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Métapo infos - Page 999

  • Le traité de libre-échange transatlantique est-il mort né ?...

    Le traité de libre-échange transatlantique est-il mort né ?... C'est au moins le sentiment d'Eric Zemmour, qui nous annonce la bonne nouvelle, et nous explique pourquoi avec son brio habituel, dans sa chronique sur RTL, datée du 28 avril 2016, tout en dénonçant la pirouette hypocrite et politicienne de François Hollande...

     


    "Le traité de libre-échange transatlantique est... par rtl-fr

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  • Etudes rebatiennes, deuxième saison !...

    La revue des Etudes rebatiennes, animée par Gilles de Beaupte et Nicolas Degroote, vient de sortir son deuxième numéro, qui s'annonce aussi passionnant que le premier !

    La revue peut être commandée avec un chèque de 23 euros (port compris), libellé à l'ordre de "Etudes rebatiennes" à adresser à Etudes rebatiennes, 10 rue Stanislas - 75006 Paris.

     

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    Au sommaire :
    • Des textes inédits (notamment une préface à “l’Anthologie de la poésie” de Christian de la Mazière)
    • des études d’Oliver Dard (« Les idées politiques de Lucien Rebatet des années trente à 1944 ») et de Mendel Peladeau-Houle (« La condition post-théologique du personnage dans Les Deux Etendards »).
    Soit 242 pages élégamment reliées pour un prix de 23 euros (port compris). Chèque à adresser aux Etudes rebatiennes, 10 rue Stanislas - 75006 Paris.

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  • La fin programmée des oligarques...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'effondrement prévisible de l'oligarchie, la classe des nantis de la mondialisation...

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    La fin programmée des oligarques

    Aujourd’hui une oligarchie transnationale domine sans partage les post-démocraties occidentales. Mais son règne touche à sa fin.

    L’oligarchie, fille de la fin de l’URSS

    L’oligarchie s’est imposée dans la seconde moitié du XXe siècle à la suite de l’effondrement de l’URSS et de la disparition de l’hypothèque que le socialisme, d’abord, et le communisme, ensuite, faisaient peser sur le système capitaliste.

    L’oligarchie correspond donc dans l’ordre métapolitique au triomphe de la conception du monde du protestantisme anglo-saxon sur tous ses adversaires.

    Sur ce plan, le XXe siècle a été le siècle des Anglo-Saxons, celui de leur suprématie. Au point que certains ont cru avoir atteint la fin de l’histoire, avec le triomphe planétaire du libéralisme économique et de la « démocratie » et bientôt un gouvernement mondial sous leur direction.

    L’oligarchie bourgeoise : un cocktail de libéralisme et de mai 1968

    Dans l’ordre sociologique, l’oligarchie correspond à la bourgeoisie libérée de la peur de la révolution socialiste et qui pour cette raison ne met plus aucun frein à la recherche de son intérêt ni à l’exploitation des autres – mais une bourgeoisie désormais mondialiste et non plus patriote, car la richesse, comme les grandes entreprises, est de nos jours majoritairement transnationale.

    Dans l’ordre idéologique, l’oligarchie correspond à l’alliance du libéralisme, de l’esprit libertaire et du cosmopolitisme : un cocktail original qui transcende la vieille opposition droite/gauche puisque la gauche a renoncé à révolutionner le capitalisme. L’esprit libertaire est hérité de la révolution culturelle des années 1960, initiée aux Etats-Unis et qui s’est ensuite répandue dans tout l’Occident.

    Mais à la différence des libertaires du XIXe siècle qui ne voulaient « Ni Dieu ni Maître », les libertaires actuels sont au service de la domination sans partage de l’Argent : car ils ont transformé le « Jouissons sans entraves » de mai 1968 en « Consommons sans limites ». Et ils ont ouvert la voie à la marchandisation du monde, comme l’illustre le fait que la promotion de l’homosexualité au rang de normalité débouche sur la GPA, c’est-à-dire la marchandisation de la maternité.

