Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

macron - Page 10

  • Feu sur la désinformation... (376)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Le Parlement Européen "dansait l'Europe" à l'occasion de la clôture de la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Retour sur les images d'une chorégraphie lunaire "made in France" !
    • 2 - Ukraine : Les USA entrent en guerre !
      Les révélations récentes du New York Times sur l'implication des Etats-Unis en Ukraine ont du mal à traverser l'océan Atlantique. Les médias français taisent ces nouvelles pourtant décisives. Une escalade du conflit serait à prévoir, et elle ne vient pas du Kremlin...
    • 3 - Revue de presse
      Un porte-parole de la maison blanche noire et lesbienne, un retrait de candidature en catastrophe, un attentat à Marseille, le rapport explosif du Sénat sur l'immigration et une rencontre entre Elon Musk et Thierry Breton ... Ne ratez rien de l'actualité de cette semaine avec notre revue de presse.
    • 4 - Le sacre de Macron, contre-feu ?
      L'investiture républicaine de Macron a tourné au sacre Jupitérien samedi dernier. Les journalistes redoublent d'efforts pour plaire au nouveau monarque. Et si cet épisode en camouflait un plus important ?

                             

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Élection présidentielle : les médias de grand chemin ont sorti l’artillerie lourde...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse de l'Observatoire du journalisme consacré à la campagne médiatique massive qui a d'abord visé Eric Zemmour puis Marine Le Pen, ostracisant ainsi 13 millions d'électeurs...
     

    Tir de barrage.jpg

    Élection présidentielle : les médias de grand chemin ont sorti l’artillerie lourde pendant la campagne électorale
     
    Si certains pensaient que le respect du pluralisme avait fait des progrès en France, ils en sont pour leurs frais. Alors que 13 millions d’électeurs ont porté leurs suffrages à Marine Le Pen lors du 2ème tour de l’élection présidentielle, le Rassemblement National et ses soutiens continuent à être stigmatisés et à être considérés comme infréquentables. Avant le premier tour, c’est Éric Zemmour qui subissait les foudres de l’oligarchie médiatico-politique. Dans cette mise au ban, les médias de grand chemin prennent toute leur part. Nous en avons parlé brièvement le 25 avril 2022. La revue de presse qui suit rentre plus dans le détail.
     

    Le paratonnerre Zemmour

    De nom­breux com­men­ta­teurs de la vie poli­tique en con­vi­en­nent : Éric Zem­mour a durant la cam­pagne élec­torale précé­dant le 1er tour de l’élection prési­den­tielle servi de para­ton­nerre à Marine Le Pen. Les médias de grand chemin ont en effet fait feu de tout bois pour écarter le can­di­dat Éric Zem­mour du cer­cle de la respectabil­ité et l’ostraciser.

    L’OJIM y a con­sacré quelques arti­cles, notam­ment à l’occasion d’un meet­ing à Nantes, d’un déplace­ment à Mar­seille et d’une tri­bune des « jour­nal­istes-pas-com­plices ».

    L’approche du 2ème tour de l’élection prési­den­tielle a été mar­quée par un retourne­ment de sit­u­a­tion. De nom­breux « peo­ple » et jour­nal­istes ont rival­isé d’efforts pour dia­bolis­er le vote en faveur de la can­di­date du Rassem­ble­ment national.

    Les médias de grand chemin en campagne pour Emmanuel Macron

    Pour ne citer que deux exem­ples des nom­breuses tri­bunes appelant à faire bar­rage à Marine Le Pen, le 15 avril, dans L’Express, un col­lec­tif de pro­fes­sion­nels de san­té expri­mait « sa préoc­cu­pa­tion quant au pro­jet porté par la can­di­date du RN ».

    Le 20 avril, Libéra­tion nous infor­mait que « près de 300 per­son­nes issues du monde du sport se sont rassem­blées à la Mai­son du judo à Paris pour appel­er à faire bar­rage à l’extrême droite le 24 avril ».

    Mais les médias de grand chemin ne se sont pas con­tentés de relay­er des appels à vot­er en faveur d’Emmanuel Macron. Nom­bre d’entre eux ont de façon totale­ment décom­plexée fait eux-mêmes cam­pagne pour le can­di­dat LREM.

