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macron - Page 6

  • La triste France "macronisée"...

    Le 16 août 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Philippe Randa qui vient de publier un nouveau tome de ses Chroniques barbares intitulé La France macronisée - Le "quoi qu'il en coûte, de l’arnaque à la crise, pour évoquer avec lui l’action de l’actuel locataire de l’Elysée. Journaliste, éditeur et écrivain, Philippe Randa a publié au Fleuve noir de nombreux polars et romans de science-fiction. Il est également l'animateur du site Eurolibertés.

     

                                                 

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  • Néo-vacanciers : de si gentils robots...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Cesena cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré aux néo-vacanciers de la société liquide...

     

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    Néo-vacanciers : de si gentils robots

    Ils sourient hagards. C’est l’été. Les voilà prêts à quitter La Défense pour s’égailler à Ibiza, Los Angeles ou Bodrum. Peu importe la destination, pourvu qu’ils aient l’ivresse du voyage. Oh, rien de très dépaysant, ils comptent bien retrouver les mêmes chaînes de magasins, les mêmes cocktails et les mêmes séries dans ce qui leur tient lieu d’imagination. 

    Ont-ils déjà posé les pieds dans nos ghettos ethniques ? De toute manière, Kevin et Mateo épousent le sabir d’Ahmed. Leur lingua franca a écrabouillé tous les adverbes pour en recracher un gloubi-boulga réduit à sa plus simple expression. Faut-il en rire ou en pleurer, à l’heure où la queer theory triomphe, ils n’ont plus que le mot genre à la bouche. « Genre, tu vois genre, j’ai trop kiffé genre ». Une syntaxe schtroumpfement riche ! L’adjectif stylé se greffe sur le beau, le bien et le juste. « Trop stylé, genre ! ». 

    Dès L’abîme se repeuple (1997), Jaime Semprun dénonçait la déréliction du langage propre aux sociétés industrielles avancées. Nous n’en sommes plus là. Car de langage, il n’y a plus. Les mots, ou leurs substituts, sortent comme des sabres des gueules de ces fakirs involontaires. Des sentiments ou des pensées abstraites les font paniquer. Ils n’ont plus les mots, les choses, ni les esprits pour les concevoir. Un bégaiement trahit parfois leur désarroi… de courte durée. Heureusement, leur conscience s’est endormie avec leur âme.

    Le néant consumériste

    Si le monde entier est devenu un aéroport, comme Michel Houellebecq le prophétisait dans Plateforme, ils en sont les voyageurs sans bagage. Salariés du tertiaire, ils jouissent d’un pouvoir d’achat à réinjecter dans l’industrie des loisirs. Aussi longtemps que l’Intelligence artificielle ne les aura pas remplacés. En attendant cette apocalypse programmée, ils tuent le temps sur les réseaux sociaux, suivent des influenceuses, se photographient devant des spritz et gomment leurs défauts grâce aux filtres magiques de la Toile.

    Leurs parents ne leur ont rien légué ou si peu. Quelques souvenirs. Du numéraire. Tout autant que les classiques, la littérature et le cinéma populaire français leur sont étrangers. Molière, Fernand Raynaud ou Le Splendid, connais pas. Renoir père ou fils, même combat perdu d’avance. Y a-t-il eu seulement une vie avant Facebook ?

    Qui sont ces enfants de personne, suivant l’expression qu’avait trouvée Jacques de Guillebon du temps de sa jeunesse perdue ? Des cadres inférieurs, supérieurs ou moyens, suivant leur ancienneté et leur degré de progression dans l’organisation. Ils ont entre 25 et 45 ans. Netflix supplée à leur imagination. Uber Eats à leur alimentation. Amazon Prime à leur divertissement. 

    Du monde, ils n’ont connu qu’un Occident cramoisi par la paix perpétuelle. Les attentats islamistes n’auront eu raison de leur pacifisme. Ces robots faits hommes sont si ingénus qu’ils croient leurs congénères solubles dans le consumérisme pacificateur. Par principe, ils se disent écologistes, antiracistes et bienveillants.