    Le règne sans partage des oligarques

    Les oligarques règnent en Occident depuis environ 30 années et ils l’ont façonné à leur image et conformément à leurs intérêts.

    Les résultats parlent d’eux-mêmes : abolition des frontières, destruction des traditions et des cultures nationales, précarisation générale des salariés, augmentation des inégalités de revenus et de la violence sociale, immigration massive, ahurissement médiatique des populations, réduction des libertés politiques.

    En Europe ils ont pris la direction de l’Union européenne pour la transformer en espace de libre-échange inféodé aux Etats-Unis et ils ont ouvert la voie au Grand Remplacement des Européens sur leur propre terre.

    Les oligarques se croient tout permis et prétendent désormais régenter le monde entier par le truchement de la superpuissance américaine.

    Mais en réalité la situation leur échappe.

    Les oligarques ne comprennent pas que le monde change

    L’oligarchie incarne la classe des nantis de la mondialisation et promeut donc les « valeurs » des marchands : le contrat et le marché. C’est pourquoi elle perd de plus en plus pied dans un monde marqué par le retour de l’Histoire, de la Foi (islam), de la Violence et du Tragique : c’est-à-dire un monde de plus en plus chaotique que le « doux marché » ne sait pas réguler.

    Les oligarques ont oublié que nous ne sommes plus au temps de Thatcher et de Reagan.

    Le vide laissé par la disparition de l’URSS est, depuis, en train de se combler par la réémergence des anciennes civilisations (Chine, Inde, Asie notamment) et par le retour à la puissance de la Russie. L’islam s’affirme aussi comme un universalisme concurrent du mondialisme yankee, au surplus plus dynamique que lui au plan démographique.

    Il apparaît de plus en plus, en outre, que la domination des Etats-Unis ne sera pas durable : car à la fragilité d’une économie reposant sur l’endettement et la suprématie du dollar (de plus en plus contestée par la Chine notamment) s’ajoute l’éclatement communautaire d’une société multiraciale où l’élément WASP décline irrémédiablement.

    Le rêve oligarchique est en train de se briser

    L’oligarchie se berce du rêve du contrôle total mais c’est une illusion fatale. Car comme l’écrivait Dominique Venner : « L’histoire est le lieu de l’imprévu ».

    Le rêve de l’oligarchie est en train de se briser au XXIe siècle.

    D’abord, l’oligarchie n’est qu’un mal européen et nord-américain en réalité : car il découle de la décadence occidentale. L’inversion des valeurs qui correspond à la suprématie de la fonction marchande est un symptôme de décadence car le marché ne fait pas, seul, société.

    Les oligarques occidentaux s’illusionnent aussi quant à leur capacité à soumettre tous les peuples à leur idéologie. En réalité l’idéologie occidentale est de plus en plus minoritaire à l’échelle du monde et elle est, à juste titre, considérée comme une agression contre leur identité par tous les autres peuples. L’échec des « révolutions arabes » débouchant non pas sur la « démocratie » mais sur l’islamisme ou la dictature le démontre une nouvelle fois.

    Le monde est en train d’échapper à l’oligarchie

    L’économie mondiale dérégulée selon les recettes libérales devient chaotique pour tout le monde, y compris pour l’oligarchie.

    L’oligarchie, qui se parait des couleurs de la compétence, apparaît de plus en plus incapable de réguler quoi que ce soit : l’économie, le chômage, les trafics de drogue comme les flux migratoires.

    Enfin, en Europe même, les conséquences désastreuses de la mondialisation pour le plus grand nombre, le Grand Remplacement et le chaos migratoire contribuent au réveil de la conscience identitaire européenne.

