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Métapo infos - Page 200

  • Feu sur la désinformation... (406) : Racisme sur la route de Memphis ?

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      La réussite en box-office du film Vaincre ou Mourir est notre image de la semaine. Entre retour louangeurs des spectateurs et critiques acerbes de la presse, la diffusion de ce biopic n'a laissé personne indifférent.
    • 2 - Racisme sur la route de Memphis ?
      La nouvelle affaire George Floyd a eu lieu à Memphis dans le Tennesse, du moins à en croire les médias qui tentent tant bien que mal d'imposer leur conception du "racisme systémique" dans l'opinion.
    • 3 - Revue de presse
      Des moments télé marquants, des chiffres tabous, une agression de journaliste et une loi qui passe mal !
    • 4 - Que veut devenir l'ARCOM ?
      Jean-Yves le Gallou décortique pour vous le "rapport stratégique de l'ARCOM" qui dévoile la feuille de route du gendarme de l'audiovisuel pour les deux années à venir.

     

                                            

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  • L'antipopulisme ou la nouvelle haine de la démocratie...

    Les éditions Textuel viennent de publier un essai d'Antoine Chollet intitulé L'anti-populisme ou la nouvelle haine de la démocratie. Maître d'enseignement et de recherche en pensée politique et en histoire des idées politiques à l'Université de Lausanne, Antoine Chollet est un spécialiste de la démocratie directe, du populisme et de la pensée politique contemporaine.

     

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    " Le problème du populisme, ce ne sont pas les partis ou mouvements qui sont qualifiés ainsi mais les discours qui en parlent. Neuf fois sur dix, quand le terme « populiste » est utilisé par les intellectuels ou les politiques, y compris de gauche, il s’agit a minima d’une critique, au pire d’une insulte. Le « populisme » désigne pourtant à l’origine la défense du pouvoir du peuple contre sa captation par les élites. Pour Antoine Chollet, les antipopulistes sont en fait hostiles à une démocratie reposant sur le pouvoir des citoyens. Sous prétexte de dénoncer de prétendus « excès » de la démocratie, c’est bien cette dernière qu’ils visent. Derrière une façade modérée, les conséquences sont radicales : érosion de la souveraineté populaire, recul des libertés et creusement des inégalités. "

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  • Thierry Maulnier : de l’Action française au Figaro...

    Le 29 janvier 2023, Rémi Soulié recevait, sur TV libertés, Olivier Dard pour évoquer la figure de Thierry Maulnier (1909-1988), essayiste, dramaturge, et journaliste, qui fut au cœur de l’aventure intellectuelle du XXème siècle.

    Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Verlaine de Metz, Olivier Dard est, notamment, l'auteur d'une étude sur l'OAS, Voyage au cœur de l'OAS (Perrin, 2005) et a également publié Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013). Il a dirigé la publication, avec Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, du Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017), du Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019) et du Dictionnaire du progressisme (Cerf, 2022).

     

                                             

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  • Pourquoi acceptons-nous de nous soumettre au numérique ?...

    Les éditions FYP viennent de publier un essai de Louis de Diesbach intitulé Liker sa servitude - Pourquoi acceptons-nous de nous soumettre au numérique ? avec une préface d'Olivier Sibony. Titulaire d’un master en sciences de gestion et d’un master en éthique et philosophie, Louis de Diesbach travaille notamment dans la gestion et l’éthique des données.

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    " Chaque matin, lorsque nous empoignons nos smartphones, nous renouvelons le pacte faustien qui nous lie aux réseaux sociaux. Nous tombons dans une servitude dont nous mesurons mal les conséquences, au nom d’une sacro-sainte simplicité et d’un amusement omniprésent, comme si notre vie privée, nos données personnelles, notre attention et notre liberté n’avaient plus de valeur. Pourquoi acceptons-nous d’être des produits marchands et de porter le joug de cette servitude jusqu’à la servilité ? Pourquoi renonçons-nous à notre liberté et notre esprit critique ? Dans une approche inédite et pluridisciplinaire ― philosophique, sociologique, psychologique, économique et éthique ―, Louis de Diesbach propose une investigation magistralement documentée sur notre rapport à la technologie et notre acceptation, « mi-victimes, mi-complices », à la soumission au numérique. En s’appuyant sur les dernières découvertes en psychologie cognitive et sociale, il décortique le fonctionnement des plateformes, dévoile les nouvelles techniques comportementales, telles que les sludges, et les mécanismes utilisés par les GAFAM pour guider et dicter nos actions. Liker sa servitude interroge notre responsabilité individuelle et collective afin que, dans un monde toujours plus technocentré, chacun puisse se réapproprier ses libertés technologiques. "

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  • Le progressisme et l'ère des lendemains qui chantent sont révolus !...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Michel Maffesoli au Figaro Vox dans lequel il évoque la fin du progressisme.

