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Métapo infos - Page 201

  • De l'Afrique à l'Ukraine : un tour d'horizon géopolitique avec Renaud Girard...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'entretien donné par Renaud Girard à Régis Le Sommier sur Omerta, dans lequel il évoque le recul de la France en Afrique à la lumière de son voyage avec le président Macron, le monde qui se réorganise autour de la Chine et surtout la guerre en Ukraine.

    Grand reporter au Figaro, Renaud Girard est membre du comité d'orientation stratégique de Geopragma.

     

                                             

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  • La libération des moeurs, un piège à cons ?...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier Décadanse un nouvel essai de Patrick Buisson, qui fait suite à La fin d'un monde (Albin Michel, 2021).

    Politologue et historien, Patrick Buisson est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016).

     

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    " Ce fut un temps déraisonnable : Serge Gainsbourg inventait la «décadanse», Tony Duvert réclamait la majorité sexuelle pour les enfants de six ans et Ménie Grégoire s'obstinait à vouloir faire des ménagères des machines à produire des orgasmes en rafales. Longtemps pourtant, la révolution sexuelle des années soixante-dix a été présentée comme le temps des merveilles.

    Un nouveau marché a triomphé: celui du corps. Une nouvelle religion s'impose : l'hédonisme, soit le culte de l'ego qui impose une nouvelle échelle de valeurs, de nouveaux comportements, et remet en cause rien moins que des siècles de morale chrétienne puis laïque.

    La crise de la reproduction de la vie s'accompagne d'une crise de la reproduction des grands systèmes qui lui donnaient un sens.

    Et si les grandes lois soi-disant émancipatrices n'avaient été qu'un marché de dupes  marquant à la fois l'abolition du patriarcat et le triomphe de la phallocratie ?

    La révolte individualiste au nom de l'hédonisme aboutit à un monde délié, où les liaisons protectrices n'existent plus, où la prise en charge de la société par l'État va de pair avec la marchandisation des solidarités naturelles.

    Après La Fin d'un monde, Patrick Buisson poursuit son œuvre de déconstruction de la modernité et montre en quoi les peuples ont été trahis par les élites au nom d'une illusoire libération des mœurs. "

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  • Nashville : les progressistes en quête de Genre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'Observatoire du journalisme qui revient sur les errances des médias après la fusillade meurtrière commise dans une école protestante de Nashville (Etats-Unis) par une transexuelle.

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    Nashville : les progressistes en quête de Genre

    Connue en France et dans le monde pour des raisons musicales, trop nombreuses pour être détaillées ici, Nashville a malheureusement fait la Une de l’actualité anglo-saxonne, et brièvement française, à partir du 27 mars 2023. Pour quelques jours.

    Les faits : d’après 20 Minutes, dans son édition mise à jour le 29 mars, essentiellement une copie de la dépêche de l’AFP, comme la plupart des articles parus à ce propos dans la presse française, « le tireur, un homme transgenre de 28 ans, a été abattu par les forces de l’ordre ». Le journal diffuse aussi une partie de la vidéo du tueur entrant dans l’école avec une arme de poing et surtout un fusil d’assaut. La tuerie a provoqué la mort de trois adultes et de trois enfants âgés de 8 à 9 ans. La presse française indique que la fusillade a eu lieu dans une école privée mais pas que cette école est chrétienne. À de rares exceptions, et en utilisant le vocable de « presbytérien », peu habituel en France, l’essentiel de la presse ne spécifie pas que les victimes sont chrétiennes. Chez nous, avec une vision peu compréhensible partout ailleurs de la laïcité, le christianisme est dans un camp particulier — celui du mal. Peu compréhensible ? Par exemple, dans la revue progressiste, littéraire et intellectuelle de Los Angeles The Sun, datée de mars 2023, un très long et passionnant entretien avec l’historienne américaine spécialiste des religions Molly Worthen évoque la France, le temps d’une ligne. Comme le mot « laïcité » est écrit, l’éditeur de la revue est obligé d’ouvrir une parenthèse afin d’expliquer ce que signifie cette particularité. La laïcité à la française, personne ne sait ce que c’est en réalité ailleurs dans le monde.

    Un quiproquo ?

