, dans d'autres domaines, des textes émanant de l'Union européenne, dont la Cour de justice adopte d'ailleurs dans sa jurisprudence beaucoup des positions de la CEDH, Union européenne qui a aussi vocation, selon le traité de Lisbonne, à adhérer à la convention EDH, ce qui complétera la manœuvre d'encerclement et achèvera de soumettre le droit français à la fatale étreinte du boa constrictor.

    Se dégager de cette étreinte est désormais une priorité si, d'un point de vue opérationnel, l'on veut retrouver des marges de manœuvres s'agissant notamment de la lutte contre l'immigration ou le terrorisme, mais surtout, si, d'un point de vue symbolique et politique, on veut redonner à la France son autonomie juridique. Certes, la CEDH a pu permettre, c'est indéniable, certaines avancées en matière de protection des droits. Mais notre pays dispose des instruments nécessaires au respect des droits de l'homme, dont les principes figurent dans notre «bloc de constitutionnalité», et particulièrement dans la déclaration de 1789, leur respect étant notamment assuré aujourd'hui par le mécanisme de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

    Force doit être maintenant de reconnaître que le droit issu de la convention européenne n'est plus celui auquel la France avait adhéré en 1974. Face à l'emballement de cette machine, peu de solutions s'offrent à nous: abdiquer et subir, renégocier le fonctionnement de la Cour dans le cadre du Conseil de l'Europe mais cela paraît très improbable, sortir de la convention EDH, ce qui n'exclut pas d'ailleurs une négociation ultérieure, plus simple, pouvant par exemple tendre à faire de la CEDH une instance consultative. Contrairement à certaines idées reçues, quitter la CEDH est juridiquement tout à fait possible: l'article 58 permet de dénoncer la convention EDH «moyennant un préavis de six mois, donné par une notification adressée au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe». Mais la question n'est pas tant juridique que politique. Le vrai sujet, c'est de trouver la volonté politique de se libérer de ce carcan, c'est la place que l'on veut redonner à la souveraineté nationale qui, selon l'article 3 de notre constitution, «appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.»

    Groupe Plessis (Figaro Vox, 21 juin 2016)

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  • Le wagnérisme dans tous ses états...

    Les presses de la Sorbonne nouvelle viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Cécile Leblanc et Danièle Pistone et intitulé Le wagnérisme dans tous ses états 1913 - 2013. Cécile Leblanc est agrégée de Lettres classiques, et a participé à la rédaction du Dictionnaire de Wagner et du wagnérisme (Acte sud, 2009) ; quant à Danièle Pistone, elle est musicologue et a notamment publié un Wagner et Paris (Champion, 1980).

     

     

    "De l’admiration éperdue au rejet viscéral, aucun artiste du XIXe siècle n’a suscité autant de passions extrêmes que Wagner, au point de faire naître une mouvance aux esthétiques parfois contradictoires, le wagnérisme. Pourtant, dès le premier quart du vingtième siècle, en France, les haines exacerbées, comme les adulations excessives, s’apaisent avec l’entrée des œuvres du maître au répertoire des maisons françaises d’opéra. Est-ce le début d’une normalisation des relations entre Wagner, les artistes et le public et, par conséquent, le crépuscule du « vieux dieu » ? N’est-ce pas, au contraire, le début d’un wagnérisme apaisé et créateur ? Les contributions réunies dans cet ouvrage s’interrogent sur la permanence du wagnérisme et sa « prodigieuse fécondation » (le mot est de Proust) de toutes les formes d’art du XXe siècle, de l’opéra à la danse, les arts plastiques et le cinéma. Leurs auteurs ont eu pour ambition de montrer nombre d’aspects de la présence récurrente de ce créateur dont les œuvres se sont imposées, entre 1913 et 2013, comme le laboratoire de formes artistiques parmi les plus novatrices."

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  • Juvin en liberté !... (7)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la compilation de l'émission Juvin en liberté, sur TV libertés, pour la semaine du 13 au 17 juin 2016. 

    Économiste de formation, Hervé Juvin a publié des essais essentiels tels que Le renversement du monde (Gallimard, 2010) ou La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013).

    Au sommaire, cette semaine :

    1 – La France est en état d'urgence, cela ne devrait-il pas empêcher la multiplication des manifestations ?

    2 – Les réfugiés ne font plus la une des magazines. Cela veut-il dire que le problème est réglé ?

    3 – Le Pape François prône une écologie humaine dans son encyclique "Laudato Si". Mais, dans le même temps, il propose l'accueil des migrants en Europe. N'y a-t-il pas une contradiction ?

    4 – Que penser de la déclaration passée inaperçue d'Erdogan affirmant que le contrôle des naissances est étranger à l'islam ?

    5 – La mobilisation contre la droite nationale autrichienne a abouti à l'élection, pour la première fois en Europe, d'un président de la république écologiste. Est-ce un fait anodin ?

     

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  • Les droits de l'homme contre le peuple...

    Après, notamment, l'essai de Michel Villey, Le droit et les droits de l'homme, et celui d'Alain de Benoist, Au-delà des droits de l'homme, Jean-Louis Harouel s'attaque à son tour aux droits de l'homme en tant que religion séculaire avec un livre intitulé Les droits de l'homme contre le peuple publié aux éditions Desclée de Brouwer. Agrégé de droit, Jean-Louis Harouel est professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas.

