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Métapo infos - Page 204

  • Jean Bricmont et l'immigration...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné en novembre dernier par Jean Bricmont à Le Média pour Tous, dans lequel il évoque la question de l'immigration.

    Professeur et chercheur en physique théorique, Jean Bricmont s'est fait connaître dans le monde des idées par un livre, Impostures intellectuelles (Odile Jacob, 1997), écrit avec Alan Sokal dans lequel il étrillait quelques pontes (Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Bruno Latour, ...) de la pensée socio-philosophique française. Il a publié récemment Les censeurs contre la république (Jeanne, 2020).

     

                                        

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  • Les défis de l'Europe...

    L'Institut Iliade en association avec la Nouvelle Librairie vient de publier un essai de Piettro Ciapponi intitulé Les défis de l'Europe - Les racines d'une civilisation et les limites d'une bureaucratie. Lombard, Piettro Ciapponi est diplômé en sciences politiques de l'université de Milan.

     

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    " Envahie, divisée et culpabilisée, l’Europe semble se résigner à s’effacer discrètement et à sortir de l’histoire. Aux yeux de nombreux Européens, leur continent, mutilé et défiguré par les technocrates de Bruxelles, n’apparaît plus que comme une entité géographique sans frontières ni souveraineté, sorte de prélude à la construction d’un grand espace cosmopolite. Une civilisation aussi ancienne que la nôtre ne peut pourtant pas être réduite à quelques dizaines d’années de piètre gouvernance bureaucratique. L’Europe est avant tout une unité ethnique, anthropologique, culturelle, spirituelle et politique, une unité qui peut devenir un centre dans les eaux agitées et tumultueuses de l’actuel désordre mondial. Et si c’était justement dans une prise de conscience de leurs racines et des défis auxquels leur civilisation est confrontée au XXIe siècle que les Européens pouvaient retrouver le chemin d’une existence propre et originale ? C’est à une juste estimation de ces défis qu’est consacré l’essai de Pietro Ciapponi. Cet essai, écrit en Italie, nous offre une vision lucide des enjeux et des épreuves militaires, écologiques, technologiques et démographiques qui attendent nos peuples et dévoile l’immense potentiel qui sommeille encore en eux. De ce fait, il mérite une large diffusion à l’échelle européenne. Il est temps de reprendre conscience de nos origines et de tracer notre route vers des destinées plus glorieuses. "

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  • Emmanuel Macron, image de la déraison occidentale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la déraison qui règne aujourd'hui au sommet des états occidentaux....

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

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    Emmanuel Macron, image de la déraison occidentale

    Pour la majorité de la population mondiale, l’Occident – c’est-à-dire l’espace formaté et dominé par les États-Unis – désigne le monde des fous : des fous qui croient par exemple que des hommes peuvent être enceints, qu’il est légitime d’euthanasier les malades ou qu’il faut arrêter de faire des enfants pour « sauver la planète ». Mais pour le reste du monde, l’Occident regroupe aussi les acteurs étatiques irrationnels. Des États et des gouvernements, et donc des interlocuteurs, non fiables. Qu’est-ce qu’un acteur étatique irrationnel ? Un État ou un gouvernement qui ne se soucie pas du bien de sa population. Et qu’est-ce qu’un État qui ne se soucie pas de protéger sa population ? Un État qui n’est pas souverain. Un acteur étatique irrationnel est aussi un acteur idéologique : il sacrifie sa population et son territoire à des idées abstraites, comme l’URSS à ses débuts.

    Les États européens ont perdu leur souveraineté

    Au XXIe siècle l’Occident regroupe en effet les États qui ont perdu leur souveraineté et qui sont devenus sujets des États-Unis, le seul État souverain qui subsiste dans cet espace, avec Israël [1] ; avec, bien sûr, des nuances dans la sujétion puisque les pays anglo-saxons sont encore, un petit peu, souverains en Occident.

    La France fut en Europe le premier acteur étatique irrationnel, puisque depuis 1789 son gouvernement obéit non pas à l’intérêt public mais à des « valeurs » abstraites auxquelles le pays est prié de se soumettre, même si elles vont à l’encontre de son intérêt concret [2].