    D’après 20Minutes, « Le chef de la police locale, John Drake, a d’abord identifié le tireur comme Audrey Hale (par ailleurs ancien élève ou ancienne élève de l’école), une femme de 28 ans, abattue lors de l’intervention des forces de l’ordre. En fin de journée, ses services ont précisé qu’il s’agissait d’un homme transgenre, né femme mais qui s’identifiait comme un homme sur Linkedin sous le prénom Aiden ». On s’y perd vite : un homme qui est une femme mais qui est un homme.

     Les médias américains ont perdu la boule

    Devant cette incertitude et face à ce qui est devenu une nécessité, réagir le plus vite possible à tout et n’importe quoi sans réfléchir ni se poser de questions, ni surtout s’informer, ce qui est un comble, les médias américains progressistes ont perdu la tête durant toute cette journée. Ils ont eu beaucoup de mal à indiquer le sexe du tireur de masse, décrivant la tueuse comme étant, un homme, une femme, puis se précipitant à la vitesse d’un progressiste lancé à toute vitesse pour affirmer que le tueur était un homme. Cela ne s’est pas fait en une fois, et il ne fut pas rare, sur le fil d’actualité du New York Times par exemple, que le passage d’un sexe à l’autre devienne une « information » plus importante que les faits eux-mêmes.

    Le tireur était-il une femme ? Un homme ? Un transgenre en tout cas. Or, comme tout transgenre, il s’identifie comme femme, comme homme ou comme sans genre spécifique. Pour les autorités, lors de la déclaration du début de l’après-midi, le tueur était une femme trans.

    Juste avant que la confirmation selon laquelle le tueur s’était identifié comme transgenre, le New York Times avait tweeté un article pour montrer que « les tueuses dans les fusillades de masse aux Etats-Unis — comme celle qui s’est produite à Nashville — sont extrêmement rares ». Il a bien fallu faire machine arrière plus tard dans la soirée : « Il y a eu une confusion au sujet de l’identité de genre de l’agresseur dans la fusillade de Nashville. Les auteurs de l’article ont employé “she” and “her” pour désigner le suspect qui semblait en fait s’identifier comme un homme sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois ». La même mésaventure est arrivée à USA TODAY qui a, lui aussi, dû rebrousser chemin. Cependant ce média a choisi de s’en prendre aux forces de l’ordre ayant mal identifié le coupable. Facile.

    Une question de pronom

    Même CNN a dû réagir. La chaîne de télévision, en perte de vitesse, a précisé qu’elle s’était trompée et que le tueur utilisait bien des pronoms masculins sur les réseaux sociaux. Pour information, car en France le débat est de faible intensité en comparaison, lors de l’inscription dans nombre d’universités, par exemple, il est demandé au futur étudiant quels « pronoms il préfère utiliser ». Et ces pronoms peuvent évidemment varier dans le temps pour une personne transgenre. Prudemment, CNN a décidé de ne pas mettre de pronoms sur ses bandeaux d’information en direct…

     Les vrais coupables ? Les conservateurs.

    Pour une partie des médias, la pensée conservatrice est coupable de la tuerie. Selon ABC News, une loi récente du Tennessee serait à l’origine de la tuerie. Il s’agit d’interdire les soins médicaux transgenres pour les mineurs. Sur NBC, la fusillade serait liée au journal conservateur The Daily Wire, journal de Nashville, qui aurait trop parlé des questions transgenres. La seule information factuelle, loin de ces allégations sans fondement ? Personne ne sait pourquoi cette tuerie a eu lieu. Par contre, chacun sait que le tueur était transgenre.

    Ojim (Observatoire du journalisme, 7 avril 2023)

     

    Connue en France et dans le monde pour des raisons musicales, trop nombreuses pour être détaillées ici, Nashville a malheureusement fait la Une de l’actualité anglo-saxonne, et brièvement française, à partir du 27 mars 2023. Pour quelques jours.
    Nashville : les progressistes en quête de Genre
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  • Un drôle de chabanais !...

    « Le Bébert, c'était bel et bien l'oiseau de mauvais augure, le vrai danger public, le genre qui attire les emmerdes comme le colombin les mouches.»

