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macron - Page 13

  • Les snipers de la semaine... (235)

    Macron_2022-2027.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Vu du droit, Régis de Castelnau appelle à battre Macron...

    Présidentielle : voter avec les classes populaire et battre Macron

    -sur Le journal du stratège, Eric Verhaeghe rappelle pourquoi Macron est l'homme du chaos...

    Pourquoi les ténèbres macroniennes ont besoin du chaos pour régner

    -sur Polémia, Michel Geoffroy nous annonce ce que sera le deuxième quinquennat de Macron...

    Tyrannie, déclin, immigration… Vers un nouveau quinquennat Macron infernal

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  • Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré au retour du "front républicain" contre Marine Le Pen.

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus

    A peine les deux protagonistes du second tour connus, alors même que le dépouillement des votes n’était pas terminé, le premier réflexe de la quasi-totalité des candidats éliminés a été, dans un bel ensemble, d’appeler à « faire barrage à l’extrême droite » en votant pour Emmanuel Macron le 24 avril. S’il fallait encore une preuve de l’affolement apeuré qui s’empare du système des copains et des coquins à la perspective de l’élection d’un président patriote, celle-ci suffirait amplement.

    C’est le communiste Roussel qui s’est précipité le premier pour exhorter ses faibles troupes à voter pour l’homme de la retraite à 65 ans. Le reste de la « gauche » a ensuite défilé pour entonner le même refrain, le petit doigt sur la couture du pantalon, auxiliaires empressés de l’homme du capital. Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, s’il n’a pas appelé directement à voter Macron, a invité ses partisans à « ne pas donner une seule voix à Mme Le Pen ». Seule Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière, n’a pas donné de consigne de vote, renvoyant dos à dos les deux candidats.

    Les « damnés de la terre » vont donc apporter massivement leurs scrutins à l’enfant de Rothschild et de McKinsey, au grand casseur social, à l’éborgneur de Gilets jaunes, au démolisseur des services publics… Si la situation de notre pays n’était pas si tragique, on en rirait volontiers.

    Alors que nous commémorons le fameux « 21 avril 2002 » (fameux à plus d’un titre), c’est donc reparti pour un tour, la momie « front républicain » est sortie de son tombeau et on s’apprête à agiter de nouveau les bannières mitées de « l’antifascisme de salon ». « No pasarán ! », va-t-on hurler dans les rues, comme les grands ancêtres en 1936 à Barcelone, et, espérons-le, avec la même efficacité. Rien ne semble avoir changé, tout est prêt pour deux semaines de propagande intensive à base de « valeurs républicaines », d’« heures les plus sombres » et de « dangers de l’extrémisme ». Les Français sont-ils toujours dupes ? On peut, hélas ! le craindre, tant le battage médiatique est imposant et permanent, mais on peut aussi espérer que la dégradation de leurs conditions de vie et le progressif effacement de la France à laquelle ils restent attachés leur fassent enfin choisir une véritable alternative. Nous le saurons dans deux semaines cruciales pour l’avenir du pays.

    Quoi qu’il en soit, une fois encore, face aux périls qui menacent la France et les travailleurs français, la gauche dite « radicale » s’est déshonorée et a démontré qu’elle n’est qu’une désolante supercherie qui a définitivement abandonné le combat social au profit de ses lubies sociétales et de ses passions xénophiles et immigrationnistes. Quant à la droite « libérale » – en tout cas aux débris qui en restent –, elle a été égale à elle-même : ridicule et lâche. 

    Xavier Eman (A moy que chault !, 12 avril 2022)

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  • Les snipers de la semaine... (234)

    Butch Cassidy et le Kid.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog personnel, Maxime Tandonnet vide son chargeur, avec rage et dégoût, sur Macron, l'homme du chaos qui vient...

    L’indifférence et le chaos…

    Panneaux_Elections.jpg

    - sur La pompe à phynances, Frédéric Lordon allume Macron et son gang de représentants de la Firme...

