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Métapo infos - Page 1003

  • Sévèrement français...

    Professeur de philosophie et auteur d'un essai intitulé Vladimir Bonaparte Poutine - Essai sur la naissance des républiques (Perspectives libres, 2014), Yannick Jaffré vient d'ouvrir un blog, Sévèrement français, dans lequel il développe avec talent, au travers de vidéos, son analyse de la situation actuelle sous un angle national et populaire, qui est celui du souverainisme identitaire qu'il souhaite promouvoir.

    Présentation de Sévèrement français :

     

    L'urgence de l'heure :

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  • Maurice Barrès et le nationalisme français...

    Les éditions Fayard rééditent dans leur collection de poche Pluriel Maurice Barrès et le nationalisme français, premier des essais de l'historien israélien Zeev Sternhell qui vient illustrer sa théorie, vivement contestée, de la matrice française du fascisme. Dans la continuité de cet ouvrage, on pourra également lire avec intérêt du même auteur La droite révolutionnaire 1885-1914 - Les origines françaises du fascisme et Ni droite ni gauche - L'idéologie fasciste en France, plusieurs fois réédités.

     

    "Le premier livre de Zeev Sternhell est devenu dès sa parution un ouvrage de référence. Maurice Barrès et le nationalisme français constitue à la fois une étude du cheminement intellectuel d'une des figures majeures de la vie culturelle et politique du tournant du siècle, et une réflexion sur les années formatrices de la France contemporaine.Cet ouvrage campe Barrès dans son contexte intellectuel et politique.
    Figure éminemment moderne, admirablement adaptée à la politique des masses, il fut l'un des premiers intellectuels et hommes politiques français à avoir compris la puissance mobilisatrice d'un « socialisme nationaliste », concept qu'il lance en 1898. Il est aussi l'un des pionniers de l'antisémitisme politique, dont il a fait une arme de combat d'une extraordinaire efficacité. L'œuvre de Barrès est d'autant plus significative qu'elle représente à la fois les forces profondes qui façonnent l'évolution intellectuelle de la France et celles qui travaillent l'ensemble de l'Europe."

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  • La comédie des migrants...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle chronique incendiaire de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et consacrée aux migrants...

    Écrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice que fut pour lui sa participation à la guerre civile libanaise dans les années 70...

     

    Richard Millet Liban 2.jpg

     

    La comédie des migrants

    A la gare de Lyon, hier soir, au pied des escalators menant du RER aux quais du TGV, un vieil accordéoniste jouait, assez maladroitement, Les Fiancés d’Auvergne d’André Verchuren, un air que je n’avais pas entendu depuis des lustres, ma mémoire me trompant d’abord en me faisant croire qu’il s’agissait de Bruyères corréziennes de Jean Ségurel. La musique populaire étant un excellent accélérateur de souvenir, j’ai oublié pendant quelques minutes l’endroit où je me trouvais pour me laisser envahir par les étendues du Cantal et les vastes forêts du haut Limousin, régions dépeuplées où je me demande depuis longtemps quand les terres agricoles seront rachetées par la Chine ou l’Arabie saoudite, comme ces pays le font en Afrique. C’est chose faite, apprend-on, et non pas dans le Massif central, mais dans le Berry où les Chinois ont acquis plus d’un millier d’hectares, ce qui « inquiète », dit-on, l’émotion venant du caractère encore « sacré » que la terre garde, en France, malgré la propagande multiculturelle et les diktats de la « mondialisation ».

                Et puis je me suis laissé reprendre par la foule qui gagnait les quais ; une foule fortement métissée, vulgaire, souvent malodorante, que j’avais hâte de fuir, quittant d’un pas vif la gare de Lyon pour rejoindre une amie, place de la Bastille, où pullulaient de jeunes bobos qui prenaient là un verre en attendant de rejoindre les illuminés de « Nuit debout », place de la République, lesquels accueillaient, ce soir-là, le frère d’Ernesto Guevara : notre époque est telle que le népotisme y rencontre naturellement le simulacre pour perpétuer les illusions gauchistes – les fils ou petits-fils des soixante-huitards se contentant du frère de Che Guevara et d’un « mouvement » qui n’est rien d’autre qu’une fébrile festivité gaucho-culturelle organisée par les mêmes officines bobos : regardez les pancartes pro-LGTB, « Welcome refugees », « Hollande dégage ! », et vous comprendrez qu’il n’y a rien de neuf sous les lunes de mars et d’avril, et que tout ça est en parfait accord avec ces réclames pour des compagnies d’assurances ou des hypermarchés mettant en scène des couples mixtes : des Noirs avec des Blanches, telle étant la fatalité pour les Européennes de souche, au sein du Grand Marché capitaliste.

