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Métapo infos - Page 1275

  • Français de souche ? Présent !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Aristide Leucate, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la polémique lancée par les médias du système contre Alain Finkielkraut à la suite de son utilisation de l'expression "Français de souche"...

    Aristide Leucate a récemment publié un essai intitulé Détournement d'héritage (L'Æncre, 2013).

     

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    Français de souche ? Présent !

    Il y en a assez, de ces théologiens de l’aberration cosmopolite, transgenre et transfrontière, qui prodiguent, du haut de leur chaire subventionnée, des leçons de rééducation morale aux « déviants » populistes et forcément racistes. Le nouvel oukase sémantique tient, désormais, dans l’impérative proscription de se réclamer de souche française. Alain Finkielkraut vient ainsi d’être dénoncé auprès du CSA, pour avoir osé défendre les « Français de souche », de même que Denis Tillinac, à l’occasion de son jubilatoire éloge de la liberté intitulé Du bonheur d’être réac. Dans l’émission « On n’est pas couché » de l’inoxydable Ruquier, Denis Tillinac a été sommé, séance tenante, de se justifier devant le Kommissaire stalinien, Aymeric Caron, quant à son appartenance « souchiste » !

    Français de souche. Voilà un syntagme qui, aussi longtemps que l’auteur de ces lignes s’en souvienne, ne faisait guère débat, ni polémique, il y a encore quinze ou vingt ans. L’on pouvait se dire Breton, Périgourdin ou Vosgien de souche, sans que de sournois Torquemada aux petits pieds balancent l’épuré à la vindicte politico-médiatique. D’ailleurs, quoi de plus naturel que de revendiquer une appartenance à un territoire déterminé, surtout lorsque ses aïeux s’y sont fixés depuis des lustres au point, précisément d’y faire souche ? Mais voilà ! Ce qui serait bon pour l’horticulture ne le serait pas pour l’écologie humaine et des civilisations, pour reprendre la belle formule de l’essayiste Hervé Juvin dans son dernier opus sur La Grande Séparation.

    Pourtant, au fond, qu’est-ce qu’un Français de souche, si ce n’est une personne dont les origines familiales, géographiques et historiques sont suffisamment anciennes et lointaines pour qu’avec le temps, l’on ait fini par en oublier la provenance initiale ? Bien plus, si certaines vieilles familles françaises, grâce au carbone 14 d’une généalogie bien tenue et suivie de génération en génération, sont à même de dater leur implantation dans telle ou telle région ou terroir, d’autres, par l’effet d’un lent processus d’assimilation, ont pu se forger les mythes fondateurs nécessaires à leur enracinement.

    Remonter à Henri IV ou se réclamer d’une présence permanente et continue en France depuis Napoléon III met chaque Français en résonance avec son histoire. Se l’appropriant et la métabolisant, sa destinée se confond alors inexorablement avec celle de son pays. Celui-ci devient « patrie », ou terre des pères, c’est-à-dire foyer originel de ceux qui ont fait souche avant soi, tandis qu’il se subsume en « nation », berceau de notre « nascio » ou naissance. Ce faisant, chaque Français se trouve littéralement incorporé au sein de cet héritage indivis qu’il se doit, humblement mais fièrement, de transmettre tout en l’enrichissant de ses propres apports.

    Empêcher de penser, de dire et donc de vivre cette réalité revient à faire de la France, non point ce jardin agrémenté de mille et une espèces enracinées dont la sève se nourrit de l’humus de la terre ensemencée par les anciens, mais un supermarché de monades déboussolées.

    Français de souche ? Présent !

    Aristide Leucate (Boulevard Voltaire, 6 mars 2014)

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  • Il y a 60 ans : Diên Biên Phù...

