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europe - Page 24

  • La polyphonie du monde...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection de la revue Krisis, La polyphonie du monde, un livre d'entretiens donnés par Jean-François Gautier à Maxime Reynel, avec une préface de Rémi Soulié. Docteur en philosophie, essayiste, musicologue et historien des sciences, Jean-François Gautier (1950-2020) a collaboré à de nombreuses revues et a notamment publié  L’univers existe-t-il ? (Actes Sud, 1994), Le sens de l'histoire (Ellipse, 2013) et A propos des dieux - L'esprit des polythéismes (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " Habiter le monde est tout un art. Jean-François Gautier le pousse à son excellence en nous livrant une dernière fois sa pensée lumineuse. Au fil de conversations publiées à titre posthume, ce « méditatif comme les autres » – ainsi qu’il se définit – nous invite à vivre au diapason des Anciens. Au-delà de la résurrection de divinités ancestrales aux mille et une vertus, c’est l’harmonie d’un monde aux forces contraires qu’il nous faut comprendre à nouveau. Unique et précieux, ce dialogue est le testament intellectuel d’un des esprits les plus originaux de notre temps. Les intuitions de cet ancien élève de Lucien Jerphagnon, son intelligence féconde, entendent redonner aux Européens un accès aux logiques des différences pour éclairer de manière salutaire une époque si singulièrement privée de clarté. Plus qu’un livre, un enseignement pour bousculer nos certitudes et embrasser le cosmos. "

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  • Le réveil des Européens...

    Daniel Conversano vient de publier un essai de Nico Merz intitulé Le réveil des Européens, avec une préface de Piero San Giorgio. Nico Merz est un auteur italien d’une trentaine d’années.

    Le livre est en vente sur le site de Daniel Conversano.

     

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    " Une critique féroce de la société contemporaine par un jeune auteur italien, Nico Merz. L’identité ethnique et culturelle des Européens doit être retrouvée et bien comprise par eux. La sélection naturelle – compétition entre les peuples mais également au sein des peuples – est le meilleur moyen de renforcer cette identité puisqu’elle pousse la Civilisation vers les hauteurs. Il ne faut pas la voir comme une ennemie, mais comme la complice d’un perfectionnement nécessaire.

    Les idéologies qui ont influencé négativement la psyché, l’imaginaire collectif des peuples clairs, sont ici analysées en profondeur ; ces idéologies mortifères ont changé la direction de l’histoire européenne, elles ont eu un impact décisif sur nos comportements et notre rapport au monde.

    Les nôtres doivent changer d’état d’esprit et ne plus craindre d’exister : la vie est un combat et nous devons accepter d’entrer dans l’arène pour le mener. "

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  • Une géopolitique européenne face au monde...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie  et l'Institut Iliade viennent de publier un essai d'Olivier Eichenlaub intitulé Europe puissance - Une géopolitique continentale face au monde. Universitaire, Olivier Eichenlaub a enseigné les sciences humaines en école d’architecture et dans différents instituts de formation privés.

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    " L’Europe peut-elle redevenir une puissance au XXIe siècle ? Oui, répond Olivier Eichenlaub. Mais elle doit pour cela être consciente des lignes de force qui structurent notre continent et définissent sa place dans le monde. C’est le rôle de la géographie et de la géopolitique que de les montrer. L’Europe, puissance terrestre ou puissance maritime ? Les deux, mais selon un subtil équilibre, lui-même produit de quelques millénaires d’histoire. Cet ouvrage convoque de nombreuses disciplines pour penser les conditions d’un renouveau géopolitique de l’Europe. "

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  • Tolkien, l’Europe et la tradition...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie et l'Institut Iliade viennent de publier un court essai d'Armand Berger intitulé Tolkien, l’Europe et la tradition - La civilisation à l'aune de l'imaginaire.

    Armand Berger est germaniste, et a coordonné le numéro de Nouvelle École (n°70, 2021) consacré à Tolkien. Il a également rédigé plusieurs notices pour La Bibliothèque littéraire du jeune Européen (Le Rocher, 2021).

     

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    " De Tolkien, chacun connaît cet immense chantier mythologique qu’est Le Seigneur des anneaux. Ce que l’on ignore davantage, c’est que la matière utilisée dans cette saga est elle-même puisée dans le vaste fonds des mythologies européennes. Tolkien, philologue de grand renom à l’université d’Oxford, réinterprète, dans ses fresques romanesques, l’Iliade et Beowulf, les Eddas et le Kalevala — ce qui fait de son œuvre une grande symphonie européenne. C’est ce riche soubassement mythologique qu’Armand Berger met en lumière, tout autant que la personnalité chatoyante de l’auteur du Hobbit. "

     

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  • Sur les pas des Indos-Européens...