     

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    " Lorsque les pays occidentaux font des droits de l'homme le centre de la politique, ils s'enferment dans une impuissance collective. Cet ouvrage n'est pas un livre contre les droits de l'homme bien évidemment, mais contre cette idéologie, cette nouvelle religion séculière centrée sur l'obsession de la non-discrimination, qui paralyse la politique de certains pays occidentaux et particulièrement de la France dans une période où l'équilibre sociétal du pays est menacé. C'est avec une logique implacable qu'il démonte les ressorts de ce mécanisme pervers.
    Nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d'un peuple face à son État, nous dit-il avec force, mais du droit d'un peuple d'être défendu par son État. "

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  • Euro 2016...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle chronique de Richard Millet, l'auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), cueillie sur son site personnel et consacrée à l'Euro 2016...

     

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    Euro 2016

    J’ai fait comme tout le monde : j’ai regardé le match d’ouverture de l’Euro 2016, non point par panurgisme mais parce que le football est un excellent révélateur de ce qui porte encore le nom de peuple, alors que ce dernier n’en est plus tout à fait un. Passons sur le grotesque ballet précédant l’ouverture. Il me faut surtout parler de cette équipe de France, et d’un point de vue non pas technique (car on n’imagine pas les joueurs dépourvus de qualités) mais ethnique : si c’est là l’équipe nationale, je ne me reconnais nullement dans ce rassemblement de mercenaires fraîchement naturalisés ou nés dans une immigration non assimilée, ainsi qu’en témoignent les noms et les prénoms de nombreux joueurs – dont on a même vu l’un priant Allah sur la pelouse… On me dira que je ne fais qu’enfoncer là des portes dévergondées ; sans doute. Il m’importe néanmoins de répéter que je ne saurais être le concitoyen d’un Bacary Sagna, d’un Mamadou Sissoko, d’un Kingsley Coman ou d’un Adil Rami – desquels, encore une fois, je ne nie pas le talent. Mais enfin les tensions considérables engendrées par la composition ethnique de cette équipe où les Français de souche sont minoritaires ont démontré, si besoin était, que ce qui se passe avec l’équipe de France est la synecdoque de la France tout entière –c’est-à-dire d’une France malade de l’inassimilation d’une immigration extra-européenne qui a peu à peu détruit, avec le consentement des élites, les structures républicaines.

    La puissance footballistique tente de ravauder la toile et de faire accepter cette nouvelle idée de la France, de la même façon que la clique médiatico-politique avait tenté de faire accroire, en 1998, que la victoire de l’équipe nationale était due à sa nature « black-blanc-beur » : dénomination qui à elle seule dit tout à la fois la décomposition ethnique de la France et celle de sa langue. Non seulement le football règne sur les esprits, comme le mauvais roman et les séries télévisées, mais encore un footballeur, Ibrahimovic, peut dire qu’il fait plus pour la France que François Hollande. Il n’a pas tout à fait tort, mais il joue sur du velours, tellement la nullité  du chef de l’Etat est patente… Il y a longtemps que ce dernier a rabaissé la dignité de sa fonction, en même temps, d’ailleurs, que l’ensemble de la classe politique : il suffisait de le voir, hier soir, interviewé par France 2, le cou ceint d’une écharpe aux couleurs de l’équipe de France, interpellé par une vulgaire journaliste qui lui donnait du « président », et non, comme il se doit, du « Monsieur le président », comme si elle s’adressait au président d’un club de football. Il est d’ailleurs possible que Hollande ne soit plus que ça : le chef d’une équipe de « foot » et de quelques centaines de supporteurs…

    Cette décadence de la fonction présidentielle semble propre à tout l’Occident : on  a pu le voir à l’occasion des funérailles du boxeur musulman Mohammed Ali, où Bill Clinton côtoyait des acteurs de Hollywood et le sultan islamiste Erdogan, lequel a rappelé ce qui n’est évident que pour lui : « L’islam est une religion de paix. » On le voit en effet tous les jours, à Nice où une jeune Tunisienne, serveuse de son état, a été giflée par des barbus parce qu’elle servait de l’alcool à ses clients ; au Pakistan, où une jeune femme a été brûlée vive par sa famille pour avoir épousé un homme de son choix. Et on ne parlera pas de ce qui se passe dans les entreprises publiques françaises, de quoi le stalinien Martinez devrait s’inquiéter bien plus que de l’insignifiante loi « Travail. »

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 11 juin 2016)

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  • Incertain Orient...

    Les Presses universitaires de France nous propose de revisiter l'histoire récente de l'Orient compliqué avec l'essai de Florian Louis intitulé Incertain Orient - Le Moyen-Orient de 1876 à 1980. Agrégé d'histoire et chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales, Florian Louis est un collaborateur régulier de la revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon.

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    "Des bouleversements provoqués par la désagrégation de l’Empire ottoman à ceux engendrés par les chocs pétroliers des années 1970 en passant par la montée des tensions autour de la question palestinienne, le Moyen-Orient a connu un XXe siècle des plus chaotiques. C’est ce parcours, riche en rebondissements, que retrace et éclaire ce manuel, qui ne néglige pas pour autant d’insister sur les puissants ferments de continuité qui structurent une région sise à la charnière de multiples aires civilisationnelles dont elle opère une forme de synthèse originale.
    Une région dont les équilibres ont été reconfigurés tout au long du siècle, tant par les dynamiques et les rivalités qui l’agitaient de l’intérieur que par les influences et les pressions contradictoires qui s’y exerçaient depuis l’extérieur. C’est donc une histoire décloisonnée et connectée qui s’imposait pour rendre toute sa dignité historiographique à un espace trop souvent réduit à un simple terrain de jeu pour puissances exogènes, mais qui s’avère dans les faits avoir été pleinement acteur de son destin, à défaut d’en avoir toujours été maître."

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