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Métapo infos - Page 1005

  • Gauche et droite...

    Les éditions Chronique viennent de publier dans leur nouvelle collection Le tour de la question, Gauche/Droite, un ouvrage double signé conjointement par Eric Branca et Michel Marmin. Ancien journaliste à Valeurs Actuelles, Eric Branca est notamment l'auteur d'Histoire secrète de la droite et de 3000 ans d'idées politiques. Quant à Michel Marmin, plume de la revue Eléments depuis les origines, on lui doit comme critique cinématographique  notamment des ouvrages sur Raoul Walsch (Dualpha, 2003) et Fritz Lang (Pardès 2005).

     

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    " Un ouvrage sur l’histoire de la gauche c’est bien, mais un ouvrage sur l’histoire de la gauche et de la droite, c’est encore mieux : l’idée de cette collection réside dans le parallélisme inhérent à certains sujets.

    Difficile, en effet, d’imaginer que la gauche puisse exister sans son opposé, la droite ! Plus encore, c’est en réponse à l’image que lui renvoie la droite qu’elle se construit et qu’elle évolue, et inversement. "

     

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  • “Radicalisation”: la guerre des mots...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Mathieu Bock-Côté, cueilli sur Causeur et consacré à la "radicalisation", terme dont l'utilisation par le système politico-médiatique est loin d'être innocente... Québécois, l'auteur est sociologue et chroniqueur à Radio-Canada et vient de publier en France Le multiculturalisme comme religion politique aux éditions du Cerf.

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    “Radicalisation”: la guerre des mots

    Ce qu’occulte ce terme pudique

    La question de la radicalisation est à l’ordre du jour. On en parle beaucoup et on en parlera encore longtemps. Et on peut être à peu près certain qu’on en parlera assez mal. Parce que cette question est très mal posée. D’abord parce que le thème de la radicalisation lui-même est piégé: il est là pour détourner notre attention et masquer la question spécifique de l’islam radical, qu’on veut occulter, parce qu’on craint qu’elle ne contribue à la stigmatisation des musulmans. Ensuite, parce que lorsqu’on abordera néanmoins la question de l’islam radical, on risque d’assister à la victimisation de ceux qui s’y engagent. C’est la discrimination dont ils seraient victimes qui pousserait les jeunes musulmans vers l’islamisme, à la manière d’un réflexe de défense malheureux mais inévitable. En gros, on nous dira que l’islam radical n’est pas vraiment un problème, et lorsqu’il devient un problème, c’est à cause de nous. Lorsque l’islam radical frappe, nous en sommes d’une certaine manière coupable.

    Tous radicalisés ?

    Reprenons ces deux questions distinctement. Le phénomène de la radicalisation ne veut à peu près rien dire en soi. Comme j’aime le dire, quand un péquiste [NDLR : membre du Parti québécois, favorable à l'indépendance de la Belle province.] se radicalise, il veut tenir un référendum coûte que coûte dans un premier mandat, lorsqu’un conservateur fédéral se radicalise, il veut privatiser Radio-Canada, quand un social-démocrate se radicalise, il rêve d’une augmentation généralisée des impôts, quand un catholique se radicalise, il rêve de lois morales plus coercitives, mais quand un islamiste se radicalise, il peut verser dans le terrorisme et le djihadisme. En d’autres mots, c’est l’islam radical qui pose un problème de sécurité majeur aujourd’hui. Il ne représente pas une variante parmi d’autres du problème du radicalisme : il représente un problème à part entière, qu’on ne peut sérieusement dissoudre dans un problème plus vaste.

    Mais on ne veut pas l’avouer. Alors on jette un voile sur le phénomène et on parle de radicalisme en général. On dira s’inquiéter de tous les radicalismes, histoire de diluer la responsabilité de l’islamisme dans un phénomène plus global de radicalisation. Au nom de la lutte contre l’islamophobie, on pratique le déni de réalité et on va même jusqu’à dire que toutes les religions et les doctrines menacent également, par la tentation radicale qui leur serait consubstantielle, la paix civile et la sécurité dans nos pays. Un exemple parmi d’autres : après l’attentat d’Orlando, par Omar Mateen, n’a-t-on pas assisté au procès des grandes religions monothéistes, comme si le christianisme et le judaïsme étaient coupables par association des crimes commis au nom de l’islam radical?

