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Métapo infos - Page 197

  • USA-Chine, la nouvelle guerre des mondes...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine, autour d'Olivier François, à l’occasion de la sortie du nouveau numéro, décrypte l’émergence de la "bimondialisation" : deux blocs - États-Unis et Chine - qui se font face, avec au milieu une Europe plus désarmée que jamais.
    On trouvera sur le plateau,
    François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique et Rodolphe Cart...

     

                                              

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  • Fugitifs...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de publier une étude historique de Danny Orbach intitulée Fugitifs - Histoire des mercenaires nazis pendant la guerre froide. Docteur en histoire de l'université de Harvard, Danny Orbach est professeur associé aux départements d'histoire et d'études asiatiques de l'université hébraïque de Jérusalem.

     

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    " De l'Espagne à la Syrie, voici l'histoire incroyable et inédite des fugitifs nazis devenus agents de l'Amérique, des Soviétiques, du tiers-monde, ou “roulant” tout simplement pour eux-mêmes.
    Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont juré de traquer les criminels de guerre nazis « jusqu'au bout du monde ». Pourtant, nombre d'entre eux se sont échappés - ou ont été protégés par l'Ouest, en échange d'une coopération dans le cadre de la lutte contre le communisme. 
    Reinhard Gehlen, fondateur des services de renseignements extérieurs ouest-allemands, a accueilli des agents SS dans ses rangs. Cette décision a failli entraîner la chute de ce service qu'il chérissait, car le KGB a trouvé ses agents nazis faciles à retourner ou à dénoncer. Cependant, Gehlen n'était pas le seul à adopter cette stratégie cynique : les services secrets américain, soviétique, français et israélien, ainsi que les organisations nationalistes et les mouvements indépendantistes ont tous utilisé d'anciens agents nazis au début de la guerre froide.
    Les fugitifs nazis sont devenus des trafiquants d'armes, des espions et des assassins indépendants, jouant un rôle crucial dans la lutte clandestine entre les superpuissances. Dans des restaurants allemands huppés, des ports yougoslaves infestés de contrebandiers, des bastions fascistes dans l'Espagne de Franco, des planques damascènes ou des country-clubs égyptiens, ces espions ont créé un réseau d'influence et d'information très actif, un ingrédient explosif dans les luttes secrètes d'après-guerre.
    Riche en révélations provenant du Mossad et d'autres archives, le récit de Danny Orbach dévoile un pan oublié de la guerre froide, et des personnages hauts en couleur. Nimbée de secret défense, obscurcie par le mythe et la propagande, l'histoire extraordinaire de ces agents nazis n'avait jamais été correctement racontée - jusqu'à présent. "

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  • Immigration : et si la France payait son universalisme ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une tribune tonique d'Anne-Sophie Hamon, cueillie sur Breizh-Info et consacrée à l'identité française.

     

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    Immigration : et si la France payait son universalisme ?

    Être Breton, qu’est-ce que c’est ? C’est simple, être Breton c’est être issu d’une famille originaire des 9 provinces historiques de la Bretagne devenues 5 départements. A part le déménagement de quelques communes à la Révolution, les frontières de la Bretagne sont fixes depuis l’an 851, ce qui fait de la Bretagne un des pays avec les frontières les plus anciennes de l’Histoire. Chaque Breton a ses parents, ses grands-parents ou des ancêtres qui parlent breton ou gallo, sinon ce n’est pas un Breton. Point.

    Être Basque, qu’est-ce que c’est ?

    Au nord, être Basque c’est être issu d’une famille originaire de l’une des 153 communes qui constituent Iparralde (le Pays Basque Nord – 3 provinces traditionnelles), au sud c’est être issu d’une famille originaire des 4 autres provinces. La conscience d’être basque repose également beaucoup sur la langue : est basque qui parle basque (euskaldun). Mais le Basque étant parfois un peu raciste (même l’abertzale de gauche !), il se méfie naturellement de tout ce qui vient du sud de Elciego, terre des « Maketos y Moros » (les « Métèques et les Maures »).

    Être Corse, qu’est-ce que c’est ?

    Être Corse, c’est être issu d’une famille originaire de l’île de Corse patati patata…

    Être Français qu’est-ce que c’est ?

    La France n’est ni un peuple, ni une nation, ni une langue, ni une religion. La France c’est un « contrat social » dont les termes sont tellement vagues que chacun y met ce qu’il veut.

