Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 87

  • Nietzsche et la gauche : Autopsie d'un kidnapping...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouvel épisode de Tri sélectif, l'émission de Julien Rochedy et d'Antoine Dresse (Ego Non) consacrée au nietzschéisme de gauche.

    Publiciste et essayiste, Julien Rochedy, qui est une figure montante de la mouvance conservatrice et identitaire, a déjà publié plusieurs essais dont Nietzsche l'actuelL'amour et la guerre - Répondre au féminisme, Philosophie de droite et dernièrement Surhommes et sous-hommes - Valeur et destin de l'homme (Hétairie, 2023).

    Antoine Dresse anime la chaîne de philosophie politique Ego Non sur YouTube et écrit régulièrement dans la revue Éléments. Avec Clotilde Venner, il a publié À la rencontre d’un cœur rebelle - Entretiens sur Dominique Venner (La Nouvelle Librairie, 2023). Il est également l'auteur d'un essai intitulé Le réalisme politique - Principes et présupposés (La Nouvelle Librairie, 2024).

     

                                                

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Pourquoi notre système produit-il des élites sans vision ?...

    Les éditions de L'Artilleur viennent de publier un essai de Thomas Viain intitulé La sélection des intelligences - Pourquoi notre système produit des élites sans vision.

    Thomas Viain a commencé ses études élémentaires à l'écart du système scolaire. Devenu agrégé de philosophie, il a été professeur en lycée avant d’être admis à l’ENA et de travailler aujourd'hui pour la haute fonction publique dans le domaine du droit.

     

    Viain_La sélection des intelligences.jpg

    " D'où vient le divorce croissant entre les élites dirigeantes et le reste de la population ? S’agit-il d’un rejet populaire du technocratisme ? Du refus par les uns de la langue de bois maniée par les autres ? D'une déconnexion entre deux franges de la population, le savoir des élites apparaissant détaché de l'expérience de terrain ?

    Selon Thomas Viain, haut-fonctionnaire et familier de ces élites contemporaines, c’est le processus de formation des intelligences par nos institutions qui doit être mis en cause, car il aboutit à l’hégémonie d’une certaine forme de pensée, que l’on peut qualifier d’horizontale. Il s’agit d’une intelligence polyvalente et habile mais où les profils sont indifférenciés et les esprits incapables de hiérarchiser les savoirs.

    Ces sur-diplômés ne sont souvent que des élites scolaires, sans profondeur et sans « colonne vertébrale », les meilleurs élèves d’un système qui mérite d’être interrogé et profondément remanié, tant il est rejeté et ne répond plus aux besoins du plus grand nombre. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La mafia à la Maison-Blanche...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jean-François Gayraud à la revue Conflits à l'occasion de la sortie de son livre La mafia et la Maison blanche (Plon, 2023).

    Commissaire général, Jean-François Gayraud est déjà l'auteur de plusieurs études marquantes comme Showbiz, people et corruption (Odile Jacob, 2009), La Grande Fraude. Crimes, subprimes et crises financières (Odile Jacob, 2011), Le nouveau capitalisme criminel (Odile Jacob, 2014), L'art de la guerre financière (Odile Jacob, 2016) et Théorie des Hybrides - Terrorisme et crime organisé (CNRS, 2017).

    Gayraud_mafia_Maison Blanche.jpg

    La mafia et la Maison-Blanche

    De la mafia aux États-Unis, la culture populaire retient quelques grands films, les luttes contre Al Capone et l’assassinat de Kennedy. Mais l’imprégnation mafieuse va bien au-delà, notamment par les nombreuses ramifications que la mafia a tissées autour de la Maison-Blanche. Si la mafia renseigne et fait élire, elle attend aussi des aides en retour. Jean-François Gayraud a mené dix ans d’enquête pour comprendre les liens entre le pouvoir criminel et le pouvoir politique, et la façon dont celui-ci imprègne les États-Unis.

     

    Votre ouvrage s’attache à rendre moins opaques les relations d’intérêts qui ont lié la mafia italo-américaine et le gouvernement américain. Mais comment organisation criminelle et corps politique en viennent-ils à coopérer et pourquoi ?