    De Mickey à Barbie

    Ne vous risquez pas au second degré avec ces internautes-nés. Ils n’entendent rien aux vannes acides de Pierre Desproges sur le cancer ou le racisme. Ils croiraient raciste le sketch de Guy Bedos et Sophie Daumier sur les vacances au Maroc. Vous qui entrez ici avez aboli toute ironie…

    Toute négativité a quitté leur univers. S’y insinuent bien quelques maladies, des crises, voire la mort avec sa grande faux qu’il convient d’expulser en Ehpad. En transhumanistes à petit pied, ils se croient immortels. Rien ne les angoisse comme la mort, dont ils taisent jusqu’au nom. Un mauvais esprit se demanderait pourquoi ils tiennent tant à survivre. L’immortalité, pour quoi faire ? Ils sont ce qu’ils possèdent, c’est-à-dire un compte en banque convertible en marchandises. Nous vivons au milieu des holothuries, ces gentils concombres de mer qui se contentent d’une bouche et d’un anus pour ingérer puis déféquer.

    Il faudra vous y faire : nos congénères sont innocents, comme le mur contre lequel on fusille les communards, ironisait Bertrand Delcour dans Pourquoi nous sommes morts. La nouvelle bourgeoisie inculte – au sens quasi littéral du mot – a trouvé son président. À force de « cranter un truc » (sic), Macron représente le parfait compromis entre cette Civilisation des prénoms chère à Renaud Camus et la masse des retraités accrochés à leur épargne. Le Petit Remplacement qu’ils incarnent ne console pas du grand. Il nous y enfonce la tête la première.   À son maquilleur qui s’étonnait de l’assassinat de Kennedy, De Gaulle aurait répondu : « Qu’attendez-vous d’un peuple d’adultes qui lit Mickey ? » Maintenant que la lecture, fût-ce la plus débilitante, a laissé place aux images, qu’escomptez-vous d’un troupeau d’adultes qui regarde Barbie ?

    David Cesena (Site de la revue Éléments, 8 août 2023)

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  • Après le Mali et le Burkina Faso… aujourd’hui le Niger… et demain le Tchad…

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan cueilli sur le site de L' Afrique réelle et consacré au nouvel échec que connait la France en Afrique, cette fois-ci au Niger.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur de deux romans avec Arnaud de Lagrange, Le safari du Kaiser (La Table ronde, 1987) et Les volontaires du Roi (réédition : Balland, 2020) ainsi que d'un récit satirique, Le Banquet des Soudards (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    Après le Mali et le Burkina Faso… aujourd’hui le Niger… et demain le Tchad…

    Les évènements du Niger étant la suite logique de la catastrophique politique africaine de la France - de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron sans oublier naturellement François Hollande-, il faudra bien que ceux qui l’ont décidée rendent enfin des comptes. Comment est-il en effet possible qu’un conflit ethnique ayant éclaté en 2011 au nord-est du Mali et qui était à l’origine limité à une seule fraction touareg, ait pu, de fil en aiguille, se transformer en un embrasement régional échappant désormais à tout contrôle et dont la conséquence la plus visible est l’éviction de la France de la région sahélienne ?
     
    En raison de l’avalanche d’erreurs politiques et sociétales, et comme je n’ai cessé de l’annoncer depuis 2011, l’échec de la France au Sahel était hélas une certitude (voir à ce sujet mon livre Histoire du Sahel). Un échec politique un temps masqué par les réussites de nos Armées au prix du sacrifice de plusieurs dizaines des meilleurs enfants de France tombés à la place de déserteurs africains ayant préféré venir bénéficier en France des largesses de l’ « odieuse » ancienne puissance coloniale que de défendre leurs pays respectifs.
     
    Corsetés par leur idéologie, les responsables français ont voulu qu’en Afrique, le droit des Peuples s’efface devant les « droits de l’Homme », les chimères de la « bonne gouvernance » ou le surréaliste « vivre ensemble ». Sans parler des provocations LGBT et de ses variantes vues en Afrique comme autant d’abominations et qui ont achevé de faire perdre à la France l’estime et le respect des Africains.
    Privilégiant les analyses économiques et sociales, aveuglés par l’impératif de l’impossible « développement », les décideurs français ont refusé le réel, oubliant les sages recommandations faites en 1953 par le Gouverneur de l’AOF : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ». 
     