    La France n’a pas les frontières fixes de la Bretagne, du Pays Basque ou de la Corse. Les modifications sont permanentes. Parfois de quelques mètres ou hectares (1982 dans les Pyrénées, 1984, 1996, 2002 avec la Suisse, …), parfois de provinces entières (1860 : annexion de la ville de Nice, 1962 : indépendance de l’Algérie, 1975 : indépendance des Comores, …)

    La France a une langue, le français, qui a été imposée par la force, l’aliénation et un boulot à la RATP à la majorité de sa population. A la Révolution, seule 20% de la population française parlait le français. En 1914, le français est encore minoritaire dans les tranchées.

    La France a même le luxe d’avoir plusieurs grands héros de son histoire qui ne sont pas de langue maternelle « françoise ». Jeanne d’Arc parlait avant tout le champenois, lors de son procès le greffier fait plusieurs fautes de transcription car il a du mal à la comprendre et orthographie même son nom « Tarc ». Napoléon a appris le français à l’âge de 9 ans et conservera toute sa vie un fort accent corse, etc… . Toutes ces particularités de l’histoire linguistique de la France sont aujourd’hui gommées par le cinéma qui « réinvente » la France pour ne pas réveiller les « nationalismes régionaux ».

    Or, pris à son propre piège, le cinéma réinvente désormais l’histoire de France pour y caser au premier plan les tirailleurs sénégalais, les LGBT, les femmes, etc… . Pendant un siècle, le cinéma français a menti pour construire une histoire nationale à la France, aujourd’hui, il ment pour lui déconstruire cette même histoire. Fabuleux !

    Mais pire encore : aucun des champions actuels du nationalisme français actuels n’a…la moindre goutte de sang français dans les veines ! Eh oui ! Jean-Luc Mélenchon, qui représente un certain nationalisme jacobin de gauche, est né à Tanger au Maroc de parents d’origine espagnole. Marine Le Pen est née d’un père breton et d’une mère occitane. D’ailleurs aucun d’entre eux ne porte un nom français (Le Pen : la tête, le chef en breton; Lalanne : la lane : la lande en gascon), Eric Zemmour est né d’une famille algérienne d’origine berbère (Zemmour : azemmur : l’olivier en berbère), Jordan Bardella est d’origine italienne et algérienne (kabyle), Eric Ciotti est d’origine italienne par son père et sa mère, également porteuse d’un nom italien, est originaire de Nice, dernière ville importante rattachée à la France. Même le vieux jacobin Jean-Pierre Chevènement est issu d’une famille d’origine suisse les « Schwennemann » dont le nom a été francisé en « Chevènement » au XVIIIè, etc…

    De l’Autrichien Hitler, au Géorgien Staline en passant par le galicien Franco, c’est d’ailleurs une constante dans l’Histoire : certains étrangers veulent être plus « nationalistes » que les « nationaux » eux-mêmes, quitte à en faire des tonnes.

    Le but n’est pas ici de distribuer les bons points de qui est Français et qui ne l’est pas, mais bien de montrer une réalité : qu’est-ce que c’est la France puisque tout le monde peut être Français ? La France a-t-elle une « substance » ? Elle n’a ni limite fixe comme la Bretagne, ni langue partagée par tous de toute éternité comme le Danemark, ni une origine ethnique commune comme l’Allemagne, ni une religion d’état comme le Pakistan, ni une couleur de peau comme le Sénégal, ni quoi que ce soit qui la définisse précisément.

    La France est un « contrat social » dit-on. Basé sur la notion de « liberté », « d’égalité devant la loi » et de « souveraineté du peuple ».

    Parfait ! Donc en premier lieu, la France semble être née en 1789, lorsque les principes du « contrat social » de JJ Rousseau publié en 1762 vont être mis en application à la Révolution. De toute évidence, avant 1789, la France n’a aucune définition précise de ce qu’elle est. Comme il n’y a aucune définition de ce que c’est d’être français.

    Mais revenons au Contrat Social : la liberté c’est de faire ce que l’on veut. Le voile et les minarets partout c’est aussi une expression de la « Liberté ». C’est d’ailleurs au nom de la « Liberté de se vêtir comme bon leur semble » que ces dames portent le voile. L’installation de toute la misère en France, c’est aussi la liberté. La liberté de circuler, la liberté de pouvoir vivre en France, d’avoir des papiers.

