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Métapo infos - Page 1012

  • Je sens que ça vient...

    Quand les disciples du théoricien marxiste Michel Clouscard, groupés autour des éditions Delga, s'attaquent à Eric Hazan, des éditions La fabrique, à Julien Coupat et au Comité invisible, et plus généralement à l'ensemble de l'ultragauche anarcho-post-situationniste, pour dénoncer leur dérive théoriciste et leur insurrectionnalisme bien-pensant et coupé du réel, cela donne Je sens que ça vient, un court texte polémique, signé par le Comité translucide, dans lequel on pourra notamment lire une violente critique du communautarisme islamique et de l'exaltation de la diversité. A lire pour compter les points !...

     

     

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    " « La révolution n’est pas un dîner de gala », énonçait le président Mao. Peut-être pas, mais à lire ce qu’Eric Hazan et ses pareils écrivent sur celle à venir, on a l’impression qu’elle aurait presque l’air d’une partie de plaisir. Les ouvrages qu’ils rédigent à son sujet pourraient être, à cet égard, rangés dans une bibliothèque rose d’un nouveau type, et plus du tout rouge et noire comme jadis.

    Blocage de tous les flux, paralysie générale du système, le pouvoir « s’évapore » : telle est la dernière mouture stratégique en date coproduite par les forçats du concept à La Fabrique pour en finir avec le capital et l’Etat. C’est la révolution sans pleurs ni grincements de dents. "
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  • Lois liberticides et ordre public...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une courte chronique de Maître Damien Viguier, avocat au barreau de Paris, consacré aux lois liberticides , telles que la loi Gayssot, et à la question de l'ordre public...

    Damien Viguier a déjà publié aux éditions Kontre Kulture deux tomes de Leçons de droit.

     

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  • La royauté et le sacré...

    Les éditions du Cerf viennent de publier dans leur collection de poche Lexio un essai de Christophe Levalois intitulé La royauté et le sacré. Prêtre orthodoxe, influencé par René Guénon et Julius Evola, Christophe Levalois a notamment publié Les temps de confusion (Trédaniel, 1990) et Le loup - Mythes et traditions (Le Courrier du Livre, 1997).

     

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    " Qu’est-ce qu’un roi ? Au nom de quoi règne-t-il ? Quelles relations entretient-il avec ces autres pouvoirs que sont le clergé, l’armée, le peuple ? Et, surtout, peut-on édifier une théorie de la royauté par-delà la diversité des temps et des lieux ? S’appuyant sur les fondements et les légendes, les récits et les rites de la monarchie, mais aussi sur les faits de l’histoire, Christophe Levalois répond à ces questions avec simplicité, pédagogie et érudition. Puisant à travers les âges et les continents, il met en évidence la permanence et l’universalité de la
    fonction royale, les différentes façons de l’exercer, mais aussi les conflits politiques et les débats religieux,
    philosophiques ou juridiques qui ont pu en résulter. Un livre fort, interpellant, enrichissant, qui montre comment les questions de la tradition et de la filiation, de l’autorité et de la légitimité, liées à la figure du Prince, demeurent d’une surprenante actualité.
    Enseignant en histoire, rédacteur en chef du site d’information Orthodoxie.com, Christophe Levalois a
    mené de longues recherches sur la place du sacré dans la société. Il est l’auteur, au Cerf, de Prendre soin de l’autre – Une vision chrétienne de la communication. "

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  • La dernière chance du Système...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré aux manœuvres du système pour surmonter la vague de populisme qui menace de le submerger...

    Directeur de la revue Krisis et éditorialiste de la revue Éléments,  Alain de Benoist vient de rééditer, chez Pierre-Guillaume de Roux, dans une nouvelle version largement augmentée, son essai intitulé Au de là des droits de l'homme.

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    Alain de Benoist : La dernière chance du Système : tous contre Marine !

    Emmanuel Macron affirme désormais haut et fort qu’il n’est ni de « gauche » ni de « droite ». Cela doit vous faire plaisir, puisque vous ne croyez pas au clivage gauche/droite. Camperait-il sur les mêmes positions que vous ?