    La Firme des animaux - Leur société et la nôtre

    Trois cochons primés.jpg

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  • L’affaire McKinsey, un scandale si prévisible...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Rodolph Cart, cueilli sur le site de la revue Éléments dans lequel il évoque, au travers du scandale de l'emprise de la société de conseil McKinsey sur l'état macronien, le remplacement de la démocratie par une ploutocratie...

     

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    L’affaire McKinsey, un scandale si prévisible

    Alors que certains commencent à parler de « scandale d’État » ou d’une « affaire McKinsey », l’omniprésence des cabinets de conseil, dans la gouvernance macroniste, soulève des questions légitimes. Par un système d’optimisation fiscale, le Sénat relève, après commission d’enquête, que McKinsey n’aurait payé aucun impôt en France depuis une dizaine d’années. Plus grave, le rapport du Sénat révèle, sous le quinquennat Macron, un doublement des dépenses pour les cabinets de conseil. Présents partout dans nos politiques publiques dont les plus sensibles (défense, santé, éducation), à telle enseigne que le gouvernement semble avoir instauré une véritable « consultocratie ». Or, cette collusion du public-privé ne repose-t-elle pas la question de notre système politique ? Cette croyance absolue dans le privé n’est-elle pas la marque d’une idéologie plus profonde ?

    Un premier constat nous vient dans cette affaire : l’État pourrait assumer ces missions. Tout l’enjeu de ce scandale repose dans l’affrontement – à bas bruit – entre les fonctionnaires et les cabinets de conseil. La chose est d’autant plus alarmante que le gouvernement semble, après de nombreux exemples, consentir à favoriser l’avis du privé contre le public. Le credo « Ce sera toujours mieux dans le privé » semble s’être installé aux plus hautes sphères du pouvoir. Mais cela doit-il nous surprendre ? Pas si sûr.

    L’absence d’un véritable État

    La pensée de l’État fut pendant longtemps, des Grecs jusqu’à Hobbes et Bodin, au centre de l’esprit politique européen. Après son apparition à la Renaissance et son absolutisation au XVIIe siècle, l’influence du libéralisme semble l’avoir fait entrer dans une instance de neutralisation. Sa transformation actuelle tendrait vers l’« État total » selon Carl Schmitt, le grand théoricien du politique. Total dans le sens d’un hyperétatisme qui le porterait à intervenir dans toutes les domaines de notre vie sociale. L’identification entre État et société n’est pas loin ; et cela constituerait, de manière paradoxale, son affaiblissement et son incapacité à demeurer une institution purement politique.

    Toute une partie critique de l’État se trompe quand elle voit dans les penseurs étatistes des apologistes béats de l’État. Ces penseurs étatistes, au contraire, sont des adversaires de la pensée du « toujours plus d’État », et seraient plutôt les défenseurs d’un « État politiquement fort » qui ne « disperserait pas son crédit dans les activités non politiques », selon Julien Freund, disciple de Carl Schmitt. Sa fusion-confusion avec la société l’empêcherait de jouer pleinement son rôle, et le réduirait à utiliser ses compétences dans des domaines qu’il ne peut assumer. Freund ajoute que cela participerait d’une volonté de « saper l’autorité étatique par en dessous, bien qu’elle apparaisse en surface omnipotente ».

    Walther Rathenau, ministre sous la République de Weimar, disait que notre destin n’est plus dans la politique mais dans l’économie. Il n’était ni le premier ni le dernier à dire cela. De fait, la doctrine libérale de l’État a renforcé ce postulat en faisant prédominer les déterminants économiques pour résoudre les questions politiques. C’est justement cet argument qu’avancent les cabinets de conseil. Se présentant comme « neutres », proposant des réponses dénuées d’idéologies, ils préconisent une dépolitisation des sujets politiques et glorifient l’imposture de la neutralité axiologique des réponses économiques.