    Les exem­ples de ce par­ti-pris sont innombrables :

    Le 8 avril, Chal­lenges entendait nous faire savoir « com­ment Marine Le Pen cam­ou­fle ses folies budgé­taires ».

    France 24 repre­nait mot pour mots le ver­ba­tim de mil­i­tants écol­o­gistes dans un arti­cle au titre inquié­tant : « avec Marine Le Pen au pou­voir, “il n’y aurait aucun espoir” pour la planète ».

    Le Parisien n’a égale­ment pas ménagé ses efforts pen­dant la cam­pagne élec­torale pour ori­en­ter le choix de ses lecteurs. Le 19 avril, il s’agissait de met­tre en lumière « les 5 failles du pro­gramme économique » de Marine Le Pen.

    Ce qui fut jadis un jour­nal de référence et qui est devenu un jour­nal de déférence à l’idéologie “woke”, Le Monde, nous met­tait grave­ment en garde le 9 avril : « absten­tion, extrême droite, les pièges du pre­mier tour».

    Le Figaro, à l’image d’une grande par­tie de son lec­torat, a mul­ti­plié les arti­cles très cri­tiques à l’encontre de Marine Le Pen, tout en ménageant Emmanuel Macron, présen­té comme plus « raisonnable », bien qu’il ait lit­térale­ment « cramé la caisse » durant son mandat.

    Le ser­vice pub­lic de radiod­if­fu­sion, fidèle à son ori­en­ta­tion idéologique, n’a pas été en reste. Pour ne don­ner qu’un exem­ple, le 19 avril, dans un nou­v­el exer­ci­ce de dia­boli­sa­tion, France Info entendait nous démon­tr­er «pourquoi le pro­gramme de Marine Le Pen reste ancré à l’ex­trême droite, mal­gré la dédi­a­boli­sa­tion ».

    Par­fois, des médias ont util­isé les car­i­ca­tures les plus abjectes pour dia­bolis­er la can­di­date du RN, à l’image du site d’information Politico.eu, qui a représen­té avant le 2e tour Marine Le Pen en men­ace gri­maçante de «la fin de l’Europe ». Rien que ça ! Ou bien Cour­ri­er inter­na­tion­al (voir notre papi­er du 25 avril supra)

    Les informations auxquelles vous avez échappé

    Cha­cun se sou­vient que durant la cam­pagne élec­torale en vue de l’élection prési­den­tielle organ­isée en 2017, les médias de grand chemin ont mené tam­bour bat­tant un sto­ry­telling ali­men­té par les casseroles de François Fil­lon et ses démêlés judi­ci­aires. Chaque jour appor­tait son lot de nou­velles révélations.

    En 2022, le con­traste a été sai­sis­sant. Les affaires Mc Kin­sey (« Mc Kin­sey gate »), Roth­schild (« Roth­schild gate ») et les accoin­tances trou­blantes entre Ursu­la Von Der Leyen et Emmanuel Macron mis­es en lumière par le site Breizh info, ont avant le pre­mier tour de la prési­den­tielle rapi­de­ment déserté les jour­naux télévisés et les autres médias.

    Tout sem­ble avoir été fait pour laiss­er une paix royale au can­di­dat Macron, un can­di­dat aux innom­brables casseroles (celles que nous venons de citer, Fes­sen­heim, Alstom, endet­te­ment faramineux du pays etc.), au pro­gramme poli­tique famélique, dévoilé au dernier moment. Un can­di­dat qui par ailleurs n’a con­cédé par­ticiper qu’à un seul débat con­tra­dic­toire lors de l’entre-deux tours.

    Cela ame­nait Anne-Sophie Chaz­a­ud à com­menter sur Facebook :

    « En France, au regard de la quin­zaine pro­pa­gan­diste pro-Macron absol­u­ment déli­rante et car­ac­téris­tique d’une République bananière que nous venons de vivre, il n’a même pas été néces­saire d’activer plus qu’à l’accoutumée des dis­posi­tifs spé­ci­aux de cen­sure sur les réseaux : les médias ont fait le boulot tout seuls, spon­tané­ment, en amont ».