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    Le numéro de mars 2014 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré au soixantième anniversaire de la bataille de Diên Biên Phù. On pourra y lire, notamment, des articles d'Eric Branca ("Aux origines du désastre"), de Philippe Franchini ("Le plan Navarre" ; "Cent ans de présence française"), de Marc Charuel ("La bataille, fin d'une épopée" ; "Filmer et photographier la guerre" ; "Dans l'enfer du goulag Viet-Minh"), de François d'Orcival ("L'opération Vautour restera ultra-secrète" ; "Indo, l'infinie douleur) et de François Bousquet ("Bodard, « le Chinois » magnifique").

    Hors dossier, on pourra aussi lire, notamment, des articles de Bruno de Cessole ("Huxley ou le cauchemar du bonheur pour tous"), de Michel Marmin ("La section Anderson") et de Laurent Dandrieu ("Dino Risi, l'élégance princière"). Et on retrouvera aussi  les chroniques de Bertrand de Saint-Vincent ("Au coeur des ténèbres"), de François d'Orcival ("La semaine sanglante de Kiev"), de Patrice de Plunkett ("Coups et blessures") et d'Eric Zemmour ("Les pompiers pyromanes").

     

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  • Pour la démocratie directe !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un excellent entretien avec Yvan Blot, cueilli sur ProRussia.Tv et consacré à la démocratie directe. Président de l'association "Démocratie directe", Yvan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012) et Les faux prophètes (Apopsix, 2013).

     

    Yvan Blot, président de "Démocratie Directe"

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  • Ne manquez pas les Bobards d'or !...

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    La cérémonie des Bobards d’or se tiendra le mardi 11 mars 2014 à 20h00 Salle Athènes-Services, 8 rue d’Athènes 75009 Paris

    Désormais bien établie dans le paysage de la réinformation, cette cérémonie satirique distingue les journalistes les plus habiles à désinformer pour servir le Système. Et cette année 2013 a été chargée ! De nouvelles catégories ont d’ailleurs été créées, l’imagination des médias pour donner une version partiale de la vérité étant sans limite.

    Le Bobard républicain (à venir) par exemple, fait quasiment l’unanimité chez les bobardeurs professionnels ! Il s’agit, dans un réflexe pavlovien de protection du Système, de s’alarmer d’un retour de la bête immonde, no-pasaran-ventre-encore-fécond-qui-rappelle-les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, et d’en profiter pour, ni vu ni connu, maquiller la réalité afin de lui donner une moue de circonstance : digne, concernée, grave, républicaine… légendaire… bidon !

    Découvrez également le Bobard complice (à venir), une coproduction de politiques et de journalistes. Les derniers filent un coup de main aux premiers pour diffuser leur propagande, quitte à tricher avec la vérité un peu… beaucoup… passionnément…

    Ou encore le Bobard Diafoirus, car dans le domaine médical nos journalistes mentent par conflit d’intérêts, par paresse, quand ce n’est pas par omission, oubliant alors leur devoir de donner tous les points de vue et non seulement ceux du Système.

    Découvrez toutes les autres catégories et les ficelles des candidats pour installer ce totalitarisme doux, dont les mensonges répétés finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de droite, comme de gauche sur le site des Bobards d'or.

     

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  • Les nouvelles armes de l'empire américain...

    Les éditions de la Découverte viennent de publier Les nouvelles armes de l'Empire américain, un essai du journaliste américain d'investigation, Nick Turse.

     

