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macron - Page 3

  • Les snipers de la semaine... (262)

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    Au sommaire :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir pulvérise les escrocs de la manifestation du 12 novembre...

    Manifester le 12 novembre à Paris ? Et ta sœur ?

    jean-paul brighelli,macron,langue française,liselotte dutreuil,covid,immigration

     

    - sur Causeur, Jean-Paul Brighelli allume le président Macron et son discours flasque sur la langue française...

    Langue française à Villers-Cotterêts: vous reprendrez bien quelques lieux communs…

    Ordonnance_de_Villers_Cotterets_Août_1539.jpg

    - sur Ligne droite, Liselotte Dutreuil dézingue les faux-culs du moment qui commencent à retourner leur veste sur le Covid ou l'immigration...

    retourner sa veste.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (441)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin

     

                                                

     

    Sommaire :

    La météo de l'info

    L’image de la semaine : Halloween, Samhain ou Toussaint ?

    Le dossier : Antisémitisme, qui sont les vrais auteurs ?

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    Les pastilles de l’info

    Menaces d’attentat à Paris, une femme intégralement voilée et des médias pudiques

    « No twitter day » : la journée de l'échec

    Ukraine ou Israël : la France hors jeu

    Quand RMC laisse “Mehdi” en roue libre sans maîtrise de l’antenne

    La chasse au Mélenchon est ouverte !

    Macron et l’écriture inclusive

    Le « Forum de la Dissidence » de l’Institut Polémia : le gouvernement des juges

    Conclusion

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    Portrait piquant : Jean-Michel Aphatie

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  • Feu sur la désinformation... (436)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin. 

                                             

     

    Sommaire :

    La météo de l’info : Entre émotion et absence d'indignation

    L’image de la semaine : Le pape à Marseille

    Le dossier : Emmanuel Macron au 20h

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    Les pastilles de l’info :

    + Journaliste en GAV

    + Jordan Bardella sur BFM

    + RN et femmes au foyer !

    + Covid : le retour d’Agnès Buzyn

    + Complément d’enquête : la guerre est déclarée

    + Aymeric Carron, sa fille et le service public

    + Le drapeau déchiré de l’arc de triomphe fact-checké

    + Le Monde sur l’indépendance du monde

    + Arménie / Ukraine : un traitement médiatique à deux vitesses

    Conclusion

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    Portrait piquant : Christophe Barbier, l’homme à l'écharpe rouge

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  • Abayas à l’école : Macron et Attal en représentation théâtrale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au feuilleton des abayas à l'école.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Abayas à l’école : Macron et Attal en représentation théâtrale

    Les abayas, c’est le feuilleton de la rentrée. Oublié, l’été sécuritaire catastrophique. Oublié, le Waterloo diplomatique français en Afrique. Oubliée, la hausse des prix et des tarifs qui ne s’arrête pas. Dès lundi « les abayas ou les qamis n’entreront pas en classe[1] », annonçait le ministre Gabriel Attal, et les médias saluaient cette belle fermeté à l’unisson. Attal, quel homme !

    Quelle fermeté !

    Une fermeté médiatique qui, à vrai dire, sert aussi à éclipser un Darmanin devenu quelque peu gênant. Et qui s’inscrit pleinement dans la stratégie macronienne de séduction de la vieille droite – déjà ralliée à lui sur le covid, l’Ukraine et le règlement DSA de l’UE – avec en ligne de mire la modification à son profit de la durée du mandat présidentiel.
    Et quelle habilité ! Pendant que Gabriel Attal joue les matamores[2], son conjoint Clément Beaune se prononce en faveur de la GPA : un coup à droite, un coup à gauche. Bravo, les duettistes !
    Las, la lecture de la note de service ministérielle du 30 août 2023 laisse quelque peu songeur quant à la détermination réelle du gouvernement dans cette affaire.

    Armons-nous et partez !

    Que lit-on en effet dans cette circulaire ?

