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cinéma

  • Une cinémathèque idéale...

    Les éditions Critérion viennent de publier un ouvrage de Laurent Dandrieu intitulé Une cinémathèque idéale - Que regarder en famille de 5 à 16 ans.

    Critique de cinéma de Valeurs actuelles, Laurent Dandrieu est déjà l'auteur d'un excellent Dictionnaire passionné du cinéma (Editions de l'Homme nouveau, 2013).

     

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    " Regarder un film en famille est un moment privilégié pour s'amuser, s'émouvoir, s'émerveiller, réfléchir ensemble. Mais l'on peut se sentir perdu dans la masse considérable qui existe, et ne pas se sentir très sûr de leur adéquation avec ses valeurs familiales et avec l'âge des enfants. Cet ouvrage très pratique, rédigé par un critique cinéma reconnu, se propose d'aider les parents à faire le meilleur choix. Classé par genre (comédie, SF, religion, animation, etc.) et par tranche d'âge, chaque film est accompagné d'une petite notice qui en résume le contenu et en indique l'intérêt. Chaque genre est lui-même présenté avec une volonté permanente de synthèse et de clarté. Des encadrés apportent enfin quelques précisions sur des points bien précis. En résumé, un outil très maniable vraiment pensé pour les parents, afin de les aider à enrichir toute la famille, les petits comme les grands. "

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  • Mémoires intempestifs sur une vie de cinéma...

    Les éditions Via Romana viennent de publier sous le titre Ma vie et le cinéma - Mémoires intempestifs, les mémoires de Philippe d'Hugues, avec une préface de Frédéric Vitoux.

    Ancien administrateur de la Cinémathèque française, écrivain et historien du cinéma, Philippe d'Hugues est notamment l'auteur de L'envahisseur américain (Favre, 1999), Les écrans de la guerre (De Fallois, 2005), Chronique buissonnière des années 50 (De Fallois, 2008), Les Causeries du dimanche (Auda Isarn, 2013), Au temps de la Nouvelle Vague (Auda Isarn, 2016) et dernièrement Viva Cinecittà ! - Les douze rois du cinéma italien (De Fallois, 2019).

     

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    " En matière de cinéma, de génériques de films certes, mais bien au-delà, dans ce qui fait la matière même d’une vie : choses vues, choses lues, rencontres, dialogues ou conversations, il semble tout emmagasiner, de par sa volonté ou en dépit de celle-ci. Et parce qu’il est un homme de haute culture, son capital de données, comme on le dit en informatique, s’enrichit des leçons, des appréciations et des jugements qu’il en tire. On peut appeler ça une forme de sagesse.

    Mieux, ce qu’il a ainsi retenu, voilà qu’il s’en délivre soudain, au soir de sa vie, pour nous offrir ce livre de souvenirs qui ressemble à un torrent où tournoient des centaines, des milliers de silhouettes, célèbres ou pas, des anecdotes en pagaille, plus savoureuses les unes que les autres, des portraits vitriolesques ou tendres, des jugements péremptoires, des émotions contradictoires parfois. Epoustouflant !

    À ses Mémoires, Philippe d’Hugues a associé l’épithète d’intempestif. Retenons-la ! Selon son étymologie, est intempestif ce qui est hors de saison, ne prend pas sa place au moment qu’il convient. Parfait ! Tout pour combler notre auteur durablement fâché avec son époque, ses lâchetés, ses conformismes et qui, aux idées reçues, a toujours préféré l’inconfort des convictions qui l’éloignent de ses contemporains. Pourtant, sa carrière professionnelle nous paraît assez sage. Après avoir travaillé à l’Institut national d’études démographiques, il eut la bonne idée d’attraper la varicelle en mai 68 et d’en suivre les turbulences du fond de son lit. Où pouvait-on être mieux, en ces semaines-là, pour se garder de la tentation de trop d’espoirs fous, de slogans catégoriques et de sottises sans appel ?

    Par la suite, il sera engagé comme chargé de mission au Centre national de la cinématographie. Le cocon rêvé, pour ce cinéphile impénitent, placé soudain au cœur du réacteur qui accompagnait et encourageait le 7e art. Mieux, il rejoindra aussi, un peu plus tard, le Conseil d’administration de la Cinémathèque. Et le temps lui sera laissé pour écrire, collaborer à diverses revues et signer des ouvrages de référence sur l’histoire du cinéma français qu’il connaît mieux que personne… Mais basta ! Ce livre de mémoires, intempestif et torrentiel à la fois, est le joyau d’un misanthrope qui aima sans doute le cinéma plus encore que la vie et qui n’a pu s’empêcher de tout retenir et de tout nous livrer – jetant sur notre époque un regard singulier mais nous livrant surtout un témoignage fraternel.

    Frédéric Vitoux "

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  • Géopolitique et cinéma...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un essai de Maxime Didat intitulé Géopolitique et cinéma - Image(s) de la puissance et puissance des images. Juriste et politologue, Maxime Didat enseigne à l'Université libre de Bruxelles et est également conseiller au ministère de la Défense de Belgique.

     

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    " Davantage que des objets de divertissement ou des produits culturels consommés à l'échelle mondiale, les films sont aussi des porte-étendards de valeurs, des outils de propagande utilisés tant dans des démocraties confirmées qu'au sein de régimes autoritaires. Cet ouvrage analyse les moyens dont disposent les industries du cinéma pour aider les États à exercer des moyens de domination dans les relations internationales, qu'il s'agisse d'une domination « concrète » ou plus « symbolique » démontrant ainsi que les films ne sont pas « juste » des produits de divertissement, mais bien un instrument stratégique à part entière. "

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  • Cinéphilie vagabonde...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un recueil de chroniques de Michel Marmin intitulé Cinéphilie vagabonde. Journaliste, critique cinématographique, Michel Marmin a dirigé pendant de nombreuses années la rédaction de la revue Eléments et est aussi l'auteur de plusieurs essais sur le cinéma, dont, notamment, une biographie de Fritz Lang (Pardès, 2005) ainsi que de recueils de poésie, comme dernièrement Chemins de Damas et d’ailleurs (Auda Isarn, 2018). On peut découvrir le parcours de l'auteur dans un récent livre d'entretien avec Ludovic MaubreuilLa République n'a pas besoin de savants (Pierre-Guillaume de Roux, 2017).