    Difficile liberté d’expression

    Dans ce con­texte, il faut saluer les rares voix dis­cor­dantes dans le con­cert de louanges envers le can­di­dat Emmanuel Macron. Nous en citerons deux.

    Tatiana Ven­tôse ani­me avec un suc­cès pop­u­laire cer­tain l’émission Fil d’actu sur YouTube. A l’issue du pre­mier tour de la prési­den­tielle, la jour­nal­iste indépen­dante issue de la France insoumise a essayé de lancer un appel à vot­er con­tre Emmanuel Macron lors de 2e tour. Elle décrit dans une vidéo l’impossibilité à laque­lle elle a été con­fron­té de men­er son pro­jet à bien. Elle décrit en par­ti­c­uli­er l’impossibilité dans le milieu des intel­los, pré­caires ou pas, à affich­er des con­vic­tions « déviantes ».

    Au final, l’appel qui devait paraître dans le jour­nal Mar­i­anne n’a jamais vu le jour, bien que T. Ven­tôse ait recueil­li quelques signatures.

    Elle donne un autre exem­ple, qui con­cerne une inter­view d’un jour­nal­iste qui souhaitait témoign­er de son oppo­si­tion à Macron durant l’entre-deux tours au micro d’une radio de grande audience.

    L’interview n’a jamais été dif­fusée en rai­son de nom­breuses pres­sions au sein de la radio. On ne sait pas de quel média il s’agit, les noms ayant été gardés anonymes pour préserv­er la volon­té des intéressés. Ces deux exem­ples mon­trent une nou­velle fois le cli­mat de ter­reur intel­lectuelle, en par­ti­c­uli­er dans le milieu des médias, qui règne en France, un pays dont les dirigeants ne cessent de se gar­garis­er de mots ron­flants tels que « droits de l’homme», « démoc­ra­tie », « état de droit ».

    Del­phine Wespis­er est une anci­enne Miss France qui a des opin­ions poli­tiques et ne s’en cache pas. Dans une vidéo mise en ligne sur Twit­ter, elle explique son sou­tien à Marine Le Pen pour le 2e tour de l’élection prési­den­tielle. À la suite de cette mise en ligne, Del­phine Wespis­er a subi une avalanche d’insultes et de pro­pos peu amènes sur les réseaux soci­aux. Elle a égale­ment, selon 20 Min­utes, été écartée jusqu’à la fin du sec­ond tour de la prési­den­tielle de l’émission « Touche Pas à Mon Poste ». Le quo­ti­di­en gra­tu­it apporte une autre infor­ma­tion : « Après avoir défendu Marine Le Pen, (elle) a pris une déci­sion rad­i­cale : elle ne par­lera désor­mais plus jamais de poli­tique ». Une nou­velle preuve que dans la France de 2022, la lib­erté d’expression est un con­cept par­fois vide de sens.

    Nous ter­minerons cet arti­cle par un extrait de la vidéo de Tatiana Ventôse :

    « On est dans une péri­ode où se passe exacte­ment ce qu’on avait prédit si Marine Le Pen arrive au pou­voir. On n’est pas cen­sé être dans cette péri­ode-là. On n’est pas cen­sé être dans une péri­ode où l’on cen­sure la presse, où des gens se font vir­er parce qu’ils ont pris hors antenne des posi­tions poli­tiques, (…), où penser d’une cer­taine manière est pro­hibé, et si tu pens­es d’une manière un peu dif­férente, tu es mis à l’index, tu es mar­gin­al­isé, voire on te garan­tit une mort économique et sociale, et puis démerde toi… »

    Dans l’océan de con­formisme ambiant, il reste quelques vigies autour du flam­beau de la lib­erté d’expression plus que jamais menacée.

    Observatoire du journalisme (Observatoire du journalisme, 2 mai 2022)

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (375)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro spécial de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Maintenant que l'élection présidentielle est jouée, I-Média vous propose de décrypter en profondeur toutes les manipulations auxquelles les "médias de grand chemin" se sont livrés au cours de cette campagne. L'émission est une version détaillée, et plus exhaustive, d'un article de Jean-Yves Le Gallou publié sur le site de la fondation Polémia, dans lequel il décline, sous forme satirique, le décalogue du journaliste pour cette campagne.