            Hollande, lui, est allé au Liban pour faire oublier une désastreuse prestation télévisée au cours de laquelle, en bon apôtre du néant, il a tenté de persuader les Français de souche et les Néo-Français mondialisés que la France va mieux. Il est si seul à le croire que, de ridicule, il en devenait presque touchant, à la manière d’un polichinelle épuisé qui a pourtant accompli sa tâche, laquelle était de faire voter la loi sur le mariage homosexuel. Bien sûr, il visitera, au Liban, un camp de réfugiés, comme l’avait fait, il y a deux ans, son ex-concubine : le charity business vole au secours des sondages d’opinion. Le pape, lui, a fait mieux : il a ramené de Lesbos douze réfugiés syriens, tous musulmans, apportant ainsi sa pierre à l’islamisation de l’Europe (les chrétiens d’Orient, eux, peuvent crever la gueule ouverte). Quant à la comédie des migrants, elle continue de plus belle puisque, la route des Balkans fermée, ces derniers ont retrouvé le chemin de Lampedusa, île si chère à la romancière qui m’a expédié à Pôle emploi où j’irai, la semaine prochaine, voir comment il me sera possible de vivre sans prendre, moi aussi, la route de Lampedusa. Le milliard d’euros octroyé à la Turquie pour qu’elle rapatrie les réfugiés qui s’accumulent en Grèce et ferme sa frontière avec la Syrie n’est donc qu’un bakchich donné à l’islamiste Erdogan – lequel a par ailleurs obtenu de Mme Merkel qu’elle poursuivre en justice un humoriste allemand qui avait offensé le sultan. Ce nouveau signe de soumission est à peu près du même ordre que mon licenciement à la suite de l’article que j’ai écrit sur la littérature française en général : la liberté d’expression n’existe plus vraiment, dans l’Europe post-chrétienne ; et c’est une farce que d’en appeler sans cesse à Voltaire ou à Camus. Nul ne s’indigne, par exemple, des danses de joie musulmanes qui ont accueilli les attentats de Paris et de Bruxelles, comme le révèle un ministre belge : information évidemment taboue, et le ministre d’emblée traité de « nationaliste » par la propagande européenne …

            J’ai beau, ce matin, songer aux immenses espaces de l’Auvergne et du Limousin : s’y déverseront bientôt les hordes de migrants et d’immigrés non-occidentaux qui occupent déjà des quartiers entiers de Clermont-Ferrand, de Limoges, de Montluçon, et de toutes les villes françaises. Un ami limousin me dit qu’à Clermont les Tchétchènes, nombreux, regardent les monts d’Auvergne comme ceux du Caucase, et rêvent d’établir là une république islamique. La comédie des migrants qui sont chassés de la porte grecque pour revenir par la fenêtre italienne est, certes, un drame pour tous. Pour nous autres, Français de souche et immigrés sincèrement assimilés, c’est une tragédie dans laquelle le capitalisme mondialisé tient la main de l’islamisme le plus radical.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 17 avril 2016)

     

     

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  • L'Anabase, le périple des dix-mille...

    Le troisième numéro d'Antiquité, le magazine de l'antiquité européenne est en kiosque. Publiée par les éditions Heimdal, cette revue trimestrielle est dirigée par George Bernage et Damien Bouet. Grâce à son abondante iconographie, sa consultation est un plaisir pour les yeux !...