    L’idéologie libérale/libertaire recule pour toutes ces raisons et la contestation politique des oligarques progresse partout, y compris aux Etats-Unis comme le montrent l’audience croissante de D. Trump ou de B. Sanders. Partout les peuples occidentaux commencent à se réveiller de leur léthargie et à contester les pouvoirs en place, c’est-à-dire la superclasse mondiale.

    La dissidence est partout en marche

    Les oligarques se prétendaient à l’avant-garde, éclairée, de l’humanité nouvelle. Mais aujourd’hui plus personne ne croit sérieusement à ce qu’ils racontent.

    Le marxisme soviétique est mort du décalage entre l’idéologie et la réalité vécue par le plus grand nombre. Le Mur de l’Est est tombé pour cette raison. Il est en train de se passer la même chose en Occident.

    L’oligarchie est une élite en perdition. Pour cette raison, comme toujours dans l’histoire, une nouvelle élite la remplacera bientôt.

    On ne la voit pas encore car, dissidente, elle est cachée et diabolisée par le Système. Mais elle existe et se prépare. L’histoire est en marche.

    Oligarques de tous les pays : préparez-vous à faire bientôt vos valises !

    Michel Geoffroy (Polémia, 29 avril 2016)

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  • Les réprouvés...

    Les éditions Bartillat viennent de rééditer, dans leur collection de poche Omnia, le chef d’œuvre d'Ernst von Salomon, Les réprouvés, le tout avec une superbe illustration de couverture tirée d'une affiche de recrutement pour un corps franc.

    Combattant politique, écrivain appartenant à la mouvance de la Révolution conservatrice, scénariste, Ernst von Salomon est l'auteur d'autres ouvrages marquants comme La ville (1932), Les Cadets (1933), Histoire proche (1936) ou Le questionnaire (1951), tous disponibles en traduction française. Il a également dirigé un ouvrage collectif de témoignages et de souvenirs sur les combats des corps francs, L'épopée des corps francs (L'Homme libre, 2009 et 2016), qui est désormais disponible en français dans son intégralité.

     

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    " Récit autobiographique paru en 1930, Les Réprouvés se situe dans la période troublée des lendemains de la Première Guerre mondiale. Issu d’une famille huguenote, Ernst von Salomon s’engage dès 1918 à la sortie de l’Ecole militaire dans les corps francs qui combattent en Haute-Silésie et dans les pays baltes pour écraser la révolution rouge. En 1922, il est condamné à huit ans de réclusion pour sa participation à l’assassinat de Walther Rathenau. Il sera gracié fin 1927.

    Dans Les Réprouvés, il décrit ces mouvements en perpétuelle rébellion contre le gouvernement issu de la défaite, confrontés au vide et au nihilisme lors des premières années de la république de Weimar. Il signe là le témoignage saisissant d’une génération perdue dans le chaos de l’Histoire. "

     

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  • Juvin en liberté !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la première compilation hebdomadaire de l'émission Juvin en liberté, diffusée désormais chaque jour par TV libertés. Économiste de formation, Hervé Juvin a publié plusieurs essais particulièrement marquants ces dernières années comme Le renversement du monde (Gallimard, 2010), La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013) ou Le Mur de l'Ouest n'est pas tombé (Pierre-Guillaume de Roux, 2015).

     

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  • Penser comme un animal...

    Les éditions Wildproject viennent de publier un essai de Baptiste Morizot intitulé Les diplomates - Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant. Agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille, Baptiste Morizot mène un travail singulier de réflexion sur le vivant, nourri des sciences et de sa pratique du pistage de loups.

     

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    " Il s'agit avant tout d'un problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Le retour du loup interroge notre capacité à coexister avec la biodiversité qui nous fonde – à inventer de nouvelles formes de diplomatie.

    Notre sens de la propriété et des frontières relève d'un « sens du territoire » que nous avons en commun avec d'autres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique s'enracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive.

    Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold… et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale.

    Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de l'écologie, de l'éthologie, jusqu'à l'éthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué ». "

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