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié récemment  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers jours, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

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    Michel Maffesoli: «Le progressisme et l'ère des lendemains qui chantent sont révolus»

    LE FIGARO. - La modernité, du XVIIIe au XXe siècle, a été l'âge de l'individualisme et de la critique systématique. Selon vous, nous abordons une nouvelle époque, fondée sur l'assentiment, où l'on s'ajuste tant bien que mal au monde tel qu'il est, sans prétendre le modeler. C'est-à-dire ? Quelles sont les valeurs du nouveau monde qui vient ?

    Michel MAFFESOLI. - On a souvent craint, en France, la fin de ce que l'on appelle couramment «la modernité», c'est-à-dire ce mouvement qui a débuté au XVIIe siècle avec le cartésianisme, et qui décline depuis la moitié du XXe siècle. Aujourd'hui, nous entrons dans une nouvelle époque, que certains nomment la «postmodernité». Contrairement à la conception linéariste de l'histoire, qui imagine l'humanité dans un progrès constant, de la barbarie au triomphe absolu de la science, je considère personnellement qu'il y a des époques. La période moderne a reposé sur un trépied, le premier pied est l'individualisme, avec le «cogito ergo sum» de Descartes, le deuxième est le rationalisme, qui va prédominer avec la philosophie des lumières, et enfin il y a le progressisme, la grande idée marxiste des «lendemains qui chantent». De mon point de vue, ce tripode est en train de s'achever, de vaciller, d'une manière assez difficile. Nous sommes dans une période crépusculaire. Chacun pressent ce qu'on est en train de quitter, mais ne voit pas encore nettement ce qui émerge. Je soutiens l'hypothèse selon laquelle le «je» va être remplacé par le «nous», le rationalisme par le sentimentalisme, et le progressisme, les lendemains qui chantent, par le «il faut vivre l'instant présent».

    Durant mes années de professeur à la Sorbonne j'ai eu l'occasion d'étudier les jeunes générations, qui représentent l'avenir de la société. En regardant attentivement les pratiques juvéniles, on voit bien que c'est la communauté qui prévaut, le «nous». Ce n'est plus une conception purement rationaliste du monde, mais un partage des émotions, des affects, des passions. Il n'y a plus d'engagement politique, une vision de l'avenir, mais le besoin de se raccorder à cet instant éternel qu'est le présent.

    Qu'est ce qui a précipité la chute du modernisme ?

    Pour décrire ce déclin j'emprunte généralement l'idée de «saturation» au sociologue américain Pitrim Sorokin, qui s'est demandé comment une culture déterminée peut perdre son caractère «évident» et se dégrader petit à petit. En chimie, on parle de saturation lorsque les molécules qui composent un corps, pour diverses raisons, ne peuvent plus rester ensemble. Ce phénomène conduit à la déstructuration du corps, et à l'émergence d'une nouvelle structure. Ce n'est donc un pas une rupture mais une lente dégradation, et à un moment donné, tout ce qui fonctionnait ne marche plus, tout ce qui semblait évident paraît absurde. On voit aujourd'hui une multitude de phénomènes, qui montrent que l'on ne se reconnaît plus dans des valeurs communes. L'élite, qu'elle soit politique, économique, ou médiatique, est restée sur les schémas de l'époque moderne, mais le peuple ne se reconnaît plus dedans. Sorokin donne l'image d'un verre d'eau, qu'on peut saler sans que cela ne soit visible, jusqu'à un moment précis où la saturation devient évidente. Nous sommes actuellement au dernier grain de sel.

    Vous voyez dans cette logique de l'assentiment une forme de sagesse de la vie présente, de la vie de tous les jours, avec ses malheurs et ses joies...

    C'est toute la différence entre le dramatique et le tragique. La modernité était dramatique dans le sens où il y avait une solution. Toute l'analyse de Marx était de montrer qu'il y avait certes des problèmes, mais aussi des solutions, et que l'on allait vers une résolution générale de l'histoire. L'époque actuelle est davantage tragique, il s'agit de faire avec, d'accepter les problèmes. Le drame revient à dire «non» aux problèmes, la tragédie contient une forme d'acceptation. Cette résilience, qui consiste à s'accorder aux petites choses de l'existence, est une sagesse ancestrale qui fait son retour aujourd'hui.

    L'omniprésence des réseaux sociaux et la multiplication de l'offre de loisirs à domicile (Netflix…) ont-ils fabriqué ou amplifié ce phénomène ?

    Effectivement, les réseaux sociaux et autres plateformes confortent cette saturation. Il est intéressant de se pencher sur la période de la décadence romaine au IIIe et IVe siècle de notre ère. Pendant ces deux siècles, le christianisme n'était pas la religion des puissants, mais des soldats et des pauvres. Ce n'est pas ce culte qui était appelé à triompher, mais plutôt Mithra ou Orphée. Cependant, à un moment donné, la petite église de Milan a décrèté le dogme de la Communion des saints. C'est-à-dire que cette église de Milan était spirituellement liée à celle de Lutèce, de Rome, de Narbonne… C'est cette liaison qui va amener au succès incroyable du christianisme. Et aujourd'hui, me semble-t-il, internet est la Communion des saints post-moderne. Les communautés sont en liaison sur ces plateformes, et créent une véritable alternative, une nouvelle société. Le lien social repose aujourd'hui sur internet.