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    Au sommaire :

    LA GAULE ROMAINE : Lugdunum, Lyon antique (seconde partie)

    HISTOIRE ROMAINE : Claude, un destin extraordinaire

    CITÉ ANTIQUE : Appolonia d'Illyrie (deuxième partie)

    ARMÉES ANTIQUES : Anabase, le périple des dix-mille

    ARMÉES ANTIQUES : Herculiani, itinéraire d'une légion palatine

    CIVILISATION : La maison gauloise (première partie)

    CIVILISATION : L'Age du fer romain en Scandinavie

    CIVILISATION : Les premiers forums

    ART ANTIQUE : Jean-Léon Gérôme

    CUISINE ANTIQUE : La cuisine grecque

    COLLECTIONS ANTIQUITÉS : Le Musée Imaginaire : monnaies grecques

    BIBLIOTHÈQUE : Livres, vidéos et expositions

     

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  • Le clivage droite / gauche a-t-il encore un sens ?...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré au clivage droite / gauche et à sa perte de sens...

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    Alain de Benoist : Droite et gauche : des mots qui ne signifient plus rien !

    Il vous est arrivé de vous définir comme un « homme de droite de gauche » ou comme un « homme de gauche de droite ». Si ce n’est pas une boutade, qu’est-ce que cela signifie ?

    Cela veut dire d’abord que je ne juge pas des idées en fonction de leur provenance, mais en fonction de leur justesse. La valeur de vérité d’une idée ne dépend pas de son étiquette. Subsidiairement, cela signifie aussi que je n’ai pas plus d’indulgence pour la bêtise de droite que pour le sectarisme de gauche. José Ortega y Gasset disait, dans La révolte des masses : « Être de gauche ou être de droite, c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile ; toutes deux, en effet, sont des formes d’hémiplégie morale. » Pour ma part, j’ai toujours été surpris de constater que les hommes « de droite » n’ont en général aucune culture de gauche, et que les hommes « de gauche » n’ont en général aucune culture de droite. C’est la raison pour laquelle les uns et les autres se font de leurs adversaires une représentation qui est le plus souvent de l’ordre du fantasme.

    Chez une certaine « droite », il est coutumier de dénoncer la « fausse droite », tout comme à « gauche » on critique volontiers les « trahisons de la fausse gauche ». Ces querelles ne cacheraient-elles pas un problème politique de fond ?

    Il y a en effet un problème de fond, mais ce ne sont pas des opinions subjectives qui peuvent permettre de le cerner. Si l’on s’en tient à une approche scientifique, force est de reconnaître que les spécialistes de sciences politiques ne sont jamais parvenus à se mettre d’accord sur une notion qui pourrait servir de dénominateur commun à toutes les droites (ou à toutes les gauches). De multiples propositions ont été avancées (liberté ou égalité, conservatisme ou progressisme, ordre ou changement, perfectibilité ou imperfectibilité de la nature humaine, etc.), mais quel que soit le critère retenu, il y a toujours des exceptions.

    Sur le plan historique, on a pris l’habitude de dater le clivage droite-gauche de la Révolution française, mais en réalité – en France tout au moins -, ces termes ne se répandent dans le discours public que dans les toutes dernières années du XIXe siècle. Il ne serait jamais venu à l’esprit de Karl Marx, de Georges Sorel ou de Proudhon de se définir comme des « hommes de gauche » ! L’alliance du mouvement ouvrier et de la gauche progressiste n’est pas antérieure à l’affaire Dreyfus. Par ailleurs, loin d’être assignées à résidence, nombre d’idées n’ont cessé de se promener à travers le paysage politique : le libéralisme est passé de gauche à droite, le colonialisme a d’abord été défendu par la gauche avant de l’être par la droite, l’écologisme est passé de droite à gauche, etc.

    La vérité est qu’à toute époque et dans chaque pays, il y a toujours eu plusieurs droites et plusieurs gauches, certaines de ces droites ayant plus d’affinités avec certaines de ces gauches qu’avec les autres droites. Pour la France, tout le monde connaît la division proposée par René Rémond entre droite orléaniste, droite légitimiste et droite bonapartiste. Elle est loin d’épuiser le sujet.

    À date récente, nombre de facteurs ont accéléré la dissolution du clivage droite/gauche, qu’il s’agisse de la quasi-disparition des familles sociologiques où l’on votait de la même façon de père en fils (aujourd’hui, on « zappe » d’un parti à l’autre comme on essaie divers produits au supermarché), de la crise de la représentation ou de l’extraordinaire recentrage des programmes des partis qui nourrit le rêve d’un « consensus au centre ». La droite a abandonné la nation pour ne pas déplaire aux multinationales, la gauche a abandonné le peuple en se ralliant à la société de marché. Tous sont partisans des droits de l’homme et de la libéralisation des capitaux, tous mènent des politiques convergentes quand ils arrivent au pouvoir.