    Deux réponses s’imposent. D’abord, d’une manière générale, et c’est une loi criminologique, une organisation criminelle mature et stratège sait que pour durer, elle doit neutraliser le pouvoir politique, en le transformant en allié ou en complice. Elle le fait par la corruption ou l’intimidation, et plus rarement, comme ultima ratio, par la violence directe. Elle tente ainsi de se doter d’un capital d’impunité, et parfois également d’accéder à des rentes économiques, par exemple par des attributions de marchés publics.

    Si l’on revient au cas nord-américain, il faut comprendre que la Mafia italo-américaine, qui émerge aux États-Unis dès le XIXe siècle, se transforme profondément, dans l’entre-deux-guerres mondiales. Ce processus s’explique par trois causes. L’une relève de l’économie criminelle, avec une absurde loi puritaine instaurant la Prohibition de l’alcool (1919/1933), qui enrichit subitement la Mafia de manière gigantesque. Ensuite, plusieurs mafieux très intelligents, Charles Lucky Luciano ou encore Salvatore Maranzano, imposent une transformation managériale : la Mafia se réorganise à partir d’un ethos capitalistique en grande entreprise, tout en conservant son essence de société secrète ; autrement dit, elle s’américanise dans ses structures et son mode de fonctionnement, sans perdre complètement ses racines du Mezzogiorno.

    Enfin, la Mafia bénéficie d’un effet d’aubaine, avec l’arrivée de plusieurs centaines de mafieux siciliens aguerris fuyant la répression du Préfet fasciste Cesare Mori. L’effet conjugué de ces trois causes permet à la Mafia à la fin des années 1920 de parler d’égal à égal avec les politiques, au niveau national. Elle le peut d’autant plus, qu’outre les outils conférés par l’argent et l’intimidation, elle dispose aussi dans son dialogue avec les politiques d’une capacité de mobilisation de voix dans la communauté italo-américaine, ce dans une logique clientéliste.

    Vous définissez la mafia italo-américaine comme plus proche d’une société secrète que d’une organisation criminelle, pourquoi ?

    La caractérisation de la Mafia Italo-américaine peut se faire de quatre façons. Du point de vue de ses objectifs, il s’agit d’une organisation criminelle, donc d’un acteur économique recherchant le profit, mais agissant illégalement. Si on s’interroge sur sa nature, la Mafia appartient à une sociologie spécifique, celle des sociétés secrètes. Toutes les sociétés secrètes ne sont pas des organisations criminelles (ainsi la franc-maçonnerie), et toutes les organisations criminelles ne sont pas des sociétés secrètes. Pour le dire autrement, la majorité des organisations criminelles sont des bandes ou des gangs fonctionnant dans une discrétion relative, là où la Mafia italo-américaine s’inscrit dans un ethos de silence et d’invisibilité.

    D’un point de vue organisationnel, la Mafia Italo-américaine est une confédération de Familles criminelles, régulées sur le plan stratégique par une Commission qui regroupe les principaux chefs ; une Famille étant constituée non sur une base biologique (père, fils, etc.) mais par un processus d’initiation. Enfin, si on réfléchit en termes de science politique, donc de pouvoir, on est en présence d’une puissance, dans la définition qu’en donnait Raymond Aron dans Paix et guerre entre les nations.

    Quand on pense aux origines de la mafia, on l’associe souvent à l’image de New York et aux ghettos de Little Italy. Existe-t-il d’autres villes qui ont constitué un épicentre mafieux aux États-Unis ?