    Je dirais plutôt sur des positions symétriquement opposées. L’effacement du clivage droite/gauche qui se dessine « en haut », au sein de la classe politique, n’est en effet que la conséquence logique de l’effacement de ce clivage déjà intervenu « en bas », c’est-à-dire au sein du peuple. « Ce dont la France fracturée a besoin, c’est de social-libéralisme », proclamaient récemment les Gracques, cet aréopage de technocrates qui conseille Emmanuel Macron. Traduction : les partis anti-système et les mouvements populistes accentuant leur emprise, le Système doit resserrer les rangs face à la jacquerie électorale.

    Le seul vrai clivage actuel est en effet celui qui oppose la France périphérique à la France urbanisée, le peuple aux élites mondialisées, les gens ordinaires à la caste, les classes populaires à la grande bourgeoisie mondialiste, les perdants aux profiteurs de la mondialisation, les tenants des frontières aux partisans de l’« ouverture », les « invisibles » aux « sur-représentés », bref ceux d’en bas à ceux d’en haut. Perpétuellement déçus par ce que Jérôme Sainte-Marie appelle la « convergence des politiques publiques menées au fil des alternances, qui traduit la communion des libéralismes, économiques, politiques et culturels, sous le haut patronage européen », plus d’un tiers des électeurs se dérobent désormais au clivage gauche/droite, soit en s’abstenant (ou en votant blanc), soit en apportant leurs suffrages au Front national. Le vent du boulet passant de plus en plus près, les grands partis de gouvernement, qui s’estiment (à juste titre) également menacés, envisagent donc tout naturellement de cesser de se combattre pour sauver les meubles – d’autant que si Marine Le Pen est présente au second tour en 2017, aucun d’entre eux ne pourra gouverner seul s’il finit par l’emporter, surtout si le FN parvient à constituer un groupe parlementaire.

    D’où la rhétorique actuelle en faveur d’une « grande coalition » des partis de gouvernement, c’est-à-dire d’une réunification des libéraux de droite et de gauche, présentée comme la condition nécessaire d’une véritable mise en œuvre des réformes structurelles nécessaires pour « redresser la France ». Contre les contestataires et les récalcitrants des deux bords, il s’agirait de réunir dans le même « cercle de raison » (Alain Minc) droite et gauche de marché, partisans de la mondialisation et « réformateurs » de tous poils, « gauche moderne » et « droite réaliste », tous adeptes d’un « social-libéralisme » qu’on essaie aujourd’hui de nous vendre comme la solution d’avenir pour procéder aux réformes. C’est évidemment dans ce contexte qu’il faut situer les rumeurs insistantes faisant état d’un exécutif du genre « Juppé à l’Élysée, Macron à Matignon », l’un et l’autre se rattachant à un courant orléaniste dont la philosophie pourrait se résumer dans ce principe : laissons agir les plus forts et les plus riches, les pauvres et les faibles ne s’en porteront que mieux !

    La conjoncture s’y prête-t-elle ?

    Dans un espace électoral actuellement tripartite, les élections régionales ont déjà constitué la préfiguration de ce que pourrait être le second tour de la présidentielle : tous contre Marine ! Mais la récente élection présidentielle autrichienne est également parlante, qui a vu 86 % des ouvriers voter pour Norbert Hofer, candidat du FPÖ, et les deux grands partis gouvernementaux s’effondrer au profit du candidat populiste dont l’adversaire écologiste ne l’a emporté que d’extrême justesse grâce à des électeurs qui ne l’ont rallié que par défaut. Dans l’un et l’autre cas – et comme ce fut déjà le cas aux référendums de 1992 et 2005 –, c’est à autre chose qu’à un affrontement traditionnel de type gauche/droite que l’on a assisté. En France, un PS au bord de l’explosion et des Républicains sans projet crédible craignent, eux aussi, d’être éliminés à terme comme l’ont été les « noirs » (démocrates-chrétiens) et les « rouges » (sociaux-démocrates) en Autriche. D’où, encore une fois, l’idée de réunir ceux qui pensent à peu près la même chose sur l’Europe, les États-Unis, l’économie, la mondialisation, la libéralisation des capitaux, etc. Ce qui reviendrait à abolir le politique au profit d’une « convergence programmatique » dictée par le monde des affaires et l’expertocratie. L’administration des choses remplaçant le gouvernement des hommes, comme disait déjà Saint-Simon.