    Les éditions Yoran viennent de publier un recueil de textes de Jean Haudry intitulé Sur les pas des Indo-Européens. Agrégé de grammaire, ancien professeur de sanskrit et de grammaire comparée des langues indo-européennes, et ancien directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études, Jean Haudry est l'auteur de nombreuses études sur les indo-européens, parmi lesquels quelques ouvrages de vulgarisation, dont le Que sais-je Les Indo-Européens (1981) ou, dernièrement, Le message de nos ancêtres (éditions de la Forêt, 2016), destiné aux jeunes adolescents.

     

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    " Le fait indo-européen trouve son origine dans les vagues d’expansion d'un peuple de l'Europe préhistorique qui a porté sa langue, puis les dialectes qui en sont issus, progressivement, de l'Atlantique à l'Inde jusqu'au seuil de l'Antiquité. Ce peuple a également transmis dans son sillage sa tradition poétique et narrative, sa religion et ses conceptions, qui ont perduré dans les branches « dialectales » issues de la souche commune : Anatoliens, Italiques, Celtes, Germains, Baltes, Slaves, Albanais, Grecs, Arméniens, Indo-Iraniens, pour les plus connues d'entre elles, constituant ainsi un immense domaine de recherche.

    Ce recueil présente quinze études du professeur Jean Haudry, inédites ou publiées précédemment dans des revues scientifiques et des ouvrages collectifs, études consacrées à divers aspects de la culture indo-européenne, telle que la mettent en évidence les différentes disciplines issues de la linguistique, notamment la reconstruction et le comparatisme, désormais inséparables de l'histoire et de l'archéologie.

    Le choix des textes rassemblés ici privilégie l'exploration de notions, de mythes et de traditions significatives. À travers les notions préhistoriques de « ciel-diurne » ou de « feu des Eaux », la doctrine des Âges du monde, le mythe des Argonautes ou la légende fondatrice de Rome, se dessinent, sur une très longue durée, différentes phases d'un univers mental. Le recueil présente ainsi des faits indubitables et la méthode qui les établit.

    Il est précédé d'un entretien avec l'auteur et suivi d’une bibliographie de son œuvre scientifique. "

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  • Qui isole qui ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à la recomposition du monde provoquée par la guerre russo-ukrainienne...

    Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Il a également publié un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

     

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    Qui isole qui ?

    Le conflit engagé à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie est planétaire. Son enjeu est la fin de la prétention occidentale à définir un ordre du monde au-dessus des Nations, des civilisations, et du droit des peuples à décider de leurs lois, de leurs mœurs et de leur régime politique. C’est la fin de l’occidentalisation du monde. Et son enjeu est l’avenir de l’Europe, une Europe que l’Union tire vers la soumission, une Union qui sacrifie le dur effort vers l’autonomie au confort de l’occupation américaine.

    Le 25 mars 2022, la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Conférence islamique s’est réunie à Islamabad, au Pakistan, en présence du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. Réunissant 57 Nations, soit plus du quart des Nations représentées à l’ONU, elle a publié une déclaration qui condamne les sanctions contre la Russie et refuse de s’y associer. Déclaration appuyée lors de la rencontre des Premiers ministres malais et vietnamien à Hanoï ; les seules sanctions légitimes sont celles imposées par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

    Dans un entretien accordé à l’Humanité (publié le mardi 15 mars), Macky Sall, le Président du Sénégal, également président de l’Organisation de l’Unité africaine, a expliqué le choix de s’abstenir lors du vote condamnant la Russie, au nom de son pays, mais aussi de tous ces pays africains qui savent ce qu’ils ont dû à l’Union soviétique, ce qu’ils doivent encore à une Russie qui demeure présente, qui distribue de l’aide alimentaire et remporte un soutien populaire marqué.

    La même semaine, les Émirats arabes unis recevait le Président de la Syrie, Bachar El Assad, annonçait que son pétrole pouvait être payé en roubles, et refusait de recevoir l’envoyé américain.

    De son côté, l’Inde négociait un contrat d’approvisionnement en énergie « roubles contre roupies », tandis que pour la première fois depuis des décennies, le ministre des affaires étrangères chinois annonçait se rendre en Inde, et que le ministre indien des Affaires étrangères se rendra à Pékin, l’un et l’autre balayant les provocations auxquelles se livrent les États-Unis et les Anglais complices pour réanimer le conflit marginal à la frontière himalayenne, ou pour susciter des incidents avec cet État-frère que fut le Pakistan.