    D’abord, bien sûr, que les chefs d’établissement et les directeurs d’école sont en première ligne dans cette proscription de l’abaya.
    L’usage de la formule bureaucratique classique « je demande aux chefs d’établissement de veiller à » ne trompe pas : la hiérarchie n’est qu’en soutien et elle n’interviendra que si elle est sollicitée, en cas de « difficultés » (sic).
    Courageuse mais pas téméraire, la hiérarchie qui pourra toujours se désolidariser du directeur maladroit.

    Ensuite la circulaire précise d’entrée que les chefs d’établissements doivent engager le dialogue préalable avec l’élève concernée et, si cela ne suffisait pas, avec ses parents. Voilà la fermeté transformée en dialogue.
    La circulaire précise certes que ce dialogue « ne saurait être une négociation » et doit se dérouler dans « un temps resserré » (non précisé cependant). Mais pour le ministère « ce dialogue peut en effet, dans un grand nombre de cas, résoudre les tensions et dissiper les incompréhensions ».
    On a un peu de mal à suivre cette logique de Bisounours : si le dialogue est aussi efficace que l’écrit le ministère, pourquoi n’a-t-il pas déjà permis de mettre un terme aux signes ou comportements religieux musulmans à l’école ? Mystère.

    Et s’il s’agit de l’équivalent pédagogique d’une sommation de police, ce n’est pas un dialogue.

    Débrouillez-vous !

    Accessoirement, la circulaire ne précise pas ce qu’il advient de l’élève concernée durant cette phase de dialogue, dont on imagine aisément la facilité dans les zones où la majorité de la population est de religion musulmane. L’élève est-elle toujours en classe ou seulement dans l’école ? Rentre-t-elle chez elle pour réfléchir ou pour ameuter ses grands frères ? On ne sait.

    Enfin, si l’élève persiste dans son comportement malgré ce sympathique dialogue préalable, « une procédure disciplinaire sera systématiquement engagée par le chef d’établissement », pour violation de la loi du 15 mars 2004.
    Là aussi la circulaire se garde bien d’indiquer la nature de la sanction qui sera prononcée, éventuellement, par ledit conseil de discipline, ce qui laisse la porte ouverte à bien des capitulations. D’autant que la scolarisation est un droit autant qu’une obligation.

    Et procédure disciplinaire implique en outre délais et voies de recours. Que se passe-t-il pour l’élève durant cette période : est-elle suspendue ou non ? La circulaire, courageusement, ne le précise pas : les chefs d’établissement, une fois encore, devront se débrouiller.

    La formation à la laïcité, voilà la panacée

    Il est enfin frappant de constater que la conduite à tenir face à ces tenues islamiques ne représente finalement qu’une petite partie de cette circulaire.
    Laquelle s’étend de long en large sur la nécessaire formation à la laïcité de la communauté éducative, comme on dit, et des élèves. « Tous les professeurs contribuent à la pédagogie de la laïcité et des valeurs de la République, à laquelle concourent l’ensemble des disciplines et les éducations transversales », affirme ainsi cette note de service.

    La circulaire rappelle aussi qu’« outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’École de faire partager aux élèves les valeurs de la République ». On comprend donc mieux les priorités de la rue de Grenelle face à la chute du niveau scolaire en France.

    Et l’on découvre que, pour ce faire, la communauté éducative bénéficie de magnifiques outils payés par le contribuable : un « coffret guide républicain », un « vade-mecum “La laïcité à l’école” », un « plan académique », des « équipes académiques Valeurs de la République », des « formateurs laïcité » et, bien sûr, la « charte de la laïcité ». Ne manque que le raton laveur pour que la liste soit complète !

    On pourrait se demander quand même pourquoi cette avalanche de moyens n’est pas parvenue jusqu’à présent à venir à bout des abayas et qamis, dans 500 établissements si l’on en croit les chiffres du ministère.
    Manifestement, ces outils passent à côté de l’essentiel : la volonté de les mettre en pratique, qui s’efface vite devant le « pas de vagues » officiel. Comme pour les « signalements à la hiérarchie », que la circulaire cite une fois encore pour se donner bonne conscience, alors que nombre d’enseignants se plaignent de l’absence de réaction de la hiérarchie à leurs alertes.