    L’Union européenne n’est pas un État – sinon, de fait, le 51e État américain – mais, néanmoins, une entité également irrationnelle puisqu’elle obéit non pas à l’intérêt des nations et des peuples européens qui la composent mais à des valeurs dogmatiques : avant tout, le libre-échange, le sans-frontiérisme, la non-discrimination et l’écologie radicale. On le voit par exemple sur les questions migratoires où l’on a tout sacrifié aux prétendues valeurs « d’accueil » et d’ouverture des frontières.

    Les pays membres de la zone euro ont donc doublement perdu leur souveraineté : d’une part en transférant des attributions étatiques à l’Union européenne, d’autre part parce que celle-ci s’aligne en tout sur les États-Unis, comme on le voit avec le conflit russo-ukrainien et vis-à-vis de la Chine, ou sur une idéologie mondialiste.

    Les Européens ont ainsi déconstruit l’instrument principal de la souveraineté dans l’histoire : la puissance étatique, et se sont livrés au pouvoir économique et financier mondialisé et libéré de toute entrave.

    Des gouvernements aveuglés

    Un acteur étatique irrationnel est un danger pour les autres États, surtout à l’âge nucléaire, car il ne peut jamais mener de realpolitik. Il ne fait qu’ajouter à l’imprévisibilité du monde, ce qui peut conduire les autres à prendre de mauvaises décisions.

    Or la dissuasion nucléaire repose sur un principe de rationalité : à savoir que l’ampleur des destructions provoquées par cette arme ne peut que dissuader un État d’y avoir recours, sauf à courir le risque de sa propre vitrification. Mais justement un État irrationnel ou un gouvernement idéologisé peut courir ce risque.

    On l’a vu avec la folle politique de sanctions à l’encontre de la Russie pratiquée par l’Union européenne, à l’instigation des États-Unis.

    Les Russes ne pensaient certainement pas que les Européens seraient prêts à sacrifier leur industrie et le bien-être de leur population en se coupant des sources d’énergie bon marché, sous prétexte de « sanctionner » la Russie.

    De même, les Russes ne pensaient pas que les Européens fourniraient toujours plus d’armes, de crédits et de mercenaires à l’Ukraine, au risque de les entraîner dans un statut de cobelligérance contre la fédération de Russie.

    Mais le propre des acteurs étatiques ayant perdu leur souveraineté est de sacrifier leur intérêt national. C’est en cela qu’ils sont irrationnels.

    L’Occident belliqueux

    Dans l’histoire, les acteurs étatiques irrationnels ont donc été les plus belliqueux car ils n’hésitaient pas à verser le sang de leur population, sans limite. La guerre est leur lot : guerre civile et guerre étrangère, comme l’a démontré la Révolution française.

    Les États-Unis en sont un autre exemple car, si d’un côté ils représentent un État souverain, donc soucieux de son intérêt national, d’un autre côté ils ont aussi un gouvernement messianique qui prétend imposer sa domination au reste du monde.

    De fait, les États-Unis ont été les plus belliqueux du monde malgré leur courte histoire et malgré une population largement isolationniste.

    D’autant plus que leur insularité de fait les protège des conséquences des guerres qu’ils ont menées partout, comme autrefois la Grande Bretagne.

    Macron, exemple type du dirigeant irrationnel

    Emmanuel Macron est l’image même du dirigeant irrationnel occidental produit par le Système.

    Il parle rarement de la France et des Français, sinon en mal, mais ne cesse d’invoquer l’Union européenne ou de prétendues « valeurs » pour justifier son action – ou le plus souvent son inaction –, preuve de son approche idéologique de la réalité.

    Adepte du « en même temps », il adopte aussi une ligne toujours fluctuante car elle ne s’appuie pas sur le socle de l’intérêt national, qu’il ne connaît pas. Comme le relevait son ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, « quand vous entendez Macron, sur tous les problèmes, il vous dit une chose puis une autre. Un coup dans le zig, un coup dans le zag [3] ». Une telle attitude est évidemment incompatible avec toute diplomatie cohérente.

    Emmanuel Macron est avant tout un communicant et non pas un homme d’État : il croit que la com’ permet de tout résoudre, avec la complicité des médias.