    Balayer le réel sous le tapis

    Mais il arrive qu’on doive quand même poser la question de l’islamisme. On a beau balayer le réel sous le tapis, il en reste toujours des traces. Que faire d’elles? En général, on victimisera ceux qui sont tentés par l’islamisme. C’est la société d’accueil qui, en les rejetant, les pousserait vers l’islam radical. En un mot, l’islamophobie serait à l’origine de l’islamisme. C’est très fort. En gros, le monde occidental serait coupable du fait qu’on le rejette et qu’on veuille entrer en guerre avec lui. L’Occident serait structuré autour d’un système discriminatoire poussant à la persécution des minoritaires, et plus particulièrement, des musulmans, et parmi ces derniers, certains trouveraient refuge dans une idéologie radicale qui répondrait aussi au besoin d’absolu des plus jeunes.

    On ne luttera convenablement contre la tentation islamiste qu’en luttant contre ces discriminations supposées et en se convertissant plus ou moins officiellement au multiculturalisme, une doctrine favorisant l’ouverture à l’autre et le respect des différences. C’est en déconstruisant la nation qu’on pourrait créer une société véritablement inclusive qui ne pousserait plus les jeunes désemparés dans les bras des islamistes. Dans cette perspective, on condamnera toutes les politiques visant à restaurer une culture de convergence et c’est ainsi qu’on fera le procès notamment de ceux qui souhaitent mettre de l’avant une vraie laïcité nationale. On relativise au même moment l’influence du discours islamiste et la haine de l’Occident qu’il propage dans nos pays en cherchant à instrumentaliser les contradictions qui traversent nos sociétés pour imposer sa loi ou verser dans la violence meurtrière. Nous peinons à comprendre que le monde occidental trouve dans l’islamisme un ennemi qui veut sa perte.

    En d’autres termes, nous sommes en ce moment devant une offense rhétorique et sémantique pour imposer un vocabulaire culpabilisateur. Devant les discours et les études qui prétendent nous éclairer sur ce phénomène, il n’est pas interdit de faire preuve de scepticisme. Dans les circonstances, c’est l’autre nom de la vigilance démocratique.

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  • Le cinéma ne se rend pas !...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier Ciné-méta-graphiques - Le cinéma ne se rend pas II, un recueil de textes de Ludovic Maubreuil. Chroniqueur pour le cinéma dans la revue Éléments et responsable du blog Cinématique, Ludovic Maubreuil est déjà l'auteur, chez le même éditeur, d'un essai intitulé Le cinéma ne se rend pas ainsi que de deux tomes d'un Bréviaire de cinéphilie dissidente.

     

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    " Qu’il s’agisse d’études trans­ver­sales au­tour de thé­ma­tiques ci­b­lées (1è­re ­par­tie), d’ar­ticles po­lé­m­iques liés à l’ac­tua­li­té (2ème par­tie), d’ana­lyses mé­t­a­po­li­tiques d’œuvres po­pu­laires ou mé­c­on­nues (3è­m­e ­par­tie), ces textes tentent de cé­l­é­b­rer le ci­né­ma qui ne s’en laisse pas comp­ter, qui ne prend pas ses spec­ta­teurs pour des es­t­hètes do­ciles et des con­som­ma­teurs sou­mis. Ac­ca­b­lé de lieux com­muns re­peints à neuf, d’idées reçues éri­gées en règles d’or, de formes vides fas­ci­nantes, le ci­né­ma post­mo­derne ap­pa­raît sem­b­lable à la Gar­de Im­pé­ria­le ­cer­née par les troupes an­g­laises de Wel­ling­ton : tout comme elle, se­lon le mot du Gé­né­ral Mi­c­hel at­t­ri­bué à Cam­b­ronne, il est en train de mou­rir ; tout comme elle ce­pen­dant, il ne se rend pas. Sous les atours les plus dé­s­or­don­nés du style, la ri­gueur d’une re­p­ré­s­en­ta­tion ou la jus­tesse d’un rap­port d’images, ré­duisent en­core à néant le chaos des signes. Sous la nov­langue et les mots d’ordre, un lan­gage ré­siste."