    Les cabinets de conseil contre le peuple

    Depuis les guerres de religions du XVIe siècle, la triade du peuple-État-espace ne supporte la moindre interférence. Le pouvoir est direct entre le peuple et l’État bien qu’ils restent distincts. Mais le libéralisme, en fondant État et société, brisa cette séparation et fit apparaître de nouveau la doctrine de la potestas indirecta, le pouvoir indirect, en l’occurrence le respect du droit, remettant en cause cette unité. N’agissant pas directement par la voie du commandement, l’influence de cette doctrine sur le politique a fait de ses thuriféraires les vrais « maîtres », peu importe qu’ils ne soient pas élus.

    Qu’est-ce ici le libéralisme ? C’est la prolifération de ces pouvoirs indirects qui faussent l’image du politique et détruisent son image d’autorité. Ces pouvoirs indirects plongent un peuple dans l’inexistence politique. Ils sont le signe qu’un peuple n’a plus « la force ou la volonté de se maintenir dans la sphère du politique », selon l’expression de Schmitt. S’il agit au nom de la légalité – et non plus de la souveraineté –, l’État perd sa légitimité et son droit de demander un devoir d’obéissance envers le peuple.

    Concept-clé de l’État moderne, la souveraineté est indissociable de la pensée de l’État. « Est souverain, dit Schmitt, celui qui décide lors d’une situation exceptionnelle ». Le fait que le gouvernement ait délégué, dans des situations de crises, son pouvoir de décision à des pouvoirs indirects ne témoigne que du refus par l’État de remplir ces charges politiques. Hostile à la notion de souveraineté, de nation et de non-ingérence dans les affaires de l’État, la doctrine libérale promeut cet impérialisme du droit (Kelsen) et de l’économie par des organisations privées.

    Raison pour laquelle les démocraties libérales sont incapables de répondre à des situations exceptionnelles ; or, l’exception qui ne devait être qu’une perturbation devient dans ces conditions un état de fait. Ainsi, ce n’est plus l’État qui est souverain, mais bien l’entité (juridique, économique, etc.) qui lui dicte sa décision. Tant que l’État refusera de prendre une décision par lui-même, il acceptera que d’autres forces le fassent à sa place et le soumettent à leurs normes.

    Le résultat d’une privatisation sans limite

    Le fait marquant de la société moderne fut donc la différenciation entre les prérogatives publiques et les initiatives privées. Cette séparation fut si constitutive de la modernité que les juristes ont pu parler de summa divisio. Guillaume Travers l’appelle une déchirure, et rappelle que cette séparation – typiquement moderne, on le redit – tourne résolument le dos à l’ancien ordre du monde qui était un ordre communautaire orienté par la recherche du bien commun. Non seulement cette déchirure (public-privé) se désintéresse du bien commun, mais en outre elle aboutit à l’appropriation de la chose publique par une poignée de personnes n’agissant que par intérêts privés.

    Le propre des sociétés liquides dans lesquelles nous vivons est néanmoins de brouiller de plus en plus la distinction public-privé s’atténuant. Voilà le prix d’une économie ouverte et mondialisée où le « devenir privé » du monde suit une pente dangereuse pour les peuples. Dans ce contexte, ces cabinets incarnent l’avant-garde d’une sorte de gouvernement mondial n’appliquant qu’une seule et même idéologie qu’est l’économisme. Fondés sur l’abstraction généralisée et l’indifférenciation pour leurs clients, ces cabinets, à la clientèle mondiale, distillent les mêmes conseils et cela qu’importe l’État auquel ils s’adressent.

    Les infrastructures, le droit, les forces de l’ordre et le gouvernement restent en place, mais seulement pour garantir la circulation des flux, des échanges, des contrats et de la sécurité du commerce. Des structures privées se chargent alors de la prise en main du politique, mais aussi des domaines que l’État continue de « contrôler » – théorie de l’État total – tout en déléguant ces missions de service public à des entreprises. Ce bouleversement par le haut (décision politique) et par le bas (services réalisés par le privé) fait dire à Guillaume Travers que nous sommes en face d’un authentique « gouvernement des intermédiaires ».