    Mais s’il est peu crédible en interne car il est manifeste que son action est avant tout destructrice, il apparaît aussi comme un interlocuteur non fiable sur le plan international. Cela explique qu’avec lui la voix de la France est de plus en plus inaudible.

    Dans la crise russo-ukrainienne, la France macronienne est donc hors-jeu, alors qu’elle était pourtant partie aux accords de Minsk. Au point que les deux belligérants ont inventé un verbe pour (dis)qualifier le président français : macroner, c’est-à-dire parler dans le vide. Quel aveu !

    Avant qu’il ne soit trop tard

    Dans le monde polycentrique et risqué qui se met en place, les sujets européens de l’oncle Sam se trouvent donc dans une situation de plus en plus catastrophique.

    Leurs gouvernements ne les protègent plus de grand-chose car ils ont perdu leurs moyens d’agir dans presque tous les domaines. Et de toute façon ils évoluent dans un monde imaginaire – celui des médias et des « valeurs » – et obéissent à des pouvoirs qui ne se trouvent plus en Europe.

    En outre leur attitude belliqueuse vis-à-vis des puissances émergentes nous conduit à la guerre, mais sans nous y préparer. Exactement comme l’a fait la gauche française en 1939.

    En d’autres termes, ces gouvernements irrationnels ont abandonné les Européens, comme les Français.

    Ils ne sont donc plus légitimes et il devient de moins en moins rationnel de continuer à leur obéir.

    Michel Geoffroy (Polémia, 12 janvier 2023)

     

    Notes :

    [1] Il est intéressant de remarquer que les États véritablement souverains n’ont pas abandonné la peine de mort pour certains crimes.

    [2] Mais pas celui de la bourgeoisie, puisque depuis 1789 la gauche en France est avant tout bourgeoise.

    [3] Interview à Challenges, janvier 2023

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  • Tour d'horizon... (236)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Gavroche, Emmanuel Todd intervient pour la première fois en public sur la guerre en Ukraine en tant qu'historien...

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    - sur Grand Continent, Chris Miller évoque la guerre des semi-conducteurs entre la Chine et les États-Unis...

    Semi-conducteurs : Chine et États-Unis dans la nouvelle ère de la guerre

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  • Feu sur la désinformation... (404) : Cyril Hanouna enrage le PAF !

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Une caricature faussel de la Provence, qui manque clairement d'inclusivité.
    • 2 - Ministre de la culture, ou de la censure ?
      Retour sur les propos polémiques de Cyril Hanouna qui ont enragé le PAF ! Parlons service public audiovisuel, ARCOM et ministre de la censure.
    • 3 - Revue de presse
    • 4 - Deux poids deux mesures (judiciaires)
      L'analyse de deux affaires judiciaires, l'une abondamment traitée par la presse et l'autre non.

     

                                              

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  • Des volontaires...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Saint-Loup intitulé Les Volontaires.

    Aventurier, journaliste engagé dans la collaboration et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

    Saint-Loup_Les Volontaires.png

    " En 1941, tandis que l’Armée allemande se précipitait vers Moscou, les dirigeants des partis politiques parisiens fondaient la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Plus de 10 000 hommes se présentèrent. Ils venaient de toutes les classes de la société française de l’époque et pour les motifs les plus divers. 3 000 environ furent jugés aptes à combattre la Russie aux côtés des Allemands. Parmi eux on trouvait des licenciés ès lettres, des ingénieurs, de faux princes et de vrais marquis, des clochards et des héros de la guerre 1914-1918, d’anciens combattants des Brigades internationales et des partisans de Franco, des acrobates motocyclistes, de vrais curés et de faux évêques.

    C’est cette croisade contre le bolchevisme, sous des températures hautement négatives, que nous conte ici Saint-Loup. Revivez cette page héroïque de notre histoire, au milieu des isbas, des forêts et des partisans. Vous y croiserez l’écrivain Jean Fontenoy, Jacques Doriot, Mgr Mayol de Lupé, prélat botté et casqué, et, bien sûr, Le Fauconnier, probable double romanesque de l’auteur, soldat politique de l’Europe raciale et païenne. "

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