    L’implantation géographique de la Mafia aux États-Unis s’explique par l’histoire de l’immigration. Entre 1890 et 1920, environ quatre millions d’Italiens, venant principalement du Mezzogiorno, migrent vers le Nouveau Monde pour fuir la pauvreté. Ces Italiens emmènent leur anthropologie, celle du sud de l’Italie qui avait déjà favorisé l’apparition de la Camorra et de Cosa nostra, et vont vivre au sein de ghettos, donc repliés sur eux-mêmes, dans un pays dont les mœurs et la langue leur sont étrangers. La Mafia va ainsi aisément se reconstituer dans ces enclaves : La Nouvelle-Orléans (Louisiane), le Nord-Est (New York, Boston, Philadelphie, Scranton, Pittston, etc.) et la région des Grands Lacs (Chicago, Pittsburgh, etc.). Cependant, c’est à New York que les migrants d’origine italienne sont les plus nombreux : 1 million, soit 15 % de la population de la ville. Et c’est ainsi que la première Famille de la Mafia est identifiée à La Nouvelle-Orléans, dès la seconde moitié du XIXe siècle.

    Quel lien entre Roosevelt et la mafia avez-vous établi grâce à vos recherches ?

    La Mafia n’a pas de préférence politique et elle mise donc sur tous les candidats, Démocrate ou Républicain, ayant des chances d’abord d’obtenir l’investiture de leur parti, puis de gagner l’élection présidentielle.

    Or, à la fin des années 1920, du fait de la grande crise de 1929, les Républicains au pouvoir à la Maison-Blanche avec le président Herbert Hoover n’ont aucune chance de remporter le scrutin de 1932. Les Familles de la Mafia se concentrent donc sur les investitures au sein du parti Démocrate et misent sur les deux candidats ayant une chance de l’emporter, Al Smith et Roosevelt, en leur promettant à chacun de faire voter en leur faveur, à une époque où la Mafia avait corrompu des dizaines de conseils municipaux de très grandes villes, telles Chicago ou Kansas City. Et lorsque le scrutin se dessine en faveur de Roosevelt, la Mafia fait voter pour lui. Ce dernier remporte l’investiture et la Mafia, à tort ou à raison, pense que le candidat Roosevelt a contracté une dette à son égard.

    Au-delà de cet épisode, il y a celui, complexe, de la sécurisation des grands ports de la côte Est durant la Seconde Guerre mondiale. Les services de renseignements de la Navy obtiennent l’aide de la Mafia afin d’empêcher toute opération d’espionnage et de sabotage venant des services italiens et allemands. Ce pacte fut efficace, avec la question de savoir si ce pacte était connu ou non de Roosevelt, et s’il l’a avalisé.

    Dans la même perspective, Truman aussi tiendrait son élection de la mafia ?

    Truman débute sa carrière politique dans le Missouri, à Kansas City, dans l’entre-deux-guerres, au sein de la Machine Démocrate dominée par la famille Pendergast. Or cette « Machine Pendergast » est corrompue et fonctionne en symbiose avec la puissante Famille locale de la Mafia. La ville et l’État fonctionnent sous cette double domination. Kansas City est alors une des villes les plus violentes et corrompues du pays.

    Le jeune politicien Truman fait ses premières armes politiques, en toute connaissance de cause, dans cet univers vicié, et il doit son ascension à des acteurs politiques totalement corrompus par le crime organisé, ce jusqu’au poste de sénateur des États-Unis. L’étape cruciale se déroule plus tard en 1944 quand Roosevelt se présente pour son quatrième mandat. Truman est choisi comme vice-président et comme Roosevelt est très malade, il est certain que Truman sera rapidement Président. Or le processus de désignation de Truman sur le ticket présidentiel fait la part belle au syndicaliste Sidney Hillman qui était manifestement aux ordres de la Mafia. La présidence Truman va d’ailleurs se révéler très complaisante avec la Mafia.

    Votre ouvrage consacre une partie importante à l’assassinat de Kennedy, pourquoi ?

    Cet assassinat demeurera une énigme entourée de mystère. Pour autant, j’ai souhaité montrer de manière aussi complète que possible que la thèse d’un attentat pensé et exécuté par la Mafia est désormais étayée par des faits, des témoignages et des indices très probants, mais souvent ignorés ou sous-estimés. L’historiographie américaine a pourtant beaucoup progressé sur le sujet, sans que ce savoir ait toujours traversé l’Atlantique.

    Au-delà de son influence politique, de quoi vit la mafia ?