    Incultes historiquement, les « petits marquis » sortis de Sciences-Po ou de l’ENA qui prétendent parler de l’Afrique, n’ont pas vu qu’à la fin du XIX° siècle, la colonisation qui libérait les sudistes de la prédation nordiste, rassemblait en même temps dominés et dominants dans de communes limites administratives. Avec les indépendances, ces délimitations internes de l’ancienne AOF devenues frontières d'Etats, les lois de l’ethno-mathématique électorale y donnèrent automatiquement le pouvoir aux sudistes puisque leurs femmes avaient été plus fécondes que celles des nordistes. D’où, au Mali, au Niger et au Tchad, dès les années 1960-1965, les nordistes qui refusaient d’être soumis à leurs anciens tributaires sudistes se soulevèrent. La guerre qui a éclaté en 2011 - donc avant toute présence russe-, et qui se déroule sous nos yeux, en est la résurgence.
     
    Face à ce réel qu’ils ne comprenaient pas, ou qu’ils refusaient de voir, confondant causes et conséquences, les irresponsables qui définissent la politique africaine de la France ont naturellement fait une erreur de diagnostic. Ils ont ainsi parlé de danger islamiste alors que nous étions clairement en présence d’une plaie ethno-raciale millénaire surinfectée par l’islamisme contemporain.
    En conséquence de quoi, la stratégie française reposa sur « l’essentialisation » de la question religieuse, tout bandit armé, tout porteur d’arme et tout trafiquant étant péremptoirement qualifié de « jihadiste ». L’erreur était grande car, dans la plupart des cas, nous étions en présence de trafiquants se revendiquant du jihadisme afin de brouiller les pistes, et parce qu’il est plus valorisant de prétendre combattre pour la plus grande gloire du Prophète que pour des cartouches de cigarettes ou des cargaisons de cocaïne. D’où la jonction entre trafic et religion, le premier se faisant dans la bulle sécurisée par l’islamisme. 
    Face à l’engerbage de revendications ethniques, sociales, mafieuses et politiques, opportunément habillées du voile religieux, avec des degrés différents d’importance de chaque point selon les moments, la politique française fut donc à la fois figée et incohérente.

    Au Niger où plusieurs conflits se déroulent, tant à l’ouest qu’au sud-est, la situation fut encore compliquée par le fait que le président Mohamed Bazoum est Arabe. Il est en effet membre de la tribu libyenne des Ouled Slimane (Awlad Sulayman) qui a des diverticules au Tchad et dans le nord-est du Niger.
    Là encore, un minimum de connaissance historique aurait appris aux « danseurs à claquettes » qui prétendent définir la politique africaine de la France, que cette puissante tribu éclata en deux dans les années 1830 quand le pouvoir ottoman décida de reprendre effectivement le contrôle de la Régence de Tripoli. Or, les Ouled Slimane, tribu makhzen fidèle aux Karamanli renversés par les Turcs, entra en dissidence (voir à ce sujet mon livre Histoire la Libye).
    La Porte ottomane ayant eu la main lourde dans la répression du soulèvement, une partie de la tribu émigra au Tchad et au Niger où elle participa au grand mouvement de prédation nordiste à l’encontre des sédentaires sudistes, ce qui a laissé des traces dans la mémoire collective.
    Au Niger où les Ouled Slimane constituent moins de 0,5% de la population, et où ils sont considérés comme des étrangers, le fait que l’un des leurs parvienne à la Présidence était mal ressenti. Et, circonstance aggravante, les Ouled Slimane sont vus comme des amis de la France depuis qu’en 1940-1941, ils ont opportunément suivi la colonne Leclerc dans son opération de conquête du Fezzan italien, action ayant démarré au Tchad et au Niger. Ce fut d’ailleurs à cette occasion que certaines fractions des Ouled Slimane retournèrent en Libye où, depuis, elles se heurtent aux Toubou qui occupent leurs anciens territoires abandonnés après l’exode du XIX° siècle. 
     