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  • Quand la Turquie contredit les rêveurs qui la voyaient européenne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 1er novembre 2016 et consacrée à la Turquie et au choix de son président d'une rupture avec l'Union européenne...

     

                            

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  • Quand le monde s'est fait nombre...

    Les éditions Stock viennent de publier un nouvel essai d'Olivier Rey intitulé Quand le monde s'est fait nombre. Mathématicien et philosophe, chercheur au CNRS et enseignant en faculté, Olivier Rey est notamment l'auteur de Une folle solitude - Le fantasme de l'homme auto-construit (Seuil, 2006) et de Une question de taille (Stock, 2014), deux essais consacrés à la question du progrès et de la technique dans nos sociétés.

     

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    " La statistique est aujourd’hui un fait social total : elle règne sur la société, régente les institutions et domine la politique. Un vêtement de courbes, d’indices, de graphiques, de taux recouvre l’ensemble de la vie. L’éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l’université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage… La statistique devait refléter l’état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique. "

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  • Migrants et démographie : l’hiver vient de Calais...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gabriel Robin, secrétaire général du Collectif Culture, Libertés et Création, cueilli sur le site de Politic Région et consacré au démantèlement de la «jungle» de Calais...

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    Le Premier ministre Manuel Valls avec des migrants, dans un centre d'accueil et d'orientation (CAO) à Epernay (Marne)

     

    Migrants et démographie : l’hiver vient de Calais

    Jacques Attali a prévenu : « Il faut faire plus encore pour expliquer aux migrants qu’ils ont intérêt à rester en France et à être Français. (…) Dans les 15 ans qui viennent, nous avons absolument intérêt à accueillir les talents venus d’ailleurs. C’est la seule façon de payer nos retraites ». Puis de conclure : « Les futures grandes migrations seront africaines ». La vérité sort de la bouche des idéologues de la mondialisation. Jacques Attali décrit exactement ce que sera notre avenir en appelant de ses vœux une submersion démographique du continent européen par le Sud du monde. Il n’est d’ailleurs pas le seul à travailler en ce sens, puisque plusieurs rapports rendus par les Nations unies conseillent aux Européens d’ouvrir en grand leurs frontières nationales et extérieures. Les propos de celui qui murmura à l’oreille d’au moins deux présidents, François Mitterrand et Nicolas Sarkozy, ne sont pas caricaturaux et correspondent donc très précisément à la pensée dominante dans certains cercles, abusivement qualifiés de libéraux car ils n’appartiennent qu’à une version dévoyée de cette pensée politique. D’abord, l’économisme. La principale raison avancée pour attirer des millions d’individus est qu’ils pourraient « payer nos retraites ». Réduire le problème migratoire à son impact sur l’économie est une faute historique. Le danger majeur que fait peser l’immigration de peuplement tient bien dans son caractère dissolvant. La France y perdrait son âme, sa culture, ses institutions, sa permanence et tout ce qui a pu faire d’un pays de taille modeste un géant mondial. Ce raisonnement vaut d’ailleurs pour l’ensemble des pays européens. En outre, l’affirmation de Jacques Attali est aussi biaisée que mensongère. Les travaux de Jean-Paul Gourévitch ont notamment prouvé que l’immigration a été un boulet de l’économie française depuis trente ans, coûtant beaucoup plus qu’elle n’a rapporté de la même façon que l’aventure coloniale fut un tonneau des Danaïdes. En 2012, le susnommé Gourévitch estimait par exemple que le coût net de l’immigration pouvait s’évaluer à 17,4 milliards d’euros pour la France : 5,551 milliards pour l’immigration régulière, 3,209 milliards pour l’immigration irrégulière, sans oublier les investissements de l’Etat et des collectivités territoriales dont la rentabilité est nulle (l’aide au développement ne réduit en rien la pression migratoire, les politiques d’intégration difficilement quantifiables tardent pour le moins à faire la démonstration de leur utilité) pour 8,652 milliards. Ces chiffres ont été publiés dans plusieurs monographies sur les migrations établies tous les ans en collaboration avec l’association des Contribuables Associés.
     