    Ce rêve d’« union nationale » ou de « grande coalition », plusieurs pays européens l’ont déjà mis en œuvre. Avec quels résultats ?

    Une étude parue dans L’Expansion en mars 2015 a passé au peigne fin les performances de neuf coalitions gouvernementales depuis 2007. Les résultats sont accablants. En moyenne, la richesse nationale des pays sous coalition a diminué au rythme de 0,2 % par an, tandis que celle de l’ensemble des pays de la zone euro augmentait de 0,2 %. Les pays sous coalition pratiquent, en outre, une politique d’austérité encore plus pesante que les autres pays de la zone euro, politique qui n’a provoqué nulle part un supplément de croissance ou une baisse du chômage. Que ce soit aux Pays-Bas, où une coalition libérale-travailliste est au pouvoir depuis 2012, en Italie lors de l’expérience Monti, en Finlande, en Irlande ou en Suède, pour ne rien dire de la Grèce à l’époque de l’alliance Pasok-Nouvelle Démocratie, les coalitions n’ont nullement permis de mener à bien les réformes annoncées, seule l’alliance CDU-SPD en Allemagne tirant son épingle du jeu.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 7 juin 2016)

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  • La fête est finie !...

    Les éditions Denoël viennent de publier un nouveau roman d'Olivier Maulin. Anar de droite et paiën, critique littéraire à Valeurs actuelles, Olivier Maulin a déjà une belle brochette de romans, au ton insolent et gouailleur, à son actif, dont En attendant le roi du monde (L'esprit des péninsules, 2006), Les évangiles du lac (L'esprit des péninsules, 2008), Petit monarque et catacombes (L'esprit des péninsules, 2009), Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013) ou Gueule de bois (Denoël, 2014).

     

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    " Victor et Picot sont deux copains à la ramasse. Le premier passe ses journées vautré sur un canapé à écouter Bach ; le second enchaîne les petits boulots. Ils se retrouvent vigiles de nuit à Lagny-sur-Marne, chargés de veiller sur un parc de camping-cars avec deux chiens récupérés en hâte à la SPA. Mais les deux bras cassés s’endorment dans l’un des véhicules et celui-ci est volé. Ils se réveillent près de la frontière allemande et décident alors de s’installer dans un camping isolé d’une vallée alsacienne où ils font la rencontre d’une jeune fille et de son père, qui avec quelques amis du coin se préparent à l’effondrement de la société. Les deux compères se sentent très à l’aise dans leur nouvelle famille, mais voilà que le "progrès" pointe le bout de son nez dans la vallée : une décharge industrielle et un Center Parc de deux cents hectares menacent de s’implanter sur la lande. Et si la catastrophe attendue était déjà là ? Pour la petite bande que va bientôt diriger un "général" très spécial, il est l’heure d’entrer en résistance au cœur de la montagne… Olivier Maulin excelle dans l’art de dénoncer les travers du monde moderne avec une verve et une gouaille irrésistibles. Un roman aussi désopilant qu’intelligent, salutaire par les temps qui courent. "

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (14)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Dans le cadre de l'émission Les idées à l'endroit qu'il anime avec Olivier François, Alain de Benoist reçoit Michel Onfray et Thibaut Isabel. Ensemble ils se livrent à des échanges extrêmement riches et fructueux sur les idées de Pierre-Joseph Proudhon, l'un des principaux fondateurs du socialisme français. C'était l'époque où le socialisme ne s'était pas encore fondu dans la gauche pour y perdre tout sa charge dissidente (lire à cet égard Jean-Claude Michéa).
     
    • Les coulisses dune émission pas comme les autres. Alain de Benoist recevant Michel Onfray à Télé-Libertés. Onfray déclarait après l'émission : "il ne faut pas attendre grand chose de ceux qui nous dirigent. Les vrais changements viendront d'en bas. On voit tout de même que les mentalités évoluent".
     
     
    Julien Rochedy, regardant cette émission, en tire argument pour annoncer la fin de l'ère idéologique débutée avec la Révolution française et analyse ce que ce changement de paradigme implique quant à notre horizon de sens.
     