    Elle vit de marchés criminels : jeu clandestin, racket, trafic de stupéfiants, délits boursiers et financiers, etc., en fait de toute la gamme des crimes possibles, car elle est polycriminelle, donc sans spécialité. Elle va de manière pragmatique là où des profits peuvent être générés. Elle est aussi très présente sur des marchés légaux, car nombre de mafieux, par des processus de blanchiment d’argent et par un souci de respectabilité et de couverture sociale, sont des chefs d’entreprise, par exemple dans le domaine des déchets, des travaux publics, de la restauration ou des night clubs. Par ailleurs, nombre de mafieux tirent leur puissance sociale et financière du contrôle de sections locales de syndicats de salariés, ceux par exemple des dockers ou des camionneurs.

    On pourrait donc penser que le gouvernement américain n’a jamais réussi à s’extirper de l’emprise de la « main noire » ?

    La « Main noire » était plus une marque qu’une organisation, pratiquant le racket sur les immigrés italiens, dans les Little Italy, lors des premières décennies des migrations aux États-Unis.

    Cela dit, il est vrai que la Mafia représente une réussite exceptionnelle par sa longévité et son enracinement dans la société américaine. Combien d’institutions privées ont-elles plus d’un siècle d’existence ?

    La survivance de la Mafia s’explique par deux phénomènes. D’abord, la lutte anti Mafia a toujours été erratique, et à certaines périodes, inexistantes. Surtout, sa sociologie de société secrète explique les difficultés à l’éradiquer. C’est une mauvaise herbe dont les racines repoussent vite. La répression permet de tondre la pelouse, pas de la déraciner. C’est pourquoi, face à ce type d’acteur criminel, les débuts de partie sont cruciaux : si vous n’empêchez pas leur implantation, ces organisations s’enracinent définitivement. C’est là encore une leçon criminologique majeure que nous devrions retenir à l’heure où le continent européen entame une criminalisation accélérée. Mais c’est là un autre sujet…

    Quel a été l’impact de la position de Trump sur la mafia ?

    Donald Trump, à la suite de son père, a bâti son empire en travaillant avec la Mafia à New York et dans le New Jersey. Il a en toute connaissance de cause été un promoteur immobilier et un propriétaire de casinos acceptant les règles du jeu de la Mafia. Par ailleurs, Trump a toujours adopté les codes et les mœurs de ces gangsters en qui il voit moins des criminels que des entrepreneurs un peu brutaux, pratiquant un capitalisme débridé. Y a-t-il eu des contreparties à cette collusion lors de son premier mandat ? Rien n’a filtré à ce jour.

    Quelle place occupe la mafia aujourd’hui dans la société américaine ?

    Longtemps, la Mafia a été perçue comme une réalité étrangère et extérieure à la société américaine, ce dans une perspective un peu xénophobe. Une alien conspiracy comme disaient certains. Il faut reconnaitre que ce n’est plus le cas, en grande partie grâce au cinéma et à la télévision qui ont acclimaté la Mafia à la culture populaire américaine pour en faire un élément du folklore national. Il faut par ailleurs combattre l’idée selon laquelle la Mafia serait un vestige du passé.

    Il y a en effet eu deux mythes persistants sur la Mafia qui fonctionnent en miroirs. D’abord, on nous a expliqué durant un siècle qu’elle n’existait pas. Puis, depuis que les preuves de son existence sont devenues indiscutables, on nous a voulu nous faire croire qu’elle était moribonde. Que la Mafia Italo-américaine connaisse un déclin relatif depuis les années 1980 est un fait ; mais vouloir l’enterrer est un non-sens. Son pouvoir criminel demeure important, et son influence politique aussi, comme je le montre avec les situations étranges des Présidents Nixon, Reagan, Clinton, Obama, Trump et Biden. Ils se sont tous compromis, selon des modalités différentes. Ceci acquit, nous ne connaitrons l’état exact de l’influence politique actuelle de la Mafia que, a posteriori, dans quelques années. La Mafia est une société secrète, elle ne se dévoile donc que tardivement, et toujours partiellement.

    Jean-François Gayraud, propos recueillis par Louis Juan (Conflits , 20 janvier 2024)

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!
  • La Varende entre nous...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un essai de Jean Mabire intitulé La Varende entre nous.