    Certains reprochent même à Jean-Paul Gourévitch de sous estimer le coût réel de l’immigration. C’est le cas de Pierre Milloz, énarque et inspecteur général honoraire, et d’André Posokhow, qui avancent le chiffre de … 84 milliards d’euros par an. Tout cela conduit à réévaluer fortement les déclarations politiques de Jacques Attali et de tous les défenseurs de l’immigration massive, tentant de justifier par des manœuvres dilatoires leurs délires qui ne trouvent plus d’écho auprès de la population, consciente des difficultés identitaires et sécuritaires posées par ce phénomène. Pour mieux vendre l’immigration aux Français, ils essayent par tous les moyens de trouver des arguments « rationnels » régulièrement contredits par des examens rigoureux, cachés par des médias ignares ou aux ordres. Si les sources chiffrées sur l’immigrations sont difficiles à trouver, les estimations de l’INSEE étant sujettes à caution ou présentant des manques, on pourra au moins s’accorder sur quelques points : chaque année le solde de l’immigration (les entrants étant pour la plupart des extra-européens sous diplômés et les sortants étant généralement des jeunes diplômés autochtones) est très largement positif, les coûts annexes sont colossaux et les coups portés à l’unité nationale sont considérables. Jacques Attali est dans le vrai quand il annonce que les migrations africaines vont s’intensifier mais il est dans le faux sur tous les autres plans. D’un point de vue économique, l’immigration n’apporte rien à la France, au contraire serait-on tentés de dire. Quant au reste, c’est pire…
     