     
    • Pour Michel Onfray ceux qui se présentent en France comme la "gauche" et la "droite" mènent la même politique tant sur le plan intérieur (libéralisme) que sur le plan extérieur (adhésion à la vision hégémonique des États-Unis). La gauche a changé "son" peuple "old school" en affichant ses préférences pour les marges foucaldiennes (voir les analyses de François Bousquet) et en privilégiant  la flexibilité pour le prolétariat au dépens de sa sécurité. Il plaide mezzo voce pour les dictatures laïques du proche orient, faute de mieux, et fustige à cet égard l'influence néfaste de Bernard-Henri Lévy et de tous les apôtres maximalistes du Bien. Il s'affirme partisan d'une négociation avec l'État islamique. Selon lui la France est dans un état d'insécurité absolue et Il y a peu de chances que ceux qui sont susceptibles d'être élus aux prochaines élections présidentielles viennent à réduire cet état tant ils sont dépourvus de la moindre intelligence politique. Onfray revendique hardiment la posture du tragique et voit poindre les germes de la guerre civile.
     
     
    François Bousquet présente brillamment son livre de déconstruction d'un penseur éminent et intouchable, Michel Foucault. Son ouvrage Putain de Saint Foucault : Archéologie d'un fétiche est paru aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.
     
     
    • Parution du numéro 44 de la revue Krisis consacrée à la modernité. Cette revue est dirigée conjointement par Alain de Benoist et Thibault Isabel. Couverture et sommaire ici.
     
     
    • Deux tribunes d'Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire. La première porte sur le "modèle hongrois" et la volonté d'Orban de bâtir une démocratie Illibérale ne se contentant pas de consacrer l'individu mais reconnaissant la légitimité du peuple en tant qu'il est un collectif producteur de commun. La seconde porte, elle, sur "Le seul véritable clivage actuel... celui qui oppose la France périphérique à la France urbanisée, le peuple aux élites mondialisées, les gens ordinaires à la caste, les classes populaires à la grande bourgeoisie mondialiste, les perdants aux profiteurs de la mondialisation, les tenants des frontières aux partisans de l'ouverture, les invisibles aux sur-représentés, bref ceux d'en bas à ceux d'en haut".
     
     
     
    • Entretien de Jean-Pierre Le Goff avec Alexandre Devecchio paru dans le Figaro Magazine. L'auteur de Malaise dans la démocratie y développe l'idée selon laquelle nous assistons à la fin d'un cycle qui se termine dans le chaos.
     
    Francis Cousin examine brièvement le cas Trump du point de vue de son analyse radicale du fétichisme du spectacle marchand en notant que les médias du capital le désigne toujours comme le "candidat milliardaire", ce qu'il ne font jamais pour son opposante Hillary Clinton et comme il ne le firent pas non plus pour Dominique Strauss Kahn, par exemple, qu'ils auraient pu désigner à bon droit comme mari de la journaliste milliardaire Anne Sinclair ou pour Botul qui n'est jamais présenté comme "philosophe" milliardaire. Il se trouve que c'est pourtant Clinton qui porte le projet de colonisation du monde par le capital. Bien sûr la candidature Trump n'a aucun intérêt du point de vue de la subversion sociale mais son déclassement en a un du point de vue de la tyrannie médiatique chargée de répandre les tabous et les totem aliénatoires de la diversion, de la manipulation et de la domestication. Très bonne intervention malgré le jargon post-situ mis en oeuvre de façon répétitive. 
     
     
    • Le philosophe réparateur de motos (comme Spinoza polissait des lentilles) Matthew B. Crawford dont Jean-Claude Michéa fait grand cas était l'invité sur France-culture de l'émission La grande table. Depuis le succès de son premier essai paru en 2010 Éloge du carburateur, en fait un éloge du travail manuel, il attire notre vigilance sur l'économie de l'attention, bien monétisable.  La publicité s'adresse à des individus passifs et ne fait pas appel à la compétence, les objets en revanche, si, et ils nous soumettent activement à la réalité. Le marketing publicitaire nous prive du monde en faisant jouer notre narcissisme, tandis que les objets nous y ramènent. 
     