    L’égalité devant la loi peut aisément se transformer en égalité devant Allah. C’est d’ailleurs ce qui a fait la force de l’islam : le fait de transformer le maître et l’esclave en créatures soumises en toute égalité à un dieu. Les seules à ne pas être aussi égales que les autres sont les femmes en Islam, mais chut ! Ne le le dites pas à votre nièce féministe intersectionnelle.

    Quant à la « souveraineté du peuple » : puisque tout le monde peut être français sans notion d’origine, le peuple peut être changé, remplacé, du moment qu’on ne lui enlève pas sa « souveraineté ». A Rennes, à Nantes, entre les bobos parisiens fatigués et les immigrés, il n’y a plus de Bretons d’origine, normal, en droit français chacun a le droit de s’installer partout où il le veut, même les étrangers c’est la « liberté » ! Le droit des populations d’origine ne compte pas puisque tous les citoyens ont les mêmes droits, notamment celui d’avoir un portefeuille bien burné. Partant, sur la côte basque, il n’y a plus de Basques, dans certaines villes bretonnes du littoral, il n’y a plus aucun Breton de souche. En Savoie, il existe des villes entières sans aucun Savoyard, Marseille n’est plus une ville provençale, etc… la « souveraineté du peuple » est donc, dans ces endroits-là, l’expression de la volonté des nouveaux habitants. Riches immigrés de « l’intérieur » ou pauvres immigrés de l’extérieur. A la Baule ou à la Trinité-sur-mer, cette souveraineté de parisiens en claquettes a débretonnisé ces deux villes, à Bobigny (maire : Abdel Sady), cette souveraineté populaire a défrancisé l’ancien petit bourg maraîcher (200 habitants en 1789, en 1933, Bobigny produit encore une partie des légumes consommés à Paris). Même logique, même grand-remplacement.

    Il faut bien comprendre que, nous en Bretagne comme en Corse ou au Pays Basque, le Grand Remplacement, nous n’avons pas attendu Renaud Camus pour le constater. A la seule différence que, pour nous, il n’était au départ pas Africain mais bien Français. Cela n’empêche qu’il a laminé nos langues et nos cultures avec autant d’efficacité !

    Le problème de la France il est là. Son universalité revendiquée ! Tout le monde peut être Français alors que tout le monde ne peut pas être Breton ou Basque. En se basant d’abord sur la conquête de territoire (la France actuelle n’est que l’expansion anarchique du domaine royal centré originellement autour de Paris) et ce par la force ou l’argent (la Corse a été achetée, la Louisiane a été vendue) puis sur le « contrat social » et « l’universalisme », la France a perdu toute substance. Toute origine. Tout enracinement. Toute définition même. De quel droit fermons-nous la porte à Ahmed Zoumir puisque nous avons accueilli les ancêtres d’Eric Zemmour ?

    Si la France était restée ce qu’elle était au Xè siècle : quelques arpents autour de l’Ile de France et de l’Orléanais, elle n’aurait peut-être pas « étonné le monde » mais elle aurait été, au moins, ethniquement définissable. Aujourd’hui, à force d’avoir accueilli tout le monde et d’avoir aliéné sa propre population tout en apprenant sa langue à la terre entière, elle a des Marseillais qui se convertissent à l’islam et des Maliens qui revendiquent Français car ils en ont « les papiers ».

    Car, oui, à force de francisation, de républicanisme jacobin et de mépris de la « province », la France a aliéné sa propre population. Un jeune de Loire-Atlantique ne sait même plus qu’il est Breton d’origine puisqu’il est né dans les « Pays de la Loire », une région totalement inventée en 1982. Un jeune de Strasbourg ne sait également plus qu’il est Alsacien puisque désormais il est un Grand-Estien. Pareil pour les jeunes flamands de Dunkerque qui sont devenus des « Hauts d’Franciens ». Mulhouse c’est le « Grand-Est » ? Eh bien demain, la France sera la région « Grand-Ouest » de la République Européenne ! Ou le « Grand Nord » du Califat d’Al Andalus reconstitué. Même logique, même punition. L’administration centrale décide. Aujourd’hui, c’est Paris, demain ça sera Bruxelles ou Bagdad !