    Attal médiatique versus Attal réel

    La circulaire du 31 août 2023 permet de mesurer l’écart séparant l’Attal médiatique de l’Attal réel, ministre du gouvernement Borne.
    Les moyens évoqués dans la circulaire ne constituent en effet aucune véritable novation.
    Par conséquent on est en droit de se demander pourquoi ils n’ont pas déjà été appliqués par le ministère de l’Éducation contre les abayas. Et pourquoi ce qui n’a pas fonctionné hier marcherait mieux maintenant. Par seule la vertu du verbe attalien ? Parce que les musulmans seraient enfin touchés par la grâce laïque ?

    La question que pose l’islamisation de notre société, conséquence de l’immigration de peuplement, ne se réduit pas en outre aux abayas et aux qamis, lesquelles ne sont que la partie émergée de l’iceberg. En admettant que quelques succès soient acquis en la matière (et ils seront bien sûr fortement médiatisés !), cela ne changera nullement les rapports de force à l’œuvre dans notre société.

    La circulaire du 31 août 2023 confirme qu’il faut toujours distinguer entre les propos tenus par un politicien – qui n’engagent que ceux qui les écoutent –, les mesures réellement prises par lui – qui ne correspondent pas nécessairement aux intentions déclarées – et leurs effets concrets – lesquels peuvent contredire l’intention initiale du fait du principe d’hétérotélie.

    Une distinction essentielle que les médias mainstream effacent en permanence, en nous présentant des paroles comme des réalités. Des vessies pour des lanternes, donc.

    Michel Geoffroy (Polémia, 7 septembre 2023)

     

    Notes :

    [1] Le Monde du 31 août 2023.
    [2] « Tueur de Maures » en espagnol.

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  • La triste France "macronisée"...

    Le 16 août 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Philippe Randa qui vient de publier un nouveau tome de ses Chroniques barbares intitulé La France macronisée - Le "quoi qu'il en coûte, de l’arnaque à la crise, pour évoquer avec lui l’action de l’actuel locataire de l’Elysée. Journaliste, éditeur et écrivain, Philippe Randa a publié au Fleuve noir de nombreux polars et romans de science-fiction. Il est également l'animateur du site Eurolibertés.

     

                                                 

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  • Néo-vacanciers : de si gentils robots...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Cesena cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré aux néo-vacanciers de la société liquide...

     

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    Néo-vacanciers : de si gentils robots

    Ils sourient hagards. C’est l’été. Les voilà prêts à quitter La Défense pour s’égailler à Ibiza, Los Angeles ou Bodrum. Peu importe la destination, pourvu qu’ils aient l’ivresse du voyage. Oh, rien de très dépaysant, ils comptent bien retrouver les mêmes chaînes de magasins, les mêmes cocktails et les mêmes séries dans ce qui leur tient lieu d’imagination. 

    Ont-ils déjà posé les pieds dans nos ghettos ethniques ? De toute manière, Kevin et Mateo épousent le sabir d’Ahmed. Leur lingua franca a écrabouillé tous les adverbes pour en recracher un gloubi-boulga réduit à sa plus simple expression. Faut-il en rire ou en pleurer, à l’heure où la queer theory triomphe, ils n’ont plus que le mot genre à la bouche. « Genre, tu vois genre, j’ai trop kiffé genre ». Une syntaxe schtroumpfement riche ! L’adjectif stylé se greffe sur le beau, le bien et le juste. « Trop stylé, genre ! ». 

    Dès L’abîme se repeuple (1997), Jaime Semprun dénonçait la déréliction du langage propre aux sociétés industrielles avancées. Nous n’en sommes plus là. Car de langage, il n’y a plus. Les mots, ou leurs substituts, sortent comme des sabres des gueules de ces fakirs involontaires. Des sentiments ou des pensées abstraites les font paniquer. Ils n’ont plus les mots, les choses, ni les esprits pour les concevoir. Un bégaiement trahit parfois leur désarroi… de courte durée. Heureusement, leur conscience s’est endormie avec leur âme.