    Alors qu’il eut fallu confier la politique africaine de la France à des hommes de terrain héritiers de la « méthode Lyautey » et de l’approche ethno-différentialiste des anciennes « Affaires indigènes », elle a, hélas, été gérée par les insignifiants et prétentieux butors qui portent la terrible responsabilité de l’échec français en Afrique. 
    Un échec qui n’est d’ailleurs pas totalement consommé puisqu’il reste encore le Tchad dont le tour viendra tôt ou tard… inexorablement… Et toujours pour les mêmes raisons…
     
    En plus de tout cela, au lieu de s’interroger sur leurs erreurs, ajoutant la naïveté à l’incompétence, les dirigeants français tentent maintenant de s’exonérer de leurs responsabilités en montrant la « main russe »…. Comme si, étant en guerre contre l’OTAN, la Russie allait laisser passer l’occasion qui lui était offerte de s’engouffrer dans l’abîme béant de la nullité française pour ouvrir un front africain sur les arrières de ceux qui la combattent sur le front européen… Le discours du président Poutine lors du dernier sommet russo-africain de Saint-Pétersbourg fut d’ailleurs très clair à ce sujet.
     
    La déficience des dirigeants français s’exprime jusque dans leur absence de réaction face au mensonge du prétendu « pillage » des ressources du Niger. L’on attendrait en effet des « chapons » qui parlent au nom de la France, une claire déclaration indiquant que cette dernière n’a pas d’intérêts dans ce pays désertique -le Mali ne l’est en revanche qu’en partie-, condamné à succomber sous sa suicidaire démographie polygamique. Un Niger dont, n’en déplaise à l’ineffable Sandrine Rousseau qui a osé affirmer que la France en dépendait pour son uranium, alors que le pays ne représente aujourd’hui, et au mieux, à peine 10% des besoins français… et qu’il est, et de beaucoup, plus facile et moins onéreux de se fournir ailleurs de par le monde.
    Sans parler des gisements français dont les écologistes ont fait interdire l’exploitation par la Loi…

    Bernard Lugan (L'Afrique réelle, 2 août 2023)

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  • Jérôme Sainte-Marie : “ La bourgeoisie est de moins en moins nationale ! ”

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné le 18 juin 2023 (avant les émeutes) par Jérôme Sainte-Marie à Livre noir dans lequel il livre ses analyses chiffrées sur l'état de l'opinion, les forces et faiblesses de Marine Le Pen, Eric Zemmour, LR et Macron. Et l'opposition entre bloc populaire et bloc élitaire, en répondant aux critiques sur cette théorie.

    Politologue et sondeur reconnu, Jérôme Sainte-Marie  est l'auteur de Bloc populaire - Une subversion électorale inachevée ( Cerf, 2021) et de Bloc contre bloc - La dynamique du Macronisme (Cerf, 2019).

     

                                             

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  • Le macronisme, un extrême centrisme qui détruit la France...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au macronisme comme extrémisme du centre .

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

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    Le macronisme, un extrême centrisme qui détruit la France

    L’interdiction, la censure et le vote bloqué caractérisent de plus en plus la présidence postdémocratique d’Emmanuel Macron et son gouvernement minoritaire. Parce que l’en-même-temps présidentiel nous impose ce qu’il y a de pire dans la gauche et dans la droite. Cet extrême centrisme macronien, c’est donc la double peine assurée pour les Français !

    L’extrême centrisme de gauche

    De sa gauche, l’extrême centrisme macronien nous impose les déficits à répétition, l’immigration sans limite, les folies sociétales, l’égalitarisme à l’école, le sans-frontiérisme, le laïcisme anticatholique et le chaos sécuritaire.

    La macronie de gauche nous impose aussi une justice duale car idéologisée : tendre avec les racailles, les « déséquilibrés » et les black blocs, intraitable avec la France d’en bas, les Français qui se défendent et les Identitaires.

    Pas de liberté pour les ennemis de la liberté : le vieux slogan de Saint-Just est plus que jamais d’actualité dans la macronie de gauche, comme en témoignent la répression sans nuances qui s’est abattue sur les Gilets jaunes, les interdictions préfectorales à répétition, la censure croissante des opinions dissidentes et la mise au pas des médias et des réseaux sociaux.

    Comme tout homme de gauche

    Comme tout socialiste, Emmanuel Macron est également atlantiste et, comme tout homme de gauche, il rêve d’envoyer les autres faire la guerre aux tyrans, mais sans leur en donner les moyens : avec lui notre pays s’aligne donc sur les plus dangereuses postures de l’OTAN et renonce à sa position de puissance d’équilibre. Pendant que nos armées manquent de tout.