    Gommer toute appartenance ethnique, « provinciale », toute langue régionale, tout accent, toute trace d’enracinement, ça a été la grande affaire de la République depuis 1792. D’où des jeunes français aliénés, qui n’ont aucune conscience ethnique. Puisque Mamadou est également français comme Alberto l’était devenu avant lui ! Comme prophétisé dans « Soumission » le roman de Houellebecq, ces Français aliénés pourront être demain de bons Français musulmans. Quelqu’un qui n’a plus d’ancrage local, d’enracinement, peut changer plusieurs fois de culture et de langue. Écoutez le langage de vos gosses : leurs ancêtres ont été débretonnisés, désoccitanisés ? Eux sont en train de se défranciser, à coup de « Wallah ! », de « Wech Wech » et de « Vas s’y, frère ». Après 1918, la mode, de Castelnaudary à Fougères était à l’apprentissage du français et à la mode de Paris. Aujourd’hui, elle est au charabia mi-arabe mi-congolais mi-globish et à la dernière mode d’Argenteuil-sur-Zambèze.

    Cette chute sans fin qui affecte la France était contenue depuis le départ dans son ADN bigarrée et corniaude. Le seul avenir, c’est la patrie charnelle, l’origine, la langue, les ancêtres, la terre, les morts, le réenracinement. Pas le Contrat Social, sinon autant habiter un Etat privé avec Elon Musk. Moi je suis Bretonne, mes ancêtres sont Bretons et je sais qui je suis. Ceux, immigrés Français ou immigrés d’ailleurs, qui ne veulent pas apprendre le breton ou le gallo et vivre « à la Bretonne », selon nos valeurs de travail, de respect de la parole donnée, d’enracinement et de Pâté Hénaff peuvent prendre la porte. De la même façon, les Bretons uniquement francophones et urbains qui ne veulent pas se « rebretonniser » (langues, vêtures, mentalité) et veulent rester des beaufs fascinés par Paris ou Ouarzazate, peuvent les suivre.

    Et jetez bien la clef en partant, merci !

    Anne-Sophie Hamon (Breizh-Info, 1er février 2023)

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  • Les snipers de la semaine... (250)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Vu du droit, Régis de Castelnau dézingue Le Monde et sa condamnation convenue du populisme judiciaire...

    Pour le Monde, le « populisme judiciaire » est à géométrie variable

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    - sur Hashtable, H16 allume ChatGPT, l'IA qui s'est déjà transformée en “commissaires politique” et juge de la bienséance...

    ChatGPT, le wokisme à portée des caniches numériques

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  • Feu sur la désinformation... (407) : Stérilisation, le Blitzkrieg médiatique ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Vous est-il déjà arrivé d’être bloqué dans un débat dans lequel vous étiez isolé et entouré d’adversaires malveillants ? C’était le cas de Marion Maréchal lors de son passage sur le plateau de Quelle époque (France 2) samedi dernier.
    • 2 - Stérilisation : le blitzkrieg médiatique ?
      Les médias, Konbini en tête, poussent plus loin la déconstruction et prônent avec régularité la dénatalité européenne et les contraceptions définitives. Analyse d'une entourloupe transformée en véritable offensive médiatique.
    • 3 - Revue de presse
      Jean-Yves Le Gallou revient sur ce que la presse vous a dit cette semaine, comment elle l’a dit et ce qu’elle a omis !
    • 4 - Les retraites, des médias tiraillés
      Jules Blaiseau et Jean-Yves Le Gallou reviennent ensemble sur le traitement récent de la réforme des retraites par les médias, partagés entre servilité au pouvoir macroniste et convictions de gauche.

     

                                             

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  • Un homme heureux...

    Les éditions Rivages viennent de publier Un homme heureux, un recueil d'aphorismes de Cioran mis en scène dans de courtes planches dessinées par Patrice Raytier, selon le même principe que dans On ne peut vivre qu'à Paris (Payot & Rivages, 2021). Philosophe et écrivain roumain d'expression française, Emile Cioran est l'auteur d'une œuvre marquée par l'ironie et le pessimisme avec des livres comme Précis de décomposition, La tentation d'exister ou De l'inconvénient d'être né...

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    " Après ses promenades philosophiques à Paris, Cioran nous conduit à travers l’Europe sur les chemins des arts et de la littérature. Du Jardin des Plantes au lac Léman en compagnie de Byron et Shelley, aux côtes bretonnes de Kenneth White, en passant par le la Toscane de Michel-Ange, Cioran égraine ses réflexions sur la culture et la société comme autant de voyages de l’esprit.
    Ce livre est la suite d’On ne peut vivre qu’à Paris, textes inédits de Cioran illustrés par Patrice Reytier. "

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