     
    Élisabeth Lévy présente la livraison de juin de son mensuel Causeur consacrée à Alain Juppé,"Le pire d'entre nous ?". Dans cet entretien elle déclare que le terranovisme de droite, incarné par Juppé, candidat du parti des médias et des sondeurs, ne lui plait pas plus que le terranovisme de gauche. Elle ajoute qu'une grande partie de la population peut supporter le chômage et l'appauvrissement, pas la perspective de sa disparition comme peuple (on se reportera à cet égard aux analyses développées par Vincent Coussedière dans son dernier livre Le retour du peuple An I). À tort ou à raison une partie de la France des invisibles décrite par Guilluy se sent menacée dans son identité collective par l'immigration de masse et par la progression d'un islam séparatiste. Réflexions bigrement toniques.
     
     
    • En explorant jusqu'à sa moelle l'inconscient politico-racial de Houria Bouteldja (Parti des Indigènes de la République) ce texte du Lys Noir en forme de roman d'anticipation en vient à dévoiler bien des ressorts de notre société, c'est pourquoi il plaide, contre la mégamachine, pour une extension horizontale du domaine de la lutte. L'Action Française deviendrait-elle, au fur et à mesure que s'estompe son Saint Graal (le retours de la monarchie) un refuge pour dandys à l'humour vache mais d'excellente facture ?
     
     
    • Quand on aime on ne compte pas. Toujours à propos de Houria Boutldja mais aussi de Éric Cantonna, de Karim Benzema et de Jamel Debbouze le républicain Jean-Paul Brighelli s'emporte et pose une bonne question : qui sont les véritables "racistes" ?
     
     
    • L'Association pour l'histoire organisait en Mai un colloque consacré aux "Relations franco-russes XVIII-XXI siècles". Ci-jointe la communication de Philippe Conrad sur l'alliance militaire franco-russe de 1893-1894. Philippe Conrad est directeur de la Nouvelle Revue d'Histoire.
     
     
    • Depuis le mois de janvier se développe une campagne de presse européenne contre le nouveau gouvernement croate et plus précisément contre son ministre de la culture, Zlatko Hasanbegovic. Une pétition digne du meilleur l'Agitprop a notamment paru dans le quotidien Libération (23 mai) contre le jeune historien accusé d'un capharnaüm de pensées délictueuses : nostalgies oustachies, révisionnisme et sympathies génocidaires. Elle fut contre-signée par une ribambelle de grandes consciences telle l'inévitables Caroline Fourest, le toujours fringuant Toni Negri condamné à trente ans de prison pour meurtre, le dramaturge Dario Fo et Alain Finkielkraut dont on se demande ce qu'il fait dans cette galère. Néanmoins Ivan Zvonimir dissident durant l'ère Tito et président du Comité Helsinki pour les droits de l'homme a fait litière de toutes les diffamations qui visent Hasanbegovic suivi en cela par 150 historiens et personnalités de la culture croate. La gauche croate dont le monopole est menacée se rebiffent à coup de médisances et d'impostures et trouve nombre de soutiens internationaux. Ci dessous Jure Georges Vujic rétablit pour la fondation Polémia un peu de clarté sur cette sombre histoire.
     
     
    • "Poutine a ressuscité la lutte des sociétés holistes contre les individualistes" telle est la leçon qu'Éric Zemmour retire de la lecture de La guerre des mondes, livre que vient de faire paraitre Mathieu Slama aux Édition de Fallois.
     
     
    • Dans un entretien Gérard Dussouy  poursuit avec réalisme la réflexion entamée dans son livre : Fonder un État européen, préfacé par Dominique Venner. Pour lui le travail entrepris par l'Institut Iliade est essentiel afin que l'Europe ait un avenir autonome.
     
     
    • Affirmer que le Grand Remplacement n'est qu'un fantasme relève d'un déni de réalité pour Jean-Yves Le Gallou.
     
    • La réalité crue de l'immigration sauvage à Mayotte, devenue un département français par la volonté "progressiste" du président Sarkozy expliquée ici par Michel Lhomme. Il y ajoute des considérations à propos d'une loi votée en mars 2016 par droite et gauche réunie qu'il dénomme "loi de fratrie" et qui étend toujours plus le droit à l'immigration.
     
     
    • Sur le site Idiocratie, une bonne analyse à propos du terrorisme islamique envisagé comme un conflit de basse intensité.
     