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    " De 1971 à 1980, Michel Marmin a été le critique, parfois âprement controversé, de Valeurs actuelles et du Figaro. Après deux décennies consacrées à d’autres travaux – notamment sa participation comme scénariste à plusieurs films de Gérard Blain –, ce défenseur intraitable du cinéma d’auteur, qu’il préfère appeler « cinéma de création » (par opposition au « cinéma de consommation »), est revenu à ses premières amours. Ce sont ici vingt années de découvertes ou de redécouvertes dont La Cinéphilie vagabonde offre la chronique souvent intempestive.

    Dans cette chronique, Michel Marmin s’élève également contre la domination des multinationales américaines, dont les conséquences sont l’affaiblissement des cinémas nationaux, des cinémas nourris par une culture nationale, et, par voie de conséquence, l’extension à la planète entière d’une « monoforme » cinématographique. Laquelle n’a d’autre but que de coloniser les cerveaux, et d’imposer le modèle de société hollywoodien et le mode de développement capitaliste.

    Tels sont les deux axes majeurs de ce livre qui, par ordre alphabétique, propose au lecteur des vues originales sur des cinéastes contemporains comme Joël Séria, Ken Loach, Leos Carax, Wim Wenders, Jean Marbœuf, Robert Guédiguian,ou Bruno Dumont, sans oublier une indispensable révision de « classiques » comme Jean Renoir, Luis Buñuel, Éric Rohmer, Kenji Mizoguchi, Robert Bresson, Alexandre Astruc, Charles Chaplin ou Michelangelo Antonioni.

    Enrichi par des vues pénétrantes sur le cinéma muet (Louis Feuillade), le cinéma de télévision (Stellio Lorenzi) ou le cinéma de cape et d’épée (Riccardo Freda), le nouveau livre de Michel Marmin joint à une radicalité esthétique assumée un éclectisme rafraîchissant. Et les amoureux de la meilleure littérature y trouveront leur compte, de grands écrivains ayant eu partie liée avec le 7e Art faisant l’objet d’articles particuliers – Roger Nimier et Roger Vailland en l’occurrence. "

     

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  • Chroniques du 7e art...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un recueil d'articles de Robert Brasillach intitulé Chroniques du 7e art. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Avant d’être fusillé le 6 février 1945, Robert Brasillach a laissé, malgré sa courte vie, une œuvre d’un rare éclectisme et d’un talent inouï. Aussi à l’aise dans le roman, la critique littéraire et cinématographique, le théâtre que dans la politique ou la poésie, il incarnait un humanisme aujourd’hui bien disparu.

    Dès l’âge de dix-huit ans, il amorçait une longue carrière de cinéphile et de critique du septième art, dans La Tribune de l’Yonne sous la signature de Jacques Tournebroche (pseudonyme emprunté à Anatole France). Suivirent Le Coq catalan, La Revue universelle, Gringoire, La Chronique de Paris, L’Appel, La Gerbe, L’Echo de la France, mais quasiment jamais Je suis partout où la critique cinématographique était assurée par son ami Lucien Rebatet (alias François Vinneuil).

    Le présent volume rassemble tous les articles de cinéma que Robert Brasillach a publiés dans ces divers organes de presse de 1927 au 12 juillet 1944. Il témoigne de sa vision, de sa tendresse et de ce fameux “plaisir du cinéma”, et complète ainsi la fabuleuse Histoire du cinéma coécrite avec son beau-frère Maurice Bardèche. "

     

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  • Cinématique des muses...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux ont publié cet été un recueil de portraits d'actrices signés par Ludovic Maubreuil et intitulé Cinématique des muses. Médecin, chroniqueur pour le cinéma dans la revue Éléments et responsable du blog Cinématique, Ludovic Maubreuil est déjà l'auteur de Le cinéma ne se rend pas (Alexipharmaque, 2008 et 2016) et de Bréviaire de cinéphilie dissidente.(Alexipharmaque, 2009 et 2012).

     

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    " « Les actrices de ce recueil n’ont pas été choisies au hasard, nous y avons été contraints : elles représentent précisément ce qui dans un visage, un corps, une gestuelle ou une intonation, nous émeut chez une femme au plus haut point. Le premier mouvement est donc celui de l’engouement, voire du caprice, qui a fait se profiler nettement, au cœur des films, une présence particulière. [...] Ces actrices en effet nous ont pris dans leurs rets, et c’est auprès d’Anicée Alvina, de Claude Jade ou de Mimsy Farmer que nous avons appris à connaître les femmes, leurs atermoiements comme leurs certitudes. C’est avec Tina Aumont et Catherine Spaak que nous avons commencé à tomber amoureux, puisque dans tout sport de combat qui se respecte l’art de la chute s’enseigne en premier. Nous avons suivi pas à pas les déambulations de Joanna Shimkus, les courses d’Ottavia Piccolo, les danses de Cathy Rosier. Nous avons écouté ce qu’Édith Scob susurrait, suivi les directives de Francine Bergé, respecté les choix de Jacqueline Sassard, ne sachant que trop bien qu’elles étaient successivement, ou parfois de façon simultanée, nos plus vifs regrets, nos grandes espérances, nos maîtresses de songe. » "

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