    La macronie de gauche nous entraîne enfin avec délectation dans le « Grand Reset » écolo : celui qui veut s’en prendre à la propriété immobilière individuelle, qui veut réglementer nos déplacements ou notre gastronomie, qui veut des villes sans automobile individuelle et des autoroutes à vitesse réduite, qui dégonfle les pneus des voitures et interdit les piscines gonflables, qui veut imposer un impôt climat et sans doute demain un passe climatique. C’est-à-dire l’écologisme des Khmers verts, celui qui recycle l’utopisme d’extrême gauche et la haine de classe des bobos vis-à-vis de la France « qui fume et roule au diesel ».

    L’extrême centrisme de droite

    De sa droite, l’extrême centrisme macronien nous impose l’alignement sur une Union européenne libre-échangiste qui a planifié la fin de l’indépendance énergétique française et des spécificités de notre pays. Et la soumission à une Union dominée par l’Allemagne.

    Le macronisme nous impose aussi la déconstruction méthodique des protections sociales (pour les seuls autochtones, s’entend), la diminution des retraites, la privatisation et la fermeture des services publics, la diminution des remboursements de la Sécurité sociale, la déconstruction de l’État régalien, l’impunité fiscale pour les grandes entreprises mondialisées, l’abandon de toute maîtrise de l’économie et de la finance au profit des marchés.

    Et sous prétexte d’attractivité économique de la France, le macronisme débouche sur la vente à la découpe de nos fleurons industriels et sur une connivence de fait avec les intérêts des grands monopoles privés, notamment les fonds de pensions et les GAFAM. Pendant que les milliardaires se partagent les médias mainstream.

    Avec la complicité de la vieille droite

    Avec la participation active des politiciens de la vieille droite, notamment du Sénat et du Conseil constitutionnel, le macronisme met aussi en place, à bas bruit, une société du contrôle, sous prétexte de sécurité ou de santé : extension continue des pouvoirs de police, introduction dans le droit commun des mesures de l’état d’urgence, déploiement de la vidéosurveillance, expérimentation de la reconnaissance faciale, contrôle policier à distance des ordinateurs et des smartphones, écoute des communications, mise en place de restrictions de déplacements ou de rassemblements, traçage numérique de la population.

    Bien sûr, aucune de ces mesures n’empêche l’islamisme ou l’explosion de l’insécurité et de la violence dans notre pays, comme chacun peut le constater, car elles visent avant tout à prévenir toute révolte des Français. Et notamment à bloquer toute émergence d’une véritable alternative politique au Système, également avec la complicité des barons de la vieille droite.

    Gouverner au centre ?

    Le président Valéry Giscard d’Estaing prétendait, dans les années 1970, que la France voulait être « gouvernée au centre », c’est-à-dire qu’elle voulait selon lui concilier ordre et progrès en évitant les excès de gauche comme de droite.

    Emmanuel Macron, lui, fait exactement l’inverse : son extrême centrisme consiste à prendre ce qu’il y a de pire dans les deux familles politiques pour imposer aux Français une politique qu’ils rejettent dans leur majorité.

    Emmanuel Macron joue en permanence sur les registres de la gauche et de la droite au gré des circonstances : ainsi, par exemple, l’écologisme militant vise à séduire tout à la fois l’extrême gauche et le Forum de Davos. Cela lui a permis, jusqu’à présent, d’être élu, réélu ou sauvé grâce à l’appui conjoint ou alternatif de la gauche et de la vieille droite.

    Mais ce balancement politicien à un prix : une régression française sans précédent, de plus en plus visible et de moins en moins supportée par les Français.

    Michel Geoffroy (Polémia, 21 juin 2023)

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  • Feu sur la désinformation... (425)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

     

                                               

     

    Sommaire :

    La météo de l’info : parfum de censure !

    L’image de la semaine : Une agression trop ordinaire à Bordeaux

    Le dossier : VA dans la tourmente

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    Les pastilles de l’info :

    Antifas contre Zemmour, une dédicace qui fracasse !

    Le cul sec de Macron

    Musk mouche Anne-Sophie Lapix !

    Quotidien dans la cité !

    Pour la fête des pères maman c'est papa pour le Parisien

    Et tant pis pour les menhirs !

    Décryptage - LCI et ce cher Darius frappent encore !

    Le coup de Chapô - Une superbe épée de l’âge de Bronze !

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    Portrait piquant : Yann Barthès le ricaneur

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