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Métapo infos - Page 1271

  • Le point de vue d'Alain de Benoist sur la Crimée...

    Alain de Benoist, directeur des revues Nouvelle Ecole et Krisis et éditorialiste de la revue Eléments, répond aux questions de la radio iranienne francophone, IRIB, à propos des réactions des Etats-Unis et de l'Union européenne  après la décision de Vladimir Poutine d'accepter l'entrée de la Crimée au sein de la Fédération de Russie.

     

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  • Tour d'horizon... (64)

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    Au sommaire :

    - sur Theatrum Belli, on peut découvrir un texte d'Alain de Benoist consacré au terrorisme ;

    Du partisan au terroriste global

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    - sur le Figaro Vox, Pierre-Henri d'Argenson explique finement les raisons de l'échec des tentatives de diabolisation de Poutine dans l'opinion publique française.

    Pourquoi il y a tant de commentaires pro-Poutine sur le web ?

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  • A propos des nouveaux bien-pensants...

    Le 4 mars dernier, Pascal Esseyric et Patrick Péhèle, les animateurs de la revue Eléments, recevaient Michel Maffesoli et Hélène Strohl dans leur émission de Radio Courtoisie, Les Chroniques de la vieille Europe, à l'occasion de la sortie aux éditions du Moment de leur essai Les nouveau bien-pensants.

    Vous pouvez écouter ci-dessous cette émission.

     

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  • Ivre d'un rêve héroïque et brutal...

    « Il dort au lit profond creusé par les eaux vierges.
    Qu'importe un monument funéraire, des cierges,
    Le psaume et la chapelle ardente et l'ex-voto ?

    Puisque le vent du Nord, parmi les cyprières,
    Pleure et chante à jamais d'éternelles prières
    Sur le Grand Fleuve où gît Hernando de Soto. »

    José Maria de Hérédia (Les Trophées, Le Tombeau du Conquérant)

     

    Les éditions de Fallois viennent de rééditer un roman de Marcel Brion, intitulé Ivre d'un rêve héroïque et brutal. Mort en 1984, historien de l'art et romancier, Marcel Brion est, notamment, l'auteur d'une étude réputée intitulée L'Allemagne romantique (Albin Michel, 1962-1978) et de biographies de Frédéric II de Hohenstaufen et de Charles le téméraire.

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    " Hernando de Soto est un des conquistadores les plus connus de la Conquête des Amériques (José Maria de Heredia lui a d’ailleurs consacré un très beau poème).

    L’ouvrage inédit de Marcel Brion n’est pas une biographie historique – bien que les faits relatés soient exacts – mais un véritable roman picaresque, où l’auteur a voulu restituer un épisode remarquable de la Conquête des Amériques, comme un homme de l’époque pourrait l’avoir écrit.

    La vie d’Hernando de Soto, depuis sa jeunesse en Espagne, ses expéditions au Pérou, à Cuba, jusqu’à sa fin tragique en Floride, est une suite d’aventures extraordinaires. On retrouve dans ce roman les héros de la conquête, des plus prestigieux comme Pizarro aux plus humbles soldats, les affrontements avec les Indiens, les interrogations face aux injustices que ceux-ci subissent (il défendra notamment, sans succès, le grand Atahualpa).

    C’est une histoire pleine de bruit et de fureur, mais aussi une histoire d’amour pour un continent, sa beauté, ses femmes, ses mystères, et d’où l’humour n’est jamais absent, grâce à une galerie de personnages truculents.

    La personnalité d’Hernando de Soto, très complexe et attachante, traitée avec une grande finesse et une absence totale de manichéisme, donne une vision moderne et ambiguë de cette époque. "

     

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  • « Redonner la parole au peuple est toujours une bonne chose»...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la démocratie et à son exercice... 

     

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    Plus une démocratie est représentative, moins elle est démocratique !

    Le peuple suisse a voté récemment à propos de l’immigration de masse. Du coup, certains s’indignent qu’on ait demandé au peuple de trancher. Mais le peuple a-t-il toujours raison ?

    Le peuple n’est évidemment pas infaillible (les élites le sont encore moins), mais ce n’est pas dans ces termes que se pose le problème. Pour décréter que le peuple a « tort » ou « raison », il faut pouvoir se référer à des critères surplombants qui n’existent tout simplement pas : de tels critères renvoient toujours à une opinion personnelle ou à une idéologie qui, telle l’idéologie des droits de l’homme, cherche à placer l’exercice de la démocratie sous conditions. Comme tout autre vote, un référendum n’a pas pour but de dire où est la vérité, mais de révéler ce que pensent les gens. On ne fait pas voter les citoyens pour se prononcer sur la valeur de vérité de la théorie de Darwin ou des décisions du concile de Trente, mais pour savoir ce qu’ils pensent politiquement !

    La démocratie est un régime qui se fonde sur la souveraineté du peuple, ce qui signifie qu’un pouvoir, pour être légitime, doit pouvoir recueillir l’approbation ou le consentement des citoyens. Mais la démocratie est aussi, et surtout, le seul régime politique qui permet à tous les citoyens d’exprimer leur sentiment sur les questions qui les concernent. C’est donc une erreur de n’y voir qu’un régime fondé sur la « loi du nombre ». Le suffrage universel n’est en réalité qu’une technique permettant de révéler des préférences. La notion-clef en démocratie n’est pas le suffrage, mais la participation.