    « Ce qu'on veut, c'est éviter un bain de sang, une nouvelle Saint Barthélémy, version Pigalle, si tu vois ce que je veux dire. »

     

    Les éditions Dargaud viennent de publier Un drôle de chabanais, le premier tome de la nouvelle série de Matz (scénario) et  Fred Simon (dessin) intitulée Le Grizzli. Les amateurs des romans de Simonin ou de Boudard, des films d'Audiard et de la bande-dessinée de Tillieux, Gil Jourdan, ne doivent pas s'abstenir !    

     

    Matz_Simon_Le grizzli 1.jpg

    " Ancien boxeur, le Grizzli doit son surnom autant à sa carrure qu'à sa pilosité ! Avec ses copains Toine et Jo, c'est à la vie et à la mort, leur passé tumultueux n'y est pas pour rien. Désormais rangés, ils semblent mener leur petite vie, peinards. Alors, quand un affreux surnommé Bébert-la-Gambille, fraichement sorti de prison, veut régler ses comptes avec Jo pour une sombre histoire d'argent, les trois amis s'entraident. "

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  • Russie-Ukraine : c’est l’industrie qui va gagner la guerre...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine, autour d'Olivier François, à l’occasion de la sortie du nouveau numéro, se plonge dans le conflit Russie-Ukraine. Pourquoi les pays occidentaux ne parviennent-ils pas à fournir suffisamment d’armes et de munitions à l’Ukraine ? D’abord et avant tout, parce qu’une économie de guerre requiert une industrie de guerre et que l’industrie est le parent pauvre des politiques économiques occidentales.

    Au menu également : un reportage à Moscou, si près, si loin de la guerre ; un entartage de BHL qui veut sauver l’Ukraine et une visite des monts sacrés en Italie…
    On trouvera sur le plateau,
    François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, Christophe A. Maxime et Christian Rol, écrivain et reporter de guerre...

     

                                              

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  • La gloire de Pagnol...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, un Pagnol, signé par Jacqueline Blancart-Cassou. L'auteur a déjà actif, dans la même collection, des biographies de, notamment, Jean Anouilh, Courteline, Sacha Guitry ou Edmond Rostand...

     

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    « Faire rire ceux qui rentrent des champs [...] ceux qui sortent des bureaux [...] ceux qui reviennent de l’usine [...] tous ceux qui mourront, tous ceux qui ont perdu leur mère, ou qui la perdront...[...] Celui qui leur fait oublier un instant les petites misères... la fatigue, l'inquiétude et la mort ; celui qui fait rire des êtres qui ont tant de raisons de pleurer, celui-là leur donne la force de vivre, et on l’aime comme un bienfaiteur...» (Le Schpountz.)

    Marcel Pagnol, né le 28 février 1895, est le fils d'un instituteur. Il grandit à Marseille et passe toutes ses vacances dans la campagne environnante. Il est encore lycéen quand il commence à écrire et fonde une revue, Fortunio. Il prépare ensuite une licence, tout en enseignant l'anglais comme répétiteur et en continuant à écrire. Ayant obtenu un poste à Paris, au lycée Condorcet, en 1922, il se tourne vers le théâtre et fait jouer avec succès Topaze et Marius en 1928 et 1929. Il découvre le cinéma parlant en 1930, et devient scénariste, puis réalisateur et producteur de films. Il fait surtout revivre, avec la participation d'interprètes tels que Raimu ou Fernandel, les milieux populaires de son pays ensoleillé, qu'il s’agisse du Vieux-Port de Marseille, dans Marius ou Fanny, ou de la campagne provençale dans ses adaptations de romans de Jean Giono, Angèle, Regain, La Femme du boulanger. Élu en 1944 président de la Société des auteurs, il accomplit à ce poste une tâche très utile. Il entre à l'Académie française en 1946, poursuivant sa carrière de cinéaste, avec notamment Manon des sources, en 1952. À partir de 1957, il publie ses Souvenirs d’enfance, dont on apprécie l'humour et la sensibilité, et le roman L’Eau des collines. Décédé le 18 avril 1974, il laisse le souvenir d'un homme jovial et chaleureux, très représentatif de ce Midi qu’il a célébré.

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