    Pendant ce temps, l’Union européenne accueille un Boris Johnson hilare du bon tour joué à l’Europe en choisissant le grand large et en rejoignant des États-Unis fermement décidés à renforcer leur occupation de l’Europe, ouverture de bases militaires, par exemple en Bulgarie, et arrivée massive de militaires américains faisant foi. Peu importe ce qu’un Joe Biden cacochyme pourra dire, par exemple reprocher à Poutine d’envahir la Russie, confondre l’Ukraine et l’Iran, ou saluer sa mère morte depuis quinze ans (trois preuves récentes de la sénilité d’un Président par défaut). Le plus grave n’est pas que l’Union européenne se plie à l’alliance que la peur, l’histoire et les traités lui imposent. Le plus grave est que nul ne semble capable de comprendre ce qui se passe, et qui se dit en trois mots.

    Racisme. L’analyste indien Bhadrakumar a dit tout haut ce que tous pensent tout bas. Cinq cents, sept cent mille, peut-être un million de victimes irakiennes de l’invasion américaine et britannique n’ont pas ému les belles consciences occidentales. Les dizaines de milliers de victimes de l’agression illégitime contre la Libye n’ont pas ému les belles âmes et les généreuses fondations. Et pas davantage les centaines de milliers de victimes afghanes de l’occupation américaine, ou les milliers de victimes serbes de l’agression otanienne. La crise humanitaire qui a frappé le Liban, qui frappe la Syrie du fait des sanctions n’empêche aucun activiste des ONG et Fondations américaines de dormir. Ne parlons même pas des millions de morts au Congo, en partie victime de l’entretien des groupes armés par les compagnies minières occidentales. La réalité est irrecevable de ce bon côté du monde, mais elle est ; les victimes blondes aux yeux bleus ukrainiennes mobilisent une fraternité dont les Européens ne mesurent pas à quel point elle est insultante pour tous ceux qui n’ont jamais eu le droit à la moindre compassion — pas même quand une Mme Allbright déclarait ne pas se soucier des milliers d’enfants irakiens morts faute de médicaments ! Il y a les bonnes victimes, et il y a les victimes dont nul ne se soucie. Le problème est qu’ils le savent, et qu’ils ont compris la leçon formulée par un dirigeant américain ; « on nous accuse de massacres, mais n’oubliez pas que les victimes n’étaient pas des Américains » !

    Injustice. Les avoirs de la Banque centrale russe ont été saisis. Une telle saisie n’est pas sans précédent. Les avoirs de la Banque centrale d’Iran avaient été saisis et un immeuble propriété de l’Iran à New York, acquis en toute légalité, volé. Les avoirs du Venezuela ont également été volés. Plus récemment, après la déroute américaine en Afghanistan, les avoirs de la Banque centrale ont été saisis, à hauteur de 7 milliards de dollars. Cette saisie, qui représente une part significative du PIB d’un des pays les plus pauvres du monde, contribue à une crise humanitaire de grande ampleur, qui menace de famine des millions d’Afghans — mais, c’est vrai, ils ne sont pas Américains. Iran, Venezuela ou Afghanistan sont à la fois des acteurs marginaux des échanges monétaires et financiers mondiaux, et les cibles prévisibles de sanctions américaines dont ils sont les adversaires directs.

    La saisie des avoirs de la Banque centrale russe est de toute autre conséquence. La Russie n’est pas en guerre avec les États-Unis. Ces avoirs correspondaient à des échanges légaux, et étaient légitime propriété de la Russie. Au sens propre, ils ont été volés. La Russie, membre du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, vraie civilisation et pays-continent étendu sur 12 fuseaux horaires est une puissance nucléaire qui peut tenir en respect les États-Unis. Passons sur les impacts techniques potentiels, et sur l’infinie complexité des relations entre Banques centrales elles-mêmes, banques commerciales et marchés financiers.

    L’unilatéralisme américain vient de passer la ligne rouge, une ligne rouge qui signifie que c’en est fini de la suprématie du dollar, de l’addiction mondiale au dollar, et de la capacité des pays occidentaux de vivre au crédit du reste du monde. Il n’est plus aujourd’hui dans le monde un seul pays qui ne s’interroge ; et si les États-Unis décidaient de saisir les avoirs de ma Banque centrale ? La propagande écrasante à laquelle nous sommes soumis nous empêche de nous poser la question, voire de comprendre la réponse qui s’impose, d’Asie en Afrique ; le monde serait meilleur sans les États-Unis d’Amérique du Nord.