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    " Barack Obama n'a pas rompu avec la politique va-t-enguerre de son prédécesseur, George W. Bush. Il a au contraire approfondi cette politique en lui fournissant de nouvelles armes et un nouveau visage. Dans cette enquête dévastatrice, Nick Turse montre comment le Pentagone et ses partenaires gouvernementaux, s'inspirant des préceptes classiques des guerres coloniales et tirant avantage des dernières avancées technologiques, ne cessent de peaufiner la recette de la guerre du XXIe siècle dont les six principaux ingrédients sont le développement des drones, l'utilisation de « soldats civils », le recours aux troupes supplétives, les opérations spéciales, les missions d'espionnage et la cyberguerre.
    De l'Amérique latine à l'Afrique en passant par le Moyen-Orient et l'Asie, cette guerre se déploie chaque jour davantage, à mesure que se poursuit la militarisation de la CIA, que des bases secrètes de drones sortent de terre et que sont initiés des programmes de formation et d'entraînement pour les armées des pays « amis ». Si cette nouvelle doctrine est présentée comme la façon la plus sûre, la plus efficace, la plus éthique et la plus économique d'assurer la sécurité des citoyens américains, nous sommes encore loin d'avoir pris la mesure des ravages de ce nouvel âge de l'impérialisme. « Ce qui apparaît aujourd'hui comme une formule magique pourrait bientôt se révéler un désastre absolu, prévient Nick Turse. Un désastre dont on ne se rendra compte, malheureusement, qu'une fois qu'il sera trop tard. »"

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  • Justice : chronique d'une faillite annoncée...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue Xavier Raufer, cueilli sur le site du Nouvel Economiste et consacré au naufrage de l'institution judiciaire.

     

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    Justice : chronique d'une faillite annoncée

    Les Français n’en peuvent plus. Ils sont 75 % à affirmer que “la justice fonctionne mal” et 57 % à trouver cette justice dysfonctionnelle trop docile avec le pouvoir.

     

    Carvin (Nord), fin janvier 2014 : “L’un des braqueurs arrêtés est soupçonné d’une quarantaine de cambriolages… déjà interpellé à l’automne dans la métropole lilloise, il avait été libéré avec ses complices, ce qui avait provoqué la colère de policiers lillois.” Et encore : “Le tueur de Saint-Ouen libéré par erreur”… Ou bien : “Bobigny, la vice-présidente du TGI agressée sur le parking du tribunal” (et dépouillée de son ordinateur). Partout dans la presse locale se décline ainsi la quotidienne litanie des naufrages judiciaires.

     

    En parallèle forcément, on ne peut que constater l’explosion des cambriolages et le pillage des campagnes par des clans de nomades criminalisés – toutes infractions que la justice de Mme Taubira ne poursuit plus guère – voir ci-dessus : 40 cambriolages et laissé libre.

     

    Ajoutons-y cette perle (Le Bien Public, 31 janvier 2014) : “Le tribunal a condamné les deux prévenus pour l’ensemble des faits, soit le vol aggravé et les deux tentatives de vol. (…) Haron O., qui a un passé judiciaire, à 4 ans, avec mandat de dépôt. Mais le jeune n’est pas ressorti encadré de deux policiers, il était déjà parti à l’annonce du jugement.” “Déjà parti” d’un palais de justice d’où, au moment d’être condamné, l’on sort à son gré comme d’un moulin, au nez de magistrats demeurés bras ballants.

     

    Et n’oublions pas les consignes données aux procureurs (septembre 2012) : “Vous vous assurerez que les modalités d’exécution des peines d’emprisonnement tiennent compte de l’état de surpeuplement des établissements pénitentiaires.” Pas de cellule pour le braqueur ou l’agresseur ? Il repart libre – et plié en deux de rire – en attente d’un ultérieur “rendez-vous pénitentiaire”, dans le cas où, au bout du compte, il daignerait se laisser embastiller.

     

    Et quelle prison ! Dans le Journal du Dimanche (5/08/2013) voici l’édifiant aveu d’une mère de dealer sur son fils incarcéré : “Il y avait retrouvé ses copains et il s’émerveillait car il y avait même un écran plat” – garderie ou maison des jeunes ? On n’a que l’embarras du choix.

     

    Ainsi, la prison est en effet devenue l’ultime recours, avec de 80 000 à 100 000 peines de prison ferme non exécutées. Traduire : des dizaines de milliers d’individus, souvent dangereux, libres comme l’air.

