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  • Pour un réveil européen !...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection de l'Institut Iliade, un ouvrage dirigé par Olivier Eichenlaub et intitulé Pour un réveil européen. Présenté par Philippe Conrad et Grégoire Gambier, il est complété par une postface d'Alain de Benoist.

     

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    " Vivre, aimer, servir, combattre, transmettre, conscients de notre double vocation d’héritiers et de refondateurs : tel est l’appel au grand réveil des Européens que lancent les auteurs de ce livre, membres ou amis de l’Institut Iliade. Les douze chapitres de l’ouvrage nous invitent ainsi à une réflexion actualisée sur les trois impératifs de la triade homérique définie par Dominique Venner.

    Reconnaître la nature comme socle, c’est respecter les équilibres naturels et renouer avec la dimension communautaire de nos tarditions pour rebâtir la cité sur le fondement de notre identité.

    Rechercher l’excellence comme but, c’est cultiver l’exigence envers soi-même et tendre à se dépasser pour renouer le fil de la continuité avec « ce que nous sommes », sous une forme toujours renouvelée, depuis des millénaires.

    Viser la beauté comme horizon, c’est rompre avec l’utilitarisme bourgeois et refuser l’extension du domaine de la laideur, c’est adopter une éthique de la tenue et suivre la voie des « cœurs aventureux », déterminés à ré-enchanter notre monde et retrouver le sens sacré.

    Il n’y a aucune fatalité au déclin des peuples et des nations d’Europe. Lorsque les lumières s’éteignent, les torches doivent s’embrasser !

     

    Ont participé à cet ouvrage : Jean-Philippe Antoni • Alain de Benoist • Anne-Laure Blanc • Thibaud Cassel • Philippe Conrad • Olivier Eichenlaub • Paul Éparvier • Grégoire Gambier • Jean-François Gautier • Jean-Yves Le Gallou • Henri Levavasseur • Alix Marmin • Rémi Soulié • Guillaume Travers. "

     

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  • Le déclin de l'Europe ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Dominicains.Tv, en décembre dernier à l'occasion de la publication en français de son essai Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Historien, spécialiste de l'antiquité romaine, David Engels est déjà l'auteur d'un autre essai traduit en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et a dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

     

                                         

                                         

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  • Des Bretons pour l'Europe nouvelle...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude historique de Neven Ar Ruz intitulé Des Bretons pour l'Europe nouvelle. Neven Ar Ruz est le fondateur du blog « Barr-avel », le coup de vent, la rafale en breton.

     

    Neven Ar Ruz_Des Bretons pour l'Europe nouvelle.jpg

    " Le Groupe Collaboration ou « Collaboration, groupement des énergies françaises pour l'unité continentale » est un mouvement créé à l'automne 1940 par l'écrivain Alphonse de Châteaubriant. Prolongation du Comité France-Allemagne (1935-1939), il est, comme son nom l'indique, favorable à la collaboration avec l'Allemagne nationale-socialiste. Cercle de notable, il dispose cependant d'une organisation de jeunesse au positionnement radical : les Jeunes pour l'Europe nouvelle, que dirige, un temps, le futur écrivain Saint-Loup. Dans Des Bretons pour l'Europe nouvelle, le Groupe Collaboration en Loire-Inférieure (1941-1944), le chercheur Neven Ar Ruz étudie son implantation dans le futur département de Loire-Atlantique et ses actions et nous montre, qu'avec ses 1 000 adhérents, ce mouvement est la principale organisation collaborationniste du département et la seule à avoir l'oreille des Allemands. "

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  • Contre la diabolisation !...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans leur collection Cartouches un court essai de Jean-Yves Le Gallou intitulé Manuel de lutte contre la diabolisation. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016) et Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018).

     

    Le Gallou_Manuel de lutte contre la diabolisation.jpg

    " La diabolisation est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant de « racisme », d’« homophobie », de « populisme », d’« extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. De la domination culturelle par les « progressistes ». Et de l’abaissement de l’Europe et des Européens par la culpabilité et la repentance. Ce livre vise à donner aux diabolisés la force et les moyens de relever la tête.

    Alors que faire? Ne pas plier le genou, relever haut la tête. Assumer, faire face, combattre les mensonges. Démasquer et contre diaboliser les diabolisateurs. "

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  • La quatrième guerre mondiale est commencée...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Michel Geoffroy, à l'occasion de la publication de son essai La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), réalisé par Jean-Baptiste Mendes pour Sputnik et diffusé le 19 août 2020. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean Yves Le Gallou, et un essai, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018).

     

                                         

     
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  • Face aux grands ensembles civilisationnels, une Europe politiquement unifiée est nécessaire...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de la souveraineté. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « À terme, une Europe politiquement unifiée est parfaitement possible et surtout nécessaire »

     
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    Le souverainisme semble revenir à la mode. De plus en plus de personnalités, mais aussi d’intellectuels, s’en réclament désormais. Doit-on vous compter parmi eux ?