    Sans doute, la Russie est coupable d’agression contre l’Ukraine, la Russie n’est pas un régime démocratique selon la définition qu’en donnent les États-Unis et l’Union européenne, la Russie n’accepte pas la propagande LGBT, les Fondations et les ONG qui sont autant de lobbys américains, désignent la Russie qui les expulse comme un « rogue State », la Russie est coupable de ne pas accepter l’extension de l’OTAN à ses frontières, la Russie est coupable d’entretenir des relations étroites avec les peuples européens de religion orthodoxe. Qui a parlé de souveraineté, de non-ingérence, ou, simplement de diplomatie ?

    La Russie est bannie de la communauté bancaire internationale — ou de ce que la tribu financière anglo-américaine désigne comme telle. Situation sans précédent. Même au temps de la Seconde Guerre mondiale, les banques centrales, dont la Banque d’Allemagne, continuaient de travailler ensemble en Suisse. Ce que les États-Unis et leurs collaborateurs veulent légitimer au nom du Bien, un Bien dont ils disposent à leur convenance, est pur et simple vol. Aucune règle internationale ne couvre leur décision unilatérale. Certains voudront voir un progrès dans ce qui est une régression de la civilisation, cette civilisation des mœurs qui veut que même quand la guerre fait rage, il faut se parler, il faut échanger, et il faut que les populations vivent. Bien sûr, ceux qui ne rêvent que d’ajouter de la guerre à la guerre et de se battre jusqu’au dernier Ukrainien n’ont que faire du mot « civilisation ».  

    Arrogance. Le Bien est ce que les États-Unis et leurs complices ont déterminé qu’il soit. Des ONG et des Fondations décident quel est le bon régime, quel est le mauvais et choisissent selon les intérêts de leurs financeurs les « abus manifestes » et les « entraves insupportables » aux droits de l’homme qu’elles oublient si bien de dénoncer ailleurs. Tout cela au nom d’un universalisme de pacotille qui ramène les États-Unis au temps de la conquête du Far West !

    Répondant à une arrogante journaliste anglaise de la BBC — en est-il d’autres ? — qui l’accusait de réprimer la presse, le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, lui a justement retourné la question ; quel est le sort fait par la justice britannique à Julian Assange, qui a seulement révélé les crimes de l’Amérique, et pour cela paie de sa vie en dehors de toute légalité ? « Vous n’avez aucun droit de prétendre à une quelconque supériorité morale » ; ce que le Président de l’Azerbaïdjan dit à une blonde journaliste anglaise, le monde le dit à l’Occident (ceci écrit sans aucune prétention à défendre la politique de l’information en Azerbaïdjan !)

    S’il suffisait de tuer tous les méchants ! et s’il était si simple de distinguer les bons des méchants ! La question a peu de chances de perturber le fonctionnement binaire des « stratèges » de Washington, elle a moins de chance encore de refonder la diplomatie, cet art d’entendre l’adversaire, de comprendre les raisons de l’ennemi, ses buts de guerre, d’entretenir le dialogue et la conversation, qui sont les seuls moyens de paix durables et de traités viables. L’arrogance américaine est partout ressentie, surtout dans ces pays d’immense civilisation que sont l’Inde, la Chine, les Etats islamiques, qui n’ont que mépris pour des pays comme l’Australie ou les États-Unis, déversoirs de l’Europe. Pour une fois, il convient d’être fier d’être Français ; le Président Emmanuel Macron a été le seul à relever l’indécence des propos tenus par Joe Biden à l ’encontre du Président Vladimir Poutine.

    Combien de siècles, de guerres, de défaites et de morts faudra-t-il aux États-Unis pour peut-être construire une civilisation ? La question est de savoir s’il restera encore des États-Unis pour y prétendre édifier — tant s’y sont essayés, qui ont disparu sans laisser de traces ! Et la question est désormais ; cette grande civilisation qu’a été l’Europe, cette civilisation qui est la nôtre, choisira-t-elle de s’abîmer avec un allié américain qui lui apporte l’illusion de sa sécurité au prix de sa soumission, ou choisira-t-elle d’en finir avec une dépendance dont chaque jour montre un peu plus qu’elle l’éloigne du monde, et qu’elle la prive de sa plus grande force; l’intelligence du monde ?

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 27 mars 2022)

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