    Le néant consumériste

    Si le monde entier est devenu un aéroport, comme Michel Houellebecq le prophétisait dans Plateforme, ils en sont les voyageurs sans bagage. Salariés du tertiaire, ils jouissent d’un pouvoir d’achat à réinjecter dans l’industrie des loisirs. Aussi longtemps que l’Intelligence artificielle ne les aura pas remplacés. En attendant cette apocalypse programmée, ils tuent le temps sur les réseaux sociaux, suivent des influenceuses, se photographient devant des spritz et gomment leurs défauts grâce aux filtres magiques de la Toile.

    Leurs parents ne leur ont rien légué ou si peu. Quelques souvenirs. Du numéraire. Tout autant que les classiques, la littérature et le cinéma populaire français leur sont étrangers. Molière, Fernand Raynaud ou Le Splendid, connais pas. Renoir père ou fils, même combat perdu d’avance. Y a-t-il eu seulement une vie avant Facebook ?

    Qui sont ces enfants de personne, suivant l’expression qu’avait trouvée Jacques de Guillebon du temps de sa jeunesse perdue ? Des cadres inférieurs, supérieurs ou moyens, suivant leur ancienneté et leur degré de progression dans l’organisation. Ils ont entre 25 et 45 ans. Netflix supplée à leur imagination. Uber Eats à leur alimentation. Amazon Prime à leur divertissement. 

    Du monde, ils n’ont connu qu’un Occident cramoisi par la paix perpétuelle. Les attentats islamistes n’auront eu raison de leur pacifisme. Ces robots faits hommes sont si ingénus qu’ils croient leurs congénères solubles dans le consumérisme pacificateur. Par principe, ils se disent écologistes, antiracistes et bienveillants.

    De Mickey à Barbie

    Ne vous risquez pas au second degré avec ces internautes-nés. Ils n’entendent rien aux vannes acides de Pierre Desproges sur le cancer ou le racisme. Ils croiraient raciste le sketch de Guy Bedos et Sophie Daumier sur les vacances au Maroc. Vous qui entrez ici avez aboli toute ironie…

    Toute négativité a quitté leur univers. S’y insinuent bien quelques maladies, des crises, voire la mort avec sa grande faux qu’il convient d’expulser en Ehpad. En transhumanistes à petit pied, ils se croient immortels. Rien ne les angoisse comme la mort, dont ils taisent jusqu’au nom. Un mauvais esprit se demanderait pourquoi ils tiennent tant à survivre. L’immortalité, pour quoi faire ? Ils sont ce qu’ils possèdent, c’est-à-dire un compte en banque convertible en marchandises. Nous vivons au milieu des holothuries, ces gentils concombres de mer qui se contentent d’une bouche et d’un anus pour ingérer puis déféquer.

    Il faudra vous y faire : nos congénères sont innocents, comme le mur contre lequel on fusille les communards, ironisait Bertrand Delcour dans Pourquoi nous sommes morts. La nouvelle bourgeoisie inculte – au sens quasi littéral du mot – a trouvé son président. À force de « cranter un truc » (sic), Macron représente le parfait compromis entre cette Civilisation des prénoms chère à Renaud Camus et la masse des retraités accrochés à leur épargne. Le Petit Remplacement qu’ils incarnent ne console pas du grand. Il nous y enfonce la tête la première.   À son maquilleur qui s’étonnait de l’assassinat de Kennedy, De Gaulle aurait répondu : « Qu’attendez-vous d’un peuple d’adultes qui lit Mickey ? » Maintenant que la lecture, fût-ce la plus débilitante, a laissé place aux images, qu’escomptez-vous d’un troupeau d’adultes qui regarde Barbie ?

    David Cesena (Site de la revue Éléments, 8 août 2023)

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