    Le mouvement des «gilets jaunes» ou les manifestations contre la réforme des retraites ne viennent-elles pas contrebalancer cette idée ? Une frange de la population semble continuer à vouloir changer le cours des choses ?

    J'ai écrit, il y a deux ans, le livre L'ère des soulèvements, dans lequel je prenais le contre-pied de l'historien britannique Hobsbawm, auteur de L'ère des révolutions, qui a été abondamment lu dans les années 70. Cet historien montrait que dans la tradition marxiste et avant-gardiste, il y avait l'idée selon laquelle le peuple allait fonder une société parfaite grâce à la révolution. Je pense que ce n'est aujourd'hui plus le cas, il n'y a plus cette tension révolutionnaire du peuple vers une société parfaite. Nous ne faisons plus face à des révolutions, mais à des soulèvements. C'est-à-dire que le peuple ne se lève plus pour établir une société idéale, mais parce qu'il en a marre. Les manifestations contre la réforme des retraites dépassent le simple cadre de la question des retraites, et renvoient à un mouvement social plus large que l'on a aperçu avec les «gilets jaunes». Ce mouvement est né de l'augmentation du prix de l'essence. Mais ce n'était qu'un prétexte qui traduisait, selon moi, le désir d'être à nouveau ensemble, de se retrouver, sortir de l'isolement. Ce mouvement est de plus en plus fort dans nos sociétés.

    Cet arrangement continuel, qui consiste à se «dépatouiller avec ce qui présente» n'est-il pas un retour en arrière ? Un peuple qui a renoncé à agir est-il voué à sa perte ?

    Je ne crois pas. J'y vois une forme de sagesse populaire. Nous sommes dans un pays où, souvent, les élites méprisent le peuple et cultivent une défiance à son égard. La philosophie de l'Histoire au XIXe siècle, ce qui s'est constitué ensuite dans le communisme soviétique, c'était cette conception d'une histoire assurée d'elle-même, la flèche du temps.

    Le retour du sacré, l'importance accordée au local et au retour des traditions, traduisent une forme d'enracinement dynamique, qui est à l'opposé d'un retour en arrière. Seules les racines et le retour aux racines permettent une forme de croissance.

    Michel Maffesoli (Figaro Vox, 30 janvier 2023)

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  • Là-bas chante la forêt...

    Les éditions des Amis de la culture européenne viennent de publier, après Là-bas chante la forêt, le deuxième tome de la trilogie de Trygve Gulbranssen intitulé Le souffle de la montagne. Norvégien, homme d’affaires, journaliste sportif et fermier Trygve Emanuel Gulbranssen (1894-1962) a connu un succès international comme romancier. Les livres de sa trilogie ont été traduits dans plus de trente langues et vendus à plus de douze millions d’exemplaires.

     

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    " Cet intemporel et délicieux roman norvégien appartient à la tradition du réalisme scandinave. Il est aussi, et d’un même élan, un hymne romantique empreint d’amour, de mesure et de pudeur, entonné en honneur à la Norvège des forêts, des montagnes et des espaces sauvages. Ce roman à la veine profondément enracinée rend un vibrant hommage au climat, aux luminosités, aux paysages et aux hommes de terroir du Pays-aux-cinquante-mille-îles.

    Au-delà de l’intrigue souvent charmante qui nous est contée, retraçant à partir d’une lutte contre un ours les péripéties d’une famille sur son domaine durant trois générations au XVIIIe siècle, ce roman enraciné nous présente l’héroïsme quotidien de ces gens humbles et volontaires, noblement dévoués à ce gaard de Björndal (enclos et domaine) qui abrite leurs peines et leurs joies, leurs douleurs et leurs espoirs, parfois leurs hantises, se chargeant ainsi au fil des ans de cette authentique richesse de vécu et de spiritualité que l’auteur sait si bien et si respectueusement nous restituer. "

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    " Pénétrons, à nouveau, dans l’immensité silencieuse de la forêt norvégienne pour retrouver l’univers à la fois rude et chaleureux de la famille de Björndal au sein de son puissant domaine.

    Au cœur de sa forêt et de ses espaces sauvages, la lignée des Hautes-Terres du Nord se prépare à célébrer l’union du fils de Dag avec sa bien-aimée Adelheid. Par amour, la jeune fille décide de laisser derrière elle, la ville et son confort bourgeois. Dès lors, c’est la réalité de la vie rurale qui s’imposera à elle au fil des ans, à travers ses joies et ses peines, ses douleurs et ses espoirs. C’est ainsi, et à ce prix, que se façonnent les caractères nobles.

    Voici le deuxième tome de la puissante trilogie intemporelle de Trygve Gulbranssen qui appartient à la tradition du réalisme scandinave et a déjà enchanté des millions de lecteurs.

    Ce roman à la veine profondément enracinée rend un vibrant hommage au climat, aux luminosités, aux paysages et aux hommes du terroir. "

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