    Le résultat est que les gens ont de plus en plus de mal à comprendre ce qui distingue encore la droite et la gauche. Emmanuel Macron est-il un homme de gauche ? Alain Juppé, un homme de droite ? Et où classer Marine Le Pen, qui campe sur une ligne ni droite ni gauche ? Natacha Polony vient de déclarer : « Quand je regarde les représentants de la droite, je ne me sens pas une seule seconde de droite. Idem à gauche, où je ne trouve pas ma place non plus. » De plus en plus de gens sont dans le même cas.

    Si le clivage gauche/droite s’efface, quel est celui qui le remplace ?

    Aujourd’hui, le clivage fondamental est la mondialisation et, derrière elle, le rapport à l’idée de progrès, à l’ordre libéral (qu’il soit économique ou sociétal) et au système de l’argent. Il y a d’un côté ceux qui profitent de la mondialisation, qu’ils soient de droite ou de gauche, et de l’autre ceux qui en sont les victimes, qu’ils soient eux aussi de droite ou de gauche (la « France périphérique »).

    C’est ce qu’ont bien compris, à des degrés divers, les mouvements populistes. Le populisme, dont on s’entête à ne pas comprendre la véritable nature, consiste à articuler les demandes sociales qui s’expriment « en bas » de manière à susciter une contre-hégémonie à l’hégémonie d’« en haut ». Les classes moyennes et populaires peuvent ainsi se poser en représentantes du tout social, sur le modèle de ce qui s’était passé en 1789 lorsque le tiers état s’était proclamé, sur la base des « cahiers de doléances », comme le véritable dépositaire de la légitimité nationale. Ainsi peut s’amorcer la déconstruction graduelle du système en place. Mais à l’inverse, c’est aussi ce qui explique que, dans la classe dominante, l’idée d’une union nationale entre les « partis de gouvernement » ne cesse de progresser pour neutraliser les « récalcitrants » des deux bords. La clarification naît de ce que ces deux phénomènes se renforcent mutuellement.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 16 avril 2016)

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  • L'épopée des Corps Francs...

    Les éditions de L'Homme libre viennent de publier le deuxième tome de L'épopée des Corps Francs d'Ernst von Salomon, ouvrage collectif dont le premier tome est déjà disponible chez l'éditeur et qui bénéficie d'une riche iconographie.

    Ancien combattant des Corps Francs, Ernst von Salomon a raconté son expérience dans Les réprouvés (1930) et est également revenu sur l'aventure politique et guerrière de ces groupes para-militaires dans Histoire proche (1936). Il est aussi l'auteur de plusieurs autres récits à caractère autobiographiques comme La ville (1932), Les Cadets (1933) ou Le Questionnaire (1951), tous disponibles en traduction française.

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    " Ernst von Salomon, auteur, en autres titres, des Réprouvés, des Cadets et du Questionnaire, a été chargé par la revue des Corps francs : Der Reiter von Osten (La Chevauchée vers l'Est) de cet ouvrage, publié dans son édition allemande en 1938.

    A part le Baltikum de Dominique Venner, largement inspiré de ce livre, peu de d'ouvrages sur ce sujet pourtant capital pour la compréhension de l'après première mondiale guerre en Allemagne. Ce livre est considéré outre-Rhin comme le livre référence sur le sujet : la lutte sans merci des patriotes allemands face à l'insurrection bolchévique avec son lot de pillage, d'exaction et de massacres. Contrairement à la Russie, l'Allemagne a vu une génération se lever et remporter la victoire après des combats incertains. Ernst von Salomon a réuni les témoignages ; chaque combat est ici raconté par un protagoniste, en Allemagne même jusqu'aux frontières, contre les Polonais jusqu'au Baltikum, l'intensité des récits donne un livre pas comme les autres, d'une force d'évocation incroyable, servi par une traduction remarquable.  

    Ce deuxième et dernier tome clos cette fantastique évocation des combats héroïques de ces patriotes allemands qui annoncent les combats de la IIe Guerre mondiale, avec un chapitre consacré à la libération des Sudètes. "

     

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