     
    • Entretien avec l'analyste stratégique suisse Jacques Baud qui vient de publier un ouvrage intitulé Terrorisme, mensonges politiques et stratégies fatales de l'Occident. Il porte un regard critique sur l'ensemble de nos interventions au Proche-orient dans ce livre sans concession puisque selon lui les gouvernements occidentaux  auraient délibérément provoqué la violence islamiste sous nos latitudes pour couvrir leurs déboires en politique intérieure. De ce fait le danger principal ne vient pas toujours des cibles que le complexe médiatico-politique nous contraint d'interroger. Dialogue très instructif paru sur Breizh-info.com.
     
     
    • Critique de l'ouvrage sus-mentioné de Jacques Baud paru sur le site de Theatrum Belli.
     
     
    • Interview de Jean-Louis Harouel qui vient de publier Les droits de l'homme contre le peuple (éditions Desclée de Brouwer): "Sur le sol européen, l'islam a profité à plein des droits de l'homme". 
     
     
    • Dans une interview diffusée le 31 mai sur I-Télé, Julian Assange multiple les analyses lucides sur la soumission et l'inféodation de la France vis à vis à la stratégie des États-Unis. Rappelons que notre pays qui admet sur son territoire chaque année des dizaines de milliers de demandeurs s'asile a refusé cette protection à Julian Assange comme à Edward Snowden qui n'a pu trouver son salut qu'auprès de Wladimir Poutine...
     
     
    • "Il faudra faire des choix décisif" tel est le message que Yannick Jaffré s'efforce de transmettre dans l'interview qu'il donne à Breizh-info. Il y exprime de manière originale son sentiment sur l'affaire Black M, sur Aymeric Chauprade, sur le front national dont il regrette qu'il n'accorde à la question de l'identité qu'un attention lointaine faite d'abstraction et se mouvant dans un contractualisme aseptisé. Pour lui si d'aventure il accédait au pouvoir il ne parviendrait pas  à éviter ce qu'il appelle "le grand choc". 
     
     
    • "Comment confier mon destin spirituel à un homme qui refuse de désigner l'ennemi pour ce qu'il est ? Notre solitude s'accroît. L'Église devient une partie de notre désert et son discours officiel dresse notre croix sur un ciel déjà tourmenté par la guerre, la déchéance morale, la catastrophe écologique, la ruine des nations". Ainsi parle le catholique Richard Millet à propos du pape François.
     
     
    • Il y a dix ans Dominique Venner tirait le bilan de la bataille de Verdun dans son éditorial de la Nouvelle Revue d'Histoire.
     
     
    • Enfin, on se pousse un  peu pour faire place à la dernière co-production cinéphilique franco-ukrainienne consacrée à ce qui est sans doute un simple trafiquant d'armes grimé en "terroriste d'extrême droite". Bref un Breivik français purement fictionnel destiné à enrichir le légendaire antiterroriste et à "équilibrer" la menace. Ici traitée par Aristide Leucate.
     
     
     
    RENCONTRES DE BÉZIERS, LES AVIS EN FORME DE BILAN :
     
    • Voir les interventions les plus marquantes des rencontres de Béziers sur les site de Boulevard Voltaire.
     
     
    • Le bilan de ces rencontres tracé par Jean-Yves Le Gallou s'avère très positif. Il y voit une victoire de la sensibilité et de la revendication identitaire que le Front national s'efforce officiellement de gommer. Florian Philippot ayant déclaré que les rencontres de Béziers constituaient un "flop d'extrême droite", Le Gallou voit à raison dans cette qualification infamante un propos bien peu pertinent qui ne fait qu'alimenter la rhétorique de ceux qui abusent de ce qualificatif. Le "c'est pas moi, c'est l'autre" est une manière de dérobade qui se retourne le plus souvent contre son auteur.
     
     
    • La déception attendue de Julien Rochedy qui dit sortir de ce week-end assez meurtri n'y ayant pas vu se concrétiser "la grande alliance de droite". Mais qu'est-ce que la "droite" d'aujourd'hui sinon le nom dont s'est emparé le révolutionnarisme libéral le plus abject ?
     
     
    • Selon Gabriel Robin le peuple de droite n'existe pas plus que le peuple de gauche.
     
     
    • Sur le blog du libéral Ivan Rioufol.
     
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