    Diabolisation en deux temps, choix des thèmes par les médias, un duel Macron - Le Pen imposé par les instituts de sondage, l'exploitation de la guerre ou de la pandémie... Une campagne qui, à défaut d'avoir été palpitante, aura été riche en enseignements sur les travers et les vices du journalisme français.

     

     

                                                

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Le déclassement diplomatique français...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Georges Malbrunot à Jean-Baptiste Noé, pour la revue Conflits, afin d'évoquer son livre Le déclassement français, écrit avec Christian Chesnot. Georges Malbrunot est journaliste au Figaro, spécialiste du Proche-Orient.

     

                                            

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Géopolitique, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (235)

    Macron_2022-2027.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Vu du droit, Régis de Castelnau appelle à battre Macron...

    Présidentielle : voter avec les classes populaire et battre Macron

    -sur Le journal du stratège, Eric Verhaeghe rappelle pourquoi Macron est l'homme du chaos...

    Pourquoi les ténèbres macroniennes ont besoin du chaos pour régner

    -sur Polémia, Michel Geoffroy nous annonce ce que sera le deuxième quinquennat de Macron...

    Tyrannie, déclin, immigration… Vers un nouveau quinquennat Macron infernal

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré au retour du "front républicain" contre Marine Le Pen.

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

    Présent_L'Humanité.jpg

    Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus

    A peine les deux protagonistes du second tour connus, alors même que le dépouillement des votes n’était pas terminé, le premier réflexe de la quasi-totalité des candidats éliminés a été, dans un bel ensemble, d’appeler à « faire barrage à l’extrême droite » en votant pour Emmanuel Macron le 24 avril. S’il fallait encore une preuve de l’affolement apeuré qui s’empare du système des copains et des coquins à la perspective de l’élection d’un président patriote, celle-ci suffirait amplement.

    C’est le communiste Roussel qui s’est précipité le premier pour exhorter ses faibles troupes à voter pour l’homme de la retraite à 65 ans. Le reste de la « gauche » a ensuite défilé pour entonner le même refrain, le petit doigt sur la couture du pantalon, auxiliaires empressés de l’homme du capital. Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, s’il n’a pas appelé directement à voter Macron, a invité ses partisans à « ne pas donner une seule voix à Mme Le Pen ». Seule Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière, n’a pas donné de consigne de vote, renvoyant dos à dos les deux candidats.

    Les « damnés de la terre » vont donc apporter massivement leurs scrutins à l’enfant de Rothschild et de McKinsey, au grand casseur social, à l’éborgneur de Gilets jaunes, au démolisseur des services publics… Si la situation de notre pays n’était pas si tragique, on en rirait volontiers.

    Alors que nous commémorons le fameux « 21 avril 2002 » (fameux à plus d’un titre), c’est donc reparti pour un tour, la momie « front républicain » est sortie de son tombeau et on s’apprête à agiter de nouveau les bannières mitées de « l’antifascisme de salon ». « No pasarán ! », va-t-on hurler dans les rues, comme les grands ancêtres en 1936 à Barcelone, et, espérons-le, avec la même efficacité. Rien ne semble avoir changé, tout est prêt pour deux semaines de propagande intensive à base de « valeurs républicaines », d’« heures les plus sombres » et de « dangers de l’extrémisme ». Les Français sont-ils toujours dupes ? On peut, hélas ! le craindre, tant le battage médiatique est imposant et permanent, mais on peut aussi espérer que la dégradation de leurs conditions de vie et le progressif effacement de la France à laquelle ils restent attachés leur fassent enfin choisir une véritable alternative. Nous le saurons dans deux semaines cruciales pour l’avenir du pays.

    Quoi qu’il en soit, une fois encore, face aux périls qui menacent la France et les travailleurs français, la gauche dite « radicale » s’est déshonorée et a démontré qu’elle n’est qu’une désolante supercherie qui a définitivement abandonné le combat social au profit de ses lubies sociétales et de ses passions xénophiles et immigrationnistes. Quant à la droite « libérale » – en tout cas aux débris qui en restent –, elle a été égale à elle-même : ridicule et lâche. 

    Xavier Eman (A moy que chault !, 12 avril 2022)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!