    En France, pareillement, le Front national – pour ne citer que lui – assure vouloir redonner la parole au peuple. Et ces jours-ci, on manifestait à Paris pour exiger un référendum sur l’immigration. Est-ce forcément une bonne idée ?

    Redonner la parole au peuple est toujours une bonne chose. Surtout lorsque l’on sait qu’il n’a jamais été appelé à s’exprimer sur la plupart des transformations de société qui ont le plus affecté son existence quotidienne, qu’il s’agisse de l’immigration, de la construction européenne, du « mariage pour tous », etc. Le référendum est en outre une procédure relevant de la démocratie directe, c’est-à-dire de cette démocratie participative qui est aujourd’hui la seule susceptible de corriger les défauts d’une démocratie représentative qui ne représente plus rien. Plus une démocratie est représentative, moins elle est démocratique, disait très justement Carl Schmitt : dans une démocratie représentative, le peuple abandonne en effet sa souveraineté à ses représentants. C’est ce qu’avait également observé Rousseau. Surtout quand il est issu de l’initiative populaire, comme en Suisse, le référendum est de nature à corriger une crise de la représentation née de la confiscation de la décision par la Nouvelle Classe politico-médiatique. Cela dit, le référendum n’est pas une panacée : quand le peuple s’est exprimé par voie de référendum, ce qui compte, c’est ce qui vient après, en l’occurrence la façon dont l’opinion révélée par le vote se transpose ou non dans la réalité. C’est là en général que les difficultés commencent.

    Il faut aussi que la question soumise au référendum soit bien formulée. Pour porter un jugement sur la démarche de ceux qui déclarent « vouloir un référendum sur l’immigration », j’attendrai de connaître le libellé de la question qu’ils voudraient voir posée.

    Pour expliquer son opposition à la demande de la Crimée d’obtenir son rattachement à la Russie, Laurent Fabius a doctement déclaré « qu’en droit international, on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières ». « Imaginez un département de France qui demande son indépendance ! », a-t-il ajouté. Qu’en pensez-vous ?

    Laurent Fabius n’a jamais brillé par ses compétences juridiques. La déclaration que vous citez se contente de répéter ce qu’a déclaré Barack Obama, ce qui ne saurait surprendre, le gouvernement de François Hollande prenant ses ordres à la Maison-Blanche. L’actuel ministre des Affaires étrangères ignore sans doute qu’en septembre prochain, les Écossais se prononceront par référendum sur leur éventuelle indépendance. Pourquoi les habitants de la Crimée se verraient-ils interdire de s’exprimer à la façon des Écossais ? La phrase : « Imaginez un département de la France qui demande son indépendance ! » est encore plus grotesque. Laurent Fabius a apparemment oublié qu’en 1962, trois départements français (Alger, Oran et Constantine) se sont proclamés indépendants pour devenir la République algérienne, et que cette indépendance a été formellement consacrée par un référendum qui s’est déroulé en Algérie le 1er juillet 1962 (99,72 % de « oui »), lui-même précédé en France, le 8 janvier 1961, par un référendum sur l’autodétermination de l’Algérie (74,99 % de « oui »).

    Alain de Benoist , propos recueillis par Nicolas Gauthier(Boulevard Voltaire, 10 mars 2014)

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  • Les scénarios de Nietzsche pour le futur...

    Les éditions Encre marine viennent de publier un essai de Philippe Granarolo intitulé Nietzsche - Cinq scénarios pour le futur. Professeur de philosophie et lecteur assidu de Nietzsche, Philippe Granarolo a publié plusieurs essais , dont, notamment, L'individu éternel : L'expérience nietzschéenne de l'éternité (Vrin, 1993) et Nietzsche et les voies du surhumain (SCEREN, 2013).

     

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    " Nietzsche a parfois été qualifié de « philosophe-prophète ». Mais ses interprètes se sont divisés en deux grandes catégories : ceux qui ont concentré leur regard sur la dimension prophétique de l'œuvre en sous-estimant la puissance du philosophe, et ceux qui ont tenté de décrypter la philosophie de Nietzsche en négligeant sa dimension prophétique.
    Auteur d’une thèse de Doctorat d’État ès-Lettres consacrée au « futur dans l’œuvre de Nietzsche », Philippe Granarolo n’en avait publié sous une forme remaniée que la troisième partie (L’Individu éternel / L’expérience nietzschéenne de l’éternité, Vrin, 1993), et il ne nous avait fait entrevoir sa lecture de Nietzsche que par le biais d’articles et de quelques opuscules. Avec ce volume, Nietzsche : cinq scénarios pour le futur, il se décide enfin à mettre à la portée du public cultivé son approche originale du philosophe auquel il a consacré plus de trente-cinq années de sa vie. Pour lui, Nietzsche est moins un prophète que le premier des futurologues. Il démontre de façon convaincante que le futur a bien été la préoccupation essentielle, et même le souci quasi unique de Nietzsche, les œuvres généalogiques elles-mêmes devant être lues comme des recherches tournées vers l’avenir de l’homme et de la civilisation.
    Les cinq scénarios mis en exergue par Philippe Granarolo offrent au corpus nietzschéen un nouveau visage qu’il sera sans doute difficile aux futurs interprètes de négliger. "

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