    La logique de la gouvernance

    Une gestion public-privé des affaires politiques semble donc incarner la gouvernance Macron. Pour bien cerner le macronisme, il faut comprendre ce qu’est la gouvernance. Elle est un mode de gestion des affaires complexes dans lequel les acteurs principaux (publics comme privés) se déploient sur le même plan – à l’horizontale, sinon à égalité. Aussi, elle implique que les affaires publiques nécessitent un traitement semblable aux affaires privées.

    Abolissant la distinction public-privé, l’État ne doit plus être qu’un agent régulateur. Cela est justifié par la croyance libérale en un phénomène de mécanisme d’auto-ajustement apparenté à celui du marché. Rappelons aussi que les acteurs des dispositifs de gouvernance se recrutent principalement par cooptation et par proximité idéologique. Quand on constate le pantouflage des fonctionnaires et des proches de LREM avec les cabinets, la chose nous paraît encore une fois vérifiée.

    Chose importante : le processus de décision de la gouvernance est toujours révocable et provisoire. Les décisions ne sont plus le produit d’un débat ou d’une délibération, mais bien de négociation entre « égaux » – ce que sont le client et le prestataire de services. La gouvernance se rapproche de la tradition jurisprudentielle illustrée par la Common Law. Cette dernière délaisse les lois votées au profit des normes négociées. Damant le pion à la démocratie populaire, cette « démocratie sectorielle » promeut une logique de cooptation qui s’adapte parfaitement à une « découpe » du bien commun en secteurs, en clientèles, en marchés, chacun régi par ses propres intérêts.

    Produits du néo-institutionnalisme, les relations sociales et politiques entre l’État et les citoyens doivent s’interpréter selon des termes strictement économiques. La privatisation des services publics doit déboucher sur une libéralisation complète des activités de production et d’échange afin d’installer l’économie de marché. Les cabinets, en appliquant cette doctrine de consultation et de décision concertée post-régalienne, ne sont que les agents privés de cette gouvernance économique mondiale. Quand les grandes institutions (FMI, Banque mondiale, OMC) se chargent d’édifier les normes négociées à l’échelle planétaire.

    La primauté de la norme négociée sur la loi démocratiquement votée entérine la supériorité du pouvoir des juges (qui se substituent au pouvoir du législateur). Ce repositionnement à l’horizontale, la prédominance de l’économie et la concertation entre des acteurs publics et privés témoignent du danger que représente la gouvernance macroniste pour la France. Car ce à quoi on assiste, c’est au remplacement de la démocratie par une ploutocratie. À nous de réagir au plus vite.

    Rodolph Cart (Site de la revue Éléments, 1er avril 2022)

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  • Feu sur la désinformation... (371)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Joe Biden a eu des propos durs et explosifs à l'égard de son homologue russe Vladimir Poutine. Les médias ne questionnent toujours pas sa santé mentale.
    • 2 - "Macron assassin" : la polémique
      "Macron assassin" a t-on pu entendre scander la foule du Trocadéro pendant près de 10 secondes. La polémique lancée par BFM TV n'a fait qu'enfler depuis. Challenges parle même du plus grand déferlement de haine depuis les années 30 !
    • 3 - Revue de presse
      Anne-Sophie Lapix clash Zemmour, des émeutes sont tues à Aulnay, Villeurbanne, Rillieux, Vénissieux et Sevran, Arte fait sa propagande contre le nucléaire ...
    • 4 - Macron et son patrimoine
      Un reportage d'Off Investigation accuse Macron de sous-évaluer grandement son patrimoine (550 000 euros) dans ses déclarations de candidat. Est-ce le scandale de trop qui fera tomber la macronie ?