    J’ai beaucoup d’amis souverainistes, dont je partage souvent les diagnostics. Je n’ai pas de mal, non plus, à penser, comme Michel Onfray, que « le contraire du souverainisme, c’est la vassalité, la soumission, la dépendance, l’assujettissement, la tutelle », bref, la servitude. Mais personnellement, je ne me définirais pas comme souverainiste, car il n’est que trop visible que le terme est équivoque et qu’il peut renvoyer à des choses très différentes. La seule chose certaine est que le souverainisme est rigoureusement incompatible avec le libéralisme, qui refuse toute forme de souveraineté politique au motif qu’elle constitue une menace pour la liberté individuelle.

    Rappelons aussi que la souveraineté et l’identité ne vont pas nécessairement de pair. Une nation ayant perdu son identité peut très bien être souveraine, un pays doté d’une identité forte peut ne pas l’être du tout. Il est évidemment souhaitable que l’une et l’autre aillent de pair (la souveraineté garantissant alors le maintien de l’identité), mais cela n’a rien d’automatique. Il faut savoir, en outre, ce que l’on entend par souveraineté : l’autonomie ou l’indépendance ? Ces deux mots ne sont pas synonymes, d’autant que le désir de souveraineté se heurte nécessairement à des contraintes naturelles. Des pays comme la France, l’Allemagne ou l’Italie peuvent se donner les moyens de la souveraineté, mais le mot n’a pas le même sens pour l’Islande, la Finlande ou la principauté du Liechtenstein. Enfin, dans un monde de plus en plus interdépendant, l’autosuffisance ne peut se concevoir qu’à l’échelle continentale.

    La souveraineté se décline dans tous les domaines : souveraineté politique, qui est affaire de volonté, souveraineté militaire, qui implique que l’on quitte l’OTAN, souveraineté économique et énergétique, etc.

    On peut, bien sûr, décliner le terme à l’infini, mais il reste que la notion même de souveraineté est une notion politique. S’il n’y a pas de souveraineté politique, la souveraineté n’existe pas. Le problème est que la démocratie politique renvoie à deux choses complémentaires, mais différentes : la souveraineté nationale et la souveraineté populaire. Ceux qui s’affirment, aujourd’hui, souverainistes n’ont souvent en tête que la première. Pour reprendre une distinction introduite par Régis Debray, ils sont « républicains » plus que « démocrates » – ce qui n’est pas mon cas. Il faudrait, ici, situer le souverainisme par rapport à trois familles différentes : les identitaires, les « républicains » et les populistes. Le fait est que la souveraineté populaire est le principe de base de la démocratie, tandis que la souveraineté nationale peut très bien coexister avec une dictature. Les deux choses sont donc bien différentes. Pour moi, souveraineté politique et souveraineté populaire n’ont de sens que si les deux vont de pair.

    Pour compliquer les choses, les souverainistes se réfèrent en général, de manière implicite, à la souveraineté telle qu’elle a été définie au XVIe siècle par Jean Bodin (Les Six Livres de la République) : comme une puissance perpétuelle, indivisible et absolue, théorie qui a servi de fondement à la monarchie absolue et de principe fondateur au jacobinisme de l’État-nation. Mais cette façon de concevoir la souveraineté politique n’est pas la seule possible. Johannes Althusius (Politica methodice digesta, 1603), pour ne citer que lui, en tenait au contraire, non pour une souveraineté omnicompétente, mais pour une souveraineté répartie, faisant une large place au principe de subsidiarité (ou principe de compétence suffisante), à l’autonomie de la base et à la liberté des groupes. On est là dans une optique très différente, qui nous rappelle que l’Europe a connu, dans son histoire, deux grandes formes politiques elles aussi bien distinctes : l’État-nation dans sa partie occidentale (France, , ), l’empire dans sa partie centrale (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie).

    L’idée de souveraineté européenne paraît, aujourd’hui, chimérique : en cas de crise, les États ne s’en remettent qu’à eux-mêmes, comme on l’a vu avec la crise sanitaire. Une souveraineté européenne est-elle pour autant inatteignable ?

    Les souverainistes affirment souvent que la nation est le seul cadre dans lequel la souveraineté soit envisageable. Au fond, ils pensent, comme Maurras, que la nation est « le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets » et que la souveraineté politique ne peut s’exercer qu’à cette échelle. Ils ajoutent, en général, qu’une Europe politique est impossible car il n’y a pas de peuple européen, oubliant qu’il n’y avait pas, non plus, de peuple français quand l’État français a commencé d’exister (et qu’en 1789, la majorité des Français ne parlaient pas le français). Je ne partage pas cet avis. Je pense qu’à terme, une Europe politiquement unifiée est parfaitement possible, et qu’elle est surtout nécessaire. Je comprends très bien que, dans la situation actuelle, on se replie sur les souverainetés nationales (ou ce qu’il en reste), mais je suis convaincu qu’il ne peut s’agir que d’un pis-aller. Dans un monde multipolaire, l’avenir est aux grands ensembles civilisationnels et continentaux. L’« Europe des nations » est une formule sympathique, mais elle est synonyme d’Europe impuissante, puisque les gouvernements sont incapables de s’accorder sur des politiques communes. Dans l’immédiat, c’est l’Union européenne, véritable anti-Europe, qui doit disparaître – car elle n’est pas (ou plus) réformable –, puisqu’elle a voulu faire de l’Europe un marché alors que celle-ci doit devenir une puissance autonome, en même temps qu’un creuset de culture et de civilisation.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 4 août 2020)

     

     
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