    Le lundi 24 octobre 2016 restera gravé dans l’histoire de France comme le jour du démantèlement de la jungle de Calais. « Cachez ce sein que je ne saurais voir » pourrait être le leitmotiv du gouvernement qui préfère disperser les migrants, les cacher sous le tapis de nos villages, plutôt que de les expulser comme il se devrait. Pariant que les clandestins seront moins visibles une fois réparties à travers la France, l’exécutif se trompe une fois de plus. Chaque camp sera une bombe potentielle appelée à faire des petits. Les ruraux et les urbains ne le supporteront pas. Autrefois, médias et politiques parvenaient, bon gré mal gré, à fabriquer le consentement des Français. Pour cela, ils avaient recours aux arguments de Jacques Attali mais aussi à des images censées provoquer un choc émotionnel. Il est bien évidemment plus difficile de s’opposer à l’installation d’un clandestin fuyant la guerre que de refuser un clandestin venu pour des raisons économiques et sociales, ou anciennement prisonnier de droit commun dans son pays d’origine. La réalité n’est jamais évoquée dans les grands médias. Elle tend pourtant à prouver que les sans-frontièristes mentent sans vergogne, ce que peuvent illustrer très concrètement des exemples facilement vérifiables : 96 % des déboutés du droit d’asile restent en France selon la Cour des Comptes (les pays d’origine auxquels nous versons des aides refusant de délivrer des laissez passer), plus d’un tiers au moins des « migrants » syriens en Allemagne posséderaient de faux papiers selon de ministre de l’Intérieur de Bavière, à peine 1 % des personnes vivant dans la jungle de Calais viendraient de Syrie, les « migrants » sont ultra-majoritairement des célibataires… Pas vraiment le profil des « nouveaux Montaigne » chéris par Francis Huster.  En fait d’ingénieurs, d’avocats et de médecins, ces « migrants » seraient plutôt les violeurs du nouvel an de Cologne ! Constater cela vous ferait presque basculer dans l’inhumanité pour les associations subventionnées qui travaillent à l’invasion de la France, générant toutes sortes de trafics comme celui des faux certificats psychiatriques qui permettent à des clandestins de squatter en creusant le trou de la Sécurité sociale (1). Emmanuel Macron disait récemment à propos des vagues ininterrompues de « migrants » qui échouent sur nos côtes, sans le prouver le moins du monde, comme il se doit : « C’est d’abord notre dignité et c’est aussi une opportunité économique car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables ». Les artificiers et les chimistes probablement. Les autres… Il était rejoint de près par Pierre Moscovici qui affirmait que « l’afflux de migrants » avait « un impact positif sur la croissance économique européenne ». Les commerçants de Calais en jugeront. Les Allemands aussi qui connaissent pour la première fois depuis 2013 une hausse du chômage directement causée par le flot de migrants, qui ne parviennent pas à s’intégrer sur le marché de l’emploi. Cette hausse se poursuivra jusqu’en 2020, a minima. Le cout, réparti sur plusieurs années, sera de 96 milliards d’euros (officiellement) pour les contribuables allemands. Un sacré investissement. Les arrivées d’immigrés légaux ne diminuent pas non plus, ici comme ailleurs. Ils sont environ 250.000 à s’installer en France tous les ans, ce qui ne serait « pas trop » pour Alain Juppé, le François Hollande de la droiche. À la lecture de cet exposé préliminaire, vous me poserez donc la question suivante : pourquoi les faire venir, les répartir dans les plus petits recoins de France et de Navarre, alors que leur impact sera forcément destructeur ? Simplement parce que les Etats européens abandonnent face à la poussée démographique du Sud. Il faut imaginer que les migrants sont un fleuve qui grossit sans s’arrêter, un mouvement naturel qui grandit à mesure que la démographie africaine ne diminue pas et que le chaos institutionnel endémique du continent ne semble pas trouver d’issue positive avant plusieurs décennies. Une seule solution : restaurer des frontières redevenues des barrières étanches.
     