     

    Dès la fin 2012, alors que, dans les transports en commun d’Ile-de-France, les violences contre les agents ont augmenté de 52 % (pour le RER et le métro) et de 45 % (pour les bus) les syndicats dénoncent déjà : “de nombreuses affaires transmises à la justice parisienne sont restées en jachère”.

     

    Et dans la France de fin 2013, on compte encore 5 237 vols à main armée, 20 par jour ouvrable, plus le chiffre record de 303 attaques de distributeurs automatiques de billet (DAB), la plupart à l’explosif, soit 50% de plus qu’en 2012.

     

    De tout cela, les Français n’en peuvent plus. En témoigne leur impitoyable verdict, publié par Le Parisien du 16 février : ils sont 75 % à affirmer que “la justice fonctionne mal” et 57 % à trouver cette justice dysfonctionnelle trop docile avec le pouvoir.

     

    Mme Taubira, elle, est étrillée par Le Parisien : “peu disponible pour les séances de travail…la cuisine technique ne l’intéresse pas”. Et les Français ? Pas plus impressionnés par ses diversions “antiracistes” de la fin 2013 que par son show sur la récidive du début 2014, ils dressent d’elle un portrait plutôt féroce : “orgueilleuse… agressive… sectaire… incontrôlable…”.

     

    Au total, 59 % de mauvaises opinions : malgré les colloques et la com’, les Français ont compris qu’avec Mme Taubira aux affaires, les récidivistes sur lesquels elle bavarde à diverses tribunes sont dans les rue et pas en prison.

     

    Mais il serait injuste de faire reposer la responsabilité du désastre sur les seules épaules de la garde des Sceaux. Dans l’affaire, les grands coupables sont les idéologues anarchisants, précieuses ridicules et autres sociologues de salon qui forment sa cour. C’est leur commune doctrine – foi aveugle en un absolu déterminisme social et total rejet de toute responsabilité individuelle – qui concrètement, a provoqué le naufrage et l’aggrave sans cesse. Florilège.

     

    Vous voulez que la justice triomphe du crime ? Eux dénoncent la “criminalisation de conduites à risque”. Vous flétrissez devant des comportements de sauvages ou le deal de stupéfiants ? Eux s’attendrissent devant des “sociabilités décalées” et un sympathique “apprentissage socio-économique”. Les cités coupe-gorge sont pour eux des “quartiers populaires périphériques”. Et la rage impuissante des victimes n’est pour ces idéologues que l’odieuse “stigmatisation” de “malheureuses victimes de l’exclusion et du racisme”, toutes victimes d’une intolérable “ségrégation” – car pour des Diafoirus-sociologues bien sûr, la France de 2014 est pire encore que l’Alabama en 1950.

     

    Ce sont ces doctrinaires qui, dans une parfaite impunité, ont encore pu injurier sur leur “Mur des cons” – outre certains de leurs collègues – des élus, des enseignants et même, les victimes de ces criminels vers lesquels va toute leur pitié. Toujours eux qui inventent les actuelles et futures peines bidons.

     

    La demande de sécurité des Français – même de gauche ? Ils s’en moquent. L’exigence d’une justice plus ferme – exprimée depuis deux ans et plus, sondage après sondage, par nos compatriotes ? Qu’importe.

     

    Le fait que dans d’importants Etats de droit – Etats-Unis, Grande-Bretagne, etc. – la politique de zéro tolérance provoque l’effondrement des crimes graves comme des homicides ? Le fait qu’à New York par exemple, alors que le nombre des malfaiteurs incarcérés baisse lui aussi fortement, ces crimes graves sont au plus bas depuis que les statistiques existent sous leur forme actuelle ? Quantité négligeable.

     

    Eux seuls savent et ce que veut ou constate tout autre est sans valeur. Toute politique sérieuse de réduction du crime et de protection des populations fragiles devra ainsi comporter une préalable démarche : le renvoi à ses chères études de cette libertaire coterie.

     

    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 3 mars 2014)

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