     

                                             

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  • McKinsey : le scandale d’un Etat dans les Etats...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, diffusé le 19 mars 2022 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Régis de Castelnau, pour évoquer le nouveau scandale d'état qui secoue la système Macron : l'affaire du cabinet de conseil McKinsey...

    Avocat, Régis de Castelnau, qui a enseigné à l’université Paris II, collabore à plusieurs médias de la sphère souverainiste et anime le site Vu du droit. Il a publié Une justice politique - Des années Chirac aux années Macron, histoire d'un dévoiement (Toucan, 2021).

     

                                           

    " Selon, le rapporteur communiste Eliane Assassi, la commission d’enquête sénatoriale a révélé un "phénomène tentaculaire" : l’explosion des recours aux cabinets de conseils au cœur des arcanes du pouvoir. En effet, depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, le recours aux cabinets privés a grimpé en flèche avec un cumul minimum estimé à 2,4 milliards d’euros facturés. Parmi les cabinets de conseils, McKinsey est le plus sollicité. Il est aussi celui qui n’a pas payé d’impôt sur les sociétés en France depuis plus de 10 ans. Le cabinet est intervenu sur la réflexion autour de la réforme des retraites auprès de la CNAV pour 920 000 euros. Il a également facturé 4 millions pour proposer la réforme des APL consistant à les baisser de 5 euros. Une note sur les enjeux des métiers de l’enseignement a quant à elle coûté un demi-million d'euros… Avec la crise sanitaire autour du Covid-19, les prestations du cabinet américain McKinsey ont littéralement explosé. En France, au moins 68 travaux auraient été commandés pour une somme de 41 millions d’euros. Stratégie vaccinale, logistique, McKinsey était sur tous les fronts, y compris dans de nombreux autres pays du monde… Pas étonnant que les gouvernements progressistes aient tout particulièrement affectionné les confinements et autres vexations des populations.

    McKinsey-Macron : une histoire d’amour et de fraîche

    On l’appelle La Firme ! McKinsey affiche selon le magazine Forbes un chiffre d’affaires de près de 8,5 milliards de dollars en 2019. Fondé en 1920, McKinsey a élu domicile à Wilmington, dans le Delaware, un paradis fiscal. En février 2021, la Firme acceptait de verser 574 millions de dollars pour éviter les poursuites aux Etats-Unis dans le scandale des opiacés, qui aurait fait, selon les autorités américaines, quelque 400 000 morts. Le cabinet de conseils avait collaboré avec la société pharmaceutique Purdue Pharma pour inciter des médecins à prescrire des opiacés en laissant croire qu’il n’y avait ni accoutumance, ni risque de toxicomanie. Un accord semblable de 100 millions d’euros avait déjà été scellé en Afrique du Sud pour des interventions complexes avec la filière énergétique. En Australie, alors que McKinsey conseille une firme pharmaceutique sur le développement de vaccins à ARN Messager, le cabinet conseille aussi le gouvernement sur sa stratégie vaccinale contre le Covid-19. Une belle démonstration des conflits d’intérêts qui n’arrête pas McKinsey. En France, McKinsey était présent en 2007 avec plusieurs individus siégeant dans la Commission Attali, censée libérer la croissance. On y retrouvait déjà un certain Emmanuel Macron. En 2012, le cabinet intervenait également dans la fusion acquisition entre Pfizer et Nestlé organisée par Emmanuel Macron lorsqu’il était banquier d’affaires chez Rothschild. C’est cette transaction qui permettra à l’actuel président d’être au moins millionnaire, même si sa déclaration de patrimoine ne fait plus état que d’un demi-million d’euros. C’est aussi McKinsey qui sera sollicité en 2017 pour rédiger une bonne partie du programme politique du candidat Macron. Face à ces manquements patents d’éthique et souvent du respect des lois, la justice semble occupée ailleurs. A deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, "Le Samedi Politique" est l’émission que tous les Français devraient regarder attentivement pour comprendre comment leurs impôts sont employés et éclairer leur vote ! "

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