    Bien sûr, les oppositions seront vives. Au premier rang, les nervis que sont les militants dits « no borders ». L’élite est incarnée par Jacques Attali ou George Soros. Au bas de l’échelle, une nébuleuse d’associations gauchistes comme France Terre d’Asile … de fous à ciel ouvert. Les plus radicaux ne cachent pas leur véritable programme. On pouvait lire sur une banderole installée à La Chapelle-sur-Vire (Manche) en l’honneur du nouveau camp de « migrants » : « Métissons-nous. Le blanc est sale. » Un racisme anti-blanc assumé qui ne trouvera pas Sos Racisme sur son chemin… À l’identique, des clandestins ragaillardis hurlaient récemment dans Paris qu’ils n’aimaient pas les Français. Personne n’a jugé bon les expulser. Les médias officiels se dévouent pour leur apporter toute l’aide dont ils auraient besoin. De glissements sémantiques en glissements sémantiques, les clandestins sont devenus des « migrants puis des « réfugiés » avant que RTL ne se décide à les rebaptiser « résidents ». Dans le même ordre d'idées, France Info décrivait des « migrants » avec leurs baluchons quand les photos les montrent en possession de valises neuves… Bref, tout est bon pour tromper le gogo, ce Français simplex qui doit s’effacer le plus rapidement possible pour faire place au sang neuf qui revivifiera une France rance et moribonde. Les Nations unies, vénérable institution transnationale, ne sont pas en reste, programmant des migrations de remplacement sur 50 ans pour nos vieux pays (2). Je n’invente rien. Le plan est officiel, connu, consultable en ligne : « Le déclin de la population est inévitable, en l’absence de migration de remplacement », « Les nombres d’immigrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale sont beaucoup plus grands que ceux qui ont été envisagés dans les projections » ou « Les niveaux d’immigration nécessaires pour éviter le vieillissement de la population sont beaucoup de fois plus élevés que ceux qui sont nécessaires pour éviter le déclin de la population ». Délirant, le rapport recommande au Japon, dans un de ses scénarios, de faire venir 524 millions de « migrants » d’ici à l’année 2050 et 674 millions à l’Union européenne ! Les cerveaux des Nations unies n’envisagent pas un seul instant que la démographie du Sud puisse être en cause, jouant avec les lentes constructions humaines que sont les nations à la manière d’un enfant déplaçant des playmobils d’un bout à l’autre d’un tapis. Plus responsable, la Chine avait compris que sa natalité la conduisait vers des drames insurmontables, instaurant pour y faire face la politique de l’enfant unique au prix d’efforts considérables. Magyd Cherfi, Toulousain bien connu du groupe Zebda qui n’a jamais fait mystère de ses idées d’extrême gauche, répondait à un journaliste de L’Obs qui l’interrogeait sur l’hypothèse de l’absence d’un candidat de gauche au second tour des élections présidentielles de 2017 : « Alors, cette fois, je ne vote pas. Vous voulez le Front National ? J’ai envie de dire chiche. J’ai cinquante balais. Je suis fatigué de répéter depuis trente ans que le Front National n’est pas une solution. Oui, il se trouve qu’on est là, immigrés, Maghrébins, musulmans, enfants d'immigrés. Et de plus en plus nombreux. C'est vrai. L'islam va devenir la première religion de France. A terme. Il faut accepter cette évidence. Moi, je dis : faites avec. Il faut plus de mosquées. Seront-elles à la solde de je ne sais quel Daech ? Non. Elles seront dirigées par des citoyens dignes de ce nom, musulmans et patriotes. C'est mon pari. »
     
    N’est-ce pas là l’expression du mépris le plus absolu pour la France qu’il prétend aimer ? J’aurais pu mettre cette déclaration sur le compte de la licence littéraire d’un auteur si je ne le connaissais pas si bien. Ces gens là, lui et tous ceux que j’ai fréquentés pendant ma scolarité toulousaine, donneurs de leçons dans les MJC et les collèges où ils entendaient rééduquer la jeunesse, ont participé à la destruction du pays. Il faut le dire. C’est un constat objectif. Je ne peux pas me résigner à voir la France couverte de mosquées de part en part. Car, n’en doutez pas : elles ne pourront pas être uniquement dirigées par des « patriotes ». Dans ses Cahiers de Prison, le penseur marxiste italien Antonio Gramsci avait parfaitement décrit ces moments particuliers où les sociétés humaines se trouvent devant un virage difficile à négocier :  « La crise consiste justement dans le fait que l’ancien (ordre) meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés. » Notre génération doit prendre le pouvoir et faire surgir un nouvel ordre, fondé sur le respect des identités des peuples, de leurs institutions et de leurs cultures respectives. Il n’y a que deux alternatives : la résignation qui entrainera la disparition de la France historique ou la détermination à la préserver, qui n’ira pas sans son lot d’épreuves. L’heure est grave. Durant cette phase d’interrègne où surgissent les monstres, l’extrémisme politique en étant une facette à laquelle je ne crois pas appartenir, nous devrons nous préparer. Avant tout en rompant avec les vieux réflexes stériles qui nous rendent politiquement impuissants. Les Français doivent redevenir responsables et protéger toutes leurs libertés, sans compter sur des fantasmes d'un passé idéalisé. Il leur sera aussi nécessaire de comprendre la place centrale qu’ils occupent en Europe et en Occident. C’est ici, et pas ailleurs, que naitra le sursaut.
     
    Gabriel Robin (Politic Région, 25 octobre 2016)
     

    Notes :

    1-http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/migrants-desequilibres-cherchent-medecins-psychiatres-comprehensifs,288791

    2-http://www.un.org/esa/population/publications/migration/execsumFrench.pdf

     

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