    Décédé en 2006, Jean Mabire, qui était un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique, a aussi été un combattant pour la cause de l'identité des peuples européens.

    Mabire_La Varende entre nous.jpg

    " L’association Présence de La Varende avait demandé à Jean Mabire de raconter le Jean de La Varende qu’il a eu le privilège de rencontrer à l’époque où, jeune journaliste, il se lançait dans l’aventure de la revue Viking… Mabire n’a jamais caché la fascination exercée par le maître du Chamblac, pas plus que ses réticences à l’égard de l’univers lavarendien. Il y a, chez Jean Mabire, à la fois une grande admiration pour l’auteur de Nez de cuir, et une gêne pour l’idée qu’il a donnée d’une Normandie plus chouanne que réelle, plus monarcho-catholique que libertaire… Et voilà ce que Jean Mabire raconte dans cet ouvrage qui est un chef-d’œuvre de finesse, de justesse de ton, de connaissance d’une œuvre originale et puissante, de reconnaissance envers un personnage hors du commun qui, à lui seul, a incarné et ressuscité une Normandie traditionnelle, orgueilleuse et grandiose ?
    Jean Mabire raconte, explique Jean de La Varende. Un écrivain parle d’un écrivain. Double plaisir : c’est à la fois une puissante et très originale évocation d’un homme secret, blessé même (à l’époque où Jean Mabire l’a connu, il était miné par la maladie) et une élégante façon de le présenter, car, dans ce livre, on en apprend autant sur Jean Mabire que sur Jean de La Varende, mais il faut remercier l’association Présence de La Varende d’avoir permis que soit enfin connue la rencontre des deux écrivains normands du XXe siècle, ayant incarné, chacun dans son style et sa vision du monde, l’attachement sentimental le plus entier pour la «nature normande ».
    Du grand Mabire pour un La Varende, qui fut toujours grand !

    « Pour moi, se vouloir Normand n’a jamais été un repli frileux sur notre seule terre et notre seul peuple. Nous existons certes, à nuls autres semblables, mais il s’est toujours noué d’étranges connivences privilégiées avec nos voisins, même si nous devions parfois durement nous heurter au cours d’un millénaire et même davantage. » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Bandes dessinées et géopolitique : quand la fiction rejoint la réalité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Passé présent de TV Libertés, diffusée le 21 février 2023 dans laquelle Guillaume Fiquet reçoit Jean-Claude Rolinat pour évoquer le traitement des questions géopolitiques dans la bande-dessinée, qu'il aborde dans son Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée (Dualpha, 2023).

    Journaliste, Jean-Claude Rolinat a rédigé les biographies du général Peron (Argentine), du maréchal Mannerheim" (Finlande) et de Ian Smith (Rhodésie), et publié plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire contemporaine dont, dernièrement, le Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours (Dualpha, 2020).

     

                                           

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Le triangle qui tue...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un roman policier de Rudy Cantel intitulé Le triangle qui tue. Ancien marin et journaliste à L’Illustration et à La Gerbe, le journal d’Alphonse de Chateaubriant, Rudy Cantel a notamment publié ses souvenirs de marin (De babord à tribord) et son témoignage sur l'attaque de la flotte française par les Anglais à Mers el-Kébir où il était présent (L’Attentat de Mers el-Kébir). Une curiosité à découvrir !

     

    Cantel_Le triangle qui tue.png

    " Le commissaire Lortal reçoit un appel anonyme lui signalant que, ce soir dans Paris, il y aura un triple crime. Commence ainsi une série de meurtres signés par un triangle d’étamine rouge déposé, à chaque fois, près du cadavre des victimes. Voilà le maigre indice que la Police a pour relier ces meurtres qui affolent Paris par leur écho dans la presse.

    Avec Le Triangle qui tue, Rudy Cantel signe l’un des tout meilleurs polars de la collection Rouge-Gorge qui publia, sous l’Occupation (précisément de 1942 à 1944), quatorze romans antimaçonniques et anti-anglais. "

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!